Les relations au sein de la réincarnation


Au cours de vos existences réincarnées, vous élargissez votre conscience, vos idées, vos perceptions, vos valeurs.

Vous rompez avec les restrictions que vous aviez adoptées, et vous grandissez spirituellement dans la mesure où vous constatez que vos croyances sont limitées.

Votre niveau de connaissance dépend entièrement de vous.

Des conceptions limitées, dogmatiques, rigides concernant le bien et le mal peuvent vous retenir en arrière.

Si vous ne choisissez pas d’être spirituellement et psychiquement flexibles, des idées trop étroites sur la nature de l’existence peuvent vous contraindre à mener plusieurs vies.

Ces idées rigides peuvent réellement agir comme des ancrages, de telle sorte que vous tournerez sur vous-mêmes.

Comme une marionnette axée à l’extrémité d’un doigt.

Et si vous êtes dans ce cas, vous vous retrouverez peut-être, pendant plusieurs existences, occupés à batailler à propos du bien et du mal, dans la confusion, le doute et l’angoisse.

Vos amis et connaissances sont engagés dans les mêmes problèmes car vous attirez ceux qui ont les mêmes préoccupations.

Je vous le répète : nombre de vos idées concernant le bien et le mal sont très nuisibles et jettent une ombre sur votre connaissance de la réalité.

Si vous entretenez un sentiment de culpabilité, c’est une réalité qui ne concerne que vous et que vous devez résoudre.

Mais vous êtes nombreux à entretenir sans raison des complexes de cet ordre qui ne sont pas fondés.

A votre niveau d’activité existe ce qui apparaît comme un assortiment désordonné de malheurs.

Laissez-moi vous dire que celui qui hait le mal en crée un autre.

A partir de votre niveau de référence, il vous est souvent difficile de comprendre que tous les événements participent de la créativité et que vous devez avoir confiance dans la créativité spontanée de votre propre nature.

Dans votre système, tuer est évidemment un crime moral, mais tuer pour punir ne fait que compliquer l’erreur initiale.

Une personnalité très respectable qui fonda une Eglise – ou, si vous préférez, engendra une civilisation – a dit une fois :
« Quelqu’un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui l’autre. »

La signification originelle de cette remarque devrait être prise à bon escient.

Vous devriez tendre l’autre joue parce que vous avez conscience que, fondamentalement, l’agresseur ne frappe que lui-même.

Quand vous êtes vraiment libres, c’est une bonne réaction.

Si vous tendez l’autre joue sans comprendre, en étant plein de ressentiment, ou si vous le faites avec un sentiment de supériorité, alors ce geste n’est pas du tout approprié.

Tout ceci peut être appliqué aux relations au sein de vos existences réincarnées ainsi que dans votre expérience quotidienne courante.

Si vous haïssez quelqu’un, cette haine vous ligotera dans vos vies successives aussi longtemps que vous la laisserez vous consumer.

Dans cette existence et dans les autres, vous attirerez sur vous-mêmes les particularités sur lesquelles vous concentrez votre attention.

Si vous êtes fortement préoccupée par les injustices qui, selon vous, ont été commises à votre endroit, vous susciterez d’autres expériences de ce type, et si vous persévérez dans cette voie, votre existence future en sera affectée.

Il est vrai que dans les vies intermédiaires existe une « période » de compréhension et de contemplation.

Ceux qui ne saisissent pas de telles occasions dans cette vie ne sont pas non plus en mesure de réagir, quand elle est terminée.

La conscience doit se développer.

Elle doit créer.

Et pour le faire, elle doit se tourner vers l’intérieur.

Hors de vous-mêmes, rien ne vous contraindra à comprendre ces éléments ou à les affronter.

Il est donc inutile de dire : « Quand cette vie sera finie, je reviendrai sur mon expérience et je me corrigerai. »

C’est comme un jeune qui déclarerait « Quand je serai vieux et retraité, j’utiliserai les capacités que je ne puis actuellement développer. »

Vous préparez actuellement le décor de votre prochaine vie.

