Le plus gros du travail qui s’effectue à l’heure actuelle consiste essentiellement à me permettre d’accepter d’être humain afin de vivre l’expérience humaine ici-bas.
La première étape a d’abord été de reconstruire des couches plus étanches, pour un peu mieux m’isoler des énergies que je croise dans l’océan.
Après tout, j’ai le droit de faire semblant d’être séparé moi aussi, non ?
C’est un travail qui s’est fait sur le long terme en étant guidé par l’archange Gabriel (c’est celui que j’ai choisi), pour faire jaillir l’énergie du non manifesté afin qu’elle reconstitue mes corps à sa convenance (donc, en passant par le père/mère).
Cela m’a permis de remettre pas mal d’ordre dans un premier temps.
A partir de là, j’ai commencé à expérimenter une certaine intimité énergétique (qui demeure certes, bien relative, mais disons qu’elle m’a permis de cesser de fusionner avec tout ce qui bouge pour créer une forme limitée).
La deuxième étape fut d’accepter la notion d’identité de manière à être en mesure de réintégrer le monde à l’intérieur, au lieu de le voir de l’extérieur. C’est l’étape de résolution du mental et de l’autisme(en neurotraining), qui s’est traduite par deux jours de boulot non-stop de la lumière et du feu sur ma pauvre cervelle (le cerveau n’étant que la projection matérielle d’une chose plus complexe).
J’ai pu commencer à me percevoir d’un point de vue à l’intérieur de l’image au lieu d’être l’image entière.
La différence est énorme. Exactement comme si, au lieu de jouer à un jeu sur un écran, on pouvait vivre le jeu. Tel est le principe de l’incarnation, et c’est saisissant.
A ce moment précis, j’ai compris pourquoi nous revenions toujours ici, je ne parviens pas à mieux le décrire, c’est à vivre.
La troisième étape consiste à habiter la forme, du point de vue (du corps) où je suis, en ne laissant pas déborder ma perception de l’énergie. Un peu comme si mon énergie avait épousé la forme du corps,et quand c’est arrivé, j’ai alors compris que je serais capable de faire pareil envers quoi que ce soit sans perdre ma conscience, une table, un tableau, une tasse, peu importe, et aller l’habiter comme si c’était une forme que j ’épouse.
Mais jouer à être un humain est tout de même un jeu plus évolué que jouer à être une table.
C’est une tricherie et un trompe l’œil, l’énergie se situe toujours au-delà du corps, mais je ne la perçois plus constamment si je n’y prête pas attention, ce qui est une sérieuse évolution.