Plus rien ne va, plus rien, rien…


Je sens l’absence de ton monde, de mon monde, les allers et venus ne sont plus, à la place il y a comme un vide. Un trou béant en moi s’est ouvert et dans ce trou plus rien ne va, plus rien, rien ! Tout s’en va, mais vers où ?

je ne sais pas mais tout s’en va, car je ne le vois plus, je ne le vis plus, plus rien se vie en moi…

Tout est absent, tout est vide, tout n’est plus car tout ne me parle plus… Et ne fonctionne plus, le temps infiniment c’est comme arrêté et dans ce non temps tout est différent, tout est… mais sans moi, c’est comme si on m’avait enlevé du tableau et que seul mon regard restant me cherchait en vain sans jamais me trouver.

Je ne suis plus là ou bien suis-je là sans être là, sans être comme avant ! Ma machinerie se serait-elle rouillé, arrêté, ou alors aurait-elle comme beugué ? Les rouages inconscients de mon être ne sont plus, ils ont comme disparue, il n’y a plus de système de référence ! Tout est comme ouvert ! Les murs, les portes ont disparue et voilà que je vois partout des ponts et des passages qui arrivent de partout !

Ils sont là pour tous ! Pour tout un chacun ! Ils sont notre appel à vouloir sortir enfin de tout cet emprisonnement ! Je sens un vent de liberté, léger et revigorant s’approcher de chaque être et lui soufflé doucement pour qu’ils puissent enfin ouvrir sa propre porte de sortie !

La sortie est là ! Je la voie ! Je la sens ! Elle est là pour tous car chacun a fait se rêve fou de pouvoir enfin sortir de ce cauchemars ! De cette prison ! De tout ce système nauséabond !

Le rêveur en chacun s’éveille enfin, et me glisse encore et encore cette phrase qui me suit depuis ma plus tendre enfance : « il n’y a pas de trop grand rêve marche encore car la vertu suprême est l’orgueil de vivre haut et ton seul refuge est l’amour »

Il n’y a pas de trop grand rêve que de celui de voir chaque être enfermer en ce monde ce libéré enfin de toutes les chaînes qui siègent en lui et qu’il projette incessamment à l’extérieur ! Toutes les chaînes nous montrent en elles les liens qui nous lient en nous même avec tout ce que l’on vit. Ainsi nous sommes tous liés en nous même dans toutes nos projections et ainsi tout reflète ce que nous sommes !

Dans ce jeu infini ou tes les reflets des uns et des autres nous nourrient, nous nous alimentons toujours que de nous même mais seulement a travers des autres ! Nous ne voyons que nous partout et tout le temps mais a travers les autres, le monde, et donc tout l’univers !

Car tout s’unit en tout en chaque instant pour exprimer sans cesse l’unité dans la totalité !

Ainsi plus rien ne va autre part que vers soi même, par tout et tout le temps car il n’y a que soi par tout et tout le temps !

Mais nous l’avons oublié alors nous créons des mondes qui sont les moyens qui nous acheminement vers soi !

Alors bonne route, pèlerin de routes infini !