j’ai suivi les traces immobiles de ce monde qui meurt
L’oubli tenace fut d’un seul tenant en m’anéantissant chaque nuit !
Mais a chaque réveil, surgit dans les méandres de mon être, mon cœur
Infini, imperceptible, il est là, toujours, même si son silence continu et cri !
Alors comment bien entendre un son qui reste, indompté, même inaudible ?
Comment comprendre un langage qui ne se parle pas, caché et même invisible ?
Les mots s’enchaînent au loin dans un paysage incertain, un monde si fusible
Que seul des oreilles géantes, telles des antennes captent se refrain enfin devenu audible !
Écoute bien, mime si rien est dit, tout peu s’entendre car seul toi, peut donner l’espace
Et le silence pour y recevoir se son, cette vibration originelle, se dit même si fugace
que pour l’attraper, l’arrêter même, il te faut toute ta subtilité d’esprit, et devenir l’interface
de tous les mondes, de toutes les vibrations pour être un pont, un passage qui jamais ne s’efface !
Ta seul présence alors s’étend de toute part, et dans cet accueil, tout te vient, tout te donne
pour que tu puisses transmettre tout ce qui ne se voie pas encore, tout ce qui réveil et sonne !
Et tel un phare tu éclaires les pèlerins de ce monde fini, incompris et au combien cauchemardesque.
Afin de les amener sur ce pont que tu as construit puis les faire passé sur l’autre rive titanesque.
Dans cette nouvelle partie, dans ce nouveau royaume vit déjà des géants mais des géants du cœur
Des immenses de simplicité, des pharaoniques de bienveillance, des titans de gentillesse
Ici la grandeur ce pacifie pour le bien commun car tous partage en conscience la délicatesse
Et la finesse d’être redevenu simplement eux même, délaissant leur tête de toute machinerie de peur