Y a-t-il de la vie sur d’autres planètes ?


je veux dire littéralement partout. Y a-t-il de la vie sur d’autres planètes ? Tes enfants sont-ils aussi ailleurs dans l’univers ?

Encore une fois, bien sûr.

Ces civilisations sont-elles plus avancées ?

Certaines, oui.

De quelle façon ?

De toutes les manières. Du point de vue technologique. Politique. Social. Spirituel. Physique. Et psychologique.
Par exemple, votre penchant marqué pour les comparaisons et votre constant besoin de décrire une chose comme étant «meilleure» ou «pire», «supérieure» ou «inférieure», «bonne» ou «mauvaise», démontrent à quel point vous êtes dans la dualité; à quel point vous êtes submergés par la séparation.

Dans des civilisations plus avancées, tu n’observes pas ces caractéristiques ? Et qu’entends-tu par dualité ?

Le degré d’avancement d’une société se reflète, inévitablement, dans le degré de sa pensée dualiste. L’évolution sociale est démontrée par des mouvements vers l’unité, et non vers la séparation.

Pourquoi ? Pourquoi l’unité est-elle un étalon de mesure ?

Parce qu’elle est la vérité. La séparation est l’illusion. Aussi longtemps qu’une société se considère comme séparée – une série ou une collection d’unités séparées -, elle vit dans l’illusion.
Toute la vie sur votre planète est construite sur la notion de séparation, elle-même fondée sur la dualité.
Vous croyez être des familles ou des clans séparés, rassemblés dans des quartiers ou des États séparés, réunis dans des nations ou des pays, formant un monde ou une planète séparés.
Vous tenez votre monde pour le seul monde habité de l’univers. Vous prenez votre pays pour le meilleur de la terre. Vous regardez votre État comme le meilleur du pays, et votre famille, comme la plus merveilleuse de l’État.
Finalement, vous vous trouvez mieux que tous les membres de votre famille.
Oh ! vous prétendez ne rien penser de tel, mais vous faites comme si vous le pensiez.
Vos pensées véritables se reflètent chaque jour dans vos décisions sociales, vos conclusions politiques, vos déterminations religieuses, vos choix économiques et vos sélections personnelles en tout, des amis aux systèmes de croyances, jusqu’à votre relation même avec Dieu. C’est-à-dire avec moi.
Vous vous sentez tellement séparés de moi que vous croyez que Je ne vous parlerai même pas. Ainsi, on vous demande de nier l’authenticité de votre propre expérience. Votre expérience, c’est que vous et moi ne faisons qu’Un, mais vous refusez de vous y fier. Ainsi, vous êtes séparés non seulement les uns des autres, mais aussi de votre propre vérité.

Comment une personne peut-elle être séparée de sa propre vérité ?

Lorsqu’elle l’ignore. Quand elle la voit et l’ignore. Ou lorsqu’elle la change, la déforme ou la tord pour l’ajuster à une idée préconçue qu’elle a des choses.
Prends la question par laquelle tu as commencé tout à l’heure. Tu voulais savoir s’il y avait de la vie sur d’autres planètes. Et J’ai répondu : «Bien sûr. » J’ai dit : «Bien sûr» parce que la preuve est évidente. Elle est si évidente que Je suis étonné que tu aies même posé la question.
Mais voilà de quelle manière une personne peut être «séparée de sa propre vérité» : en regardant cette vérité en face, au point de ne pas pouvoir la manquer – puis en reniant ce qu’elle voit.
Le reniement, voilà le mécanisme en cause ici. Et nulle part ce reniement est-il plus insidieux que dans le désaveu de soi.
Tu as passé toute une vie à renier qui et ce que tu es vraiment.
Il serait déjà triste que tu limites tes répudiations à des choses moins personnelles, telles que la disparition de votre couche d’ozone, le viol de vos forêts primitives, l’horrible traitement que vous infligez à vos jeunes. Mais vous ne vous contentez pas de renier tout ce que vous voyez autour de vous. Vous ne serez pas en paix avant d’avoir également renoncé à tout ce que vous voyez en vous.

