Tout est en train d’arriver ici, maintenant


Notre monde est-il vraiment en danger ? Notre espèce flirte-t-elle avec l’autodestruction – avec une extinction véritable ?

Oui. Et à moins d’envisager cette très réelle possibilité, vous ne pourrez l’éviter.

Car ce à quoi vous résistez persiste.

Seul ce dont vous prenez conscience peut disparaître.

Rappelle-toi, aussi, mes propos sur le temps et les événements.

Tous les événements que tu peux imaginer – en fait, que tu as imaginés – se déroulent maintenant, dans l’éternel instant.

C’est l’instant sacré.

C’est l’instant qui précède ta prise de conscience.

C’est ce qui se produit avant que la Lumière arrive à toi.

C’est l’instant présent envoyé à toi, créé par toi, avant même que tu le saches !

Tu appelles cela le «présent». Et c’est un «présent». C’est le cadeau le plus grandiose que Dieu t’ait offert.
Tu as la capacité de déterminer laquelle, parmi toutes les expériences que tu as jamais imaginées, tu choisis de vivre. Maintenant.

Tu l’as dit, et Je commence maintenant à le comprendre, même dans les limites de ma perception. Rien de tout cela n’est «réel», n’est-ce pas ?

Non. Tu vis dans une illusion.

C’est un grand spectacle de magie.

Et tu fais semblant de ne pas connaître les trucs – même si tu es le magicien.

Il est important pour toi de te rappeler cela, sinon tu rendras tout très réel.

Mais ce que je vois, sens et touche semble très réel. Si ce n’est pas cela, la «réalité», qu’est-ce donc ?

Garde à l’esprit que ce que tu regardes, tu ne le «vois» pas vraiment.

Ton cerveau n’est pas la source de ton intelligence.

Ce n’est qu’un processeur de données.

II absorbe des données par l’intermédiaire de récepteurs appelés sens.

II interprète cette énergie en formation selon ses données antérieures sur le sujet.

Il te dit ce qu’il perçoit, et non ce qui est vraiment.

En te fondant sur ces perceptions, tu crois savoir la vérité sur une chose, alors qu’en fait, tu n’en connais pas la moitié.

En réalité, tu crées la vérité que tu connais.

Y compris tout ce dialogue avec Toi.

Assurément.

Je crains que cela ne serve d’arguments à ceux qui affirment : «Il ne parle pas à Dieu. Il invente tout ça.»

Réponds-leur gentiment qu’ils pourraient essayer une autre réponse que celles qu’il faut cocher. Ils pensent «ou bien… ou bien…» Ils pourraient tenter de penser «à la fois… et…».

Tu ne peux comprendre Dieu si tu réfléchis dans les limites actuelles de tes valeurs, de tes concepts et de ta pensée.

Si tu veux y arriver, tu dois être prêt à accepter que tu as actuellement des données limitées, plutôt que d’affirmer que tu sais tout ce qu’il y a à savoir à ce sujet.

J’attire ton attention sur les paroles de Werner Erhard, qui a déclaré que la véritable clarté ne peut venir que lorsque quelqu’un est prêt à remarquer :

ll y a quelque chose que je ne connais pas, et le fait de le connaître pourrait tout changer.

Il est possible que tu sois à la fois «en train de parler à Dieu» et «en train de tout inventer».

En effet, voici la vérité la plus grandiose : Tu inventes tout.

La vie est LE processus par lequel tout est en train d’être créé.

Dieu est l’énergie – l’énergie pure, brute – que tu appelles la vie.

Cette prise de conscience nous permet d’atteindre à une nouvelle vérité.

Dieu est un processus.

N’as-tu pas affirmé que Dieu était un collectif, que Dieu est le TOUT?

C’est bien ce que J’ai dit.

Et c’est ce qu’est Dieu.

Dieu est aussi le processus par lequel Tout est créé, et il fait l’expérience de lui-même.

Je t’ai déjà révélé cela.

