Savez-vous que le bien et le mal n’existent pas en soi ?
Ce sont simplement des nuances, des contrastes entre différentes expériences subjectives.
Ce que plusieurs appellent le bien ou le mal est un jugement de valeur porté par un individu sur un autre qui n’a pas la même conscience, la même
perception de l’univers que lui.
Chaque être progresse à son propre rythme et plusieurs sont situés à différents paliers de l’évolution.
Dans l’évolution d’une espèce, un groupe d’individus peut être amené à percevoir le monde de la même manière ce qui veut dire l’interpréter de la même façon.
Ce qui est bien pour les interrelations dans une collectivité.
Pourtant ce groupe peut en venir à croire que leurs perceptions particulières sont immuables, que leurs valeurs communes de base sont fondamentales.
Un ensemble d’individus pourra décider de ce qui est bon et de ce qui est mauvais pour la survie de la collectivité.
Ils érigeront ensuite leurs constats en codes moraux qui dicteront la conduite de chaque individu.
L’ensemble pourra vivre ainsi un certain équilibre, une harmonie relative.
C’est cet équilibre entre l’évolution individuelle et le respect des valeurs de la collectivité qui est difficile à trouver.
Tous les codes d’éthique, les manuels de conduite sont relatifs à des contextes c’est-à-dire la combinaison d’un lieu, d’une époque et d’une situation donnée.
Toute civilisation a besoin de principes de base, de lois pour échafauder, construire son empire.
Et dans une civilisation saine, ces valeurs communes à tous ne sont pas éternelles mais en éternelle redéfinition.
Une interrelation stimulante entre l’individu et le groupe est souhaitable pour encourager l’évolution et non la stagnation.
Seul le besoin d’équilibre, d’harmonisation entre deux éléments inégaux ou contraires est un principe fondamental de l’univers.
Il y a peu d’exceptions à cette règle.
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A partir de cet exposé, je vais vous raconter épisodiquement des tranches de mon histoire.
Il y a bien longtemps, les plus vieux ancêtres de notre planète mère avaient ensemencé votre système planétaire avec une grande variété de formes de vies.
Avec le temps, une race en particulier fut encouragée et se développa en devenant l’espèce dominante.
Mais rapidement, à notre regret, elle prit une voie qui la fit dégénérer.
Cette nouvelle mutation était celle de l’être universel qui veut devenir personnel.
Celui qui au lieu d’aller vers la fusion des genres, vers l’union avec le divin, choisit l’individualisme comme seule conscience, idéal et accomplissement.
Ce n’est pas un mal en soi sauf si un cran plus loin, cela devient de l’égocentrisme à outrance, de l’orgueil jusqu’au mépris de ses propres créateurs et même
de tout ce qui n’est pas soi.
Personne ne peut détruire tout ce qui lui est étranger, incluant sa planète, sans que le reste de l’univers le sache.
Votre monde fut dans le passé la cause de bien des troubles.
Avant la terre, avant mars, avant jupiter, avant saturne, avant uranus ; tous ces mondes issus de votre soleil ont abrité la vie, une conscience.
A la ressemblance de la source première, chaque étoile engendre des planètes qui en s’éloignant d’elle sont aptes à recevoir des formes de vie qui sont de plus en plus denses en matière et rares en énergie.
La position de chaque planète dans l’espace par rapport au soleil est la première condition qui particularise ses habitants.
Une race a donc dégénéré d’une planète à l’autre pour atteindre un point culminant sur mars.
Une planète fut détruite par des actions maladroites et mars passa proche de subir le même sort.
Les habitants de cette dernière détruisirent rapidement presque tout son environnement et convoitaient maintenant les richesses de la terre.
Tant de violence, de saccage et de destruction ne provoquant que désolation, mort et chaos.
Jusqu’où cette réaction en chaîne pouvait-elle aller?
Cette escalade de maladresse commençait à nous affecter ainsi que bien d’autres mondes aux alentours.
Cela a atteint un point culminant et de non retour quand les habitants sur mars furent responsables d’une immense catastrophe qui secoua l’univers jusqu’à nos portes.
La liberté de l’individu ne prévaut pas sur la survie de la collectivité.
Le chaos des terres lointaines venait de secouer nos structures, la base de notre civilisation que l’on croyait solide.
Mon peuple avait développé, avec les milliers d’années, la faculté de ressentir les moindres vibrations d’amour, d’harmonie qui se propage dans l’univers à travers son réseau complexe, gigantesque et subtil à la fois de courants.