Vos pensées d’aujourd’hui deviendront, d’une manière ou d’une autre, le tissu de votre propre existence.

Aucune formule magique ne vous rendra sage, ne vous remplira de compréhension et de compassion, ne dilatera votre
conscience.

 Vos pensées et expériences quotidiennes contiennent les réponses.

Tous les succès, toutes les capacités ont été élaborés à travers l’expérience passée.

Ils vous appartiennent de droit.

Vous avez travaillé à les développer.

Si vous vous percevez en fonction de vos parents, de vos amis, de vos connaissances et de vos associés en affaires, vous verrez quel genre de personne vous êtes, car vous êtes attirés par eux comme ils le sont par vous, à travers des similitudes internes fondamentales.

Si vous examinez vos pensées à des moments différents de la journée, et cela plusieurs fois par mois, vous en retirerez une juste appréciation du style de vie que vous avez mis au point jusqu’ à maintenant en vue d’une existence prochaine.

Si vous n’êtes pas satisfaits de ce que vous découvrez, vous feriez mieux de commencer à changer la nature de vos
pensées et de vos sentiments.

Comme vous le verrez plus tard dans ce livre, vous pouvez agir ainsi.

Il n’y a pas de règle selon laquelle vous devez rencontrer dans chaque vie ceux que vous avez connus auparavant, et pourtant en raison de la nature des attirances, c’est souvent le cas.

Vous pouvez naître dans votre famille présente pour de nombreuses raisons.

Après la mort, vous pouvez vous découvrir une relation très forte avec une personnalité d’une existence passée.

Si vous êtes mariés, par exemple, et que vous n’avez pas eu de véritable relation avec votre compagne, ou votre époux, il est possible que vous retrouviez un conjoint passé qui vous attend.

Fréquemment, les membres de groupes divers – militaires, religieux, chasseurs – essaieront dans une autre vie de traiter de problèmes anciens sur un mode nouveau.

Les familles doivent être considérées comme des structures d’activité psychique ; elles ont une identité subjective qui n’est pas forcément perçue par leurs membres pris séparément.

Les familles ont des buts subconscients même si leurs membres ne s’en rendent pas compte.

De tels groupes sont mis en place avant l’heure, pour ainsi dire, entre les existences.

Souvent quatre ou cinq individualités conçoivent une situation donnée et assignent un rôle à chacun des différents membres.

Ensuite, au cours de l’existence physique, ces rôles continuent à être tenus.

Le soi intérieur est toujours au courant des différents mécanismes cachés de ces univers familiaux.

Ceux qui ont été très étroitement unis par des liens émotionnels préfèrent les garder à travers de nombreuses vies.

Même si vous vous incarnez dans des « familles » préalablement établies, de nouvelles relations sont encouragées.

Nombre de ces formes d’organisation physique sont, en fait, les manifestations d’organisation interne.

J’ai déjà parlé des concepts rigides de bien et de mal.

Il n’y a qu’une façon d’éviter ce problème.

Seule la compassion et l’amour vous conduiront à une compréhension de la nature de ce qui est bon et seules ces qualités serviront à annihiler les conceptions déformées et erronées du mal.

 Aussi longtemps que vous croirez dans l’existence du mal, celui-ci fera partie intégrante de votre réalité et ne cessera de se manifester.

Si vous véhiculez ce concept à travers des générations successives et plusieurs réincarnations, vous renforcerez sa réalité.

Laissez-moi jeter quelque lumière sur ce que j’essaie de vous dire.

Avant tout, l’amour implique toujours la liberté.

Quand un homme dit qu’il vous aime et que, dans le même temps, il vous refuse la liberté, il suscite le plus souvent votre haine.

Ses mots ne sont pas en accord avec l’émotion.

Ce type de conflit émotionnel peut aboutir à des contradictions qui se poursuivent à travers de nombreuses vies.

Si vous haïssez le mal, alors prenez garde au contenu que vous donnez à ce mot.

La haine est restrictive.

Elle appauvrit votre perception.