Oui. Oui. Tu m’as donné cet élément de sagesse alors que j’écrivais un petit livre intitulé Re-creating Yourself.

En effet. Et maintenant, Je le répète ici, afin qu’un public beaucoup plus large puisse le recevoir.

Dieu est un processus.

Dieu n’est pas une personne, ni un endroit ni une chose.

Dieu est exactement ce que tu as toujours cru – sans le comprendre.

Veux-tu répéter ?

Tu as toujours cru que Dieu était l’Être suprême.

Oui.

Et tu avais raison.

C’est exactement ce que Je suis.

UN ÊTRE.

Remarque qu’«être» n’est pas une chose, mais un processus.

Je suis l’Être Suprême. C’est-à-dire le Suprême… être.

Je ne suis pas le résultat d’un processus : Je suis le processus même.

Je suis le créateur, et Je suis le processus par lequel Je suis créé.

Tout ce que tu vois dans les cieux et sur la terre est moi, en train d’être créé.

Le processus de création n’est jamais terminé.

Il n’est jamais complet.

Je n’ai jamais «terminé».

Autrement dit, tout est en changement perpétuel.

Rien n’est arrêté.

Rien – rien – n’est dépourvu de mouvement.

Tout est énergie, en mouvement.

Dans votre sténo terrestre, vous avez appelé cela «É-motion∗» !(∗ Motion = mouvement. E-motion = énergie en mouvement )

Vous êtes la plus grande émotion de Dieu !

Lorsque vous regardez une chose, vous ne regardez pas un «objet» statique qui «est posé là» dans le temps et l’espace.

Non ! Vous êtes témoin d’un événement.

Car tout est en mouvement, en changement, en évolution.

Tout.

Richard Buckminster Fuller disait : «J’ai l’impression d’être un verbe.» Il avait raison.

Dieu est un événement.

Vous avez appelé cet événement la vie.

La vie est un processus.

Ce processus, on peut l’examiner attentivement, le connaître, le prédire.

Plus vous observez, plus de connaissance vous avez, et plus vous pouvez prédire.

C’est difficile à avaler, pour moi. On m’a toujours enseigné que Dieu était l’inchangeable. La seule constante. Celui qui bouge sans bouger. C’est dans cette impénétrable vérité absolue sur Dieu que j’ai trouvé ma vérité.

Mais c’est la vérité ! L’unique vérité inchangeable est la suivante : Dieu est toujours changeant.

C’est la vérité – et tu n’y peux rien.

La seule chose qui ne change jamais, c’est que tout est toujours en changement.

La vie est changement. Dieu est la vie.

Par conséquent, Dieu est changement.

Mais je veux croire que l’unique chose qui ne change jamais est l’amour que Dieu nous porte.

Mon amour pour vous est toujours changeant, car vous êtes toujours changeants, et Je vous adore tels que vous êtes.

Pour que Je vous aime tels que vous êtes, l’idée que Je me fais de ce qui est «digne d’amour» doit changer tout comme l’idée que vous vous faites de qui vous êtes.

Tu veux dire que tu me trouves digne d’amour même si je décide que qui je suis est un meurtrier ?

Nous avons déjà fait le tour de cette question.

Je sais, mais je n’arrive pas à bien saisir !

Personne ne fait rien de mauvais, compte tenu de son modèle du monde.

Je t’aime toujours – de toutes les manières.

Tu ne pourrais être d’aucune «façon» qui m’inciterait à ne pas t’aimer.

Mais tu vas nous punir, non ? Tu vas nous punir avec amour. Tu vas nous envoyer au tourment éternel, avec de l’amour dans ton coeur et la tristesse d’avoir dû le faire.

Non. Je n’ai aucune tristesse, jamais, car Je n’ai aucune «obligation» de faire quoi que ce soit.

Qui m’y «obligerait» ?

Je ne vous punirai pas, bien que vous puissiez choisir de vous punir vous-mêmes, dans cette vie ou dans une autre, jusqu’à ce que vous ne le fassiez plus.

