L’âme et la nature de sa perception


Avec les connaissances acquises jusqu’ici, nous allons pouvoir commencer à évoquer le sujet réel de ce livre : la permanence de l’âme.

Même quand nous explorerons d’autres voies, nous essaierons d’illustrer l’aspect multidimensionnel du soi intérieur.

Il y a beaucoup de malentendus à ce propos et nous devons d’abord essayer de les éliminer.

Avant tout, une âme n’est pas quelque chose en votre possession, c’est ce que vous êtes.

J’utilise habituellement le mot « entité » de préférence au mot âme, simplement parce que les malentendus entachent moins ce mot et que ses connotations sont moins religieuses dans un sens institutionnel.

Il est regrettable que vous considériez souvent l’âme ou entité comme une « chose » finie, statique, qui vous appartient mais qui n’est pas vous.

L’âme ou entité – en d’autres termes, votre plus intime et plus forte identité intérieure – est et doit être toujours en mouvement.

Il ne s’agit donc pas d’un souvenir.

L’âme est vivante, sensible, curieuse. Elle forme la matière et le monde que vous connaissez et elle est en état de perpétuel devenir.

Dans la réalité tridimensionnelle où votre ego est précisément concentré, devenir présuppose une arrivée, ou une destination, une fin de ce qui est en état de devenir.

Mais l’âme ou entité a son existence essentiellement dans d’autres dimensions.

Elle est toujours dans un état de flux, d’apprentissage et de développement qui sont davantage en rapport avec l’expérience subjective qu’avec le temps et l’espace.

Ceci n’est pas aussi mystérieux qu’il y parait.

Chacun de mes lecteurs joue un jeu dans lequel le soi égotiste prétend ne pas savoir ce que, en réalité, le Soi sait.

Puisque l’ego est précisément une part du Soi total, il doit être nécessairement conscient d’une telle connaissance.

Dans son identification intense à la réalité physique pourtant, il prétend ne pas savoir tant qu’il n’est pas capable d’utiliser l’information sur le plan physique.

Vous avez donc accès au soi intérieur.

Vous êtes terriblement coupés de votre âme ou entité.

L’ego préfère se considérer, si l’on peut dire, comme le seul maitre à bord, parce qu’il est le plus directement impliqué dans les eaux parfois tumultueuses de la réalité physique, et il ne veut pas être distrait de sa tache.

Les canaux, psychologiques et psychiques, existent en permanence.

Ils envoient des informations en tous sens, à travers les différents niveaux du soi, et l’ego accepte nécessairement et sans problème l’information et les données qui proviennent des éléments internes de la personnalité.

En fait, sa position dépend, dans une large mesure, de cette acceptation sans discussion des données intérieures.

L’ego, en d’autres termes le « soi intérieur » que vous considérez comme votre soi – cette partie de vous entretient sa sécurité et son apparente maitrise, précisément parce que les niveaux intérieurs de votre propre personnalité la soutiennent, gardent le corps dans un état opérationnel et maintiennent la communication entre les stimuli qui viennent à la fois de l’intérieur et de l’extérieur.

L’âme ou entité n’est pas diminuée mais s’accroit à travers les réincarnations, à travers l’existence et l’expérience dans des réalités probables – ce que j’expliquerai plus loin.

C’est seulement parce que vous avez une conception très limitée de votre propre identité que vous voyez en elle un être que sa singularité rend presque stérile.

Il y a des millions de cellules dans votre corps, mais vous le percevez dans son unité et le considérez comme votre.

Vous le formez de l’intérieur, et pourtant vous le formez à partir d’une substance vitale, et chacune des plus petites particules a sa propre vie consciente.

Il y a des amas de matière comme il y a des amas de conscience, chacune ayant son individualité, sa destinée, ses capacités et potentialités.

Votre propre entité n’ayant pas de limites, comment votre entité ou âme pourrait-elle en avoir ?

Ces limites l’enfermeraient et nieraient sa liberté.

L’âme est souvent considérée comme une pierre précieuse qui, finalement, doit être offerte en don à Dieu ou comparable à ce qu’était la virginité pour certaines femmes – une chose de valeur qui doit être perdue, sa perte étant considérée comme un présent de prix pour celui qui le reçoit.