C’est comme une vitre opaque qui jette une ombre sur toute votre expérience.

Vous trouverez des raisons pour devenir de plus en plus haineux et introduire des éléments de haine dans votre propre expérience.

Si, par exemple, vous haïssez un parent, il devient alors très facile d’en haïr d’autres à cause de leur visage, et vous projetez sur eux l’expérience initiale.

Au cours de vies ultérieures, vous pourrez être retenus dans une famille où vous retrouverez les mêmes émotions, car ce sont les émotions qui constituent le problème et non les éléments qui semblent leur être attachés.

Si vous haïssez la maladie, vous pourrez engendrer une vie marquée par la maladie parce que vous êtes retenus par la haine.

Si, à la place, vous sentez…

Si vous accroissez votre sens de l’amour, de la santé et de l’existence, vous serez attirés dans cette vie et dans d’autres par ces qualités.

Une génération qui hait la guerre (Jane a regardé dans la direction de Carl) n’apportera pas la paix.

Mourir dans la haine pour n’importe quelle cause ou peuple ou pour quelque raison que ce soit est néfaste.

Vous possédez toutes sortes de moyens pour recréer votre expérience personnelle par des voies bénéfiques et pour changer votre monde.

Dans une prochaine vie, vous œuvrerez avec les attitudes qui sont aujourd’hui les vôtres.

Si vous persistez à ancrer les haines en vous, alors vous continuerez à le faire.

A l’inverse, les étincelles de vérité, d’intuition, de joie, de créativité et d’accomplissement augmenteront et continueront à agir comme elles le font actuellement.

Ce sont, voyez-vous, les seules réalités. Ce sont les seuls vrais fondements de la réalité.

Comme Ruburt l’a dit une fois, c’est une folie de haïr la tempête, d’agiter les poings et de la traiter de tous les noms.

Vous riez quand vous imaginez que des enfants ou des sauvages le font.

Personnifier l’orage et le traiter comme un démon, insister sur les éléments destructeurs ou sur les éléments qui vous semblent destructeurs est inutile.

Changer de forme n’est pas destructeur.

L’énergie explosive d’un orage est hautement créatrice.

La conscience n’est pas annihilée.

L’orage participe à la créativité.

Vous le ressentez chacun à votre façon

L’un y verra une puissance sans fin, l’autre l’œuvre du diable.

A travers toutes vos existences vous interprétez la réalité que vous voyez à votre manière, et celle-ci vous influence, allant même jusqu’à influencer les autres.

L’homme qui, littéralement, hait se fige sur-le-champ dans cette posture : il préjuge de la nature de la réalité en fonction de sa compréhension limitée.

Si, dans ce chapitre sur la réincarnation, j’insiste sur la haine, c’est parce que ses conséquences peuvent être tout à fait désastreuses.

Un homme qui hait se trouve toujours des justifications.

Il ne hait jamais ce qu’il croit être bon.

Il pense qu’il est juste dans sa haine, mais la haine elle-même crée une forte demande qui se poursuivra à travers ses existences jusqu’à ce qu’il apprenne que seule la haine est
destructrice.

Je voudrais que soit clair le fait qu’il n’y a rien à gagner à haïr la haine.

Vous tomberiez dans le même piège.

Il est nécessaire de ressentir une confiance fondamentale dans la nature de ce qui est vivant et d’être persuadés que tous les éléments composant l’expérience sont utilisés pour un bien supérieur, que vous perceviez ou non la créativité du « mal ».

Ce que vous aimez fera également partie de votre expérience dans cette vie et dans les autres.

L’idée la plus importante à retenir est que rien, dans quelque existence que ce soit, ne vous est imposé.

Vos faits et gestes sont fidèlement accordés à vos émotions et à vos croyances.

Le grand pouvoir de l’amour, l’énergie et la créativité se manifestent dans le simple fait d’exister.

C’est une vérité trop souvent oubliée que la combinaison de la conscience et de l’existence se perpétue et absorbe les éléments qui vous paraissent tellement destructeurs.

