Les choix après la mort & Mécanismes de transition


Une variété illimitée d’expériences s’ouvre à vous après la mort, en fonction de votre évolution.

Elles sont toutes possibles, mais certaines sont moins faciles que d’autres.

En simplifiant, il y a trois voies principales avec, cependant, des exceptions, des cas particuliers qui débouchent sur d’autres routes.

Vous pouvez vous réincarner à nouveau.

Vous pouvez décider de vous concentrer sur votre vie antérieure, en l’utilisant comme terreau d’une nouvelle expérience, et, comme je vous l’ai déjà dit, en créant des variations à partir des événements que vous avez connus, en y apportant des corrections si vous le jugez bon.

Vous pouvez aussi entrer dans un système tout à fait différent de probabilités, et cela en dehors de la réincarnation.

Il vous faut, dans ce cas, abandonner toute idée de continuité temporelle.

Certaines individualités préfèrent une vie organisée sur les passé, présent et futur dont la structure est apparemment logique.

Elles choisissent donc la réincarnation.

D’autres préfèrent expérimenter les événements de façon intuitive, au sein d’une organisation basée sur des processus associatifs.

Elles choisissent alors un système de probabilités comme principal mode d’action.

D’autres considèrent simplement que ce système physique ne correspond pas à leur goût et le quittent.

C’est réalisable si le cycle de réincarnation choisi est complet.

Une deuxième possibilité existe pour ceux qui ont développé leurs capacités aussi loin que le permet le système à travers la réincarnation.

S’ils ont terminé leur cycle, ils peuvent choisir de le reprendre en tant qu’instructeurs, et, dans ce cas, l’identité supérieure demeure constamment présente.

A ce stade intermédiaire subsiste une relative indécision, une aire de repos, pour utiliser une comparaison.

C’est de là que surgit la communication avec les parents.

C’est habituellement ce niveau qui est visité par les projections issues du vivant, à partir de l’état de rêve.

Avant le choix, pourtant, il y a une période d’examen de soi qui vous permet d’utiliser votre « histoire ».

Vous comprenez la nature de votre entité et vous êtes conseillés par d’autres composantes de cette dernière plus « avancées » que vous ne l’êtes vous-mêmes.

Vous devenez conscients de vos soi réincarnés, par exemple.

Vous entretenez des relations émotionnelles avec des personnalités que vous avez connues au cours de vies antérieures et certaines d’entre elles peuvent effacer celles qui furent les vôtres pendant la vie qui vient de s’achever.

C’est un lieu de rencontre pour les individualités appartenant à votre propre système.

Les explications nécessaires sont fournies à ceux qui sont désorientés.

Ceux qui n’ont pas conscience qu’ils sont morts s’entendent expliquer leur situation réelle, et tous les efforts sont faits pour rafraîchir les énergies et les esprits.

C’est un temps d’étude et de compréhension.

C’est un point à partir duquel certaines personnalités perturbées ont une expérience onirique où le retour dans le monde physique est proposé.

C’est, pour ainsi dire, un lieu de rencontre entre les systèmes.

Les conditions de développement y prennent une importance particulière et non la durée du séjour.

C’est un stade intermédiaire mais primordial. Vous y êtes allés dans vos rêves.

La réincarnation implique plus que la décision d’entreprendre une autre vie physique.

Au cours de la période intermédiaire dont j’ai parlé, plusieurs points peuvent être pris en considération.

Quand les gens parlent de réincarnation, ils pensent à une progression linéaire, progression au cours de laquelle l’âme se perfectionne dans chacune de ses vies successives.

Il existe des variations sans fin sur ce thème, des variations individuelles.

Le processus de réincarnation est utilisé de différentes façons. En fait pendant ce temps de repos, les individualités décident de la manière particulière dont la réincarnation peut intervenir.

Quelques-unes, par exemple, choisissent d’isoler les diverses caractéristiques d’une vie donnée et travaillent presque exclusivement sur elles en s’appuyant sur un thème central.

D’un point de vue physique, une telle personnalité pourrait être perçue comme «unilatérale » et son développement considéré comme incomplet.

Au cours d’une vie, l’intellect peut être, à dessein, porté très haut et les pouvoirs de l’esprit poussés aussi loin qu’il est possible à un individu de le faire.

Ces capacités sont alors étudiées par la totalité de la personnalité, et les effets bienfaisants ou néfastes de l’intellect soigneusement pesés.

Au cours d’une autre vie ce même individu pourrait se spécialiser dans les affects et les émotions et négliger délibérément les capacités intellectuelles.

