Savez-vous que tout est vrai?
Même ce que vous croyez être faux.
Tout est inclus dans le tout.
Comme vous en faites partie, vous ne pouvez imaginer que ce qui est déjà compris dans l’univers.
Aussi loin que peut aller votre imagination, elle est basée sur des structures qui sont les mêmes que celles qui régissent l’univers donc en ont exactement les mêmes potentiels et les mêmes limites.
Alors, cessez de perdre votre temps à vous demander ce qui est vrai et ce qui est faux.
Demandez-vous plutôt quelles sont les vérités qui vous sont utiles maintenant pour progresser.
Et n’ayez pas peur d’abandonner celles qui vous font stagner ou pire, celles qui vous font régresser.
Elles sont faciles à reconnaître, ce sont celles qui vous rendent dépendants d’elles en vous rapetissant, en vous diminuant; ou qui vous font vous sentir coupable si vous les contredisez ou tentez de les quitter.
Toute vérité a besoin de son contraire pour exister.
Ne cherchez plus votre âme sœur chez vos semblables mais chez vos contraires.
Eux seuls peuvent vous aider à vous révéler à vous-mêmes.
Il ne peut en être autrement car votre âme sœur s’est dissociée de vous à l’origine par opposition.
L’homme et la femme sont deux formes opposées issues d’une même entité.
Certains croient, qu’à l’origine, il y avait un être androgyne qui s’est séparé
en deux pour donner les deux sexes. La réponse est plutôt que chaque être avait, au commencement, le potentiel des deux sexes et que ce sont leurs expériences qui les ont amené à se définir comme appartenant à un sexe plutôt qu’à l’autre.
C’est ce que vivent les esprits qui naissent complets et qui sont amenés à explorer un ensemble de caractéristiques qui vont lentement les définir
dans un des deux sens.
L’esprit (l’énergie première) précède le corps et existe de toute éternité.
Il ne prend conscience de son existence qu’à travers les formes qui réagissent à leur contraire.
L’homme et la femme sont deux pôles opposés, deux façons de percevoir et d’expérimenter l’univers; deux sens contraires qui explorent les multiples facettes de la même énergie.
Tant que l’esprit s’incarne dans un corps aussi subtil et éthéré soit-il, il adopte toujours un pôle ou l’autre.
Avec l’expérience de multiples vies où on alterne les corps des deux sexes, l’esprit acquiert un équilibre, une personnalité globale unifiant les deux opposés.
Mais même dans les mondes les plus élevés, quand l’énergie Divine emprunte un corps perceptible, elle adopte toujours des nuances définissant un pôle.
Cela fut créé par les deux mouvements originels de l’univers: celui qui s’éloigne du centre et tend à répandre et celui qui revient vers le centre et tend à réunifier.
Un sens qui cherche à se diversifier, à connaître, à conquérir des territoires inconnus, à aller au bout de son potentiel et de son individualité.
Un autre sens qui cherche à s’harmoniser, à comprendre, à se retrouver en territoire connu, à revenir à l’essentiel, à tout ce qui unit.
Ces deux mouvements doivent faire partie un jour ou l’autre de l’évolution de chaque entité.
Et on les retrouve à toutes les échelles de grandeur jusqu’à englober l’univers entier.
Certaines entités vont pousser leurs expériences vers un pôle extrême qui va les dissocier de leurs parties opposées négligées.
Elles percevront alors leur autre moitié comme un double d’eux-mêmes
complémentaire ce que vous appelez l’âme sœur.
Et c’est seulement avec la compréhension de ce phénomène qu’elles pourront aspirer un jour à s’unir complètement avec leur moitié contraire.
Il y a cependant des êtres qui cheminent ensemble depuis de nombreuses vies et sont devenus avec leurs expériences communes, inséparables tant leur union est complémentaire.
Certains ont vu naître leur conscience en même temps et furent l’un pour l’autre la découverte réciproque de soi. Les premières impressions à l’éveil d’une nouvelle entité restent gravées à jamais comme pour vous, le premier véritable amour d’une vie.
Une âme sœur peut donc être une de ces entités qui est une autre facette de l’être en devenir auquel vous appartenez.
Cette facette peut se retrouver incarnée dans un membre de votre famille
ou un étranger; dans un un ami ou un ennemi; dans un amoureux ou un rival.
Il faut savoir reconnaître et comprendre le pourquoi de chaque être qui se trouve sur notre chemin et en retirer le meilleur de ces rencontres.
Voilà où se trouve l’âme sœur.
Ce qui n’exclut pas l’aspiration à vouloir fusionner avec un être exceptionnel même si cela peut souvent nous faire oublier de le trouver en soi-même.
Cette attirance entre deux êtres qu’on appelle l’amour et qui se manifeste par de gestes affectifs qui vont du rapprochement des corps jusqu’à la fusion des empreintes, est ce besoin de l’énergie première, prisonnière de nos enveloppes, de retrouver son équilibre naturel entre le dedans
et le dehors.