Je ne vous punirai pas, car Je n’ai reçu ni tort ni blessure – et parce que vous ne pouvez blesser ni faire de tort à aucune partie de moi, que vous êtes tous.

L’un de vous peut choisir de se sentir blessé ou heurté, mais lorsqu’il retournera au royaume éternel, il verra qu’on ne lui a fait aucun tort.

Ainsi, il pardonnera à ceux qu’il a imaginés lui faire du tort, car il aura compris le grand plan.

Quel est ce grand plan ?

Te rappelles-tu la parabole de La Petite Âme et le Soleil, dans le tome 1?

Oui.

Cette parabole a une seconde moitié. La voici :

«Tu peux choisir d’être une partie de Dieu, n’importe laquelle, celle que tu veux, ai-Je dit à la Petite Âme. Tu es l’absolue divinité qui fait l’expérience d’elle-même. De quel aspect de la divinité veux-tu maintenant faire l’expérience ?»

«Tu veux dire que j’ai le choix ?» demanda la Petite Âme. Et J’ai répondu : «Oui. Tu peux faire l’expérience de n’importe quel aspect de la divinité, en toi, en tant que toi et par ton intermédiaire.»

«D’accord, poursuit la Petite Âme, je choisis alors le pardon. Je veux faire l’expérience de moi-même en tant que cet aspect de Dieu appelé pardon complet.»

Alors, ça a créé un petit défi, comme tu peux l’imaginer.

II n’y avait personne à qui pardonner. Tout ce que J’ai créé est Perfection et Amour.

«Personne à qui pardonner ?» demanda la Petite Âme, quelque peu incrédule.

«Personne, répétai-je. Regarde autour de toi. Vois-tu des âmes moins parfaites, moins merveilleuses que toi ?»

Là-dessus, la Petite Âme se retourna et fut surprise de se voir entourée de toutes les Âmes du ciel. Elles étaient venues des régions les plus éloignées du Royaume, car elles avaient entendu dire que la Petite Âme avait une extraordinaire conversation avec Dieu.

«Je n’en vois aucune qui soit moins parfaite que moi ! s’exclama la Petite Âme. À qui, alors, devrai-je pardonner ?»

À ce moment même, une autre âme se détacha de la foule. «Tu peux me pardonner», dit cette âme sympathique.

«D’avoir fait quoi ?» demanda la Petite Âme.

«Je viendrai dans ta prochaine vie physique et ferai quelque chose que tu auras à me pardonner», répondit l’Âme sympathique.

«Mais quoi ? Qu’est-ce qu’un être d’une Lumière si parfaite comme toi pourrait faire pour que je veuille lui pardonner ?» voulut demander la Petite Âme.

«Oh ! répondit l’Âme sympathique en souriant, je suis certaine que nous pourrons trouver quelque chose.»

«Mais pourquoi ferais-tu cela ?» La Petite Âme ne pouvait imaginer pourquoi un être d’une telle perfection voudrait ralentir sa vibration au point de pouvoir faire quelque chose de «mauvais».

«C’est simple, expliqua l’Âme sympathique, je le ferais parce que je t’aime. Tu veux faire l’expérience de toi-même en tant que pardon, n’est-ce pas ? Et puis, tu as fait la même chose pour moi.»

«Vraiment ?» demanda la Petite Âme.

«Bien sûr. Tu ne te rappelles pas ? Nous avons été tout cela, toi et moi. Nous en avons été le haut et le bas, et la gauche et la droite. Nous en avons été l’ici et le là, et le maintenant et le alors. Nous en avons été le grand et le petit, le mâle et la femelle, le bon et le mauvais. Nous avons été tout cela.

«Et nous l’avons fait selon un accord pour que chacun de nous puisse faire l’expérience de soi en tant que la partie la plus grandiose de Dieu. Car nous avons compris que…
«Faute de ce que tu n’es pas, ce que tu es, n’est PAS.»

«Faute de « froid », tu ne peux avoir de « chaleur ». Faute de « tristesse », tu ne peux te sentir « heureux », faute de « mal », l’expérience que tu appelles « bien » ne peut exister.

