En ce moment je me tiens entre deux mondes, celui des singes pensants avec leurs but, leurs histoire, leur relation dominant/dominé, et le monde des humains qui se tient dans la contemplation et sa relation personnelle au divin, n’étant plus lié aux histoires et n’ayant aucune nécessité d’un rapport de domination sur les autres.
Le plus gros écueil demeure dans notre rapport dominant/dominé par rapport aux autres.
Le dysfonctionnement de l’identité en constitue la cause principale, cette énergie étant plus ou moins défaillante chez tout le monde.
On nie le pouvoir de la personne sur sa réalité, donc sa possibilité d’effectuer des choix sur son monde et de le créer en conscience.
Cette énergie se transforme donc en un besoin de dominé ou d’être dominé par les autres afin de vivre le monde tel qu’on le désire, ceci devenant la cause directe du monde actuel où les gens soit ce soumettent à un mode de pensée en espérant qu’il leur permette de vivre un peu leur vérité, soit essayant d’imposer leur vérité au monde entier en créant un mode de pensée.
C’est ce mensonge-là qui doit être réparé afin que chacun puisse passer d’un état à l’autre.
Il suffit d’expérimenter le fait que le monde est notre création et obéit à nos règles, chaque monde étant la création de chacun et coexistant avec celui des autres dans la mesure de leurs comptabilités.
Le point commun majeur entre nous tous résidant dans le rapport à la mère, bien qu’il existe des différences énormes entre nos diverse représentations des mondes.
Cela suppose d’enlever tous les mensonges que nous avons mis par-dessus notre identité, avant de pouvoir enfin développer avec autrui un rapport serein, qui ne soit pas empli d’une volonté de les dominer ou d’être dominé.
Une fois que l’on est humain, on n’a plus besoin d’imposer sa vérité aux autres et on peut les autoriser à être ce qu’ils veulent puisque l’on a également compris que c’est notre intention qui crée notre monde et que rien ne peut arriver sans notre volonté (certes inconsciente) à l’intérieur de celui-ci.
Cela nécessite de s’abandonner à notre part divine et de laisser mener notre vie au sens large, faute de quoi c’est forcément l’Ego-singe qui prend les commandes. Telles est donc la condition nécessaire pour passer du singe pensant à l’humain (de la 3D à la 4D).
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Lâcher prise et laisser faire… ce qu’on lâche à l’intérieur ne se manifeste plus à l’extérieur.