Rencontre avec soi-même


Je vais vous montrer quelque chose qui a l’apparence de la difficulté mais qui est au combien utile à votre cheminement soit de découvrir que tout n’est qu’une rencontre avec vous-même !
Qu’il n’y a que vous partout, ou si vous préférez vous ne pouvez voir que des parties de vous qui se projettent sur les autres !
Tout ce qui en vous, existe mais dont vous y ignorez tout de leur réalité sera comme projeté sans cesse sur autrui pour que vous puissiez en prendre conscience.
Avoir conscience de cela vous permet de voir les autres comme la clef de votre changement, car ils sont un panneau révélateur de votre propre totalité !
Dans le livre « un cours en Miracle » l’on peut y trouver ce texte sans équivoque :
« 
Si c’est la compréhension et l’illumination que tu veux, c’est ce que tu apprendras; parce que ta décision de l’apprendre est la décision d’écouter l’Enseignant Qui a connaissance de la lumière et peut donc te l’enseigner.
Il n’y a pas de limites à ton apprentissage parce qu’il n’y a pas de limites à ton esprit.
« 
Et dans la suite de cette partie, l’on peut trouver ce qu’est cette rencontre :
« 
Comme tu le vois, ainsi tu te verras toi-même.
Comme tu le traites, ainsi tu te traiteras.
Ce que tu penses de lui, tu le penseras de toi-même.
N’oublie jamais cela, car c’est en lui que tu te trouveras ou te perdras.
« 
Nous sommes tous l’expression de l’unité.
Nous sommes ainsi tous liés et issus de cette unité.
En fait il n’y a que l’unité partout qui se reflète à l’infini.
Dans ses reflets infini, pourtant notre conscience est toute différente et c’est bien la conscience qui fait toute la différence.
Car la conscience amène l’être a l’individuation !
Qu’est ce que l’individuation ?
Voici une explication de ce processus d’après Carl Gustav Jung :

 »
Nous naissons décentrés.

Nous pouvons continuer toute notre vie à nous identifier à notre masque, celui que nous portons pour l’extérieur, et nous continuerons d’être des masques, seulement des masques. (C’est ce que Jung nomme la désindividuation, où l’être reste possédé par son masque).

Pour être authentiquement libre dans nos limites essentielles et humaines, il faut parvenir à être soi-même.
Parvenir à être soi-même implique un déplacement intérieur du moi-masque au moi-source.
Ce déplacement est oscillatoire, il se réalise par des flux et des reflux.
Deux mouvements : mouvements progressif et mouvement régressif.
Le déplacement de l’individuation se réalise en progressant, en régressant et en re-progressant, pas à pas.
Il existe une voie, une possibilité de parvenir au-delà des échelons psychologiques, des niveaux mentaux et humains : c’est la voie de l’individuation.
La voie de l’individuation signifie : tendre à devenir un être réellement individuel et, dans la mesure où nous entendons par individualité la forme de notre unicité la plus intime, notre unicité dernière et irrévocable, il s’agit de la réalisation de son Soi, dans ce qu’il y a de plus rebelle à toute comparaison.
Comme l’individuation est une nécessité psychologique tout à fait inéluctable, le poids écrasant et tout-puissant du collectif, clairement discerné, nous fait mesurer l’attention toute particulière qu’il faut vouer à cette plante délicate nommée individualité , afin qu’elle ne soit pas totalement écrasée par lui.
« 
Ainsi l’individu ne peut devenir conscient de lui-même que quand il comprend les processus mis en oeuvre en son être.
Comme les processus externes qui restent somme toutes que l’expression de la même source soit Soi !
Ainsi tout est une rencontre avec soi-même et l’autre est la seule solution qui nous permette de dépasser notre représentation du monde ordinaire en le transcendant dans sa totalité.
Et voila la suite du premier texte  :
« 
Le Saint-Esprit (la partie divine en en toi, le Soi) t’enseigne que tu ne peux pas te trouver si tu ne regardes que toi, parce que ce n’est pas ce que tu es.
Chaque fois que tu es avec un frère, tu apprends ce que tu es parce que tu enseignes ce que tu es.(ce que tu donnes et fait à l’autre c’est à toi que tu le donnes et que tu le fait, car nous sommes tous un en essence et non en substance)
Il répondra soit par la douleur, soit par la joie, selon l’enseignant que tu suis.
Il sera emprisonné ou libéré, conformément à ta décision, et tu le seras aussi.
N’oublie jamais la responsabilité que tu as envers lui, parce que c’est la responsabilité que tu as envers toi-même.
« 
et pour finir :
« 
Tu ne peux rencontrer qu’une partie de toi-même parce que tu es une partie de Dieu (de la totalité, de la vie), Qui est tout.
Vois cette gloire partout pour te rappeler ce que tu es.
« 
Car ce que tu vois en l’autre est toujours ta projection, et donc ce que tu juges en l’autre c’est toi, même si ce n’est qu’une partie !
Et la responsabilité dont le livre parle est celle envers soi-même pour soi-même, car en fait il n’y a que soi-même partout, tant que l’on se voit divisé, fragmenté tout est en guerre !
Car les parties s’entrechoquent et ne peuvent s’harmoniser que dans la prise de conscience de son unité !
Et la prise de conscience ne peut venir que grâce à l’autre, car l’autre est tout, c’est à dire, la clef de toutes nos portes fermés comme la brise de toutes les aides enviés !