Cette idée est présente dans de nombreuses philosophies : l’âme doit être restituée à son adorateur originel ou être dissoute dans les limbes, quelque part entre l’être et le non-être.

L’âme est avant tout créatrice.

Cela peut faire l’objet d’un échange de vues.

Ses caractéristiques peuvent être définies ,jusqu’à un certain point. La plupart de mes lecteurs seraient susceptibles de les trouver en eux-mêmes s’ils étaient très motivés ou si telle était leur principale préoccupation.

L’âme ou entité est l’unité de conscience la plus hautement motivée, la plus chargée d’énergie et la plus prodigieuse qui soit connue dans quelque univers que ce soit.

Son énergie est concentrée à un point que vous n’imaginez pas.

Elle contient des potentialités illimitées, mais elle doit manifester sa propre identité et former ses propres mondes.

Elle porte en elle le poids de chaque être.

Ses potentiels de personnalité se situent bien au-delà de votre compréhension.

Rappelez-vous, c’est de votre propre âme ou entité que je parle, aussi bien que de l’âme ou de l’entité en général.

Vous êtes une manifestation de votre âme.

Combien d’entre vous voudraient limiter leur réalité, leur réalité totale à l’expérience qu’ils connaissent actuellement ?

C’est pourtant ce que vous faites quand vous pensez que votre soi présent constitue la totalité de votre personnalité, ou quand vous considérez que votre identité doit demeurer inchangée à travers une éternité sans fin.

Une telle éternité serait quelque chose d’inerte.

De toute façon, l’âme est le dieu d’origine.

Plus tard nous parlerons du « concept de Dieu ».

Quoi qu’il en soit, pour l’instant, nous nous occuperons simplement de l’entité ou de l’âme, ce soi plus vaste qui murmure jusque dans les recoins cachés de l’expérience de chaque lecteur.

Dans ce livre, je souhaite non seulement vous ,assurer de la permanence de l’âme mais aussi vous aider à sentir sa réalité vitale.

Avant tout, pourtant, vous devez avoir quelque idée de votre structure psychologique et psychique.

Quand vous comprendrez, dans une certaine mesure, qui et ce que vous êtes, je pourrai vous expliquer avec plus de clarté qui et ce que je suis.

Je souhaite vous faire connaître les aspects les plus profondément créateurs de votre être, de telle sorte que vous puissiez les utiliser pour accroître et enrichir votre expérience au maximum.

De nombreuses personnes pensent que l’âme est un ego immortel !

Elles oublient seulement que l’ego tel que vous le connaissez n’est qu’une petite partie du Soi, et cette part de la personnalité est simplement projetée en avant ad infinitum, pourrait-on dire.

Les dimensions de votre réalité sont si peu claires que vos concepts sont limités.

Pour ce qui concerne l’« immortalité », le genre humain semble espérer un développement à venir de l’ego, tout en s’opposant à l’idée qu’un tel développement puisse impliquer un changement.

Par le truchement des religions, il déclare qu’il a vraiment une âme, sans même se demander ce qu’est cette âme ; et souvent il la regarde comme un objet qu’il possède.

Pourtant la personnalité, même comme vous l’entendez, change constamment, et pas seulement selon des orientations prévues – mais, le plus souvent, de manière imprévisible.

Vous vous efforcez avant tout de concentrer votre attention sur les ressemblances telles qu’elles se dégagent de votre comportement ; et partant de là, vous édifiez une théorie selon laquelle le Soi obéit à un modèle alors que, bien au contraire, vous avez projeté ce dernier sur lui.

C’est ce modèle qui vous empêche de voir le Soi tel qu’il est en réalité.

De la même façon vous avez une vision déformée de l’âme. Vous voyez celle-ci à la lumière de conceptions erronées qui vous empêchent de regarder la nature de vos soi mortels.

Même le soi mortel, voyez-vous, a quelque chose de merveilleux que vous ne percevez pas, il possède beaucoup plus de capacités que vous ne lui en accordez.

