Le sans nom


Ici et maintenant, le sans nom parle !

Je n’ai aucun langage et pourtant chaque langue me comprend !

Je n’ai aucune forme et pourtant toute forme provient de moi !

je n’ai aucun… rien… qui puisse m’enfermer !

Pourtant tout part de moi et revient à moi !

Je suis toi, mais toi qui te croit autre, tu t’enfermes dans cette croyance !

Et enfermé, délimité, fragmenté, tu te perd en toi, dans les méandres béants de toutes tes expressions sensitives qui façonnent le labyrinthe irréel dans lequel tu te perds !

Tu es perdu, car tu as perdu le fl, le sens de tout ça !

Les sens sont là, pour te remontrer, te redonner le souvenir de qui tu es et donc de ce tu sais !

Car tu le sais, tout ça n’existe pas !!!

Toi tu n’existe pas, tu te crois être, paraître, mais par être par qui ?

Qui de toi est, de qu’elle partie de toi essayes tu d’être ?

De cette partie qui t’ouvre ou de celle qui enferme ?

Car tout dépend de là ou tu te focalises, vois tu !

Ton attention se porte sur qu’elle meandre de ton etre ?