A la ressemblance de votre réseau de nerfs et de canaux énergétiques dans votre corps, nous étions malgré les grandes distances, sensibles instantanément aux vagues d’amour dans l’air.
Malheureusement, cette faculté nous a rendu aussi sensibles à sa contraire, la haine. Tout cela nous fit craindre le début d’un cancer pouvant devenir hors contrôle.
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Pour revenir à la notion du bien et du mal par comparaison.
Votre propre corps est un groupe d’entités qui ont choisi d’abandonner leurs indépendances individuelles précaires pour la stabilité collective.
Cette multitude d’entités diverses ont une gamme très large de tâches à accomplir, de responsabilités.
Il n’y a pas de fonction qui soit plus ou moins importante que d’autres en regard à l’équilibre de l’ensemble.
Dans votre évolution, vous devez en arriver à dépasser le stade où vous avez honte de certaines parties de vous que vous considérez inférieures ou même négatives et d’autres que vous considérez comme supérieures et valorisez à outrance.
Il n’y a surtout pas une cellule, ni un ensemble de cellules de votre corps qui méritent le mépris voire le rejet total.
Votre attitude envers certaines parties de vous reflète t-elle celle que vous avez envers certains groupes de votre société ?
Savez-vous que les entités en vous qui semblent nuisibles, certains diraient mauvaises, qui font souffrir ou tuent des cellules saines de votre organisme pour être à leur tour tuées par vos entités chargées de maintenir l’ordre de l’ensemble, font partie d’un processus qui a sa raison d’être.
C‘est l’éternelle recherche de l’équilibre entre deux éléments qui s’opposent et qui ne veulent que protéger leur propre vie ou plutôt leur enveloppe, ce qu’ils croient être leur identité.
L’équilibre semble donc souhaitable pour un ensemble mais dans les faits, cela peut limiter les actions des individus qui le forment.
Le juste milieu, ou ce va-et-vient entre ses besoins individuels et ceux communs à tous, vous sera expliqué ultérieurement mais retenez pour l’instant que tout ensemble est fait d’individus et que tout individu est un ensemble.
Donc, la conscience évolutive naît de la rencontre de différents ensembles qui doivent se réajuster perpétuellement l’un à l’autre.
Pour revenir à votre corps, vous ne portez pas un jugement de valeur sur tout ce qui se passe en lui dans la mesure que l’équilibre de l’ensemble est maintenu.
Si votre équilibre, votre santé est menacée, vous jugez qu’un élément nuisible en vous ou venant de l’extérieur en est responsable.
Cet élément n’est pas mauvais au sens moral mais simplement différent de vous.
Et plus sa partie qui n’est pas vous est en importance, plus elle vous déséquilibrera dans vos fondements jusqu’à menacer la survie de votre organisme.
Mais la cause profonde n’est-elle pas le manque de souplesse à s’adapter au changement ?
Des perceptions du monde ou de soi, qui deviennent trop figées, peuvent créer un débalancement extrême entre elles et la nouvelle réalité.
Êtes-vous à l’écoute de votre corps, respectez-vous ses rythmes naturels, cherchez-vous à rééquilibrer ses parties amoindries ?
Ou vous êtes de ceux qui attendez que votre ensemble, votre vie soit menacée pour réagir ?
Faites-vous partie d’une de ces sociétés qui ne cherche des solutions pour le bien-être de tous ses individus que lorsque sa survie est menacée ?
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A travers l’histoire de mon peuple, Il nous était arrivé parfois de recevoir directement de certaines parties de l’univers des vagues vibratoires de détresse, des cris provenant de mondes en souffrance.
Mais à cause de notre métabolisme, nous n’étions pas sensibles aux émotions telles que vous les concevez.
Nous avions l’habitude de considérer ces vagues extérieures comme étrangères et néfastes.
Ma race n’était pas le fruit d’une longue évolution à partir d’un état inférieur semblable au vôtre.
Mais était né et vivait dans un environnement qui permettait déjà des assises avancées.
Ce qu’on a toujours possédé, comme faisant partie naturellement de la base sur laquelle évolue l’ensemble, n’est jamais mis en doute car n’ayant jamais connu d’autres états de faits qu’ils soient moindres ou contraires.
Nous étions une fédération de planètes dévolue à un certain territoire possédant un registre précis de manifestations.
Par le raffinement de notre environnement, nous nous sommes néanmoins fragilisés avec le temps.
Nous étions tout amour, un peu comme des enfants purs n’ayant jamais côtoyé que leur monde idyllique.
Il nous était donc difficile de prendre vraiment conscience de nos richesses sinon qu’en les perdant.
