L’évolution est-elle une conception déformée ?


(L’évolution, telle qu’on l’entend habituellement, est-elle un fait reconnu ou bien une conception très déformée ? »)

(Concernant cette question, Seth devait, huit jours plus tard, au cours de la classe d’E.S.P., nous parler de Charles Darwin et de sa théorie en ces termes 🙂

(« Il a passé ses dernières années à la prouver, et pourtant elle n’a pas une réelle valeur. Elle n’est valable que dans des perspectives très limitées du fait même que la conscience élabore la forme ; et non le contraire. Toute conscience existe simultanément et donc n’évolue pas de cette façon. Son parcours est lié à l’instant où vous entrez dans l’image et à la part de jeu que vous choisissez d’observer.)

(« On a une autre conception des choses quand on sait que la conscience se construit elle-même en fonction de nombreux modèles différents, irriguant ainsi la réalité. La conscience n’est pas issue d’atomes et de molécules éparpillés ou dispersés au hasard dans de multiples univers. Elle n’a pas surgi parce que la matière est soudainement entrée en activité. La conscience a d’abord existé, faisant évoluer la forme dans laquelle elle a commencé à se manifester.)

(« Si vous aviez réellement prêté attention à ce que j’ai dit depuis quelque temps sur la nature simultanée du temps et de l’existence, vous auriez appris que la théorie de l’évolution
est aussi belle que la théorie biblique de la création. Les deux ont une valeur symbolique. Ce sont des histoires ; et elles semblent être en accord avec leur propre système ; pourtant, à bien des égards, elles ne peuvent être considérées comme réelles ! Aucune forme de matière, quel que soit son pouvoir, n’évoluera vers la conscience. Sans cette dernière, la matière ne serait pas dans l’univers. En suspens, dans l’attente d’un autre composant qui lui donne réalité, existence et harmonie. »)

(Un membre de la classe : « Chaque fragment de matière est déjà doté de conscience ? »)

Tout à fait, et la conscience en est l’origine. Vous avez entièrement raison. »)

 Au risque de me répéter, laissez-moi vous dire que le temps tel que vous le connaissez n’existe pas fondamentalement et que toute création est simultanée.

Cela devrait répondre à votre question.

(« Comme je l’ai dit à Jane au cours de notre première pause, le fait de savoir que le temps est, en réalité, simultané, peut paraître déconcertant. J’aimerais qu’on développe ce thème. »)

Développons-le.

(« D’accord. »)

Tous les âges de la Terre, que ce soit le passé ou le présent, existent, et même le futur.

Actuellement. Vous pouvez mettre une majuscule à « actuellement ».

Des formes de vie se développent dans ce que vous pensez être le temps présent.

Elles n’accèdent pas à la réalité physique tant que vous n’avez pas atteint votre futur.

Me suivez-vous ?

(« Oui. »)

Pourtant, actuellement, leur réalité est tout aussi certaine que, disons, le fut celle des dinosaures.

Vous choisissez de concentrer votre attention uniquement sur un champ très localisé de coordonnées que vous acceptez en tant que réalité, tout en refusant de voir toutes les autres.

Les formes physiques complexes ne procèdent pas de formes plus simples.

Prises dans un contexte élargi, elles existent toutes en même temps.

Par ailleurs, des organisations plus
complexes sont nécessaires pour composer et vitaliser des formes physiques plus subtiles.

Toute structure est issue de la conscience.

Défini en fonction de votre terminologie, un fragment est une conscience qui n’est pas aussi développée que la vôtre.

Les organismes vivants de la nature sont le résultat de votre propre créativité, les projections et fragments de votre propre énergie – énergie qui vous vient de Tout Ce Qui Est, que vous émettez vers l’extérieur pour matérialiser les manifestations de Son image tout comme vous matérialisez la vôtre.

Du fait que vous ne percevez pas le futur et que vous ne comprenez pas que la vie fuse dans toutes les directions, il vous paraîtra logique de supposer que les formes présentes doivent être fonction de celles du passé.