Vous voyez en vous la bonté et la compassion, mais vous les reniez. Vous voyez en vous la sagesse, mais vous l’abjurez. Vous voyez en vous d’infinies possibilités, mais vous les reniez. Et vous voyez et faites l’expérience de Dieu en vous, et pourtant vous le reniez.
Vous refusez de croire que Je suis en vous – que Je suis vous – et en cela, vous me reniez ma place légitime et évidente.

Je ne t’ai pas renié, et je ne te renie pas.

Tu avoues être Dieu ?

Eh bien, je n’irais pas jusqu’à énoncer cela…

Exactement. Et Je te dis ceci : «Avant le chant du coq, tu m’auras renié trois fois.»
Par tes pensées mêmes, tu m’auras renié.
Par tes paroles mêmes, tu m’auras renié.
Par tes gestes mêmes, tu m’auras renié.
Tu sais dans ton coeur que Je suis avec toi, en toi ; que nous ne faisons qu’Un. Et pourtant, tu me renies.
Oh, certains d’entre vous disent que J’existe bel et bien. Mais loin de vous. Très loin, là, quelque part. Et plus vous m’imaginez loin, plus vous vous éloignez de votre propre vérité.
Comme pour tant d’autres choses de la vie – de l’épuisement des ressources naturelles de votre planète, à l’abus perpétré envers les enfants dans tant de vos foyers -, vous le voyez, mais vous ne le croyez pas.

Mais pourquoi ? Pourquoi le voyons-nous sans y croire ?

Vous êtes tellement pris dans l’illusion, vous y êtes si profondément enfoncés, que vous ne pouvez voir derrière. En effet, il ne faut pas, pour que l’illusion persiste. C’est la divine dichotomie.
Vous devez me renier, si vous voulez continuer à chercher à devenir moi. Et c’est ce que vous voulez faire. Mais vous ne pouvez devenir ce que vous êtes déjà. Alors, le reniement est important. C’est un outil efficace.
Jusqu’à ce qu’il ne le soit plus.
Le maître sait que le reniement convient à ceux qui choisissent de perpétuer l’illusion. Et l’acceptation convient à ceux qui choisissent maintenant de mettre fin à l’illusion.
Acceptation, proclamation, démonstration. Voilà les trois étapes qui mènent à Dieu. Acceptation de qui et de ce que tu es vraiment. Proclamation aux yeux du monde entier. Et démonstration de toutes les façons possibles.
L’autoproclamation est toujours suivie d’une démonstration. Tu démontreras que ton Soi est Dieu – tout comme tu indiques à présent ce que tu penses de ton Soi. Toute ta vie en est une démonstration.
Mais celle-ci deviendra ton plus grand défi. Car dès que tu cesseras de renier ton Soi, d’autres te renieront.
Dès que tu proclameras ton union avec Dieu, d’autres professeront ton pacte avec Satan.
Dès que tu prononceras la vérité la plus élevée, d’autres diront que tu énonces le blasphème le plus bas.
Et, comme cela advient à tous les maîtres qui démontrent calmement leur maîtrise, tu seras à la fois vénéré et injurié, exalté et dénigré, honoré et crucifié. Car, tandis que pour toi le cycle sera terminé, ceux qui vivent encore dans l’illusion ne sauront pas quoi penser de toi.

Mais que m’arrivera-t-il ? Je ne comprends pas. Je suis confus. N’as-tu pas affamé, à maintes reprises, que l’illusion devait continuer, que le «jeu» devait se poursuivre afin qu’il y ait un «jeu» ?

Oui, Je l’ai dit. Et c’est vrai. Le jeu continue. Ce n’est pas parce qu’un ou deux d’entre vous mettent fin au cycle de l’illusion que le jeu est fini – pas pour toi, et pas pour les autres joueurs.
Le jeu n’est pas terminé avant que le Tout-en-Tout ne redevienne Un. Même alors, il n’est pas fini. Car à l’instant de la divine réunion, Tout avec Tout, la béatitude sera si magnifique, si intense, que le Je-Nous-Tu éclatera littéralement, dans une grande ouverture de contentement, explosant de joie – et le cycle recommencera à nouveau.
Cela ne finira jamais, mon enfant. Le jeu ne finira jamais. Car le jeu, c’est la vie même, et la vie, c’est qui nous sommes.