Par notre évolution extrême, provoquée par la filtration des influences venant du reste de l’univers, nous ne pouvions qu’être ébranlés par une rencontre imprévue.
Quand nous avons commencé à recevoir de votre monde des vagues d’énergie chaotique, nos instruments veillèrent à les éliminer.
Mais la déflagration martienne propagea une nouvelle vague qui nous fut fatale en projetant notre monde dans une forme de décadence.
Nos instruments ne pouvaient plus fournir à la tâche.
Habitué à un rythme de vie, nous n’avons pas su nous réajuster adéquatement.
Notre organisme fut affecté par certaines basses fréquences ralentissant notre temps de réaction, notre conscience même.
C’était comme si nous étions envahis par un état de torpeur. Nos gestes découlant de nos pensées sombrèrent dans une lourdeur paralysante.
Pour mieux nous comprendre, c’est comme si, du jour au lendemain, un élément extérieur venait ralentir votre rythme cardiaque et votre rythme respiratoire d’une façon significative.
Tout votre métabolisme, votre rythme vital même et toute votre civilisation qui en découle en serait chamboulée.
Les perturbations en chaîne seraient incontrôlables. C’est ce qui advint de notre monde.
Il n’y a rien qui ne soit pas que l’absence de quelque chose.
J’aime cette phrase énigmatique, simple en apparence mais complexe dans sa compréhension.
Pour revenir à mon exposé.
Toute chose existe en soi mais prend conscience de son existence, de son moi par l’absence autour de lui.
En d’autres mots, on ne prend conscience de soi que par la perception de ce qui n’est pas soi.
Cela délimite et définit notre forme.
Notre individualité s’arrête où le collectif commence.
Vous apprendrez plus tard que votre individualité, votre ensemble peut être beaucoup plus vaste que ce que vous en percevez à partir de votre corps physique et cela, grâce à vos corps plus subtils.
Vos différentes enveloppes vous permettent d’élargir vos champs de perception qui peuvent couvrir jusqu’à de vastes espaces.
Mais ils s’arrêtent tous, tôt ou tard, où l’autre commence.
De ces réflexions découle le principe fondamental que l’on ne prend conscience de la présence d’une chose qu’en son absence; ou si vous préférez, l’espace qu’il n’occupe pas.
Tous les amoureux savent ça.
C’est l’absence de l’autre, l’espace vide qu’il n’occupe plus qui est le plus révélateur de sa vraie identité.
On prend conscience de soi par le contact avec ce qu’on n’est pas.
Nos limites à soi s’arrêtent où l’on perçoit une différence, un état inconnu de nous.
Ce principe de présence versus absence va jusqu’à définir une constance importante.
Toute la gamme des sensations, des émotions, des sentiments ne prennent leur vrai sens, ne deviennent conscience qu’au contact avec leur contraire.
Tout est révélé par son contraire.
Cette autre petite phrase semble simple aussi mais ses répercussions sur l’univers sont sans limite.
Je ne peux être heureux qu’en connaissant le malheur.
Je ne peux savoir ce qu’est l’amour qu’au contact de la haine.
Je ne suis vraiment conscient d’être vivant qu’en passant par l’expérience de la mort.
Je me nourris d’espoir qu’après avoir désespéré dans son état contraire.
La conscience naît de la rencontre de deux éléments de sens opposé.
Si je continue mon élaboration à l’échelle humaine, un être ne prend conscience de soi, de son individualité que par le contact avec ce qui n’est pas soi, l’extérieur; définissant ses limites entre l’intérieur (ce qui est soi) et l’extérieur (ce qui n’est pas soi).
C’est là qu’intervient le premier principe que toute chose prend de l’expansion puis se contracte, enfin s’arrête et repart à nouveau.
A l’image de sa respiration, l’être se déploie jusqu’aux limites de son soi et prend ainsi contact avec ce qu’il n’est pas, en périphérie de son enveloppe.
Ce contraste de la différence, issu d’une série de nouvelles sensations étrangères, le ramènera obligatoirement vers son centre.
Cela provoquera un choc de retour, un déséquilibre entre la rencontre de nouvelles données avec celles déjà existantes en lui.
Cette réflexion sur lui-même jusqu’à son centre stable le forcera à trouver un nouvel équilibre.
Mais ce nouvel équilibre sera enrichi de l’expérience et l’aura fait grandir inévitablement.
Toute forme d’évolution se produit à la rencontre de l’individu avec le reste de l’univers.