De même, l’apparence physique ne serait pas forcément celle d’une personnalité bien développée et équilibrée.

Des capacités créatrices spécifiques pourraient être affinées de la même manière.

Si vous jugiez ces vies dans la perspective d’une progression prise dans son sens courant, vous laisseriez bien des questions de côté.

Néanmoins, l’évolution a lieu, mais les individus choisissent la voie qui leur paraît la plus propre à l’assurer.

Par ailleurs le refus du créneau intellectuel dans une vie donnée permet à des personnalités d’apprendre sa valeur et son but.

Le désir peut alors renaître en elles dans le cas où, par exemple, elles n’auraient pas compris plus tôt les buts de l’intellect.

Au moment du choix, les personnalités décident donc des orientations qu’elles veulent développer dans l’incarnation suivante.

D’autres choisissent de progresser à un rythme plus souple et de façon plus équilibrée.

Tous les aspects de la personnalité travaillent en même temps, pour ainsi dire, et rencontrent des gens connus dans d’autres vies.

Ces personnalités résolvent des problèmes à un rythme tranquille plutôt que d’une manière explosive.

Elles se déplacent comme le font les danseurs.

Pendant cette période consacrée à l’attente et au choix, tous les avis sont prodigués.

Pour des raisons diverses, des personnalités se réincarnent avant d’avoir pris conseil.

Cela est généralement fâcheux à court terme, car la programmation nécessaire n’a pu être établie.

Mais sur une longue durée des leçons peuvent être tirées de l’ « erreur ».

Il n’y a pas de contraintes de temps, et pourtant il n’est pas rare qu’un individu attende plus de trois siècles entre deux vies, ce qui rend son orientation docile et affaiblit ses liens affectifs
avec la Terre.

Les relations qui s’établiront au cours de la vie suivante doivent être décidées, ce qui implique des communications télépathiques entre tous ceux qui y participeront.

De nombreuses projections ont lieu.

Il y a les solitaires qui se réincarnent sans grand souci des périodes historiques D’autres aiment revenir quand ceux qu’ils ont connus au cours d’un passé déterminé sont présents, ce qui entraîne la formation de groupes structurés, l’organisation de cycles dans lesquels nombre d’entre eux – mais pas tous – sont engagés.

Vous, par exemple, me dit-il, vous n’opérez pas de cette façon. Il y a des cycles personnalisés dans lesquels des familles entières se réincarnent afin que leurs membres entretiennent entre eux des relations différentes. Vous avez participé à quelques arrangements de ce genre.

Les existences réincarnées peuvent être vécues à différentes profondeurs. Certains choisissent uniquement ce créneau.

Ces personnalités se spécialisent dans l’existence physique et leur connaissance de ce système est des plus étendues.

Pour elles l’action consiste à passer par toutes les races – une exigence qui, la plupart du temps, n’est guère partagée.

Les périodes historiques font l’objet d’une préoccupation aiguë.

Nombreuses sont les personnalités intéressées par elles, qui mènent comparativement des vies brèves mais intenses ; elles expérimentent plus de vice que la plupart des autres individus.

En d’autres termes, elles reviennent dans des périodes historiques aussi souvent que possible pour aider le monde tel que vous le connaissez à prendre forme.
Vous pouvez faire une pause.

Quoi qu’il en soit, reprit Seth, avant même de commencer le premier cycle de réincarnations, vous êtes tous des voyageurs.

Pour m’exprimer aussi simplement que possible, je dirais que vous n’avez pas nécessairement le même « passé » quand vous entrez dans le système de réalité physique.

Comme je vous l’ai déjà laissé entendre, l’existence terrestre est une période d’entraînement mais il vous reste à oublier, autant que possible, vos idées habituelles concernant l’évolution.

Les notions de bien, de mieux, de meilleur peuvent vous égarer.

Vous apprenez pour être aussi complets que possible.

D’une certaine façon, vous étudiez pour vous créer vous-mêmes.

En agissant ainsi pendant le cycle des réincarnations, vous concentrez vos potentialités dans la vie physique, en développant les capacités et les caractéristiques humaines, en ouvrant d’autres dimensions d’activité.

Cela ne signifie pas que le bon n’existe pas ou que, selon votre propre expression, vous ne deviez pas progresser, mais
vos conceptions concernant le progrès sont très déformées.

De nombreuses personnalités ont d’extraordinaires talents dans des domaines particuliers et elles peuvent apparaître dans des existences successives.

Ces talents peuvent être utilisés dans des combinaisons diverses, mélangées ; et, pourtant, ce qui demeure par-dessus tout, c’est la marque d’une forte personnalité, de son caractère unique.