Si tu choisis d’être une chose, quelque chose ou quelqu’un de contraire à cela doit apparaître quelque part dans ton univers pour rendre cela possible.»

L’Âme sympathique expliqua alors que ces gens sont les anges spéciaux de Dieu, et ces circonstances, les cadeaux de Dieu.

«Je ne demande qu’une chose en retour», déclara l’Âme sympathique.

«N’importe quoi ! N’importe quoi !» s’écria la Petite Âme. A présent, elle était excitée à l’idée de savoir qu’elle pouvait faire l’expérience de chaque aspect divin de Dieu. Elle comprenait le plan.

«À l’instant où je te frappe et te châtie, dit l’Âme sympathique, à l’instant où je te fais le pire que tu puisses imaginer – à ce même instant… rappelle-toi qui je suis vraiment.»

«Oh ! je n’oublierai pas, promit la Petite Âme. Je te verrai dans la perfection dans laquelle je te tiens maintenant et me rappellerai qui tu es, toujours.»

C’est… une histoire extraordinaire, une parabole incroyable.

Et la promesse de la Petite Âme est la promesse que je te fais.

Voilà ce qui ne change pas.

Mais as-tu, ma Petite Âme, respecté cette promesse avec les autres ?

Non. Je me sens triste de reconnaître que non.

Ne sois pas triste.

Sois heureux de remarquer ce qui est vrai, et sois joyeux dans ta décision de vivre une nouvelle vérité.

Car Dieu est une oeuvre en cours, et toi aussi.

Et rappelle-toi toujours ceci :

Si tu te voyais comme Dieu te voit, tu sourirais beaucoup.

Alors, va, maintenant, et voyez-vous les uns les autres comme Qui Vous Êtes Vraiment.

Observez. Observez. OBSERVEZ.

Je te l’ai dit – la différence majeure entre toi et les êtres hautement évolués, c’est que ces derniers observent davantage.

Si tu veux augmenter la rapidité à laquelle tu évolues, cherche à observer davantage.

En soi, c’est une merveilleuse observation.

ET j’aimerais que tu observes à présent que toi aussi tu es un événement.

Tu es un être… humain.

Tu es un processus.

Et tu es, à tout «moment» donné, le produit de ton processus.

Tu es le créateur et le créé.

Je te répète ces choses à maintes reprises, dans ces quelques derniers moments de notre rencontre, afin que tu les entendes, que tu les comprennes.

À présent, ce processus que nous sommes, toi et moi, est éternel.

Il s’est toujours déroulé, se déroule sans cesse et se déroulera encore.

Il n’a besoin d’aucune «aide» de ta part pour se dérouler.

II arrive «automatiquement».

Et, lorsqu’il est laissé à lui-même, il se déroule à la perfection.

Un autre proverbe a été inséré dans votre culture par Werner Erhard : «La vie se résout dans le processus de la vie même

Certains mouvements spirituels l’expriment ainsi : «Abandonne-toi et le Ciel t’aidera∗.» C’est une bonne façon de comprendre.

Si tu abandonnes, tu te seras écarté de la voie.

La «voie» est le processus appelé la vie même.

Voilà pourquoi tous les maîtres ont dit : «Je suis la vie et la voie.» Ils ont compris à la perfection ce que Je viens de dire.

Ils sont la vie, et ils sont la voie – l’événement en cours.

Le processus.

Tout ce que la sagesse exige de ta part, c’est de faire confiance au processus.

C’est-à-dire faire confiance à Dieu.

Ou, si tu veux, à te faire confiance, puisque tu es Dieu.

Rappelle-toi, nous ne faisons qu’Un.

Comment puis-je «faire confiance au processus» lorsque le «processus» – la vie – m’apporte sans cesse des choses que je n’aime pas ?

Aime les choses que la vie continue de t’apporter !

Sache et comprends que c’est toi qui te les apportes à toi-même.

VOIS LA PERFECTION.