Mais que devient l’élément individuel, ou la «partie du Tout», comme tu l’appelles, qui s’élève à la maîtrise, qui atteint la connaissance totale ?

Ce maître sait que seule une partie de son cycle est complète. Il sait que seule son expérience de l’illusion a pris fin.
A présent, le maître rit, car il voit le plan directeur. Le maître voit que même après qu’il a achevé le cycle, le jeu continue ; l’expérience se poursuit. Le maître voit aussi le rôle qu’il peut maintenant jouer dans l’expérience : celui de mener les autres à la maîtrise. Ainsi, il continue de jouer, mais d’une autre façon, et avec de nouveaux outils. Car le fait de voir l’illusion permet au maître d’en sortir. Le maître le fera de temps à autre lorsque cela conviendra à son dessein et à son plaisir. Ainsi, il proclame et démontre sa maîtrise, et les autres l’appellent Dieu ou Déesse.
Lorsque tous ceux de ta race seront amenés à la maîtrise et l’auront atteinte, l’ensemble de ta race (car ta race est un ensemble) se déplacera aisément à travers le temps et l’espace (vous aurez maîtrisé les lois de la physique telles que vous les comprenez), et vous chercherez à aider ceux qui appartiendront à d’autres races et à d’autres civilisations à arriver aussi à la maîtrise.

Comme ceux d’autres races et d’autres civilisations le font maintenant avec nous ?

Exactement. Précisément.

Et ce n’est que lorsque toutes les races de l’univers entier auront atteint la maîtrise…

… Je dirais plutôt que ce n’est que lorsque Tout ce que Je suis aura connu l’Unité…

… que prendra fin cette partie du cycle.

Tu l’as sagement énoncé. Car le cycle même ne prendra jamais fin.

Parce que la fin même de cette partie du cycle est le cycle même!

Bravo ! Magnifico !
Tu as compris !
Alors oui, il y a de la vie sur d’autres planètes. Et, oui, pour une grande part, elle est plus avancée que la vôtre.

Comment ? Tu n’as jamais vraiment répondu à cette question.

Oui, Je l’ai fait. J’ai dit : à tous les points de vue. Technologique. Politique. Social. Spirituel. Physique. Psychologique.

Oui, mais donne-moi des exemples. Ces énoncés sont tellement généraux qu’ils n’ont aucun sens pour moi.

Tu sais, J’aime ta sincérité. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir regarder Dieu en face et de lui annoncer que ce qu’il dit n’a aucun sens.

Alors ? Que peux-tu y faire ?

Exactement. Tu as exactement la bonne attitude. Car, bien entendu, tu as raison. Tu peux me défier, m’affronter, et me remettre en question autant que tu le veux, et Je ne ferai rien contre cela.Cependant, Je pourrais faire une sacrée chose, tout comme maintenant, avec ce dialogue. N’est-ce pas un événement sacré ?

Oui. Et il a aidé bien des gens. Il a touché et touche encore des millions de gens.

Je sais. Tout cela fait partie du «plan directeur». Le plan au moyen duquel vous devenez des maîtres.

Tu savais depuis le début que cette trilogie aurait un succès considérable, n’est-ce pas ?

Bien sûr ! Qui, d’après toi, en a fait un tel succès ? Qui, selon toi, a fait en sorte que les gens qui sont en train de lire ces pages ont trouvé ce bouquin ?
Je te dis ceci : Je connais chaque personne qui viendra à ces livres. Et je connais la raison de chacune.
Et elles aussi.
Alors, la seule question, c’est : Vont-elles me nier encore ?

Est-ce important pour toi ?

Pas du tout. Un jour, tous mes enfants me reviendront. La question n’est pas de savoir si cela se produira, mais quand. Alors, cela peut être important pour eux. Par conséquent, que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent.

Nous parlions de la vie sur d’autres planètes, et tu étais sur le point de me dire, avec exemples à l’appui, pourquoi la vie y est beaucoup plus avancée que la vie sur Terre.