Cette énergie cherche à s’unir à sa semblable mais les corps, eux, lui donnent une empreinte qui la différencie de l’autre.
C’est donc l’énergie essentielle qui nous attire l’un vers l’autre mais c’est l’empreinte de nos formes sur l’énergie qui dosera l’intensité de cette attirance jusqu’à son contraire, la répulsion.
Notre énergie peut rebondir sur l’autre, le traverser ou bien être capturée par son enveloppe.
Une enveloppe semblable à la nôtre reflète notre propre densité.
Notre enveloppe peut être assez dense pour repousser la même densité de l’autre mais si elle cache un déséquilibre, un vide, un manque de densité intérieur, tôt ou tard, il sera comblé par nous-mêmes ou par d’autres.
Mais ce sont nos différences qui nous font prendre conscience de ce que l’on a, en rapport à ce que l’on n’a pas.
C’est pour cela que les contraires s’attirent et non les semblables parce que les formes identiques se repoussent par leur énergie réciproque tandis que les formes contraires s’attirent parce qu’il y a un espace à combler chez l’autre par le surplus d’énergie de l’autre.
Je transvase en toi ce que j’ai de trop en moi et ce qui te manque.
La moindre chose qui est en proportion inégale entre deux êtres tendra à s’équilibrer par le principe des deux vases communicants.
Cela est vrai entre toute chose et plus les contraires sont prononcés, plus l’attirance sera forte pour combler l’espace de l’autre.
Parfois, on perçoit notre individu à partir de notre enveloppe extérieure et on s’imagine identique jusqu’au plus profond de notre être.
Mais voilà qu’on rencontre un être dont le comportement nous ébranle.
On croyait posséder en nous ce qui l’anime et pourtant, on se retrouve
en déséquilibre.
Il vient combler un espace vide en nous qu’on croyait ne pas avoir.
L’exemple de la haine et de l’amour est bon.
Au contact de la haine d’un autre, la ressentez-vous comme une force qui vous envahit et vous rend vous-mêmes haineux ou si votre propre
expérience de la haine dans le passé vous a fait l’intégrer et l’équilibrer en vous ?
Si vous avez déjà intégré cette émotion, vous savez que vous l’avez mais vous la maintenez en équilibre avec son contraire, l’amour.
Alors, la haine venant de l’extérieur rebondira sur vous et ne vous touchera que de peu.
Et si vous avez un surplus d’amour, il cherchera à combler le manque de l’autre.
On est dans une relation d’équilibre avec nos semblables et on est dans une expansion de conscience avec nos contraires.
Quand je parle de contraire, cela peut n’être qu’un petit élément
chez l’autre qui s’oppose à nous comme l’autre ne peut s’opposer qu’à un petit élément en nous.
Remercions donc nos contraires car, grâce à eux, nous testons notre équilibre intérieur et redéfinissons sans cesse notre personnalité.
Quand j’ai vraiment pris conscience de ma condition lamentable, j’ai su alors qu’aucun miracle extérieur ne viendrait améliorer ma situation.
J’étais devenu prisonnier de cette terre et en plus, j’en étais réduit à vivre comme un simple mortel.
A travers les siècles, je m’étais enfoncé, embourbé dans des dédales compliqués où chaque carrefour me déroutait, me perturbait davantage.
Moi qui étais issu d’un monde où les codes de conduite étaient simples et clairs, où tout ce qui nous entourait nous facilitait la vie.
Voilà que je vivais maintenant loin de cette énergie bienfaisante et coupé de
l’inspiration de mes pères.
Je n’avais plus comme guide que ma propre réflexion ce qui impliquait
toute l’insécurité et le vertige d’être laissé à soi même.
C’était cher payer sa liberté.
Mais l’individualisme est à ce prix.
Être à la fois son propre maître et son apprenti et en assumer toutes les
errances, les égarements et même les ignominies.
Pour évoluer, j’ai commencé par accepter l’état dans lequel j’étais.
En d’autres mots, ne plus vivre dans le mensonge, les illusions et les faux espoirs.
J’ai repris mes vies et ma destinée en main.
Il vient un temps où on doit faire la paix avec son passé, cesser de regretter ses époques grandioses ou de se culpabiliser sur ses erreurs circonstancielles.
Pour me reconstruire et m’élever à nouveau, j’ai dû en premier, redéfinir ce que j’avais exactement comme acquis, puis accepter la réalité dans toute son intégralité.
C’était le point de départ pour dépasser cette même réalité.
La prise de conscience aiguë de ses possessions et de ses réels potentiels, c’est la condition essentielle à tout changement.
J’ai commencé ensuite à mettre l’emphase sur mes réussites, sur chacune de mes victoires aussi petites soient-elles.