Jusqu’à maintenant, vous n’avez pas compris la véritable nature de la perception, dans la mesure même où le soi périssable est
concerné, et par le fait vous pouvez à peine comprendre les perceptions de l’âme.

Par-dessus tout, l’âme perçoit et crée.

Rappelez-vous encore que, maintenant, vous êtes une âme.

L’âme en vous, donc, est actuellement dans un état de perception.

Sa manière de percevoir correspond aujourd’hui à ce qu’elle était avant votre naissance et à ce qu’elle sera après votre mort.

Fondamentalement, donc, votre domaine intérieur, l’étoffe de votre âme, ne changera pas soudainement son mode de perception et ses caractéristiques après la mort.

Vous pouvez dès maintenant découvrir ce qu’est l’âme.

Ce n’est ni une vague entité qui vous attend après la mort, ni un principe qu’il vous est possible de sauver ou de racheter, voire de perdre.

L’expression « perdre ou sauver son âme » a été grossièrement interprétée et déformée.

L’âme est une part de vous tout à fait indestructible.

Nous traiterons de ce sujet dans une partie du livre consacrée à la religion et au concept de Dieu.

Votre propre personnalité telle que vous la connaissez, cette part de vous-mêmes que vous  considérez comme la plus précieuse, la plus exclusivement vôtre, ne sera pas, non plus, détruite ou perdue.

Elle ne sera pas anéantie par l’âme, ni effacée ni dominée, pas plus qu’elle ne pourra jamais en être séparée.

Ce n’est pourtant qu’un aspect de votre âme.

Votre individualité, de quelque manière que vous la considériez, continue – selon votre propre expression – à exister.

Elle continue à croitre et à se développer, mais sa croissance et son développement sont étroitement liés à sa réalisation.

Bien qu’elle soit distincte et unique, elle n’est qu’une manifestation de l’âme.

Dans la mesure où elle en prend conscience, elle apprend à accroître sa créativité et à utiliser les pouvoirs qui lui sont inhérents.

Il serait beaucoup plus facile de vous dire que votre individualité continue d’exister et d’en rester là.

Cela constituerait une parabole assez semblable à celle qui a déjà été utilisée. Mais cette histoire trop simple comporte des dangers. La vérité est que la personnalité que vous êtes maintenant, que vous avez été et que vous serez – selon votre compréhension du temps –, toutes ces personnalités sont des manifestations de l’âme, de votre âme.

Donc votre âme – l’âme que vous êtes, l’âme dont vous faites partie – cette âme est un élément beaucoup plus créateur et miraculeux que vous n’avez pu le supposer par le passé.

Et quand ce n’est pas clairement compris, quand le concept est édulcoré pour les besoins de la simplification, comme je l’ai signalé plus haut, alors l’intense vitalité de l’âme ne peut jamais être comprise.

Votre âme, donc, possède la sagesse, l’information et la connaissance qui font partie de l’expérience de toutes les autres personnalités ; et vous avez accès à cette information mais seulement quand vous vous rendez compte de la véritable nature de la réalité.

Laissez-moi encore insister sur le fait que ces personnalités existent en toute indépendance dans l’âme tout en étant partie intrinsèque d’elle, et que chacune d’elles est libre de créer et de se développer.

Quoi qu’il en soit, une communication interne existe, et la connaissance de l’une est accessible à toutes les autres – non pas après la mort, mais dans le moment présent.

L’âme, elle-même, comme je l’ai dit plus haut, n’est pas statique.

Elle croît et se développe à travers l’expérience des personnalités qui la composent et elle est, pour exprimer cela très simplement, plus que la somme de ses parties.

 Il n’y a pas de systèmes clos dans la réalité.

Dans votre système physique, la nature de vos perceptions limite jusqu’à un certain point votre conception de la réalité, parce que vous avez pour but de vous concentrer sur une « localisation » donnée.

La conscience ne peut jamais être un système clos, et toute barrière d’une telle nature est illusoire.

Donc l’âme elle-même n’est pas un système clos.

Quand vous considérez l’âme, pourtant, vous pensez habituellement à elle comme si elle ne connaissait pas le changement, comme si elle était une citadelle psychique ou spirituelle.