Vous refusez de voir l’évidence qui ne vient pas à l’appui de votre théorie.

Et, naturellement, je ne m’adresse pas à vous personnellement, Joseph.

En d’autres termes, il n’y a pas de ligne continue de développement.

Les éléments fragmentaires que vous extériorisez ajoutent, évidemment, à votre réalité en tant qu’espèce.

Si ce délicat équilibre n’était pas maintenu et si cette coopération n’existait pas, votre type d’environnement ne serait pas viable.

Je vous ai dit souvent que vous vous portiez un grave préjudice en limitant votre conception du Soi.

Votre sens de l’identité, de la liberté, du pouvoir et de l’amour serait incommensurablement renforcé si vous pouviez comprendre que vous ne vous arrêtez pas aux limites de votre corps, mais que vous continuez de vous projeter au-delà, à travers l’environnement physique.

Biologiquement, il devrait être facile de constater que vous appartenez à cette entité qu’est la Terre et à tout ce qui est en elle.

Vous avez en vous les mêmes éléments, vous respirez le même air. Vous ne pouvez pas garder l’air que vous respirez et dire : « J’aspire cet air, et je le retiens. » Si vous étiez dans cette situation, vous comprendriez vite que vous n’êtes pas aussi indépendants que vous le prétendez.

Vous êtes connectés biologiquement, chimiquement à la Terre que vous connaissez ; mais du fait qu’elle est formée naturellement et spontanément à partir de votre énergie psychique projetée, du fait que vous êtes en interaction psychique avec elle, le Soi est nécessairement inclus dans un contexte beaucoup plus vaste.

Un tel contexte vous permettrait de partager les expériences de nombreuses autres formes vivantes, de connaître des types d’énergies et d’émotions que vous parvenez tout au plus à concevoir, et de ressentir la présence d’une conscience du monde où vous avez votre place en toute indépendance.

En fait, ce que vous percevez du temps est constitué par des bribes d’événements morcelés qui se sont introduites dans votre système ; c’est souvent interprété comme un mouvement dans l’espace – et si ce n’est pas dans l’espace, c’est impossible à définir sans faire appel au concept de temps.

Ce qui sépare les événements n’est pas le temps mais votre perception.

Vous percevez les événements « un par un ».

Le temps tel qu’il vous apparaît est une organisation psychique de l’expérience.

Le commencement et la fin apparentes d’un événement, la naissance et la mort apparentes ne sont que d’autres dimensions de l’expérience comme, par exemple, la hauteur, la largeur, le poids.

Il vous semble que vous allez vers une fin, alors que celle-ci est une partie d’une expérience ou, si vous préférez, un événement particulier.

 Nous parlons alors d’une réalité multidimensionnelle.

La totalité du Soi, ou âme, ne peut jamais être complètement matérialisée dans la forme tridimensionnelle.

Pourtant, une partie peut être projetée dans cette dimension, s’étendre sur de nombreuses années, occuper beaucoup d’espace…

L’entité voit l’événement dans son ensemble, avec notamment ses composantes temporelles et ses dimensions.

Cet événement n’est pas mutilé.

Il est, au contraire, composé d’atomes et de molécules que vous ne percevez pas, à la fois en deçà et au-delà de la gamme d’intensités physiques – et à sa manière il possède
une conscience.

En termes plus larges, les secondes et les minutes n’existent pas, mais la réalité qui est derrière le temps ou ce que vous percevez comme tel.

Les événements du « temps extérieur » sont composés d’unités qui, elles aussi, ont leur propre type de conscience ; elles forment ce qui vous semble être le temps, tout comme les atomes et molécules constituent ce que vous croyez être l’espace.

Ce sont des unités qui se déplacent à une vitesse supérieure à celle de la lumière, d’excellentes sources d’énergie surgissant dans la matière et s’y propageant sans jamais se matérialiser.

Elles font l’objet de différentes interprétations dans d’autres systèmes.