Alors que la plupart des gens adoptent, à travers le cycle de réincarnations, différents métiers, occupations, intérêts, par exemple, d’autres font preuve d’une remarquable continuité.

Celle-ci peut être occasionnellement brisée, mais elle est toujours là. C’est presque exclusivement le cas des prêtres ou des enseignants.

On trouvera dans ce livre des indications sur la réincarnation, mais je voudrais insister sur le fait que, dans la période de choix entre les vies, de nombreux éléments sont en jeu, qui dépassent le simple problème d’une proposition de renaissance.

A l’occasion, des personnalités peuvent faire exception à la règle générale et prendre une période sabbatique, laissant momentanément les réincarnations.

Un voyage en marge pour ainsi dire, dans un autre niveau de réalité. Après quoi elles reviennent à leurs préoccupations premières. Néanmoins ces cas ne sont pas courants.

Ceux qui choisissent de quitter ce système, après avoir achevé les cycles de réincarnations, ont de nombreuses décisions à prendre.

Entrer dans le champ des probabilités équivaut à pénétrer dans le cycle de réincarnations, dans un type de réalité totalement différent.

Dans une telle configuration l’attention doit être soutenue et l’existence dense.

Les pouvoirs latents, mais à peine entrevus dans la personnalité multidimensionnelle, sont mis au jour et utilisés quand ce
choix est fait.

L’expérience psychologique est très différente de celle que vous connaissez, et pourtant vous en avez déjà des aperçus dans votre psyché.

Là, la personnalité doit apprendre à grouper les événements d’une façon entièrement différente, et en dehors de tout lien avec la structure temporelle qui vous est familière.

Dans celle-ci, comme dans aucune autre réalité, les facultés intellectuelles et intuitives travaillent tellement ensemble qu’il y a fort peu de distinction entre l’une et l’autre.

Le soi qui décide des réincarnations est le même que celui qui choisit l’expérience dans le système de probabilités.

Pourtant la structure de la personnalité dans ce système est totalement différente, variant là comme ailleurs en fonction de l’attention qui vous est propre.

Donc le système de probabilités est aussi complexe que celui de la réincarnation.

Je vous ai dit que toute action est simultanée, donc, d’un certain point de vue, vous existez dans plusieurs systèmes à la fois.

Néanmoins, pour vous expliquer les décisions qui sont en cause et pour différencier ces événements, je dois dans une certaine mesure les simplifier.

Envisagez la situation de cette manière : une partie du soi total se concentre dans les cycles de réincarnations et y poursuit ses développements.

Une autre évolue dans des probabilités pour compléter ses champs d’activité.

Il y a aussi un système probable, naturellement, dans lequel le cycle des réincarnations n’existe pas, et un cycle de réincarnations dans lequel il n’y a pas de probabilités.)

L’ouverture et la flexibilité de la personnalité sont très importantes.

Les portes de ces différentes existences peuvent être ouvertes et la personnalité refuser de les voir.

D’un autre coté toute existence probable est ouverte et la conscience peut susciter une porte là où, de votre point de vue, il n’y en a pas.

Il y a des guides et des instructeurs au moment du choix et de la décision, pour montrer les alternatives et expliquer la nature de l’existence.

Toutes les personnalités n’ont pas le même degré de développement.

Il y a donc des instructeurs avancés et des instructeurs de « plus bas » niveau.

Ce n’est pas une période de confusion mais de grande illumination et d’incroyable remise en cause.

Plus loin, des précisions seront apportées, des précisions sur le concept de Dieu ; elles vous aideront à comprendre certaines choses qui ne sont pas explicitées dans ce chapitre.

Des leçons doivent être également données à ceux qui choisissent de recombiner, d’associer et d’affronter les événements de leur vie passée immédiate.

Dans nombre de ces cas il y a un grave problème et une certaine rigidité liés au besoin de perfectionnement déjà mentionné.

Les années passées sur Terre peuvent être expérimentées de nouveau mais pas nécessairement d’une façon continue.

Les événements peuvent être utilisés de la manière choisie par l’individu ; le chemin qu’ils ont emprunté peut être modifié, rejoué pour obtenir un contraste.

C’est comme si un acteur faisait repasser un vieux film dans lequel il a tenu un rôle afin de s’étudier et de modifier son approche comme la finalité du scénario.

Il dispose librement des événements vécus pendant ces années.

Les autres acteurs restent des pseudo-formes, à moins que quelques-uns de ceux qui ont participé au film ne se joignent également à la séance.

Au cours de telles situations, la personnalité manipule consciemment les événements et étudie leurs différents effets.