Au prix même de les exalter démesurément pour contrebalancer mon
défaitisme devenu chronique avec le temps.
J’appris ainsi à prolonger les moments heureux en les savourant en profondeur, en leur donnant la chance de dévoiler leurs nuances, leurs qualités rares.
Pour me refaire une personnalité positive, j’ai dû à nouveau me faire confiance et faire confiance par ricochet aux autres.
Leur donner et me donner la possibilité d’être à notre meilleur.
Je me suis accordé aussi le droit aux hésitations, aux erreurs, aux moments de détresse comme seul moyen pour prendre conscience et avancer.
Nous sommes tous des apprentis en perpétuelle recherche d’équilibre mais cela à travers tant de maladresses !
Se pardonner à soi-même n’implique pas d’excuser ses actes pour ensuite minimiser sa responsabilité.
Mais c’est de faire une prise de conscience sincère pour qu’il ait une juste réparation envers soi et envers les autres.
Pardonner aux autres ne veut pas dire aussi excuser leurs gestes et
les effacer de sa mémoire comme si rien ne s’était passé.
Mais c’est de comprendre en profondeur les motivations cachées de l’offenseur et les réelles répercussions sur l’offensé.
N’oubliez pas que l’on apprend toute chose en étant tour à tour émetteur et récepteur.
A l’étape suivante, j’ai décidé de me tenir surtout avec ceux qui avaient choisi comme moi de bâtir des ponts entre les êtres et non d’élever des barrières entre eux.
Je voulais redevenir celui qui jadis se portait toujours volontaire pour équilibrer les contraires, harmoniser les différences.
Cependant, je ne voulais plus jamais le faire au détriment de ma propre santé, d’un débalancement majeur en moi.
L’important c’était de faire circuler les énergies dans mon être pour que mes émotions, mes pensées, mes sentiments soient libres d’aller et venir.
Surtout éviter les blocages, les situations stagnantes qui amènent la cristallisation des énergies, signe avant-coureur de la mort.
Tout est en perpétuelle transformation, redéfinition.
Alors, c’était important que je reste alerte et ouvert dans mes croyances et mes convictions, que je ne me satisfasse de mes acquis que dans la mesure qu’ils deviennent des assises pour m’élever encore plus haut.
J’ai cessé aussi de courir les batailles inutiles qui nous vident de notre
énergie vitale.
Savoir plutôt être présent là où on doit être et s’impliquer dans des situations à sa mesure.
Ne plus voir l’autre comme un étranger, une menace, mais comme une chance de découvrir un univers plus vaste et de grandir soi-même par le fait même.
Enfin être à l’écoute de sa conscience qui nous dit toujours si nos pensées, nos paroles et nos actes sont à la hauteur de notre évolution.
Le désir de trouver l’équilibre est source de progrès, son obtention est signe d’immobilisme.
Vouloir l’amour idéal comme chercher la perfection peuvent être des buts qui motivent l’être mais cela doit rester des aspirations.
Tendre vers elles est la clé car dans ce désir apparaît le chemin à suivre
qui lui seul est source de plaisir à chaque instant.
Quand un certain but est atteint, on ressent une satisfaction, une prise de conscience aiguë de sa réalisation mais rapidement des limites inhérentes à
ce but atteint nous poussent à désirer dépasser cette nouvelle barrière.
Alors, où est la finalité quand il n’y a pas d’éternel contentement ?
C’est dans le chemin parcouru que se trouve le bonheur.
Un but est toujours dans un futur qui n’existe pas réellement dans l’éternel présent.
Le présent est le chemin que l’on parcourt et le seul à contenir tous les choix possibles.
Ce qu’on ressent, toute la gamme des émotions aussi éphémères soient-elles, sont intimement liées au temps présent.
Même les émotions, les pensées souvenirs du passé ou anticipation du futur, que ce soit peine, joie, peur, espoir, sont vécus dans le maintenant, ici.
Alors, maintenant, fixez-vous des buts qui vous réjouissent immédiatement et sachez que cette joie est votre seule réalité.
Le passé et le futur sont des aperçus fugaces et incomplets de l’être supérieur auquel nous appartenons.
C’est pour cela que tout notre pouvoir, en tant qu’individu, réside dans le présent.
Nous devons accueillir toutes les expériences de la vie et vivre pleinement leur bagage de réactions qu’elles provoquent en nous, même s’il faut développer en même temps, en trame de fond, une sérénité de
plus en plus profonde.
La paix intérieure n’est pas en contradiction avec les peines, les pires
souffrances ou les joies, les plus grandes extases car cette paix est l’état de bien-être qui prolonge, derrière les réactions éphémères, l’ensemble des sentiments que l’on souhaite durables.
Si votre état d’être est insatisfaisant pour vous, ne critiquez pas les événements de votre vie mais vos réactions à ces événements.
