Regard


Les lueurs de la ville traversent mon regard éteint et usé
Tout m’afflige, les ombres se jettent sourdes et médusés
Essayant de m’attraper en vain, leurs crochés frappent à ma porte fermé
Mais rien ne peut plus s’accrocher, il ne font que passer et repasser ! 

Sur mon chemin tortueux, seul mes pas frappent le sol infini et crevassé
Je hère tel un zombi mort et vivant de n’avoir jamais pu être ce que je suis
Enfermé dehors dans l’espace rebelle de mon antre les histoires cruelle fuient
Et m’enseignent l’ignorance flagrante d’être roi d’un royaume d’insensé 
Alors je saigne de tout mon être les résidus qui s’intègrent en rouage infernaux
Tout me fuit, et pourtant cette fuite esseulé m’emprisonne dans ce monde placébo

Tout veut se vendre, a n’importe quel prix, pour n’importe quelle raison, acheté ses maux
Tout s’achète, même la vie, et la mort alors aussi, mais ne plus vivre que pour ces éphémères Les lueurs de la ville traversent mon regard éteint et uséTout m’afflige, les ombres se jettent sourdes et médusésEssayant de m’attraper en vain, leurs crochés frappent à ma porte ferméMais rien ne peut plus s’accrocher, il ne font que passer et repasser ! J’ai attrapé un rien, ni même un petit quelque chose, mais il est là en fin,près de moi et des miens, je le sens entre mes mains, et reprend ce vieux refrainQui m’amène hors de moi, là ou les songes cruelles et terrible flamboie et respireAlors tout s’agite, cette lumière attire, cette vie s’envie, le monde cri son emprise Mais personne ne voie se que les yeux ne peuvent voir car le monde meurtL’heure féconde s’ombre le genre humain dans d’interminable et inextricable cheminPour toujours plus l’aveuglé dans ce qui se passe en lui, là au creux de son seinAlors les enfants incrédules cherchent de nouvelles visions pour arrêter leurs pleurs !  Mais personne n’écoutes plus, tous n’entende que le son frauduleux de leur voix infécondeQui ressassent les mêmes histoires à chaque seconde, les enfermant toujours plus à la rondeEt les illusionnant dans une vision étrangère et mortifère qui les pièges dans leur tombeAu cimetiaire