Question. L’information donnée par Jane quand elle parlait des millions de Speakers était-elle correcte ou déformée ?
Elle n’était pas déformée.
Les Speakers ont des dons qui leur sont propres, certains ayant beaucoup plus d’aptitudes que d’autres mais tous jouant un rôle dans la diffusion de l’information intérieure.
Pour employer vos termes, certains Speakers sont beaucoup plus accomplis que d’autres.
Le nombre des grands Speakers est d’ailleurs plus restreint que celui qui a été avancé.
Il y a eu moins de trente Speakers qui ont marqué leur temps.
L’entité Christ en était un, le Bouddha un autre.
Ces Speakers sont aussi actifs lorsqu’ils ne sont pas dans la réalité physique que lorsqu’ils y sont.
L’entité Christ a connu de nombreuses incarnations avant l’émergence de la « personnalité » Christ telle qu’elle est connue ; il en est de même pour le Bouddha.
Les plus grands Speakers ne font pas que traduire et transmettre l’information intérieure ; ils approfondissent également certains domaines que d’autres connectent à votre système physique.
Ils enrichissent l’information de base.
Les plus grands Speakers n’ont pas, pour la plupart, besoin d’un entraînement intensif.
Leur spécificité est au départ acquise.
A un autre niveau, Emerson était un Speaker.
Un homme nommé Marbundu…
M-A-U-B-U-N-D-U, en Afrique, XIV siècle avant Jésus-Christ. Les Speakers sont plus actifs que d’autres dans tous les domaines de l’existence, qu’elle soit physique ou non, à l’état de veille ou de sommeil, comme à d’autres niveaux de réalité.
Un code est inscrit dans leur structure génétique quelle qu’elle soit et eux seuls en ont la clé.
Il faut néanmoins la stimuler.
Le système peut être enclenché à l’état de veille ou de rêve. Une source de connaissances est alors libérée, en relation avec le savoir acquis précédemment.
(Question : Est-il possible de nommer ou de décrire un premier Speaker ? »)
Si vous prenez de la hauteur, il n’y a pas de premier Speaker.
Supposez que vous vouliez être à dix endroits à la fois et que vous envoyiez réellement une part de vous-mêmes dans chacun d’eux.
Supposez que vous puissiez intervenir dans tous ces lieux et que vous soyez partout conscients, attentifs.
Vous êtes présents dans tous ces endroits à la fois.
Qui interfère le premier ? Impossible de le dire à moins de savoir qui a donné l’impulsion originelle.
Ainsi en est-il des Speakers qui, de la même manière, n’ont pas pour origine les lieux et les temps où ils apparaissent.
Avez-vous d’autres questions sur les Speakers ?
(« Quelle est la source originelle de l’information du Speaker ? »)
Elle provient de la connaissance intérieure de la réalité présente dans chaque individu.
Les Speakers conservent l’information vivante sur le plan physique afin que les hommes ne l’oublient pas et ils font en sorte de la porter à l’attention du soi conscient.
En d’autres termes, ils dévoilent les secrets intérieurs.
Il est des civilisations, comme je l’ai déjà signalé dans ce livre, où ils jouent un rôle beaucoup plus important sur le plan pratique.
Ils ont parfois une connaissance logique, consciente et égotiste.
Elle est alors mémorisée et constamment disponible à un niveau inconscient.
Ils l’impriment dans le cerveau en utilisant la mémoire.
Pour eux, néanmoins, il y a toujours une grande interaction entre existences intérieure et extérieure.
L’information valable acquise à l’état de rêve est mémorisée le matin.
Un Speaker est alors instruit par un autre.
Par ailleurs, l’information physique pertinente se transmet également à l’état de rêve, pour être ensuite utilisée à un haut niveau.
Une bonne partie du travail des Speakers se faisant à partir d un état astral, les existences physiques sont considérées comme des voyages très importante.
(«Question : Dans le chapitre dix-sept, vous avez dit que Jane avait besoin de plus d’entraînement pour être capable de produire le manuscrit d’un Speaker et que, même dans ce cas, le travail en question demanderait cinq ans. En quoi consiste ce type d’entraînement ? »)
En ce qui concerne ce sujet, voici ce que je peux dire.
Ruburt n’est pas familiarisé avec bon nombre de mots et d’expressions utilisés, même si la traduction des messages originaux est faite.
Il y a des différences jusque dans les concepts de base.
Pour maintenir une certaine pureté de traduction, il faut que Ruburt s’entraîne à percevoir d’autres langages.
Certaine sont plus proches des images que des mots.
Des symboles ont des significations multidimensionnelles.
Communiquer une telle information par l’intermédiaire de Ruburt est une tâche immense mais possible.
Souvent les mots sont cachés dans les images et les images dans les mots.