Cette dernière notion fut trop souvent ignorée par mon peuple.
Mais allons encore plus loin dans cette réflexion et notre comparaison du premier principe de l’univers (expansion contraction inertie) avec les êtres de toutes espèces.
L’individu prend conscience de soi et progresse au contact de ce qui n’est pas lui, l’extérieur.
Mais l’extérieur ne serait-il pas simplement sa propre énergie qui lui revient en sens contraire ?
Comprenez-vous l’impact de cette dernière phrase ?
Toute vie est à l’image de l’énergie première qui revient vers elle et prend conscience de son existence par la rencontre de ce qui lui semble différent, opposé.
Les humains sont faits de cette énergie primordiale et vivent donc le même processus.
Je crois que vous commencez à faire des connections par vous-même.
Voici une réflexion-conclusion qui est pas mal bien.
Ce qui semble contraire à vous, c’est vous-même qui revenez vers vous en sens opposé.
Ou si vous préférez, ce qui s’oppose à vous, c’est vous-même qui revenez en sens contraire.
Ces deux dernières phrases vous montrent que j’adore les inversions car ce sont elles qui stimulent les prises de conscience.
Je reviendrai plus tard sur d’autres aspects de cette rencontre entre deux vagues de la même énergie venant en sens contraire.
Mais sachez pour l’instant que ce principe se retrouve partout dans l’univers à toutes les échelles de grandeur.
C’est ce principe qui est à la base de ce que vous appelez la loi du karma, où la loi du retour, de la cause à l’effet.
C’est la seule justice cosmique existante issue d’un principe impersonnel fondamental.
Tout ce qu’on émet à partir de son centre reviendra inexorablement vers nous avec la densité, l’intensité et la durée que l’on a mis à le projeter.
Plus il sera projeté avec force, plus il ira loin de notre centre et plus il prendra du temps à nous revenir.
Mais il reviendra avec la même densité, la même intensité et la même durée.
Cette loi de l’attraction est bien connue de vos scientifiques mais n’est pas réellement associée aux comportements des individus et à leurs conséquences.
L’univers de chacun est fait essentiellement de ses réactions à ce qu’il perçoit de l’extérieur.
Ses réactions sont elles-mêmes projetées sous forme de vibrations qui, au bout de leur élan, vont revenir vers lui teintant son univers de ses propres réactions revenant en sens contraire.
Ces réactions seront perçues comme venant de l’autre et confirmeront par renforcement, les réactions initiales.
C’est ainsi que des univers personnels se créent et deviennent la réalité objective de ses créateurs.
L’autre nous renvoie notre propre image inversée comme dans un miroir et nous croyons à cette vision extérieure de nous-mêmes comme l’unique réalité.
En concret, nos pensées, nos paroles et nos actes sont de l’énergie modifiée, modulée à une fréquence que l’on propulse dans l’espace.
Elle nous revient toujours au bout de son élan et provoque en nous les mêmes sensations qu’elle contenait à son départ.
Je tiens à vous rappeler ici qu’une pensée, une parole, une action est une forme éphémère.
Seul son contenu, l’énergie modifiée, est éternel.
La peur, la jalousie, la haine, la vengeance que contiennent nos comportements, plus elles sont chargées d’énergie, plus elles iront loin et prendront du temps avant de nous revenir.
Leur intensité et leur durée originelle donnera à leur retour, dans l’ordre, la force d’impact et son prolongement.
De la même façon, les émanations plus douces de confiance, d’entraide, de bonté, d’amour modulent l’énergie à des fréquences plus hautes qui se propagent moins loin mais qui reviennent plus vite vers son émetteur.
Toute la gamme des émotions, des pensées, des sentiments avec chacun, chacune ses multiples nuances, est en fait un registre vibratoire.
Les pensées, les paroles et les actions qui sont les plus chargées d’énergie, donc de force d’expansion, reviendront après un temps très long qui peut se compter en siècle ou en millénaire.
Quand elles reviendront à leur source, l’être qui en est le créateur, s’il a évolué par d’autres stimuli, ne comprendra pas pourquoi le destin l’accable ou le gratifie sans cause immédiate.
Il n’y a pas de grand régisseur qui comptabilise les mauvaises et les bonnes actions pour ensuite distribuer des punitions et des récompenses.
Cela est fait par un principe naturel issu du mouvement primordial.
Tout ce qu’on émet nous revient un jour ou l’autre et de cette rencontre naît la conscience source de transformation.
Mon peuple avait atteint un haut niveau d’équilibre et de perfection qui ne tenait pas compte de l’autre.