Mais celles-ci ne vous mettent pas seulement à l’abri des assaillants, elles empêchent l’extension et le développement.

De nombreux sujets peuvent être difficilement traités ici parce que vous avez très peur de perdre votre sens de l’identité, à tel point que vous résistez à l’idée selon laquelle l’âme, par exemple, est un système spirituel ouvert, un centre de pouvoir créateur qui frappe dans toutes les directions – ce qui est pourtant tout à fait le cas.

Tenez compte de ce que je viens de vous dire et, en même temps, rappelez-vous que votre personnalité présente n’est jamais laissée à l’abandon.

L’autre nom de l’âme est entité.

Vous voyez, il ne s’agit pas de vous donner une définition de l’âme ou entité, car même pour avoir un aperçu logique, il faut l’appréhender d’un point de vue spirituel, psychique et électromagnétique, c’est-à-dire à la fois comprendre la nature de base de la conscience et celle de son action.

En fait vous devez découvrir intuitivement la nature de l’âme ou entité, sachant que de toute façon la connaissance intuitive est supérieure à n’importe quelle autre.

La condition préalable à une telle compréhension intuitive de l’âme est de vouloir la mettre en oeuvre.

Si votre volonté est suffisamment forte, vous serez alors automatiquement conduits vers des expériences qui aboutiront à un savoir subjectif éclatant, à une connaissance exempte d’erreur.

Des méthodes existent qui vous en rendront capables.

Je les exposerai dans cet ouvrage.

Il existe un exercice simple mais très efficace.

Fermez vos yeux après avoir lu ce chapitre jusqu’à cet endroit et essayez de sentir en vous-mêmes la source de pouvoir d’où proviennent vos forces de vie et votre souffle.

Certains d’entre vous obtiendront des résultats dès leur premier essai.

D’autres mettront plus de temps.

Quand vous sentirez cette source en vous, essayez, en tant que centre, de canaliser ce pouvoir vers l’extérieur à travers la totalité de votre être physique, par l’extrémité des doigts et des orteils, par tous les pores de votre corps.

Il irradie dans toutes les directions, comme des rayons passant à travers le feuillage.

Imaginez les rayons continus, montant, au-dessus, à travers le feuillage et les nuages ; et, au-dessous, passant par le centre de la Terre, s’étendant même jusqu’aux points les plus éloignés de l’univers.

Il ne s’agit pas seulement d’un exercice symbolique, bien qu’il prenne d’abord appui sur l’imagination.

Il repose sur un fait.

C’est exactement la voie qu’empruntent les émanations de votre conscience et la créativité de votre âme pour s’acheminer vers l’extérieur.

L’exercice vous donnera quelque idée de la vraie nature de la créativité et de la vitalité de l’âme à partir de laquelle vous pouvez tirer votre énergie – âme dont vous êtes une partie unique et dotée d’individualité.

Ce propos n’a pas pour but d’être une présentation ésotérique ayant peu de portée pratique dans votre vie quotidienne.

Le fait est que tant que vous avez une conception limitée de votre réalité, vous ne pouvez pas tirer un avantage pratique des nombreuses capacités qui sont les vôtres.

Si votre âme vous parait insaisissable, vous vous coupez, dans une certaine mesure, de la source de votre être et de votre créativité.

Les facultés opèrent, que vous le sachiez ou non, mais elles le font souvent à votre insu, et la plupart du temps, quand vous vous rendez compte que vous les utilisez, vous vous sentez désorientes et dans un état de confusion.

En dépit de ce que vous avez appris, vous devez comprendre, par exemple, que, fondamentalement, les perceptions ne sont pas d’ordre physique dans le sens que l’on donne habituellement à ce mot.

Si vous vous surprenez en train de percevoir l’information autrement qu’avec vos sens physiques, vous devez accepter le fait que c’est ainsi que travaille le mode de perception.

Votre conception de la réalité est tellement étriquée que, le plus souvent, vous prenez peur lorsque vous percevez une expérience qui ne s’accorde pas avec votre conception.