Vous créez un cercle vicieux en ayant toujours les mêmes réactions aux situations ce qui crée leur prolongement dans un état d’être à leur ressemblance et cet état d’être teinte vos réactions à vos nouvelles expériences.
Seule une analyse sérieuse et objective de vos réactions peut vous changer en profondeur.
Dans la descente vers les mondes plus denses en matière, des émotions de peine, de tristesse, voire de haine peuvent sembler devenir des sentiments permanents chez certains êtres.
Mais il vient toujours un temps où l’individu, l’ego n’a plus le choix que de mourir à soi-même pour renaître au monde.
Ce qui provoque cette renaissance, c’est cette énergie de base commune à toute créature vivante qui a une particularité.
Elle n’est bien que lorsqu’elle est libre de toute forme.
Elle cherche toujours à retrouver son identité originelle d’avant la collision limitative.
Certains êtres, comme moi, l’expliquent par une force de cohésion qui pousse l’énergie universelle à retrouver naturellement son équilibre en toute chose et dans tout l’univers.
Elle poussera, un jour ou l’autre, l’être le plus déséquilibré à chercher ce qui lui manque pour être en paix avec lui-même et son environnement.
Voilà un autre principe de base qui nous unit tous.
Ce besoin naturel de l’énergie première à retrouver son unité originelle ce qui crée toutes les attirances de l’univers.
Je tourne autour de toi dans une spirale de plus en plus tenue car je veux m’unir à toi.
Je ne veux plus faire qu’un avec toi, oublier nos corps, nos formes qui se repoussent pour n’être qu’une seule et même énergie pour l’éternité.
Cette aspiration de l’amour reflète bien l’idéal de toute créature consciente.
Mais elle se retrouve à différents niveaux dans un équilibre instable entre notre énergie interne qui cherche à s’unir à l’autre et nos formes qui nous en empêchent.
L’amour inconditionnel Divin est l’énergie unique qui attire toutes les formes les unes vers les autres et c’est cette même énergie différenciée dans chaque forme qui repousse les formes loin l’une de l’autre.
De ce phénomène découle tout l’équilibre de l’univers.
Parfois, une énergie prédomine sur l’autre puis c’est l’inverse.
Un temps pour s’unir, un temps pour se différencier, un temps pour
s’équilibrer.
L’amour inconditionnel Divin est ce besoin instinctif de l’énergie première, empreinte de soi, à combler les lacunes des autres.
Quand on le ressent, on le vit, il nous amène à avoir de l’attirance,
de l’empathie envers toutes autres formes de vie car c’est l’essence des êtres identiques à notre essence que l’on perçoit avant tout.
Derrière la compassion, la bonté, l’amour, il y a un désir viscéral
de combler l’autre non parce que c’est bien par rapport à ce qui est mal mais parce que c’est un principe fondamental de l’univers.
L’énergie première n’est bien qu’en équilibre en toute chose.
L’amour, c’est cette énergie en nous qui nous pousse à vouloir retrouver l’unité originelle.
Nous rêvons tous de perdre conscience dans les bras de l’autre, de s’oublier simplement pour être dans un état d’équilibre parfait.
L’amour humain permet aussi de dépasser ses limites érigées par ses
pensées, ses réflexions, ses accumulations d’expériences passées. Il permet de perdre la tête, de se voir agir hors contrôle de la raison.
Il donne la possibilité de grandir quand tout semblait stagner.
Il est un partage d’énergie, la découverte de nouvelles empreintes. Il nous force à vouloir posséder l’héritage de l’autre.
Il désorganise nos plans d’avenir et fait entrer dans nos vies une part d’imprévu qui nous transforme en quelqu’un d’autre, pire ou meilleur. Le résultat fera que quoique nous étions avant l’amour, on ne sera plus le même après.
L’amour est cette recherche du Je originel d’avant la conscience du Nous.
Mais ce désir de retourner à la perfection d’avant la chute, cette nostalgie absolue n’a de sens que dans son désir.
On ne peut retourner dans le ventre de sa mère qu’en passant à nouveau par la mort.
La fin d’une manifestation est suivie d’une renaissance dépouillée de toute mémoire consciente.
Renaître à une nouvelle réalité, c’est ce que nous faisons à chaque vie, à chaque matin, à chaque respiration.
L’amour est donc aussi une mort en apparence d’un moi limité qui renaît dans un moi plus vaste.
L’individu figé dans ses habitudes égocentriques redécouvre, grâce à l’amour, son vrai soi dépouillé de ses masques, de ses costumes et peut aspirer à trouver l’essentiel.
Cependant le Divin n’a pas découvert ses multiples facettes de lui-même pour ne pas convenir du progrès qu’elles contiennent.
Alors, il y a un temps pour s’oublier et un temps pour se reconnaître.
Il y a un temps pour donner et un temps pour recevoir.
L’expansion vers les autres nous fait ressentir notre soi éternel, présent en toute chose.