Si vous croyez en elle, la haine est puissante ; et, pourtant, bien que vous haïssiez la vie, vous continuez à exister.

Chacun de vous a programmé des rencontres qui ont été oubliées.

Elles ont été décidées, pour ainsi dire, avant que vous soyez nés à cette existence.

Souvent, les amis que vous vous faites furent proches de vous bien avant que vous ne soyez confrontés à eux.

Cela ne signifie pas que chacun des membres de votre entourage est une vieille connaissance.

Il ne s’agit pas, non plus, du passage répété d’un enregistrement ennuyeux.

Chaque rencontre est, à sa manière, nouvelle.

Rappelez-vous ce que je vous ai dit concernant les familles.

Ayez conscience que des villes et des villages peuvent également être peuplée d’anciens habitants transplantés ailleurs, mais ils sont riches de nouvelles connaissances, de nouvelles séquences.

N’ont- ils pas tenté eux aussi d’autres, expériences ?

Il y a parfois de grandes différences quand, par exemple, les habitants d’une ville sont ceux qui vécurent dans un petit village irlandais en 1632.

Ils peuvent être transplantés dans une ville de l’Idaho.

Certains, qui voulaient passer du vieux monde vers le nouveau, pensent renaître dans ce dernier.

Vous devez également vous rappeler que les capacités acquises au cours des vies antérieures sont à votre disposition pour une utilisation efficace dans la vie présente.

Vous recueillez les fruits de vos actions.

L’information concernant celles-ci est souvent fournie pendant le sommeil.

Il existe une sorte de rêve structurel, un rêve-racine grâce auquel ceux qui se sont connus dans le passé peuvent maintenant communiquer.

Dans de tels rêves, une information collective d’ordre général est donnée, que les individus peuvent utiliser comme ils le désirent.

Des plans de développement d’ensemble sont établis, afin que les membres du groupe décident de leur destinée.

Certains individus choisissent toujours de renaître dans le cadre d’un groupe – renaître, en d’autres termes, avec des contemporains du passé –, alors que d’autres, dédaignant de telles voies,retournent vers des situations plus isolées.

C’est une question de climat psychologique. Certains sont plus à l’aise, plus assurés et plus capables quand ils travaillent avec d’autres.

Vous pourriez prendre John Doe pour exemple qui, du jardin d’enfants à l’université, a fait partie du même groupe. En se réincarnant, il choisirait de revenir avec ses condisciples.

D’autres sautent plutôt d’école en école, seuls en apparence, avec une plus grande liberté, davantage de défis, et sans le cadre confortable et sécurisant adopté par les autres.

Dans chaque cas, l’individualité est juge, non seulement de chacune de ses vies successives, de son temps, de son environnement et de la période historique, mais aussi
de la tonalité d’ensemble et des méthodes utilisées.

Il y a autant de façons différentes de se réincarner qu’il y a de soi intérieurs, et chacun de ceux-ci choisit ses propres méthodes.

Avant tout, en tant qu’espèce dans le contexte courant, vous vous considérez comme distincts du reste de la nature et de la conscience.

Survivre en tant qu’espèce était votre préoccupation principale.

Dès lors vous avez considéré les espèces à la seule lumière de leur finalité.

Vous n’avez pas la moindre idée du caractère sacré de toute conscience ni de votre situation par rapport à elle.

Vous avez perdu la compréhension de cette grande vérité.

Dans les circonstances présentes, vous mettez cette idée en avant – celle de la survivance de l’espèce – sans prendre garde aux conséquences, l’idée de modifier l’environnement pour l’adapter à vos buts, ce qui vous a conduits à mépriser les vérités spirituelles.

Dans la réalité physique, donc, vous voyez les résultats.

Ces personnalités qui reviennent le font pour de nombreuses raisons.

Certaines sont de nouveau portées vers la vie physique à cause de ces attitudes.

Ce sont elles qui, dans le passé, luttaient pour l’existence physique sans considération pour les droits des autres espèces.

Elles sont conduites à revenir en raison de leurs propres désirs.

