Vous êtes satisfaits dans un processus de définition de vous-mêmes.
Chaque geste est un geste d’auto-définition.
Si vous êtes satisfaits de la forme que vous vous êtes donnée, si cela vous est utile, vous continuerez ainsi.
Si vous ne l’êtes pas, vous cesserez.
Cela s’appelle l’évolution.
Le processus est lent parce que, à mesure que vous évoluez, vous continuez de changer d’idées à propos de ce qui vous est vraiment utile ; vous continuez de modifier vos concepts du «plaisir».
Rappelle-toi ce que Je t’ai dit plus tôt.
Tu peux déceler le degré d’évolution d’une personne ou d’une société selon la définition que cet être ou cette société accorde au «plaisir».
Et J’ajouterai : selon ce qu’il (ou elle) trouve utile.
S’il te semble utile d’aller à la guerre et de tuer les autres, fais-le.
S’il t’est utile de mettre fin à une grossesse, fais-le.
La seule chose qui change à mesure que tu évolues, c’est l’idée que tu te fais de ce qui te sert.
Et elle est fondée sur ce que tu as l’impression d’essayer de faire.
Si tu veux aller à Seattle, rien ne te sert d’aller à San Jose.
Il n’est pas «mauvais du point de vue moral» d’aller à San Jose – cela ne t’est pas utile, tout simplement.
La question de ce que tu essaies de faire, alors, devient une question de première importance.
Non seulement dans ta vie en général, mais à chaque instant de ta vie en particulier.
Car c’est à chaque instant de vie qu’une vie se crée.
Tout cela a été exposé de façon très détaillée au début de notre dialogue sacré, que tu as appelé tome 1. Je le répète ici parce que tu sembles avoir besoin d’un rappel, sinon tu ne m’aurais jamais posé ta question sur l’avortement.
Quand tu commenceras à envisager ton avortement, ou quand tu penseras à fumer cette cigarette, ou quand tu te prépareras à faire frire et à manger cet animal, et quand tu seras tout près de couper le chemin à un conducteur dans la circulation – que l’action soit grande ou petite, que le choix soit majeur ou mineur – il n’y a qu’une question à envisager :
Est-ce qui Je suis vraiment ? Est-ce qui je choisis maintenant d’être ?
Et comprends ceci : Aucune action n’est dépourvue de conséquence.
Tout a une conséquence.
La conséquence, c’est qui et ce que tu es.
Voilà ta réponse à la question de l’avortement.
Voilà ta réponse à la question de la guerre.
Voilà ta réponse à la question du tabac, à la question de la viande et à toute question que tu t’es jamais posée sur ton comportement.
Chaque geste est un geste de définition de soi.
Tout ce que tu penses, dis et fais déclare : «Voici qui Je suis.»
En somme, mes très chers enfants, je veux vous dire que cette question de qui vous êtes, et de qui vous choisissez d’être, a une grande importance.
Non seulement parce qu’elle donne un ton à votre expérience, mais parce qu’elle crée la nature de la mienne.
Toute votre vie, on vous a répété que Dieu vous avait créés.
Je viens maintenant vous dire ceci : c’est vous qui créez Dieu.
C’est là une restructuration colossale de votre compréhension des choses, Je le sais.
Mais elle vous sera nécessaire afin d’accomplir le travail véritable pour lequel vous êtes venus.
Vous et moi, nous nous trouvons face à un travail sacré. Nous avançons sur un sol sacré.
C’est la Voie.
À chaque instant, Dieu s’exprime en vous, en tant que vous et par votre intermédiaire.
Vous aurez toujours le choix quant à la façon dont Dieu sera créé à partir de maintenant, et Elle ne vous enlèvera jamais ce choix et ne vous punira jamais d’avoir fait le «mauvais» choix. Mais vous ne manquez pas de conseils en ces matières et n’en manquerez jamais.
Un système de guidage intégré en vous vous indique comment revenir chez vous.
C’est la voix qui vous parle toujours de votre choix le plus élevé, qui place devant vous votre vision la plus grandiose.
Vous n’avez qu’à entendre cette voix et ne pas abandonner la vision.
Tout au long de votre histoire, Je vous ai envoyé mes maîtres. Chaque jour, mes messagers vous ont annoncé de grandes joies.
Les Saintes Écritures ont été rédigées, et des vies saintes ont été vécues, pour vous permettre de connaître cette vérité éternelle : vous et moi ne faisons qu’Un.
De temps à autre, Je vous envoie des écritures – vous avez l’une d’elles entre les mains. De temps à autre, Je vous envoie des messagers qui cherchent à vous apporter la parole de Dieu.
Écouterez-vous ces mots ? Entendrez-vous ces messagers ? Deviendrez-vous l’un d’eux ?
Voilà la grande question.
C’est l’invitation grandiose.
C’est la décision glorieuse.
Le monde attend votre déclaration.
Vous allez déclarer votre façon de vivre votre vie.
La race humaine n’aura aucune chance de se relever de ses pensées les plus inférieures tant que vous ne vous soulèverez pas jusqu’à vos idées les plus élevées.
Ces idées, telles qu’elles s’expriment à travers vous, en tant que vous, créent le gabarit, établissent le décor, servent de modèle pour vous permettre d’atteindre le palier suivant de l’expérience humaine.
Vous êtes la vie et la voie.
Le monde vous suivra.
Vous n’avez aucun choix concernant cette question.
C’est la seule question par rapport à laquelle vous n’avez aucune liberté de choix.
C’est tout simplement ainsi.
Votre monde suivra l’idée que vous vous faites de vous-même.
Il en a toujours été ainsi, il en sera toujours ainsi.
D’abord vient la pensée que vous avez de vous-même, puis s’ensuit le monde extérieur de la manifestation physique.
Ce que vous pensez, vous le créez.
Ce que vous créez, vous le devenez.
Ce que vous devenez, vous l’exprimez.
Ce que vous exprimez, vous en faites l’expérience.
Ce dont vous faites l’expérience, vous l’êtes.
Ce que vous êtes, vous le pensez.
Le cercle est complet.
L’unique travail dans lequel vous êtes engagé vient tout juste de commencer, car maintenant, enfin, vous comprenez ce que vous faites.
C’est vous qui vous êtes amené à savoir cela, c’est vous tous qui vous êtes amenés à vous en préoccuper.
Et vous vous préoccupez vraiment, maintenant, plus que jamais, de qui vous êtes vraiment.
Car maintenant, enfin, vous voyez l’ensemble du tableau.
Qui vous êtes, Je le Suis.
Vous êtes en train de définir Dieu.
Je vous ai envoyé – vous, une part bénie de moi – dans la forme physique, afin de me connaître de façon expérientielle tout comme Je sais ce que Je suis de façon conceptuelle.
La vie est pour Dieu un outil qui lui sert à transformer le concept en expérience.
Elle vous servira à faire de même.
Car vous êtes Dieu, en train de faire cela.
Je choisis de me recréer à nouveau à chaque instant.
Je choisis de faire l’expérience de la version la plus grandiose de la vision la plus grandiose que J’aie jamais eue de qui Je suis.
Je vous ai tous créés afin que vous puissiez me recréer.
Voilà notre travail sacré.
Voilà notre plus grande joie.
Voilà notre raison d’être.