La concentration sur nous-mêmes nous fait ressentir la nature transitoire de notre moi mais qui sans lui, la conscience n’existerait pas. Inspiration, expiration.
Dans l’expiration, on meurt en soi pour se donner à l’univers.
Dans l’inspiration, on se nourrit de ,l’univers pour renaître à soi-même.
Les deux mouvements sont nécessaires à la vie.
On ne peut éternellement se donner sans se vider de son essence et on ne peut recevoir indéfiniment sans s’alourdir de trop d’amour.
L’amour se trouve à la frontière de ses deux pôles ; entre l’oubli de soi pour explorer des mondes nouveaux et la conscience de nos richesses
accumulées.
La force de l’amour, c’est de faire ressentir à chacun le lien qu’il y a entre nous.
Le pouvoir de l’amour, c’est de transcender nos limites, nos faiblesses, même nos erreurs pour nous ouvrir à plus grand, à plus harmonieux.
Il n’y a rien de bien ou de mal dans l’univers.
C’est un point de vue d’une conscience limitée dans un espace et un temps donné.
Tout profite à quelqu’un.
Tout est source de prise de conscience, donc de progrès.
Le jour ou l’instant que vous comprendrez votre rôle dans votre environnement, vous pourrez changer à votre guise et votre rôle et votre environnement.
La peur, les maladies, la haine, les guerres ne disparaîtront pas de votre monde tant que vous n’aurez pas comblé l’espace qu’il y a entre vous et vos contraires.
Votre trop-plein de haine ou d’amour doit s’équilibrer avec celui de vos frères et de vos sœurs.
Les contraires doivent se combler mutuellement alors c’est seulement à ce moment-là que votre monde s’élèvera.
Il n’y aura plus de méchantes personnes quand il n’y aura plus de bonnes personnes.
Il n’y aura plus de bourreaux quand il n’y aura plus de victimes car à ce moment-là, les contraires se seront fusionnés dans un nouvel équilibre.
En attendant, chacun redéfinit ses acquis au contact de ce qui est semblable dans l’autre et découvre ses potentiels au contact avec ce qui est contraire dans l’autre.
Parfois, on se croit plus fort que l’autre et on cherche à le transformer en le saturant de notre univers et voilà que c’est le contraire qui se passe.
C’est lui qui transforme notre univers.
Je ne suis pas un être de bien en rapport à ceux qui sont des êtres de mal.
Je ne viens pas ici en être supérieurement évolué pour aider des êtres inférieurement évolués mais comme un être de trop-plein de tout qui doit donner à ceux qui en ont encore trop peu. Seuls mes contraires peuvent me
délester de mon trop lourd bagage de poids car malheureusement, mes semblables ont le même bagage que moi.
Quand on se tient trop longtemps ensemble, nous souffrons tous d’embonpoint.
Remarquez qu’il y a beaucoup d’embonpoint ou de rachitisme chez les groupes d’entités qui ne fréquentent que leurs semblables.
Cette interrelation des contraires est si forte qu’elle ne peut être évitée que par des efforts conscients soutenus.
Si vous vous définissez comme un être moral, c’est qu’il y a quelqu’un
d’immoral autour de vous. Alors, allez le combler mais prenez garde que ce ne soit lui qui vous contamine.
De toute façon, chacun de vous en ressortira transformé de peu que vos cuirasses ne soient pas trop épaisses.
Et si vous devenez immoral, c’est que du monde où vous venez, on ne
vous a pas encore permis de goûter à cette partie inconnue de vous. Existe t-il une personne dans l’univers qui a appris à respecter le feu sans s’y être brûlé au moins une fois?
Tout ce que vous pouvez considérer comme mal, soyez-en sûr, c’est parce que vous en avez fait l’expérience en tant qu’initiateur puis en tant que victime.
Sans cela, il n’y a pas de conscience de ce qui est nuisible pour les autres et pour vous par ricochet, ni ce qui est bénéfique pour les autres et pour vous-même.
Nous pouvons, tout au long de nos jours, côtoyer des êtres rendus à différents stades des trois cycles, expansion, contraction, arrêt.
Malgré les apparences de régression de certains, d’égocentrisme de d’autres ou même simplement d’immobilisme de plusieurs, tous sont en évolution.
Chacun suit son propre mouvement naturel ou est influencé par des mouvements plus grands imposés par une collectivité dont il fait partie. Une planète impose son grand cycle personnel ainsi
que les systèmes plus vastes encore. Un individu doit en tenir compte et ne pas nager inutilement à contre-courant.
Il doit, jusqu’à un certain point, se laisser mener par les influences et chercher à contrôler seulement ses réactions.