Je ne parle pas seulement des capacités oubliées appelées « perceptions extra-sensorielles ».

Ces expériences vous semblent extraordinaires parce que vous avez longtemps nié l’existence de toute perception n’empruntant pas le canal des sens.

La prétendue perception extra-sensorielle ne vous donne qu’une idée grossière et déformée des circuits de base grâce auxquels le soi interne reçoit l’information ; mais les concepts bâtis autour d’elle présentent au moins le mérite d’approcher la vérité, et comme tels représentent un progrès sur l’idée selon laquelle toute perception est d’abord d’ordre physique.

Il est presque impossible de traiter séparément de la nature de l’âme et de la nature de la perception.

Reprenons brièvement quelques points : vous êtes à l’origine de la matière physique et de la réalité telles que vous les connaissez.

Les sens, donc, peuvent être considérés comme créateurs du monde physique.

On peut dire effectivement qu’ils le créent puisqu’ils vous contraignent à percevoir un champ d’énergie disponible dans des limites physiques en imposant à, ce champ un modèle déterminé.

L’utilisation des sens physiques ne vous permet pas de voir le monde autrement.

Cette perception physique n’altère d’aucune façon la perception originelle, essentielle et sans entraves qui caractérise le soi intérieur, ce dernier étant la partie de l’âme qui est en vous.

Le soi intérieur connaît sa relation avec l’âme.

Vous pouvez dire que c’est une partie du Soi qui agit comme un messager entre l’âme et la personnalité présente.

Vous devez aussi comprendre que quand j’utilise des mots tels que « âme » ou « entité », « soi intérieur » ou « personnalité présente », je le fais seulement par commodité.

Il n y a pas de point où l’un commence et l’autre se termine.

Vous verrez cela aisément par vous-mêmes si vous considérez la façon dont les psychologues utilisent les mots « ego », « subconscient » et même « inconscient ».

Ce qui, à un moment, peut sembler subconscient peut être conscient le moment suivant.

Un mobile inconscient peut être également conscient par ailleurs.

De ce point de vue aussi, votre -expérience devrait vous enseigner que les mots eux-mêmes créent des distorsions qui n’existent pas dans notre expérience.

Vous semblez percevoir exclusivement par l’intermédiaire de vos sens et, pourtant, il vous suffit d’élargir votre idée égotiste de la réalité et vous trouverez un soi qui accepte très volontiers l’existence d’une information non physique.

C’est ce qu’il fait.

Ainsi ses idées sur sa propre nature changeront et s’étendront automatiquement si vous développez son champ d’intervention.

Chaque acte de perception change celui qui perçoit, et ainsi l’âme qui perçoit doit, elle aussi, se modifier.

Il n’y a pas de fossé réel entre celui ou celle qui perçoit et la chose qui semble être perçue.

Dans de nombreux cas, celle-ci est une extension de celui ou de celle qui perçoit.

Pour étrange que cela paraisse, tous les actes sont d’origine mentale ou, si vous préférez, sont des actes psychiques.

Ceci est une explication extrêmement simple, mais la pensée crée la réalité.

Comme le créateur de la pensée perçoit l’objet, il ne comprend pas le rapport qui existe entre lui et la chose qui paraît isolée.

Cette propriété qui consiste à matérialiser les pensées et les affects en réalités physiques est un attribut de l’âme.

Actuellement, dans votre réalité, vos pensées prennent un caractère physique.

Dans d’autres réalités, elles peuvent être « construites » d’une façon totalement différente.

Ainsi votre âme – c’est-à-dire vous-mêmes – construit votre réalité physique quotidienne à partir de la nature de vos pensées et de vos espérances.

Vous pouvez donc vous rendre compte facilement de l’importance réelle des sentiments qui sont les vôtres.

Cette connaissance – que votre univers est une construction de l’idée – peut immédiatement vous fournir les indices qui vous rendent capables de changer milieu et situations d’une manière bénéfique.

Quand vous ne comprenez pas la nature de l’âme, quand vous n’avez pas conscience que vos pensées et sentiments forment la réalité physique, vous vous sentez impuissants à la changer.