Lorsque nous descendons dans la matière à partir de l
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esprit divin, cecis’opère sous de multiples formes, simultanément et dansdifférents espace
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temps. Cela permet à l’esprit de se livrer dans lemême instant à différentes expériences de lui-même sur la based
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une simple intention (il envoie une part de lui faire l
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expérience de la joiepar exemple, et cela crée plusieurs âmes qui se divisent enplusieurs corps et vont faire cette expérience sous toutes ces formes, ycompris dans la dualité. Ce qui signifie que pour expérimenterla joie, on va également expérimenter la tristesse).
Depuis son niveau, l
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esprit divin va utiliser des « peurs » et des «attirances » (pôle positif et négatif) pour jalonner le chemin dechacune de ses émanations. Sans ces jalons il ne reste rien et l’onrevient dans l’absolu. Ces jalons créent une expérience dans letemps linéaire et sont donc une nécessité. Quand on débloque une «peur » on trouve une expérience issue d
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une autre émanation quilui est liée (on appelle cela un karma) simplement parce que l
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esprit abloqué un accès à une émanation durant une certaine période,du fait que cet accès a été testé par une autre émanation (on appelle çaune vie antérieure). Quand on teste quelque chose avec uneémanation, on teste aussi l’inverse avec une autre dans la dualité (action/ réaction). Voilà ce qui constitue le karma au niveau del
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esprit divin. Il semble d’ailleurs que l
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ensemble des actions de toutes lesémanations doivent s
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annuler entre elles à la fin, mais ceciest une tout autre histoire*[fl.Ces formes multiples vont s
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illusionner quant à leur autonomie et leurexistence indépendante. Si la conscience redescend au niveaude ces émanations elle va même pouvoir oublier d
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où elle est issue (c’està dire oublier qu
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elle est en fait le chef d
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orchestre de toutcela !) L
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intérêt de déchoir a ce niveau, est sûrement de pousserl
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expérience a son paroxysme et d
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influencer d’avantage la matière(c’est pour cela qu’un Bouddha peut faire le sacrifice de descendre à ceniveau, pour aider la matière à s’élever et donc aider lesautres à remonter).Le principal risque reste de s
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oublier dans le niveau où l’on est descendu,et de ne plus parvenir à remonter. C
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est bien évidement cequi se passe pour la plupart des consciences. On est descendu à unniveau assez bas en passant par différentes strates. Plus on serappelle d
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où l’on est issu, plus haut il devient possible de remonter aumoment de la mort.Quelqu
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un qui s’est totalement oublié, deviendra un fantôme dans ladimension du dessus (éther) en mourant, et il n
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aura qu
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une vued
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ensemble sur sa vie précédente, pouvant même partir en quête d
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unefamille pour se réincarner a partir de là, et donc vivre chacunedes innombrables vies une a une. S’il se rappelle un peu plus, ou qu
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il estaidé il peut remonter au niveau spirituel (tunnel de lumière).La, il aura une vue globale sur son âme, mais il devra encore s
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incarnerpour vivre des vies.
Il est possible de remonter de plus en plus haut jusqu
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à avoir une vueglobale dans des parts de moins en moins « manifestées ». Sil’on remonte au niveau de l
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esprit divin, on est alors remonté en haut del
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expérience du monde manifesté, et l’on peut voir d’un couptoutes les incarnations qui ont été créées. A partir de l
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esprit divin on peutencore remonter pas mal jusqu
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à la source mais là, c’estencore autre chose.Le fait de remonter plus ou moins haut ne veut pas dire qu
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on a vécu plusou moins de vies, le nombre d
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émanations est identique.Mais suivant le niveau où l
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on se fait piéger, on peut être obligé de lesvivre de manière linéaires ou non, c
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est cela qui fait ladifférence.Voilà pourquoi les bouddhistes s
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entraînent à voir la claire lumière (lasource sous sa forme la moins déformée possible). C
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est toutsimplement pour remonter le plus haut possible a l
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instant de la mort, enprofitant du moment où la conscience passe dans la vacuitélors de Ia désincarnation. En fin de compte, c’est un peu la conclusion de« l
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étrange histoire de Benjamin Button » : « On peut-être cequ
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on veut, mais à la fin il faut lâcher prise, simplement ».Un avatar part de tout en haut, s
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incarne dans la matière, et quand il afini, il remonte tout en haut. Simple non ?Nous sommes tous constitués de ces couches multiples, celle del’humain (émotionnel/mental), magicien (éther/ énergie), du saint(spirituel), du nagual, de l’esprit divin et du grand UN (on pourrait mêmedécouper encore plus finement).Suivant ce que l
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on voit sur soi et chez les autres, on peut remonter à ceniveau. Par exemple, je perçois parfaitement le magicienchez les autres et moi
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même (énergie), le saint par moment (au
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delàde la dualité), le nagual sur moi-même uniquement enméditant. Si, à l
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état de veille on voit Dieu en tout, alors on a de bonneschances de remonter tout en haut (encore faut
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il que cettevue soit permanente !). Cela peut correspondre à différentes visions de lalumière, plus ou moins contaminées jusqu
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à la clairelumière. Remonter au
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delà du cycle des réincarnations est déjà suffisantpour travailler sereinement au retour à la source, sans
prendre le risque de se perdre à nouveau. Au bout du compte, l
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incarnation est un saut à l’élastique, on part de touten haut, on se jette tout en bas et le plus dur n’est pas dedescendre, mais de remonter le plus vite possible. Bizarre le jeu divin,vous ne trouvez pas ?