Nous parlons de manuscrits et, pourtant, la plupart d’entre eux ne sont pas écrits.
Certains le furent mais à des dates beaucoup plus récentes, et des fragments existent, enterrés, ou dans des cavernes – en Australie, dans des parties de l’Afrique et dans un secteur des Pyrénées.
(« Ces séances ne sont-elles pas une sorte d’entraînement prodigué par de Speakers dont l’information affleure à un niveau conscient ? »)
Elles le sont, certainement.
L’information intérieure doit être saisie consciemment.
Pour reprendre votre terminologie, à un moment donné, un individu arrive à la dernière phase de sa vie physique.
Toutes les composantes de sa personnalité lui sont familières au moment de sa mort.
La personnalité n’est pas bon gré mal gré poussée dans une autre vie terrestre comme ce serait le cas autrement.
Les éléments du soi orientés physiquement, devenus conscients, se familiarisent avec l’information intérieure.
Dans une certaine mesure, la pensée est consciemment perçue comme l’élément novateur qui se tient derrière la matière physique.
Un tel individu peut alors comprendre la nature des hallucinations au moment de sa mort et entrer avec une attention accrue dans son prochain mode d’existence.
L’information devenue consciente peut donc être transmise à d’autres, susceptibles de la reconnaître sur le plan physique
et de la mettre en application.
(« Question : Vous nous avez dit que vous moduliez vos interventions en fonction de ce que uns perceviez quand vous parlez par l’intermédiaire de Jane, et en particulier quand il y a beaucoup de monde. Au cours de cette classe d’E.S.P., vous avez signalé que vous entriez vous-même en transe. Vous avez parlé de l’effort que vous vous imposiez pour vous concentrer sur nous dans le temps et l’espace. »)
Je perçois les gens qui se trouvent dans une pièce d’une manière très différente de la leur. Leurs personnalités réincarnées passées et futures sont sensibles mais non leurs soi probables.
Je « vois » en quelque sorte les aspects réincarnés, les différentes manifestations saisies dans cette perspective.
Pour utiliser votre vocabulaire, c’est comme un dessin animé représentant les attitudes variées de chacune des personnalités.
Au cours de cette prise de contact, je dois avoir présent à l’esprit qu’il faut que je limite mes remarques et que je me concentre sur le « soi présent » réincarné.
Je vois cette image composite.
Elle n’est pas enregistrée par les yeux de Ruburt (pause) qui n’ont pas la profondeur multidimensionnelle nécessaire, néanmoins j’en ai tout à fait conscience.
J’ai besoin de ses yeux parce qu’ils focalisent mon attention vers le « soi présent » dont l’individualité est consciente.
Entrer en communication de cette manière avec votre système demande une grande diligence et un pouvoir de discrimination encore plus grand, liés à la « distance » de l’émetteur par rapport au système physique.
Je n’appartiens pas à votre réalité.
Le pouvoir de discrimination soutient la précision exigée pour entrer dans votre monde au moment précis que vous avez sélectionné.
L’expérience future de ceux qui sont dans cette pièce n’est pas un mystère pour moi.
Elle est aussi réelle que leur expérience présente.
Parfois, je dois me rappeler que ce qu’ils pensent est déjà arrivé ou ne l’est pas encore, ce qui pour moi est un.
Ces modèles d’activités sont également en changement constant.
Je dis, par exemple, que je suis conscient de leurs actions passées et futures et de leurs pensées, et dans le même temps
j’appréhende d’autres modèles toujours mouvants, toujours changeants, tant dans le passé que dans le futur.
Des événements futurs, que je vois très clairement liés à ces personnes, peuvent ne pas émerger dans votre système physique.
Ils existent en tant que probabilités, potentialités, actualisées en pensées mais non traduites dans des faits.
Je vous ai dit qu’aucun événement n’était prédéterminé.
Peut-être devrais-je me transporter dans le futur et sonder toutes ses ramifications afin de connaître avec certitude quelles sont, parmi les actions probables que j’ai vues dans votre plus tôt, celles qui se sont actualisées dans votre plus tard.
Les méthodes de communication peuvent varier dans une large mesure.
Une personnalité centrée sur la réalité physique en attente, entre deux vies par exemple, trouverait aisémentune issue de différentes manières, mais l’information qu’elle serait capable de dispenser serait limitée par son expérience.
J’ai une mémoire de l’expérience physique, ce qui m’aide à traduire automatiquement votre information mentale en actes physiques.
Je perçois les objets, par exemple.
L’utilisation des mécanismes de Ruburt est, là aussi, d’un grand secours.
Parfois, je vois la pièce et les gens comme il les voit, ou, plutôt, comme ses propres mécanismes lui permettent de les percevoir.
Dans ce cas, je traduis ou lis cette information et je l’utilise comme vous feriez d’un ordinateur.