La concentration demandée est très intense.

La personnalité s’interroge sur la nature de ceux qui ont contribué à son développement.

Elle comprend, par exemple, que ces pseudo-formes sont des émanations de sa propre pensée mais qu’elles possèdent néanmoins une certaine réalité, et une certaine conscience.

Pour elle, ce ne sont pas seulement des acteurs fictifs qu’on peut écarter délibérément.

Elle doit donc les prendre en considération car elle a une certaine responsabilité à leur égard.

Les acteurs connaîtront un accroissement de conscience et poursuivront leurs propres lignes de développement à différents niveaux.

D’une certaine manière, nous sommes tous des pseudo-formes.

Ceci sera expliqué dans l’enseignement concernant le concept de Dieu.

Je ne veux pas dire que nous perdons notre initiative, que ce soit au niveau de l’action de l’individualité ou du but.

Rappelez-vous que vous vous projetez de l’intérieur vers l’extérieur.

Peut-être l’exposé prendra-t-il alors plus de signification pour vous.

Pendant cette période de choix, tous ces problèmes sont pris en considération et les préparatifs appropriés mis en place.

Mais le programme lui-même est partie intégrante de l’expérience et du développement.

L’existence intermédiaire, donc, est, dans chacune de ses composantes, tout aussi importante que la période choisie.

En d’autres termes, pendant ces intervalles, vous apprenez à programmer vos existences ; vous vous faites aussi des amis et des relations que vous rencontrerez ultérieurement – et peut-être pendant les seules périodes intermédiaires.

Vous pouvez discuter avec eux de votre expérience pendant les cycles de réincarnations. Ils sont comme de vieux amis. Les instructeurs, par exemple, sont eux-mêmes dans un cycle.

Les plus avancés ont déjà connu les systèmes de réincarnation et de probabilités et décident eux-mêmes de la « future » nature de leur expérience leurs choix ne sont pas les vôtres.

Bien que je puisse être amené à les mentionner dans un chapitre ultérieur, les quelques domaines d’existence qui leur sont accessibles ne vous concernent pas.

La durée du choix dépend des circonstances et des conditions dans lesquelles se trouve l’individu qui vit la période de transition après la vie physique.

Certains ont besoin de plus de temps que d’autres pour évaluer la situation.

D’autres sont déjà débarrassés de nombreuses idées et de nombreux symboles encombrants.

Le moment du choix peut intervenir presque immédiatement comme il peut être digéré pour une plus longue période quand un entraînement est entrepris.

Les principaux obstacles qui se dressent pendant cette période sont, évidemment, les idées fausses ancrées dans chaque personnalité.

La croyance au ciel et à l’enfer peut, dans certaines conditions, être également nuisible.

Certains refuseront d’accepter l’idée de travail à entreprendre, de développement et d’épreuves car ils préféreront croire que les situations paradisiaques conventionnelles sont les seules possibles.

Pendant quelque temps, ils devront vivre dans un milieu de ce genre jusqu’à ce qu’ils apprennent par eux-mêmes que l’existence exige une progression et qu’un tel paradis serait stérile, ennuyeux et, de toute évidence, mortel.

D’autres peuvent insister pour être jetés en enfer parce qu’ils ont péché.

En raison de leurs convictions, ils doivent, pendant quelque temps, vivre selon leurs croyances.

En pareil cas, pourtant, il y a toujours des instructeurs disponibles.

Ils essaient de mettre fin à ces croyances erronées.

Placés dans des situations infernales, les individus recouvrent plus vite leurs esprits.

Leurs propres peurs déclenchent par elles-mêmes la réponse libératrice.

En d’autres termes, l’urgente nécessité ouvre plus rapidement les portes intérieures de la connaissance.

Habituellement cet état ne dure pas aussi longtemps que l’état paradisiaque.

De tels états diffèrent la période de choix et l’existence suivante.

Je voudrais insister sur ceci : dans tous les cas, la personnalité crée son expérience.

Je le dis au risque de me répéter parce que c’est un point fondamental de toute conscience et de toute existence.

Il n’y a pas d’« endroits » particuliers, de situations ou de conditions spéciales après la mort physique dont une personnalité, quelle qu’elle soit, doive faire l’expérience.

Les suicidés ne subissent pas de « punition » qui leur soit propre et, a priori, leur condition ne doit pas être aggravée.

Ils sont traités en tant qu’individus.

Tous les problèmes qui n’ont pas été affrontés dans cette vie devront, de toute manière, l’être dans une autre.

Ceci ne s’applique pas seulement aux cas de suicide.