L’espèce doit apprendre la valeur de l’homme en tant qu’individu.

Elle doit également prendre conscience de sa dépendance à l’égard des autres espèces et commencer à comprendre quelle est sa place dans le cadre global de la réalité physique.

Des individualités renaissent en ce moment uniquement pour vous aider à comprendre.

Elles aggravent les événements et accentuent la crise pour que vous ayez le temps de changer vos façons de faire.

Vous travaillez sur deux problèmes majeurs qui impliquent le caractère sacré de l’individualité, les relations des individus, entre eux et avec toute conscience physiquement orientée.

Fondamentalement, le problème de la guerre vous apprendra tôt ou tard qu’en tuant un autre homme, en réalité, vous vous tuez vous-mêmes.

Le problème de la surpopulation vous enseignera que si vous ne manifestez pas de l’amour pour le milieu dans lequel vous vivez, il ne vous soutiendra plus : vous n’aurez plus aucune valeur pour lui.

Voyez-vous, vous ne détruirez pas la planète ni les fleurs et les oiseaux, ou la semence ou les animaux, mais vous n’aurez plus de valeur pour eux et ils vous détruiront.

C’est vous-mêmes qui avez introduit le problème dans le cadre de référence.

Vous ne comprendrez votre place au sein de la nature que lorsque vous verrez réellement par vous-mêmes le danger de la mettre à l’écart.

Vous ne détruirez pas votre conscience.

Vous ne l’annihilerez pas, pas plus que la conscience d’une feuille, mais si, dans votre contexte, le problème n’est pas résolu, votre expérience échouera.

Cette crise est une sorte de thérapie.

C’est une méthode d’enseignement dont vous avez créé les conditions pour vous- mêmes parce que vous en aviez besoin.

Et elle vous est nécessaire maintenant avant que votre espèce ne se dirige vers d’autres réalités physiques.

Vous devez apprendre vos leçons aujourd’hui et les enregistrer avant de partir pour d’autres mondes.

Dans chaque vie, vous cherchez à contrôler l’environnement extérieur dans le but d’apprendre ce qu’est votre condition intérieure.

L’extérieur est le reflet de l’intérieur.

Vous cherchez à comprendre la nature de votre soi intérieur et à le manifester à l’extérieur.

Les circonstances devraient devenir meilleures à mesure que le soi intérieur est plus conscient de sa nature et de ses capacités.

Théoriquement donc, dans chaque vie vous devriez devenir plus forts, en meilleure santé, plus riches et plus sages.

Mais cela ne fonctionne pas de cette manière, pour diverses raisons.

Comme je l’ai déjà signalé, de nombreuses personnalités adoptent différents types d’expériences.

Elles se concentrent sur le développement de certains domaines tout en en ignorant d’autres, et cela peut- être pendant une séquence de vies.

Aucune conscience n’a la même expérience qu’une autre ni ne l’interprète de la même façon.

Ainsi chaque individualité utilise l’opportunité des réincarnations à sa manière.

Les changements de sexe, par exemple, sont nécessaires.

Certains alternent leur sexe dans chacune des vies successives.

D’autres choisissent de l’incarner en tant que femme, puis ils reviennent à la condition masculine, ou vice versa. Dans l’ensemble le cycle de réincarnations doit comprendre les deux expériences sexuelles.

Les capacités ne peuvent se développer dans une seule voie sexuelle.

Des expériences de maternité et de paternité doivent être vécues.

Quand vous atteignez le point où vous comprenez que vous formez votre existence au jour le jour et la vie telle que vous la connaissez, vous pouvez alors commencer à modifier vos schémas mentaux et psychiques et faire abstraction de ces contingences.

 Cette réalisation devrait aller de pair avec une profonde connaissance intuitive des capacités du soi intérieur.

Ces deux facteurs réunis peuvent vous libérer de toutes les difficultés qui ont surgi dans le passé.

La structure entière de votre existence commencera à modifier ses réalisations et une accélération du développement spirituel s’ensuivra.

Vos relations courantes, vos attitudes, vos expériences ont une logique interne.

