Je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit


Tu te fies encore trop au corps comme source de force.
Quels plans fais-tu qui ne concernent son bien-être, sa protection ou son plaisir d’une quelconque façon?
Cela fait du corps une fin et non un moyen selon ton interprétation, et cela signifie toujours que tu trouves encore le péché attirant.
Nul n’accepte l’Expiation pour lui-même qui accepte encore le péché pour but.
Tu n’as donc pas assumé ton unique responsabilité. L’Expiation n’est pas accueillie par ceux qui préfèrent la douleur et la destruction.
Il y a une chose que tu n’as jamais faite : tu n’as jamais complètement oublié le corps. 
Peut-être parfois s’est-il effacé de ta vue, mais il n’a pas encore complètement disparu. Il ne t’est pas demandé de laisser cela se produire plus d’un seul instant, or c’est dans cet instant que le miracle de l’Expiation se produit.
Par la suite, tu verras le corps à nouveau mais jamais exactement de la même façon.
Et chaque instant que tu passes sans en avoir conscience t’en donne une vue différente quand tu retournes.
Il n’y a pas un seul instant où le corps existe le moindrement.
Soit qu’on s’en souvient, soit qu’on l’anticipe, mais on n’en fait jamais l’expérience maintenant.
Ce n’est que son passé et son futur qui le font paraître réel. 
Le temps le contrôle entièrement, car le péché n’est jamais entièrement dans le présent. 
En un seul instant, n’importe lequel, l’attraction de la culpabilité serait ressentie comme de la douleur et rien d’autre, et serait évitée.
Elle n’exerce aucune attraction maintenant. Toute son attraction est imaginaire et doit donc être pensée dans le passé ou dans le futur.
Il est impossible d’accepter l’instant saint sans réserve à moins d’être désireux, pour un seul instant, de ne voir ni passé ni futur.

Tu ne peux pas t’y préparer sans le placer dans le futur.

La délivrance t’est donnée à l’instant où tu la désires.