Un suicidé peut s’être donné la mort parce qu’il rejetait l’existence pour des raisons très précises qui lui appartiennent en propre.

Si tel est le cas, il devra recevoir une instruction différente.

Beaucoup d’autres, qui choisissent de nier l’expérience du système physique, commettent un suicide aussi évident alors qu ils sont encore en vie.

Les conditions liées à un acte de suicide sont également importantes, de la même façon que la réalité interne et la réalisation de l’individualité.

Je le signale ici parce que de nombreuses philosophies disent que les suicidés sont l’objet d’un destin spécial, presque d’une vindicte.

Tel n’est pas le cas.

Pourtant si un individu se suicide en croyant que sa conscience est annihilée pour toujours, cette idée fausse peut gravement entraver son progrès parce qu’il sera ultérieurement affecté par la culpabilité.

Dans ce cas, des instructeurs sont également disponibles pour expliquer la situation.

Des thérapies variées sont utilisées.

Par exemple, la personnalité peut être placée devant les événements qui ont précédé sa décision.

Après quoi elle est autorisée à modifier sa décision.

Une amnésie est provoquée afin que le suicide soit oublié.

Plus tard, l’individu est informé de l’acte qu’il a commis, quand il est capable d’y faire face et de le comprendre.

Évidemment, ces conditions sont aussi des obstacles à la période de réflexion.

Il va sans dire qu’un attachement obsessionnel aux conditions terrestres peut avoir les mêmes conséquences.

Dans une telle situation, la personnalité mettra l’accent sur l’orientation de ses capacités et énergies vers l’existence physique.

C’est la marque d’un refus face à la mort.

L’individualité sait très bien qu’elle est morte au sens où vous l’entendez, mais elle refuse d’achever la séparation psychique.

Il est des circonstances au sein desquelles les individualités concernées refusent de prendre en compte le fait de la mort.

Il ne s’agit pas d’un refus d’acceptation mais d’une perte de perception.

Dans cet état, une telle individualité, obsédée par les conditions terrestres, peut-être désorientée, pourra errer à travers sa propre maison et son environnement.

Dans ce cas, la période de choix sera évidemment reportée.

Les mécanismes de transition sont, comme ceux de la vie, très variables.

Nombre d’obstacles que j’ai signalés entravent le progrès non seulement après la mort mais pendant votre existence physique, ce qui devrait être pris en considération.

Une excessive identification aux caractéristiques sexuelles peut aussi retarder la progression.

Si une individualité considère l’identité comme très liée à la sexualité masculine ou féminine, elle peut refuser d’accepter qu’un changement de sexe puisse intervenir au cours des réincarnations.

Ce genre d’identification peut également entraver le développement de la personnalité pendant l’existence dans le monde physique.

D’une manière générale, les éléments mentionnés qui jouent le rôle d’obstacles sont toujours des exceptions.

Une croyance au ciel qui n’est pas obsessionnelle peut être utilisée comme un cadre utile, comme une base d’opération à partir de laquelle l’individualité acceptera facilement de nouvelles explications.

Même la croyance en une période de jugement peut être un cadre utile dans de nombreuses circonstances, bien qu’il n’y ait pas de punition au sens strict du terme ; l’individu est préparé à une sorte d’examen spirituel et à une évaluation.

Ceux qui comprennent pleinement que la réalité est une création personnelle auront moins de difficultés.

Ceux qui ont appris à comprendre et à utiliser les mécanismes de l’état de rêve en tireront grand avantage.

Une croyance aux démons est néfaste, après la mort mais aussi au cours de la vie.

Une théologie qui systématise les oppositions est également nuisible.

Si vous croyez, par exemple, que tout bien est compensé par le mal, vous vous liez à un système de réalité très limité qui contient les germes d’un grand tourment.

Dans un tel système, même le bien devient suspect parce qu’un mal équivalent le suit.

Dieu est opposé au diable, les anges aux démons ; toutes ces distorsions constituent des obstacles.

Dans votre système vous mettez en place d’importants contrastes et des facteurs d’opposition.

Ils opèrent comme des conditionnements de votre réalité.

Il s’agit d’éléments superficiels et, pour une bonne part, ils sont le résultat d’un mauvais usage des capacités intellectuelles.

L’intellect seul ne peut comprendre ce que l’intuition sait d’une manière plus sûre.

En essayant de donner un sens à l’existence physique par le truchement de sa terminologie, l’intellect a mis en place des facteurs d’opposition.

L’intellect dit : « Si le bien existe, le mal doit également exister. » Il veut par là expliquer toutes ces notions de manière rationnelle.