Du point de vue technologique, la plupart des autres civilisations ont beaucoup d’avance sur vous. Certaines vous suivent, pour ainsi dire, mais peu d’entre elles. La plupart sont loin devant vous.

De quelle façon ? Donne-moi un exemple.

D’accord ! le climat. Vous ne semblez pas le maîtriser. (Vous ne pouvez même pas le prédire !) En somme, vous êtes sujets à ses caprices.
Et ce n’est pas le cas dans la plupart des mondes, où les êtres peuvent contrôler la température locale.

Vraiment ? Je croyais que la température d’une planète résultait de sa distance par rapport à son soleil, à son atmosphère, etc.

Ces éléments établissent les paramètres. Ces paramètres laissent beaucoup de jeu.

Comment ? De quelle façon ?

On peut contrôler l’environnement. On peut créer, ou ne pas créer, certaines conditions dans l’atmosphère.
Tu vois, ce n’est pas seulement l’endroit où tu te trouves en relation avec un soleil, mais ce que tu places entre toi-même et ce soleil.
Dans ton atmosphère, tu as mis en place les éléments les plus dangereux – et tu en as enlevé certains des plus importants. Mais vous reniez cela. C’est-à-dire qu’en majorité vous ne l’admettrez pas. Même lorsque les meilleurs parmi vos esprits prouveront hors de tout doute possible le tort que vous êtes en train de causer, vous ne le reconnaîtrez pas. Ces meilleurs esprits, vous les traitez d’énervés, et vous affirmez ne pas être dupes.
Ou vous dites que ces gens intelligents n’ont rien d’autre qu’un motif à défendre, qu’un point de vue à valider et des intérêts personnels à protéger. Mais vous seuls avez une vengeance à assumer. Vous seuls cherchez à valider un point de vue. Vous seuls êtes en train de protéger vos intérêts particuliers.
Et votre intérêt premier, c’est vous-mêmes. Chaque preuve, peu importe son caractère scientifique, même démontrable, même irrésistible, sera niée si elle déroge à votre intérêt personnel.

C’est une affirmation plutôt sévère, et je ne suis pas sûr qu’elle soit vraie.

Vraiment ? Alors, tu traites Dieu de menteur ?

Eh bien, je ne l’exprimerais pas comme cela, exactement…

Sais-tu combien de temps il a fallu pour que vos pays s’entendent sur le simple fait de cesser d’empoisonner l’atmosphère avec leurs fluorocarbures ?

Oui… Eh bien…

Eh bien quoi ? Pourquoi supposes-tu qu’il a fallu tellement de temps ? Laisse tomber. Je vais y répondre. Parce que faire cesser cet empoisonnement allait coûter une forte somme d’argent à bien des grandes entreprises. Parce que cela allait coûter leurs commodités à des individus.
Il a fallu autant de temps parce que pendant des années les gens et les pays ont choisi de nier – ont eu besoin de nier – l’évidence afin de protéger leur intérêt dans l’ordre établi ; afin de conserver les choses telles qu’elles étaient.
Ce n’est que lorsque le taux de cancer de la peau a augmenté de façon alarmante, lorsque les températures ont commencé à s’élever et que les glaciers et les neiges ont commencé à fondre, que les océans se sont réchauffés et que les lacs et les rivières se sont mis à déborder, qu’un plus grand nombre d’entre vous a commencé à faire attention.
Ce n’est que lorsque votre intérêt personnel l’exigeait que vous avez vu la vérité que vos meilleurs savants vous avaient pourtant montrée depuis des années.

Qu’y a-t-il de mal dans l’intérêt personnel ? N’avais-tu pas affirmé, dans le tome 1, que l’intérêt personnel était le point de départ ?