Quand mes vies commencèrent à être plus sereines, j’ai pu entreprendre sérieusement l’étude
des réels mécanismes cachés derrière l’apparente complexité de la race humaine. J’avais perdu, à
travers les millénaires, une grande partie de mon savoir me venant de ma planète d’origine. Et dans
les simples corps terrestres, tout était à réapprendre. J’aspirais maintenant à gravir volontairement
votre échelle d’évolution. Pour m’élever concrètement, j’ai dû approfondir la matière de ce monde
physique, non en la sublimant comme certains mais en l’explorant et l’appréciant dans toutes ses
richesses. J’ai développé l’aptitude à savourer toutes les subtilités du monde physique, ce qui m’a
amené ensuite à pouvoir être sensible à celles des mondes supérieurs.
Rejeter le monde matériel, c’est renier votre réalité de base et bâtir ainsi sur des illusions des
faux concepts des mondes à venir. Il n’y a aucune récompense au ciel qui attend le vertueux, l’ascète
ou même le martyr. Les privations forcées ne peuvent développer les sens à pouvoir apprécier les
finesses des mondes paradisiaques. La vie prend son sens dans la mort et la mort prend son sens
dans la vie. Une vie sans raison et sans joie ne peut donner une mort valorisante et exaltante.
J’ai appris à reconnaître la beauté, la bonté et la vérité en toute chose et de les souligner par
ma propre contribution. Aussi minimes que soient nos gestes, ils contribuent à recréer constamment
notre univers. Tout est compris dans l’air ambiant. Chaque humain ne matérialise autour de lui,
consciemment ou inconsciemment, qu’un registre précis d’éléments qui le reflète. Êtes-vous de ceux
qui décident ce qui se matérialise ou non dans son environnement immédiat? Sur la terre, la palette
des possibilités est assez large pour satisfaire les plus difficiles de ses créatures.
J’ai appris aussi à reconstruire chacun de mes corps avec de la volonté et de la persévérance.
Pour pouvoir développer un corps émotionnel stable, il faut vivre une gamme d’émotions large et bien
dosée, équilibrée. J’ai connu toutes les émotions qu’il est possible de connaître en tant qu’acteur et
en tant que spectateur. La clé est dans l’ouverture la plus complète possible pour assimiler le plus de
variations possibles tout en sachant que c’est transitoire. Les émotions, même extrêmes, finissent un
jour ou l’autre par s’équilibrer entre elles. Les contraires s’harmonisent pour devenir une base solide
sur laquelle on peut explorer d’autres univers. Les autres corps suivent le même processus. Le corps
mental pour être stable et devenir les paramètres d’un univers, doit être basé sur des pensées qui ont
atteint un haut niveau de maturité. J’ai en moi toutes les pensées possibles, imaginables qu’un
humain peut avoir, aussi tordues ou brillantes soient-elles.
Je suis traversé en permanence par des pensées provenant d’une multitude de vies en moi.
Comme des éclairs, elles circulent librement créant un réseau complexe, un tissage dense que je
maintiens dans un équilibre constamment renouvelé. C’est pour ses raisons qu’il ne faut pas avoir
honte ou craindre les pensées troubles en nous si elles sont maintenues en équilibre avec leurs
contraires. C’est moi et moi seul qui décide maintenant lesquels peuvent se prolonger et se densifier
jusqu’à créer ma réalité.
En tant qu’entité globale descendant dans des mondes plus restreints, j’ai dû me fractionner
dans plusieurs corps à la fois pour incarner ma totalité. Au début, je gardais ma conscience unique
puis lentement, j’ai perdu inévitablement les liens entre nous. Je suis devenu un ensemble d’êtres qui
se côtoyaient sans se reconnaître. Quand j’ai repris le chemin du retour vers moi-même, ce fut la
reconnaissance de l’autre comme une partie de moi qui fut le plus difficile à réaliser. Le
développement de mes corps plus vastes en était l’étape cruciale.
Se construire des véhicules toujours plus raffinés et fonctionnels par leur contrôle conscient
permet des voyages dans les mondes qui leur correspondent. Cette évolution se fait naturellement
chez tous les êtres qui cherchent tant soit peu à comprendre les motivations au delà de leur quotidien.
Comme l’épuration des corps n’amène pas leurs insensibilisation mais au contraire, une plus grande
sensibilité, alors il faut cesser de rejeter tous les plaisirs naturels des sens au nom de l’élévation.
Votre corps physique peut sembler avoir des sens primitifs dus à son taux vibratoire lent mais il est
quand même le mieux adapté pour se mouvoir dans votre monde matériel. Son côté frustre ne le
rend pas pour autant honteux. Sans lui, rien de ce qui peut suivre dans votre évolution aura des
bases solides et une raison d’exister.
J’ai parcouru bien des chemins de travers avant de trouver enfin une voie plus droite. La force
de la vie, de l’énergie première est de nous pousser toujours à nous dépasser. Malgré les
stagnations et même les reculs, il vient un temps où on n’a plus le choix de progresser ou de mourir.