S’il y a un haut, il faut qu’il y ait un bas…

Question d’équilibre !

Le soi intérieur sait pourtant que, d’un point de vue plus large, le mal n’est que l’ignorance.

« En haut » et « en bas » sont des distinctions tranchées appliquées à l’espace qui ne connaît pas de telles divisions.

 Une forte croyance en une telle opposition de forces est hautement destructrice car elle empêche la compréhension des faits – elle s’oppose à l’unité intérieure et à l’identité, à l’interconnexion et à la coopération.

Une croyance, donc, une croyance obsessionnelle en des facteurs opposés est peut-être l’élément le plus nuisible, non seulement après la mort mais durant l’existence.

Certaines individualités n’ont jamais expérimenté pendant la vie physique ce sens de l’harmonie et de l’unité grâce auquel ces facteurs d’opposition s’annulent.

De telles individualités ont de nombreuses étapes à franchir au cours de la période de transition et, souvent, bien d’autres vies physiques à accomplir.

De même que vous donnez, forme individuellement et collectivement à votre existence physique, de même, après la période de choix, vous vous joignez à d’autres qui ont décidé le même type d’expérience.

La mise en œuvre d’un fort esprit de coopération facilite le travail en cours.

Celui-ci varie en fonction du type d’existence choisi.

Il y a des modèles d’ensemble. Aucune expérience individuelle n’est identique à une autre, et pourtant des associations s’organisent.

Une croyance au bien sans croyance au mal peut vous sembler très irréaliste.

Cette croyance, pourtant, est la meilleure assurance que vous puissiez posséder, à la fois pendant la vie physique et après.

Cela peut choquer votre intellect, et l’expérience de vos sens physiques peut crier à la contrevérité ; pourtant une croyance au bien sans croyance au mal est très réaliste parce que, dans l’existence physique, elle contribue à vous garder en bonne santé ; psychologiquement, elle vous libère de nombreuses peurs et des difficultés mentales et vous donne un sentiment d’aisance et de spontanéité grâce auquel le développement de vos capacités peut mieux s’accomplir.

 

Après la mort, elle vous libérera de la croyance aux démons, à l’enfer et au châtiment.

Vous serez à même de comprendre la nature de la réalité.

Je conçois que ce concept offense votre intellect et que vos sens aient tendance à le refuser.

Vous auriez déjà dû vous rendre compte que ces derniers vous induisent souvent en erreur.

Je vous le répète, vos sens perçoivent une réalité qui est le résultat de vos croyances.

Naturellement, si vous croyez au diable, vous provoquerez des manifestations diaboliques.

Votre monde n’a pas encore expérimenté ce qui vous libérerait.

Le christianisme ne fut qu’une déformation de cette vérité essentielle – le christianisme organisé tel que vous le connaissez. Je ne parle pas des préceptes d’origine.

On ne leur a pas laissé une grande chance.

Nous en discuterons plus tard dans ce livre.

Votre monde serait très largement modifié si vous étiez conscients de créer votre réalité en fonction de vos croyances.

Persuadez-vous de la même façon que l’existence est bénie, et que le mal n’existe pas.

Si ces idées étaient mises en pratique individuellement et collectivement, vos sens ne rencontreraient pas de contradiction.

Ils percevraient l’univers et l’existence comme essentiellement bons.

C’est une expérience qui n’a pas été tentée, et ce sont ces vérités auxquelles vous serez confrontés après la mort.

Certaine les comprennent et choisissent de revenir à l’existence physique pour les expliquer.

De telles pratiques ont eu cours à travers les siècles.

Dans les systèmes de probabilités issus de la réalité physique, c’est également le cas.

Il existe des systèmes de probabilités sans connexion avec le vôtre, beaucoup plus développés que tout ce que vous pouvez actuellement imaginer.

Dans ces systèmes, les vérités dont je vous entretiens sont bien connues.

Les individus y inventent, d’une manière créatrice et délibérée, les réalités, avec savoir-faire et en laissant toute liberté aux capacités créatrices de la conscience.

Je vous signale ceci pour souligner qu’il existe après la mort nombre de situations qui n’ont aucun rapport avec votre système.

Quand, dans cette période intermédiaire, l’enseignement est à la mesure de vos capacités, vous êtes prêts à progresser.

Cette période elle-même connaît plusieurs niveaux d’activité et des expériences aux nombreuses ramifications.

Sachez que chacun de vous n’en connaît qu’une petite partie.

A la place de divisions territoriales et physiques, vous connaissez des états psychologiques.