C’est ce que J’ai dit, et c’est vrai. Mais dans d’autres cultures et d’autres sociétés sur des planètes différentes, la définition d’«intérêt personnel» est beaucoup plus étendue que dans votre monde. Il est très clair, aux yeux de créatures éclairées, que ce qui nuit à l’un nuira à plusieurs, et que ce qui avantage un petit nombre doit avantager le plus grand nombre, sinon, en définitive, cela n’avantage personne.
Sur votre planète, on observe tout le contraire. Ce qui nuit à l’un est ignoré par le plus grand nombre, et ce qui avantage le plus petit nombre est renié par le plus grand nombre.
La raison ? Votre définition de l’intérêt personnel est très étroite et dépasse à peine l’intérêt de l’individu à l’égard des êtres qui lui sont chers – et encore, seulement lorsqu’ils font ce qu’il leur demande.
Oui, J’ai bien expliqué dans le tome 1 que dans toutes les relations, mieux vaut choisir ce qui se trouve dans le meilleur des intérêts du Soi. Mais J’ai également dit que lorsque vous verrez ce qui est dans votre meilleur intérêt, vous verrez que c’est ce qui constitue également le meilleur intérêt des autres – car vous et les autres ne faites qu’Un.
Vous et tous les autres ne faites qu’Un – et c’est un niveau de connaissance que vous n’avez pas encore atteint.
Tu me demandes de te parler de technologies avancées, et Je te réponds ceci : Vous ne pouvez tirer aucun avantage de technologies avancées sans pensée avancée.
Sans pensée évoluée, la technologie évoluée n’engendre pas l’avancement, mais la mort.
Vous en avez déjà fait l’expérience sur votre planète, et vous êtes tout juste sur le point de l’expérimenter à nouveau.

Qu’entends-tu par là ? De quoi parles-tu ?

Je dis qu’il vous est déjà arrivé sur votre planète d’atteindre les hauteurs – de dépasser les hauteurs, en fait – vers lesquelles vous grimpez lentement, à l’heure actuelle. Vous aviez sur Terre une civilisation plus avancée que celle qui existe à présent. Et elle s’est détruite.
Non seulement l’a-t-elle fait, mais elle a presque détruit tout le reste aussi.
Elle l’a fait parce qu’elle ne savait pas comment gérer les technologies mêmes qu’elle avait développées. Son évolution technologique était si en avance sur son évolution spirituelle qu’elle a fini par faire de la technologie, son Dieu. Les gens vénéraient la technologie et tout ce qu’elle pouvait créer et apporter. Ainsi, ils se retrouvèrent avec tout ce que leur apporta leur technologie déchaînée – c’est-à-dire un désastre du même genre.
Ils ont littéralement mis fin à leur monde.

Tout cela est arrivé ici, sur cette Terre ?

Oui.

Parles-tu de la cité perdue de l’Atlantide ?

Certains d’entre vous l’ont appelée ainsi.

Et de la Lémurie ? Le pays de Mû ?

Cela fait également partie de votre mythologie.

Alors, c’est vrai ! Nous avons déjà atteint ce stade-ci !

Oh ! vous l’avez dépassé, mon ami. De loin.

Et nous nous sommes vraiment détruits !

Pourquoi es-tu surpris ? Vous faites la même chose, à présent.

Je sais. Nous diras-tu comment nous pouvons cesser ?

Il y a bien d’autres livres consacrés à ce sujet. La plupart des gens les ignorent.

Donne-nous un seul titre ; je te promets que nous ne l’ignorerons pas.

Lis The Last Hours of Ancient Sunlight.

Écrit par un dénommé Thom Hartmann. Oui ! J’adore ce livre !

Bien. Ce messager est inspiré. Porte cet ouvrage à l’attention du monde entier.

Je le ferai. Sans faute.

Il traite de tout ce que je dirais ici, en réponse à ta dernière question. Il n’est pas nécessaire que Je réécrive ce livre par ton intermédiaire.
En résumé, il explique quelques-unes des nombreuses façons dont la Terre que vous habitez est en train d’être détruite et la manière dont vous pouvez faire cesser sa ruine.

Jusqu’ici, ce que la race humaine a accompli sur cette planète n’est pas très brillant. En fait, tout au long de ce dialogue, tu as décrit notre espèce comme étant «primitive». Depuis que tu as fait cette remarque pour la première fois, Je me suis demandé à quoi pouvait bien ressembler la vie dans une culture non primitive. Selon toi, plusieurs de ces sociétés ou de ces cultures existent dans l’univers.

Oui.

Combien ?

Un grand nombre.

