Le moi futur est notre pole Nord, et toute notre vie est orienté, attiré vers ce moi métaphysique !
Sachant que le temps que nous connaissons n’existe pas, car tout est simultané, dans l’éternel présent, l’Être authentique et complet que représente notre être du futur est déjà tout ce que l’on imagine et encore plus.
Nous sommes comme aimanté à ce qu’il est, il est l’océan de la totalité, le champ quantique originel, avant qu’il vive l’expression de toutes ces pensées, de toutes ces expériences et pour cela nous sommes telle des rivières qui s’écoulent chacune dans des contrées aux paysages différents mais qui tendent tous vers l’océan infini qu’il représente !
Et en cela, il est une aide, qui au départ reste inconscient, mais qui peut être utiliser consciemment pour recevoir toute information utile au bon déroulement de notre vie !
Son accès est simple, mais il est au départ caché par notre propre ignorance, il peut nous atteindre par tous les moyens que l’on utilise déjà (pensée, sentiment, synchronicité) car il est notre racine, notre source, là d’où nous venons !
Et c’est pour cela que l’on y retourne, tout le temps car il est le sans temps qui expérimente le jeu du temps !
Il est là, où nous sommes, mais nous ne pouvons le voir, car nous ne pouvons le comprendre et l’intégré dans notre intégrité du moment.
Alors nous cherchons à l’extérieur ce qui peut être apparenté à un jeu de piste, et la piste que nous suivons, c’est cet être total, ce moi futur, qui d’énigme en énigme nous ramène à l’unisson de notre maison.
Être ou ne pas être, tel est la question !!!
pour finir voici un texte de William Shakespeare :
« Nos divertissements sont finis.
Ces acteurs, j’eus soin de le dire, étaient tous des esprits : ils se sont dissipés dans l’air, dans l’air subtil.
Tout de même que ce fantasme sans assises, les temples solennels et ce grand globe même avec tous ceux qui l’habitent, se dissoudront, s’évanouiront tel ce spectacle incorporel sans laisser derrière eux ne fût-ce qu’un brouillard.
Nous sommes de la même étoffe que les songes, et notre vie infime est cernée de sommeil… »
La Tempête, acte IV, scène 1