Un des trucs pour avoir une vie longue et heureuse, c’est de se donner régulièrement des défis à
réaliser qui nous réjouissent dans le présent. On meurt le jour où l’on ne progresse plus en quoique
que ce soit. La vie n’est un cercle vicieux que pour ceux qui se contentent de répétitions. Elle est une
spirale évolutive pour tous ceux qui comprennent que ce qui semble répétitif est en fait à chaque fois
différent.
Il ne faut pas attendre la mort du corps physique pour faire enfin un bilan rétrospectif; ni une
renaissance à travers un enfant pour se fixer des nouveaux idéaux. Chaque soir est une mini mort et
chaque matin est une mini naissance. Chaque soir devrait être un moment intime pour apprécier et
parcourir sa journée avec le désir d’en faire ressortir les bonnes choses et d’en comprendre les
maladresses, Chaque matin devrait servir à se fixer des objectifs atteignables qui nous font
progresser chaque jour à un plus haut niveau. C’est à chaque inspiration et expiration que les êtres évolués font cette démarche. Si vous remerciez dans une attitude constante la vie qui vous gratifie de
ses richesses, alors inévitablement sonnera l’heure de votre départ définitif de ce monde physique car
vous aurez atteint un niveau de plénitude qui ne pourra être dépassé que par l’accession à un monde
supérieur.
Je reviens à la base de la compréhension de l’évolution, à ce qui motive les êtres à
progresser. Je prends votre corps physique comme exemple. Quand votre estomac va mal, vous le
ressentez immédiatement dans votre conscience globale car vous êtes, pour votre estomac, l’être
suprême qui régit l’ensemble. Mais votre estomac est lui-même un ensemble de vies qui forme une
entité qui passe par une période critique de rééquilibre. Votre sagesse vous dictera soit de laisser
faire car l’estomac doit apprendre par lui-même à se rééquilibrer ou soit de réagir en posant un geste
pour l’aider à se rétablir, En général, qu’est-ce que votre conscience vous dicte comme conduite? Si
vous réussissez à comprendre l’importance de votre rôle devant l’épreuve d’une de vos parties, vous
comprendrez la conduite de votre être supérieur envers vous.
Si vous agissez seulement quand l’équilibre de l’ensemble, vous, est menacé d’un
déséquilibre majeur, ne soyez pas surpris que votre moi supérieur en fasse autant. Votre être
suprême tend toujours vers l’équilibre, vers l’harmonie de l’ensemble. C’est seulement quand son
ensemble est menacé de déséquilibre qu’il réagit. Quand votre estomac vous fait mal, vous vous
dites que cela se réglera par lui-même, que l’estomac trouvera un nouvel équilibre. Mais si le
problème persévère et même s’aggrave, votre unité d’être est menacée alors vous réagissez pour
retrouver l’harmonie. Par l’énergie unifiante que vous appelez l’amour, vous tentez de rééquilibrer les
parties malades et de les réintégrer dans votre tout harmonieux. Alors, ne soyez pas surpris si votre
être suprême, à qui vous accordez votre existence, ne vous prête intérêt et son aide que lorsque vous
menacez son propre équilibre d’ensemble.
Mais, cela sous-tend un principe encore plus profond. Comme seules vos sensations
d’extrêmes douleurs ou d’extrêmes plaisirs dans votre corps attirent votre attention sur un organe en
particulier, de même, seules vos expériences qui dépassent la gamme habituelle de sensations
attirent la conscience suprême vers vous. Vous l’éveillez à une prise de conscience d’une entité qui
l’habite. La conscience est toujours le fruit d’un déséquilibre. L’équilibre et la normalité sont sources
d’inconscience et de stagnation. Les extrêmes instables l’amènent à se ressentir différemment, à se
questionner sur ces changements et à agir si un déséquilibre ne se règle pas par lui-même.
Comprenez-vous votre libre arbitre et votre propre responsabilité face à vous-même et les autres?
Vous êtes libre de vos propres déséquilibres et de les régler à votre convenance. Une force
supérieure interviendra seulement si l’ensemble dont vous faites partie est menacé. Vos actions ne
lui importent peu, par contre vos réactions sont sources de sensations qui l’interpellent.
Mais tout cela ne tient pas compte d’une autre équation. Faut-il attendre les situations
extrêmes avant de réagir et chercher à nouveau l’équilibre? L’évolution a fait en sorte et c’est là que
vous, les humains, vous vous démarquez sur votre planète, que vous pouvez rétablir l’équilibre d’une
partie de vous-mêmes, même si l’ensemble n’est pas menacé. C’est une des manifestations de votre
sixième corps, celui des concepts. La compréhension du principe que l’équilibre de l’être entier peut
être maintenu par la conscience de son mode de fonctionnement. L’amour de soi n’est plus alors
qu’un concept vague mais devient la reconnaissance concrète de chaque infime partie qui compose
votre tout. Votre amour pour vous prend alors un sens intime pour chacune de vos cellules. Si le
processus est bien enclenché, le même processus entre votre être supérieur et vous s’enclenchera. Il
recevra de vous des vagues de plaisir et d’harmonie qui le réjouiront au point de vous le rendre en
cherchant à les intensifier en vous. A cette étape, on peut parler de révolution de l’être.
