Le Rêveur me révéla le plus grand de tous les maux, la source de tous nos malheurs, que ceux-ci soient personnels, sociaux, régionaux ou planétaire !
« Le chaos qui habite en tout homme, son enfer, se projette dans le monde extérieur et se matérialise dans la vengeance et la discrimination ; les conflits entre races, idéologies, croyances et religions. »
« Cet homme souffre non parce qu’il a du vivre une expérience funeste et douloureuse, mais il a vécu cette expérience parce qu’il a décidé que la souffrance était son état naturel »
« Cet homme aime souffrir ! Il aurait beau jurer le contraire, en réalité il ne quitterait pas son enfer pour tout l’or du monde. »
« En se repaissant de cet état, il s’agrippe au monde extérieur, il éprouve un sentiment de sécurité. Même dans son affliction, il se berce d’illusions et croit qu’un secours lui viendra du dehors.
« Si seulement il pouvait faire un examen de conscience, si seulement il pouvait changer une seule parcelle de son attitude, de ses réactions… S’il parvenait à élever, ne serait-ce que d’un millimètre, une seule de ses pensées, une seuls de ses émotions, toute sa vie serait transformée. »
« Un homme ne peut pas changer les événements de sa vie mais seulement sa façon d’y réagir.
« Tout dans ta vie, ce répète. Les événements – toujours les même – se reproduisent parce que tu refuses à changer. Tu es toujours en train de te plaindre, tu blâmes encore les autres, tu es persuadé que quelqu’un de dehors te nuit ou est la cause de tes malheurs.
« L’homme ordinaire, prisonnier de la circularité du temps, n’a pas un véritable avenir, mais seul un passé qui revient et revient et revient encore.
« Tu es en train de voir avec mes yeux ! Un jour, quand tu seras devenu responsable, tu constateras que ta vocation de victime n’est pas une conséquence mais la source de toutes tes mésaventures, que toi seul es la cause de tout ceci. Seulement alors pourras-tu faire la lumière sur ton passé et le guérir. »
« La mort physique n’est que la matérialisation de nos millions de morts intérieures quotidiennes, elle est la cristallisation d’une croyance factice de l’espèce humaine qui se complaît dans la douleur, qui aime souffrir.
« Les hommes ont fait de la mort leur porte de sortie.
« Le corps est indestructible ! Pourtant, d’une chose impossible ils ont fait une chose inévitable. Un homme ne peut pas mourir, il ne peut que se tuer ! Pour y parvenir, il doit y mettre tous ces efforts, s’apitoyer sur lui-même et s’auto-saboter à plein temps. »
« La mort est toujours un suicide.
« En cet instant même, des milliards d’hommes ont des idées noires et des sentiments négatifs, car ils sont comme toi pris au piège du ressentiment.
« Cet état affectif empêche à jamais à l’humanité de fuir les sphères les plus ,douloureuses de l’existence. »
« Les hommes vénèrent la mort. Ils ne l’annihileraient pour rien au monde même s’il en était capable, parce qu’elle représente à leur yeux la solution de tous leurs ennuis, la fin des souffrances et des milles morts psychologique qu’ils s’auto-infligent. Mais la mort n’est jamais une solution ! »