La réponse vient d’en haut


« La priorité aux priorités !

Quand tu mets au-dessus de tout la chose la plus importante qui soit – ton rêve, ton évolution -, quand tu te souvient de moi, ton sens des valeurs
se développe, tu sais vraiment ce que tu dois faire et ce que tu ne dois pas faire.

Quand tu commences à t’observer toi-même, à te connaître, tout ce qui est juste commence à se produire et tout ce qui ne fait pas partie de ton rêve, tout l’inutile, le superflu ou le dommageable, commence à se dissoudre. »


Le Rêveur me rappelait constamment que le rêve est la chose la plus vraie qui soit et que l’art du rêve est une élévation de l’être qui nous ouvre l’univers des réponses.


« Dans le monde concret des faits, dans le monde des oppositions, tu ne peux pas trouver de réponse.

La solution et le problème ne partage pas le même plan.


« La réponse vient d’en haut quand tu t’y attend le moins !

Il faut savoir entrer dans l’univers des réponses.

Quand tu t’élèves intérieurement, tout ce qui t’avait semblé nébuleux
devient clair et tu vois que des problèmes qui avaient l’air de montagnes infranchissables ne sont que de petits monticules. »


Ces propos m’amenèrent à réfléchir à une question vitale, à une réalité qui nous pends au bout du nez et qui, pourtant, échappe à toutes nos analyses, à toutes nos enquêtes : aucun des problèmes de l’histoire du monde n’a été résolu.

Tout au plus ont-ils été reportés dans le temps ou dans la géographie, renvoyés au futur ou relocalisés dans un autre pays.

Les transformations de l’histoire de l’humanité et les solutions que nous avons trouvées en leurs à ses problèmes démesurés ne sont donc qu’apparence.

Ces problèmes sont aujourd’hui exactement les mêmes qu’il y a des
millénaires.

L’humanité ne les a pas résolus hier à mains nues et avec des silex, et elle ne parvient pas davantage à les résoudre aujourd’hui avec des moyens de très haute technologie.


« Mais nous avons certainement allégé certains de nos maux, nous avons faits des progrès…


Une des habitudes les plus nocives et les plus enracinées de l’homme est celle qui l’incite à parler sans arrêt de ses progrès et d’y croire.

La langue commune est farcie de mots tels qu’évolution et progrès, et pourtant rien ne change.

Le progrès est impossible !

Croire que l’on peut évoluer et progresser fait partie des superstitions de notre vieille humanité.


C’est une croyance bigote et aveugle. »


« Le mot « progrès » est un mots qu’utilisent ceux qui souhaitent maintenir le statu quo, ceux qui se complaisent dans une vision du monde désuète est sans vitalité. »

Croire que le monde peut progresser de l’extérieur est la certitude fidéiste d’une humanité qui n’a pas le courage d’affronter les racines de son mal.

Pour transformer la réalité, il faut transformer le rêve.

Et seul l’individu peut y parvenir.


Le temps s’incurve ; l’homme et toutes les civilisations qu’il a créées plient l’échine et se dégradent à des intervalles réguliers qui les ramènent sans cesse à leur point de départ, au passé, alors qu’ils croient aller vers l’avenir.


Dans la vie d’un homme comme dans l’histoire d’une civilisation, la réponse ne se trouve par conséquent jamais dans l’espace-temps, mais dans un « temps vertical », un temps intemporel, c’est-à-dire dans une élévation de la pensée qui ne peut se produire ailleurs que dans l’instant.


« C’est seulement en gérant l’instant suspendu entre néant et éternité que l’humanité pourra façonner son destin et créer un ordre supérieur des choses. »