L’état de l’un peut sembler totalement étranger à l’autre.

Lors des nombreux échanges qui ont lieu dans ces états de transition, les messages de milieu à milieu peuvent apparaître comme très contradictoires.

L’expérience de la « mort » n’est pas la même.

Les conditions et les situations varient.

Un individu décrivant sa réalité ne peut décrire que ce qu’il « connaît ».

De plus, un tel concept offense souvent l’intellect qui réclame des réponses simples, nettes et des descriptions contrôlées.

La plupart des individus de ces niveaux qui entrent en communication avec des parents « vivants » ne sont pas encore habilités à faire un choix car ils n’ont pas achevé leur entraînement.

 Ils ne peuvent concevoir la réalité que dans la perspective de leurs vieilles croyances.

Presque toutes les communications viennent de ce niveau, en particulier quand existe un lien avec la vie précédente.

Même dans ce cas de figure, ces messages ont un but.

Les messages peuvent informer les parents vivants, et selon un langage qui leur est propre, que l’existence continue.

Ces individualités ont la possibilité d’entrer en relation avec le vivant puisque, souvent, leurs croyances sont encore les mêmes.

Si les circonstances sont favorables, elles transmettent leur expérience à mesure qu’elles l’acquièrent.

Pourtant, graduellement, leurs intérêts diffèrent.

Pendant la période transitoire, la personnalité est déjà préparée à une autre existence.

Si l’on s’en réfère à votre perception du temps, cette période peut durer plusieurs siècles ou se limiter à quelques années.

Il y a néanmoins des exceptions. Une personnalité va très rapidement – en quelques heures, peut-être – se réincarner dans une autre vie physique.

C’est, la plupart du temps, regrettable, car il faut en rechercher la cause dans un désir obsessionnel de revenir à la vie physique.

Un tel retour peut être entrepris par une personnalité qui, chargée d’un grand projet, mais peu concernée par ailleurs par son apparence physique, renaît presque immédiatement sous les traits de quelqu’un d’autre dans le but de terminer un travail important interrompu.

Cette période transitoire est quelque peu compliquée si le dernier cycle des réincarnations est achevé, pour employer votre propre terminologie.

Avant tout vous devez comprendre qu’actuellement vous n’incarnez pas votre identité dans son ensemble.

Vous vous identifiez seulement à votre ego et quand vous parlez de vie après la mort, vous voulez parler d’une vie future de l’ego, tel que vous le connaissez.

Au terme du cycle de réincarnations, vous êtes à même de comprendre qu’en tant qu’identité de base, en quelque sorte le noyau de votre être, vous êtes plus que la somme des personnalités réincarnées.

Vous pourriez dire que les personnalités ne sont ici que les divisions de votre Soi.

Il n’y a pas de compétition entre elles.

Il n’y a jamais vraiment eu de division mais seulement une séparation apparente qui vous permet d’interpréter des rôles variés, de développer des capacités différentes, d’apprendre à créer dans des voies nouvelles.

Ces personnalités réincarnées continuent à se développer, mais elles ont parfaitement conscience qu’elles appartiennent à l’identité principale.

Quand le cycle est terminé, donc, vous avez une parfaite connaissance des vies antérieures.

L’information, l’expérience et les capacités sont totalement possédées.

Cela signifie que vous comprenez votre réalité multidimensionnelle de manière pratique.

J’ai souvent utilisé le mot multidimensionnel, et vous voyez que je l’entends littéralement, parce que votre réalité n’existe pas seulement en termes d’existences réincarnées mais également de réalités probables.

Quand vient la période de décision, donc, les choix disponibles sont plus variés que ceux qui seraient accessibles aux personnalités voulant encore se réincarner.

La possibilité d’apprendre est toujours présente si vous en avez l’inclination et les capacités, mais l’enseignement multidimensionnel est très différent de celui qui est le votre actuellement et il demande un entraînement rigoureux.

Un instructeur doit être capable d’enseigner à différentes composantes de votre personnalité.

Prenons, par exemple, une entité précise dont les réincarnations se situent au XIV siècle, au III siècle avant J.-C., dans l’an 260 de notre ère et au temps de l’Atlantide.

Un instructeur sera simultanément en contact avec ces différentes personnalités et entrera en communication avec elles dans des termes qu’elles peuvent comprendre.

Une telle communication demande une connaissance des conditionnements qui sont ceux de ces aires, des atmosphères philosophique et scientifique propres à chacune de ces époques.

L’entité peut également explorer plusieurs systèmes probables, et ses personnalités devront être atteintes pour que le contact soit établi.

