L’espace de tous mes commencements
Et pour finir voici la fin du texte sur la nature de la réalité :
Vous structurez donc votre perception en termes d’intervalles qui semblent présents entre les évènements.
Cela vous oblige à concentrer votre attention dans une seule direction et vous gêne pour percevoir les évènements de votre vie de façon différente.
Vous pratiquez peut-être à l’occasion l’association d’idées, une pensée menant facilement à une autre.
Quand vous le faites, vous recevez souvent des illuminations.
Lorsque, dans votre esprit, les évènements se détachent de la continuité temporelle, ils peuvent acquérir une vitalité nouvelle.
C’est que vous les avez déstructurés par rapport à l’organisation habituelle.
En les appréhendant par le biais de la libre association, vous examinez beaucoup plus librement le contenu de votre esprit.
Mais si vous abandonnez le concept de temps tout en continuant à appréhender le contenu de votre esprit par le biais d’autres croyances de fond, vous êtes encore en train de le structurer.
Je ne suis pas en train de dire que vous ne devriez jamais organiser ce contenu ; je dis que vous devez vous rendre compte de vos propres structures.
Construisez-les ou détruisez-les, mais ne vous permettez pas d’être aveugle à ce qui meuble votre esprit.
Vous pouvez vous cogner les orteils sur une idée mal placée aussi bien que sur une vieille chaise.
De fait, il peut vous être très utile de considérer vos propres croyances comme des meubles que vous pouvez transformer, remplacer ou disposer autrement, et dont vous pouvez même vous débarrasser.
Vos idées vous appartiennent.
Elles ne doivent pas vous contrôler.
C’est à vous de choisir celles que vous souhaitez accepter.
Imaginez-vous donc en train de modifier votre ameublement.
Certains éléments vont venir à vous spontanément.
Demandez-vous quelles idées ces éléments représentent.
Voyez si les tables vont ensemble, ouvrez des tiroirs.
Vous n’y trouverez aucun mystère.
Vous connaissez vos propres croyances.
Vous pourrez voir comment elles se regroupent, mais il vous appartient de regarder à l’intérieur de votre esprit et d’utiliser ces images à votre façon.
Débarrassez-vous des idées qui ne vous conviennent pas.
Si, lorsque vous lisez ces lignes, vous vous dites, devant une idée particulière : « Celle-là, je ne peux pas la jeter », rendez-vous compte que cette remarque est elle-même une croyance.
Vous pouvez vous défaire de la deuxième idée aussi bien que de la première.
Vous n’êtes pas démuni face aux idées.
Pour poursuivre la comparaison, vous allez certainement trouver des meubles auxquels vous ne vous attendiez pas.
Ne vous bornez pas à regarder au centre de la pièce de votre conscience ; souvenez-vous d’être attentif à l’invisibilité dont nous avons parlé, qui fait qu’une idée tout à fait disponible semble faire partie de la réalité même.
Les croyances sont structurées d’une façon tout à fait caractéristique et individuelle, si bien que vous allez retrouver des schémas communs à plusieurs regroupements, et l’un peut vous mener à l’autre.
Aucune information n’existe en elle-même.
La conscience de tous ceux qui la perçoivent, de tous ceux qui la comprennent ou qui se trouvent à sa source, est liée à cette information.
Il n’y a donc pas de banque de données objective, éternellement disponible, à laquelle se connecter.
C’est plutôt que la conscience qui a détenu, qui détient ou qui détiendra cette information, l’attire comme un aimant.
L’information elle-même veut aller vers la conscience.
Elle n’est pas inerte ou morte.
Ce n’est pas seulement quelque chose que vous saisissez, c’est aussi quelque chose qui veut être saisi et qui, par conséquent, gravite autour de ceux qui le cherchent.
Votre conscience attire la conscience déjà connectée à ce matériau.
L’information naît donc à nouveau, elle est recréée quand elle est interprétée par une nouvelle conscience…
Faisant appel à des facultés qui ont toujours été les vôtres, les parties internes de votre être ont interprété cette information par le kaléidoscope de votre propre être ; elles en ont utilisé les meilleures parties, si bien qu’elles ont produit une vérité éclatante dans de nouveaux habits – mais des habits que personne d’autre que vous n’aurait pu lui donner.
La vérité est venue à vous et vous a été donnée, mais ses aspects originaux et uniques ont été fournis par votre moi intérieur – qui est peut-être maintenant suffisamment éloigné de votre être conscient pour vous sembler séparé.
L’imagination joue elle aussi un rôle important dans votre vie subjective, car elle donne de la mobilité à vos croyances.
C’est l’un des agents motivants qui vous aident à transformer vos croyances en expérience physique.
Il est donc vital que vous compreniez le lien entre les idées et l’imagination.
Afin de déloger les croyances inappropriées et de les remplacer par d’autres, vous devez apprendre à utiliser l’imagination pour faire entrer ou sortir des concepts de votre esprit.
En l’utilisant correctement, vous pouvez propulser les idées dans les directions que vous souhaitez.