Seul un être supérieur peut vous transmettre une modification que vous n’avez pas. La
naissance et l’histoire des civilisations sont toujours l’héritage d’un univers plus avancé. Le progrès
des mondes, toute source d’inspiration, part toujours d’un centre plus élevé vibratoirement ou plus
dense énergiquement et se répand par déversement de trop-plein dans les univers en dessous.
Comme une fontaine ayant plusieurs niveaux, quand la source atteint la base, elle remonte en son
centre pour recommencer le cycle.
Vous pouvez vous-même vous déverser telle une fontaine de vérité, de beauté, de bonté sur
tout votre être et faire remonter cette source vivifiante en vous par son centre provoquant ainsi
l’élévation de chacune de vos parties. L’amour de chaque infime partie qui forme votre tout accélère
votre évolution plus que toute autre forme d’amour. Mais vos sentiments envers vous-même doivent
être vrais, beaux et bons et s’ils ne le sont pas, ils doivent être remontés jusqu’à la source pour
prendre conscience de ce qui les trouble.
On ne peut déverser sur l’autre que ce que l’on a et surtout en trop.
Quand vous répandrez votre vraie identité sur l’autre, ne voyez pas que l’individu en surface
mais aussi chaque parcelle de vie qui forme cet être complexe. Alors, votre amour pénétrera
profondément en lui et le transformera en un être meilleur.
Seul un être qui possède plus que l’autre peut donner. Cette phrase simple en apparence est
très complexe. On ne peut donner que ce que l’on a et seulement à celui qui ne l’a pas. L’exemple
des vases communicants est juste. Je ne peux déverser en toi que la quantité qui rééquilibrera en
deux contenus égaux nos deux contenants. Si ma quantité d’un élément est très élevée par rapport à
la rareté chez l’autre, le rééquilibrage entre les deux créera un choc réciproque immense. C’est pour
cela qu’il n’est pas bon d’avoir un trop-plein d’une chose par rapport à son entourage. Car le prix
qu’on paie peut être un déséquilibre majeur.
Comme on ne peut donner qu’à ceux qui n’ont pas. Comme seul un être plus riche qu’un
autre peut le transformer. Pour cette raison, vous ne devriez pas fréquenter et n’aimer que les êtres à
votre ressemblance mais aussi ceux qui ont moins que vous. Je m’explique. Seuls les êtres
supérieurs à moi, sur un ou plusieurs aspects, peuvent me donner ce que je n’ai pas et ainsi me
transformer. En tant qu’être qui possède des richesses, des facettes multiples, je ne peux transformer
dans un sens évolutif que les êtres dont mon contact élève le niveau de conscience. Dans les
mondes supérieurs, c’est facile de côtoyer nos frères semblables. Ils nous renvoient une image
suffisante de nous-mêmes qui est agréable mais peu stimulante pour l’évolution.
On ne peut rechercher la compagnie des êtres qui nous sont supérieurs car c’est dans l’ordre
des choses. Notre taux vibratoire nous empêche de dépasser une certaine limite d’intimité. Mais eux
peuvent nous approcher car ils ont la faculté d’abaisser leurs vibrations à notre niveau et ainsi, nous
transmettre un peu de leur trop-plein. Le dicton le dit bien: “Celui qui cherche à s’élever sera
rabaissé mais celui qui s’abaisse sera élevé”. Son apparente contradiction s’explique ainsi. En nous
penchant sur les plus démunis et en leur donnant notre trop-plein, nous nous allégeons et ainsi nous
nous élevons automatiquement. J’aime ces vérités camouflées en farce. Mais sérieusement, le
contraire est aussi vrai. Vouloir monter jusqu’à un être bien nanti pour qu’il vous comble ne peut que
vous alourdir et vous faire redescendre. Il faut faire de la place pour recevoir. L’art de stabiliser
l’envol d’une montgolfière, soit par le gonflement ou le délestage, est une autre belle comparaison. Il
faut savoir partager ses possessions pour faire place à des nouvelles.
Donner en refusant de recevoir ou recevoir en refusant de donner entraînera inévitablement
un déséquilibre intérieur qui demandera d’être comblé par son contraire. Il faut apprendre à donner et
à recevoir dans un équilibre toujours renouvelé. Vous ne pouvez donner qu’à ceux qui sont différents
de vous jusqu’à votre extrême contraire. Mais quand vous donnez en harmonie avec l’énergie Divine,
aussitôt le vide est comblé par cette même énergie.