Des dizaines ? Des centaines ?

Des milliers.

Des milliers ? Il y a des milliers de civilisations avancées ?

Oui. Et il y a d’autres cultures plus primitives que la vôtre.

Quels autres signes indiquent qu’une société est «primitive», ou «avancée» ?

Le degré auquel elle applique ce qu’elle comprend.
C’est différent de ce que vous croyez. Vous croyez qu’une société devrait être qualifiée de primitive ou d’avancée à partir de son degré d’intelligence. Mais à quoi servent les concepts les plus élevés si vous ne les appliquez pas ?
La réponse, c’est qu’ils ne servent à rien du tout. En effet, ils sont dangereux.
C’est la marque d’une société primitive que d’appeler la régression un progrès. Votre société a régressé, elle n’a pas progressé. Une grande part de votre monde démontrait plus de compassion il y a soixante-dix ans qu’aujourd’hui.

Certaines personnes réagiront très mal en entendant cela. Tu dis ne pas être un Dieu qui juge, mais certaines personnes se sentiront peut-être jugées et méprisées globalement, ici.

Nous avons déjà parlé de cela. Si tu dis vouloir aller à Seattle et qu’en fait, tu te diriges vers San Jose, l’individu à qui tu demandes des indications te juge-t-il s’il affirme que tu t’en vas dans une direction qui ne te mènera aucunement là où tu dis vouloir aller ?

Le fait de nous traiter de «primitifs» n’est pas seulement nous donner des indications. Le mot primitif est péjoratif.

Vraiment ? Mais vous dites admirer tellement l’art «primitif» ! Et une certaine musique est souvent appréciée en raison de ses qualités «primitives» – sans parler de certaines femmes.

Tu utilises le jeu de mots, maintenant, pour te défiler !

Pas du tout. Je te montre tout simplement que «primitif» n’est pas nécessairement péjoratif. Seul ton jugement le rend ainsi. Le mot «primitif» n’est que descriptif. Il énonce tout simplement ce qui est vrai : qu’une chose est aux tout premiers stades de son développement. Il n’indique rien de plus. Il ne la qualifie ni de «bonne» ni de «mauvaise». C’est toi qui lui ajoutes ces significations.
Je ne vous ai pas «donné tort», ici. J’ai tout simplement décrit votre culture comme étant primitive. Cela ne vous paraîtra mauvais que si vous portez un jugement sur le fait d’être primitifs.
Je ne fais aucun jugement semblable.
Comprends ceci : une évaluation n’est pas un jugement. Ce n’est qu’une observation de ce qui est.
Je veux que tu saches que Je vous aime. Je ne vous juge d’aucune manière. Je vous regarde et Je ne vois que beautés et merveilles.

Comme dans cet art primitif.

Précisément. J’entends votre mélodie et je ne ressens que de l’excitation.

Comme pour la musique primitive.

Maintenant, tu me comprends. Je sens l’énergie de votre race comme vous sentiriez l’énergie d’un homme ou d’une femme d’une «sensualité primitive». Et, comme vous, je suis excité.
Cela est vrai à propos de vous et de moi. Vous ne me dégoûtez pas, vous ne me dérangez pas, vous ne me décevez même pas.
Vous m’excitez !
Je suis excité à l’idée de nouvelles possibilités, de nouvelles expériences encore à venir. En vous, je m’éveille à d’autres aventures et à l’excitation d’un mouvement vers des niveaux de magnificence jusque-là inédits.
Loin de me décevoir, vous m’électrisez ! Je suis électrisé par la merveille que vous êtes. Vous croyez être au pinacle du développement humain. J’affirme que vous n’en êtes qu’au début. Vous avez à peine commencé à faire l’expérience de votre splendeur !
Vos idées les plus grandioses sont encore inexprimées, et vous n’avez pas encore vécu votre vision la plus grandiose.
Mais attendez ! Regardez ! Remarquez ! Les jours de votre floraison approchent. La tige est forte, et les pétales s’ouvriront bientôt. Et Je te dis ceci : La beauté et le parfum de votre floraison rempliront la Terre, et vous prendrez place dans le jardin des dieux.