Vois-la en tout, pas seulement dans les choses que tu qualifies de parfaites.

Je t’ai soigneusement expliqué, dans cette trilogie, pourquoi les choses se produisent comme elles le font, et comment.

Tu n’as pas besoin de relire ces passages – bien que cela peut t’être utile de les relire souvent, jusqu’à ce que tu les comprennes à fond.

S’il te plaît – seulement sur ce point – donne-moi un résumé. S’il te plaît. Comment puis-je «voir la perfection» de quelque chose qui, d’après mon expérience, n’est pas du tout parfait ?

Personne ne peut créer ton expérience de quoi que ce soit.

D’autres êtres peuvent cocréer les circonstances extérieures et les événements de la vie que vous vivez en commun, et ils le font, mais la seule chose que personne d’autre ne peut faire, c’est de t’amener à faire l’expérience de QUOI QUE CE SOIT sans que tu ne l’aies choisi.

En cela, tu es un être suprême. Et personne – PERSONNE – ne peut te dire «comment être».

Le monde peut te présenter des circonstances, mais toi seul décides du sens de ces circonstances.

Rappelle-toi la vérité que Je t’ai donnée il y a longtemps.

Rien n’a d’importance.

Oui. Je ne suis pas sûr de l’avoir pleinement comprise à l’époque. Cela m’est venu en 1980, au cours d’une expérience de décorporation. Je m’en souviens clairement.

Et que te rappelles-tu ?

Que j’étais confus au départ. Comment se pouvait-il que «rien n’ait d’importance» ? Où serait le monde, où serais-je, moi, si rien n’avait aucune importance ?

Quelle réponse as-tu trouvée à cette très pertinente question ?

J’ai «saisi» que rien n’avait d’importance intrinsèque, en soi et par soi-même, mais que j’ajoutais du sens aux événements et, ainsi, faisais en sorte qu’ils aient de l’importance. J’ai compris cela à un niveau métaphysique très élevé, également, et j’ai ressenti une intuition énorme ayant trait au processus même de la création.

Et l’intuition ?

J’ai «saisi» que tout est énergie et que l’énergie se transformait en «matière» – c’est-à-dire en «choses» et en «événements» physiques – selon mon point de vue. J’ai compris, alors, que «rien n’a d’importance» signifie que rien ne devient matière∗, sauf lorsque nous le choisissons. Puis, j’ai oublié cette intuition pendant plus de dix ans, jusqu’à ce que tu me la ramènes à nouveau au cours de ce dialogue.

Tout ce que Je t’ai apporté dans ce dialogue, tu le savais déjà.

Je te l’ai donné auparavant, en entier, à travers d’autres êtres que Je t’ai envoyés, ou dont je t’ai apporté les enseignements.

Il n’y a rien de neuf ici, et tu n’as rien à apprendre. Tu n’as qu’à te rappeler.

Ta façon de comprendre que «rien n’a d’importance» est riche et profonde, et te sert bien.

Je m’excuse. Je ne peux laisser se terminer ce dialogue sans souligner une contradiction flagrante.

Qui est… ?

À maintes reprises, tu m’as enseigné que ce que nous appelons le «mal» existe afin que nous ayons un contexte à l’intérieur duquel faire l’expérience du «bien». Selon tes propos, l’expérience de ce que je suis ne peut se produire s’il n’y a pas quelque chose que je ne suis pas. Autrement dit, pas de «chaleur» sans le «froid», pas de «haut» sans le «bas», et ainsi de suite.

C’est vrai.

Tu as même utilisé ces notions pour m’expliquer comment je pouvais considérer chaque «problème» comme une bénédiction et chaque criminel, comme un ange.

C’est aussi vrai.

Comment se fait-il alors que chaque description de la vie des êtres hautement évolués ne contienne presque aucun «mal» ? Tout ce que tu as décrit, c’est le paradis !

Oh ! Bien. Très bien. Tu penses vraiment tout cela ?