Être dans un état de sérénité constante en étant isolé du reste du monde est à la portée du premier ermite dans sa grotte ou du premier parvenu dans son château.
Mais la perfection amène un jour ou l’autre la stagnation, puis l’ennui et enfin l’inconscience.
Notre bien-être artificiel dans un certain sens cachait un déséquilibre.
L’environnement trop confortable et rassurant peut, malgré toute la bonne volonté du monde, démotiver et engendrer l’oisiveté.
Toute vie doit progresser ou mourir. Sans le savoir, un vide s’était installé en nous et ce vide devait être comblé.
Le retour du balancier était inévitable. Et c’est de votre univers qu’il nous est parvenu. Nous nous pensions évolués mais sans n’avoir jamais vraiment connu son contraire.
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Le bien et le mal sont deux forces identiques qui s’opposent.
Si vous tenez à entendre parler de notions du mal, voici des définitions issues des mondes supérieurs.
Il existe ce qu’on peut appeler le mal inconscient qui consiste à nuire sous toutes ses formes au progrès d’un autre être.
Mais cela est aussi un apprentissage naturel dans les mondes pauvres en énergie ambiante.
On ne peut pas prendre conscience de l’importance du respect de l’autre avant d’avoir connu son contraire dans sa propre vie par le principe du retour.
Ce qui veut dire qu’en nuisant inconsciemment à un autre et, par la loi du karma un autre nous fait vivre les mêmes épreuves, l’on prend conscience de l’importance du respect des autres vies et pas seulement celles de l’espèce à laquelle on appartient.
Le respect de toutes formes de vie est un long apprentissage dans les mondes encore jeunes.
Ne doutez pas que si vous possédez cette conscience de la dignité du prochain, elle fut acquise en expérimentant son contraire.
Pour devenir l’être hautement conscientisé que je suis, j’ai en moi les pires cruautés qu’il soit possible de faire à son prochain.
Je l’avoue avec un peu de honte et de remords.
Mais grâce à cela, aujourd’hui, je marche fièrement en évitant à chaque pas de faire du mal à la moindre créature aussi minuscule soit-elle.
Vous devriez vous aussi être indulgent pour toutes vos années d’apprentissage, vos maladresses passées qui vous ont fait prendre conscience de ce qui est bien pour vous et par ricochet, pour les autres.
Vos qualités acquises le furent sur l’expérimentation de leurs défauts contraires.
L’important c’est d’être à son meilleur dans chaque circonstance même si son état d’être change et progresse avec le temps.
Vous avez été dans le passé ce que vous pouviez être, vous êtes aujourd’hui ce que vous pouvez être et vous serez demain ce que vous pourrez être.
Soyez compréhensif aussi et non bonasse envers tous ceux qui sont encore à découvrir ce que vous savez déjà.
Il existe par ailleurs ce qu’on peut appeler le mal conscient, ce qui veut dire poser des gestes qui semblent moindres, régressifs par rapport au niveau de conscience de celui qui les pose.
Notre conscience nous révèle toujours si nos gestes sont plus grands ou plus petits que notre niveau d’évolution.
Libre à chacun de l’écouter ou pas.
Mais même quand un être agit en deçà de son niveau de conscience, il progresse dans les retranchements les plus obscurs de lui-même non encore tout à fait dévoilés.
La conscience n’a pas préséance sur le corps vital.
Les corps imposent leurs bagages d’expériences inscrits dans la mémoire de leurs particules, ce que vous appelez l’héritage génétique de vos ancêtres.
Cela permet à un être très évolué de s’incarner dans un corps restreint et vivre ainsi des expériences qui semblent régressives en apparence.
Mais dans les faits, il explore une gamme de sensations amenant des expériences encore inconnues de lui.
L’évolution originelle est d’aller aux confins de l’univers et connaître ses extrêmes. Ce qui fut mon cas.
L’esprit peut transformer et dépasser les limites des corps mais au prix d’efforts, d’une volonté soutenue.
Sinon, les corps servent de balises et de cadres restrictifs aux expérimentations de l’esprit.
Un être de lumière, ayant atteint plusieurs niveaux de conscience et de perfection, doit un jour ou l’autre, à cause du premier principe, se répandre à nouveau dans les mondes plus denses en matière et cela à travers plusieurs corps à la fois pour connaître ainsi l’intimité instructive de ses formes de vie.
Où la lumière règne, une chandelle a peu de chance de connaître son potentiel d’illuminer.
Plus elle se trouve dans l’obscurité, plus elle prend conscience de son éclat.