Si dans une vie, par exemple, vous avez haï les femmes, vous pouvez très bien vous incarner dans l’une d’elles dans la vie suivante.

C’est seulement de cette manière, voyez-vous, que vous serez capables de vous familiariser avec la condition féminine et de maîtriser ensuite ces attitudes qui étaient les vôtres quand vous étiez hostiles aux femmes dans le passé.

Si vous aviez une répugnance à l’égard de la maladie, vous pouvez naître avec une maladie grave, également choisie par vous, pour être dans les conditions qui vous amèneront à changer d’avis.

D’ordinaire, une telle existence comporte d’autres situations.

Aucune existence n’est choisie pour une seule raison ; elle doit également servir à faire de nombreuses expériences.

Une maladie chronique, par exemple, pourrait également constituer une mesure de discipline en vous rendant capables d’utiliser des ressources profondes qu’une vie placée sous le signe d’une bonne santé ne vous avait pas permis de dégager.

La vie heureuse, parfaite, peut paraître idéale mais elle peut être, en fait, superficielle et témoigner du peu de développement de la personnalité.

L’existence vraiment heureuse est profondément satisfaisante ; elle est faite de sagesse spontanée et de joie spirituelle.

Je ne dis pas que la souffrance conduit nécessairement à l’accomplissement spirituel ni que toute maladie est acceptée ou choisie dans un tel but car ce n’est pas le cas.

La maladie est souvent le résultat de l’ignorance et d’habitudes mentales paresseuses.

Une telle discipline peut néanmoins être adoptée par certaines personnalités qui veulent prendre des mesures draconiennes en fonction d’autres caractéristiques.

Un modèle d’ensemble règle les relations des vies successives, ce qui ne signifie pas que vous voyagez à travers les différentes existences avec un nombre limité d’amis et de connaissances qui se modifieraient seulement comme des acteurs changeant de visage ou de costume.

Des groupes d’individus s’assemblent au cours de plusieurs vies en vue d’atteindre certains objectifs et peuvent ou non se retrouver à une époque ou dans un lieu différents.
Là encore, il n’y a pas de règle rigide.

Des familles entières sont, littéralement, les réincarnations de leurs ancêtres, mais ce n’est, en aucun cas, la règle générale.

Les relations profondes se poursuivront d une façon ou d’une autre.

Les autres, simplement, disparaîtront.

Le point sur lequel je veux insister est que l’occasion propice au développement et à la connaissance est également présente en ce moment, dans cette vie, plus qu’elle ne le
sera jamais.

Si vous ignorez, jour après jour, ces occasions, personne ne peut vous forcer à accepter et à utiliser de plus grandes capacités après la mort ou entre les vies.

Les instructeurs sont présents dans l’expérience d’après la mort, mais ils ne sont pas absents de votre existence actuelle.

Des familles reviennent dans une vie précise non à cause d’un grand attachement ou d’un grand amour mais pour la raison opposée.

Des familles peuvent être composées d’individualités qui se détestaient dans le passé et qui se réincarnent pour vivre une relation étroite, travailler ensemble à un but commun afin d’apprendre à se comprendre mieux et à résoudre leurs problèmes dans un contexte différent.

De conserve, tous les individus appartenant à une génération poursuivent un but.

Il consiste à perfectionner la connaissance intérieure et à la matérialiser aussi fidèlement que possible dans le monde extérieur.

Le changement de décor (physique) à travers les siècles, tel que vous le connaissez, représente les images intérieures qui ont été entrevues par les esprits des individualités à travers les âges.

Il n’est pas nécessaire de vous informer sur vos vies antérieures, bien qu’il puisse être utile de comprendre que vous avez choisi les circonstances de cette naissance-ci.

Si vous examinez soigneusement votre vie actuelle, les épreuves que vous avez mises en place pour vous-mêmes deviendront apparentes.

Ce n’est pas facile mais à la portée de chacun.

Si vous vous libérez de la haine, alors, automatiquement, vous vous libérerez de telles relations dans le futur et de toute expérience reposant sur la haine.

