La pensée crée


« Le monde est la matérialisation du rêve. Tes pensées créent ta réalité personnelle. »

– Donc tous rêvent et tous créent le monde.
Oui ! Leur propre monde.
– Et la pollution de la planète ? Les conflits ? La criminalité ?
Eux aussi font partie de ta réalité personnelle. Le monde est aussi sain ou aussi malade que tu l’es toi-même ! Toi seul peux le corrompre en engorgeant tes organes, en les alourdissant !

« Même celui qui corrompt son propre corps crée ! Il invente un monde dégradé dont les événements et les circonstances sont l’expression spéculaire de son physique malade, et encore plus de ses états d’âme, de ses pensées.

« Les pensées sont toujours créatrice, à quelque niveau que ce soit. Penser fait partie de ta façon de rêver et c’est le premier élément qui sert à façonner ta destinée.

– Et la pauvreté ? Les guerre ?
La souffrance, la pauvreté et les guerres, les persécutions et les massacres, tout cela a été rêvé, obscurément voulu par une humanité gravement corrompue qui ignore tout du pouvoir de la pensée.

« S’il apprend à maîtriser son corps, un homme peut maîtriser l’univers. »

Même les artistes les plus célèbre, consacré par l’humanité et passé à la l’histoire en tant que « génies », dépendent en réalité de leur art. Ce sont des hommes chétifs, terrifiés d’apprendre une incroyable vérité, soit que l’individu est le créateur de sa propre réalité, l’Artiste suprême, l’origine de tout ce que nous voyons et touchons.

Parce que les esthètes et les artistes n’ont pas compris leur raison d’être, ils s’adonnent à une activité qui n’est que le lointain reflet du rêve qu’il a engendrée.

Au lieu de faire de l’art un pont entre l’homme et le rêve, un moyen d’atteindre leur nature profonde, ils en ont fait une divinité à laquelle ils se cramponnent, aggravant ainsi la
dépendance qui guide leur vie depuis toujours.

Un homme en marche vers la totalité de l’être et qui a atteint un niveau supérieur de liberté ne peut plus être artiste. Quand il comprend qu’il est l’artisan, le créateur du monde, il ne peut ni peindre ni composer. Il renonce à l’instrument qu’est l’art comme un boiteux guéri jette ses béquilles.

Pour le Rêveur, le sens même de la vie résidait dans l’affranchissement de toute dépendance, de toute esclavage. Les rôles, tous les rôles étaient des prisons qu’il faut
transcender et laisser derrière soi.

Cette « chose » cachée dans un repli de l’être, ce mensonge qui recouvre et dissimule l’égoïsme, les préjugés, la vanité et la haine raciale, voilà ce qui construit l’événement, voilà
qui est la véritable cause de toutes les atrocités du monde.

« La souffrance, la pauvreté et toutes les calamités ont été rêvé, tristement voulu et inconsciemment projetée. Elles sont les matérialisations, agrandies au moyen d’un pantographe, des ombres et des monstres que l’homme héberge dans les noires profondeurs de son être.

« Aujourd’hui si il a comprit la leçon, l’homme est certes plus sincère et plus libre. Avec le temps, il saura reconnaître son mensonge, voire le guérir. »

« Tu es le seul obstacle à la transformation du monde. Change, et tu verras le monde se transformer sous tes yeux ! Chaque atome de clarté, de liberté, d’absence de mort se
matérialisera et guérira le monde de tous ses maux. »

« Tous les parcours historiques ou mythiques de l’homme, tous ses exodes réels ou légendaires n’ont jamais eu qu’un but : faire que l’homme se connaisse lui-même ! Si tu te
connais toi-même, tu te domines et tu domines le monde. »