Le niveau de savoir et d’entraînement nécessaire fait que ce poste d’enseignant est très demandé, mais c’est une des voies possibles.

Le fait de recueillir une telle information accroît nécessairement le développement et les capacités de l’instructeur.

Une manipulation délicate de l’énergie est requise ainsi qu’un déplacement constant d’une dimension à l’autre.

Une fois que le choix est fait, l’entraînement commence immédiatement sous la direction d’un expert.

La vocation – car c’en est une – conduit un tel instructeur vers d’autres champs de réalité ; ses connaissances prennent alors autant de formes qu’il est possible – et je ne parle pas seulement des formes physiques.

Ce que vous appelez le temps est manipulé comme un artiste modifie un pigment.

L’espace est également ordonné de différentes manières.

L’art consiste, par exemple, à se servir du temps comme d’une structure.

Pour prendre vos expressions à la lettre, le temps et l’espace peuvent être mêlés.

Les beautés de différentes époques, les beautés naturelles, les peintures, les constructions sont entièrement recréées pour constituer une méthode d’enseignement destinée aux débutants.

Une de leurs principales préoccupations est de créer une beauté qui touche un domaine très vaste de réalités.

Un tel travail est perçu dans votre système selon ses critères, mais aussi dans des réalités probables – bien que, peut- être, de façon entièrement différente.

Il s’agit d’un art multidimensionnel tellement libre et essentiel qu’il apparaît dans de nombreuses réalités. Un tel art ne peut être décrit avec des mots.

Le concept n’a pas d’équivalent verbal.

Ces créateurs, pourtant, doivent inspirer ceux qui, à d’autres niveaux de réalité, leur sont ouverts.

Dans votre système, par exemple, l’inspiration est souvent une issue pour de tels créateurs.

Ces « formes d’art » sont souvent des représentations concernant la nature de la réalité.

Elles peuvent, en fonction des capacités de ceux qui les perçoivent, être interprétées de différentes façons.

On peut les voir pour reprendre votre terminologie comme des drames temporels.

Ils sont dotés de structures psychiques qui existent indépendamment de tout système de réalité, mais ils sont perçus, au moins partiellement, par de nombreuses personnes.

Il en existe dans ce que vous pourriez appeler le plan astral, et vous les approchez dans votre sommeil.

Il y a aussi ceux qui choisissent d’être guérisseurs et, évidemment, cela dépasse très nettement ce que vous considérez comme la guérison

Ces guérisseurs doivent être capables de travailler à tous les niveaux qu’expérimente l’entité, en aidant directement les personnalités qui en font partie.

Ici aussi, cela sous-entend une manipulation des schémas de réincarnation et, là encore, de grandes variations.

Un guérisseur débute avec des soi réincarnés qui connaissent des difficultés diverses…

La guérison est toujours psychique et spirituelle, et ces guérisseurs sont disposés à aider chaque personnalité dans un système quel qu’il soit.

Dans un contexte plus large, et avec un plus grand entraînement, des guérisseurs expérimentés peuvent s’occuper des maladies spirituelles d’un grand nombre de personnalités.

Certains combinent les qualités d’instructeur, de créateur et de guérisseur.

D’autres choisissent des lignes de développement qui sont particulièrement adaptées à leurs tendances.

Je ne veux pas, dans ce chapitre, parler des objectifs de la conscience et de son développement continu.

Je voudrais simplement qu’il soit clairement perçu que les possibilités de progrès sont très vastes, et insister sur le fait que chaque personnalité dispose d’une liberté complète.

Les développements de la conscience qui interviennent sont des attributs naturels, des niveaux naturels.

Aucune contrainte n’est exercée.

Toutes les potentialités de la personnalité sont sous-jacentes de même que l’adulte est déjà présent dans l’enfant.

Ces descriptions des événements après la mort peuvent sembler compliquées, particulièrement à ceux qui sont habitués aux concepts de ciel et de repos éternel.

Malheureusement, il n’y a pas d’équivalent à ces notions que je voudrais vous faire comprendre.

Vous possédez en vous-mêmes la capacité de libérer vos intuitions et d’accéder à la connaissance interne.

Quand vous lisez ce livre, les mots sont là pour libérer vos capacités intuitives.

Vos rêves compléteront votre information et éveilleront votre esprit si vous êtes attentifs.

A la vie telle que vous la connaissez, il n’y a pas d’issue simple, rien qui ressemblerait à une histoire paradisiaque.

Il y a la liberté de comprendre votre propre réalité, de développer vos capacités et de sentir plus profondément la nature de votre existence comme une part de Tout Ce Qui Est.