Connaître vos réincarnations précédentes tout en ignorant la vraie nature de votre soi présent est sans intérêt.

Vous ne pouvez pas justifier ou rationaliser les circonstances présentes en disant : « C’est parce que j’ai fait quelque chose dans une vie antérieure », car, maintenant, au sein de vous-mêmes, vous avez le pouvoir de modifier les influences négatives.

Il s’agit avant tout de comprendre la vie, et la compréhension supprime ces influences.

Vous ne pouvez pas dire : « Les pauvres sont pauvres simplement parce qu’ils ont choisi la pauvreté, et je n’ai donc aucune raison de les aider. » Cette attitude peut
facilement vous conduire à la pauvreté lors d’une prochaine expérience.

Toutes les individualités n’ont pas un niveau égal de réalisation, même à la fin du cycle des réincarnations.

Certaines possèdent des qualités qui n’ont pas de contreparties dans l’expérience humaine.

L’existence physique elle-même a un effet différent selon les individus.

Certains trouvent que c’est un excellent moyen d’expression et de développement.

Ils sont adaptés à elle. Ils sont habiles à s’exprimer et extériorisent fidèlement leurs sentiments.

D’autres éprouvent des difficultés et se déclarent meilleurs à un autre niveau de réalité.

Des « âmes vigoureuses » prospèrent dans notre univers et peuvent s’acclimater difficilement ailleurs, et notamment dans des réalités parallèles.

Quoi qu’il en soit, à tous ces niveaux, les contextes spirituel et émotionnel profonds ne sont jamais niés.

Lorsqu’ils sont en position de le faire, des amis venant de vies antérieures entrent souvent en communication avec vous quand vous rêvez et, bien que vous n’en soyez pas conscients,
ces relations se maintiennent.

A un niveau inconscient, vous percevez la naissance de quelqu’un que vous avez connu dans le passé.

Les étrangers que vous rencontrez dans vos rêves sont souvent, bien sur, des gens actuellement vivants – contemporains – que vous avez également côtoyés au cours de vies précédentes.

Il y a aussi des relations passagères, des contacts pris qui n’ont pas de suite.

Les liens du mariage, par exemple, ne sont pas forcément perpétués.

Vous pouvez vous marier avec quelqu’un en raison de sentiments très ambigus provenant d’une vie passée ou choisir une relation matrimoniale qui n’est pas basée sur l’amour, sans pour
autant en exclure l’émergence.

Incidemment, la présence de jumeaux implique presque toujours une relation psychique très profonde, permanente, d’une nature puissante et parfois obsessionnelle.
Je vous parle des vrais jumeaux.

Les buts de la réincarnation varient de façon importante. Je désire insister sur le fait que la réincarnation est un instrument utilisé par les personnalités.

Chacune en use à sa façon.

Certaines aiment les existences féminines, d’autres ont un goût prononcé pour la condition masculine.

Comme les deux doivent être affrontées, il en découle une gamme très étendue de choix et d’activités.

Des personnalités connaissent des difficultés sur certains parcours et se développent de façon relativement aisée dans d’autres voies.

La prédestination ne joue aucun rôle car l’épreuve et les circonstances sont choisies.

Certains points peuvent être mis à l’écart pendant un certain temps.

Des personnalités veulent résoudre leurs problèmes les plus importants et les éliminent parfois au cours d’une série d’existences qui sont autant d’essais et au cours de circonstances poussées à l’extrême.

D’autres, d’une nature plus placide, traitent leurs problèmes un à un.

Des périodes de repos d’une valeur hautement thérapeutique peuvent être prises.

Par exemple, une vie excellente et satisfaisante comportant un minimum de problèmes peut être choisie comme prélude à une vie d’épreuves d’une grande densité ou comme une gratification que l’on s’accorde après une vie difficile.

Ceux qui jouissent de la vie physique sans être obsédés par elle ont une bonne attitude.

Les « lois » de la réincarnation sont destinées aux personnalités qui les adaptent à leur propre cas.