En réalité, c’est Nancy qui a soulevé cette interrogation. Elle m’écoutait lui lire une partie du contenu à voix haute, quand elle a fait ce commentaire : «Je pense que tu dois poser une question là-dessus avant la fin du dialogue. Comment les EHE font-ils l’expérience d’eux-mêmes en tant que qui ils sont vraiment, s’ils ont éliminé tout l’aspect négatif de leurs vies ?» J’ai trouvé que c’était là une bonne question. En fait, ça m’a arrêté net. Et je sais ! Tu viens de dire que nous n’avions plus besoin d’aucune question, mais je crois que tu dois répondre à celle-ci.

D’accord. Une réponse pour Nancy, alors. En fait, c’est l’une des meilleures questions contenues dans ce livre.

(Hum !)

Eh bien, c’est vrai… Je suis étonné que tu n’aies pas remarqué cela quand nous avons parlé des EHE. Je suis surpris que tu n’y aies pas songé.

J’y ai songé.

Vraiment ?

Nous ne faisons tous qu’Un, non ? Eh bien, la part de moi qui est Nancy y a songé !

Ah, c’est excellent ! Et, bien entendu, c’est vrai.

Alors, ta réponse ?

Je vais revenir à mon affirmation originale.

Faute de ce que tu n’es pas, ce que tu es n’est pas.

En d’autres termes : faute de froid, tu ne peux connaître l’expérience appelée chaleur. Faute de haut, l’idée de «bas» est un concept vide et insensé.

C’est une vérité de l’univers.

En fait, elle explique pourquoi l’univers est comme il est, avec son froid et sa chaleur, ses hauts et ses bas, et, oui, son «bien» et son «mal».

Mais sache ceci : Tu es en train de tout inventer.

Tu es en train de décider ce qui est «froid» et ce qui est «chaud», ce qui est «haut» et ce qui est «bas».

(Sors dans l’espace et tu verras disparaître tes définitions !)

Tu es en train de décider ce qui est «bien» et ce qui est «mal».

Et tes idées à propos de toutes ces notions ont changé au cours des années – même à travers les saisons.

Par une journée d’été, une température de cinq degrés Celsius te semblerait «froide».

Au milieu de l’hiver, cependant, tu dirais : «Ah ! quelle journée chaude !»

L’univers te fournit tout simplement un champ d’expérience – ce qu’on pourrait appeler une gamme de phénomènes objectifs. Toi seul décides de l’étiquette à leur accoler.

L’univers est tout un système de phénomènes physiques semblables. Et l’univers est énorme. Vaste. Incommensurablement gigantesque. Infini, en fait.

Alors, voici un grand secret : Il n’est pas nécessaire qu’un état contraire existe juste à côté pour fournir un champ contextuel au sein duquel la réalité que tu choisis pourra être vécue.

Tu n’as pas à en faire à nouveau l’expérience si tu ne le veux pas.

Tu n’as qu’à te les rappeler – qu’à savoir qu’ils existent – afin d’invoquer la loi universelle de la relativité.

Comment fais-tu cela ? Comment arrives-tu à toujours trouver les mots qui clarifient tout ?

La distance entre les contrastes n’est aucunement pertinente.

L’univers entier fournit le champ contextuel au sein duquel existent tous les éléments contrastants et au sein duquel toutes les expériences sont rendues possibles.

Voilà le but de l’univers. C’est sa fonction.

Mais si je n’ai jamais fait l’expérience du «froid» en personne et que je constate tout simplement qu’il fait «froid» ailleurs, très loin de moi, comment saurai-je ce qu’est le «froid»?

Tu as vraiment fait l’expérience du «froid».

Tu as fait l’expérience de tout.

Si ce n’est pas dans cette vie-ci, c’est dans la précédente.

Ou dans l’autre avant. Ou dans l’une des nombreuses autres.

Tu as vraiment fait l’expérience du «froid». Et du «grand» et du «petit», et du «haut» et du «bas», et de l’«ici» et du «là», et de chaque élément de contraste qui existe. Et ils sont gravés dans ta mémoire.

Vous tous. Vous avez tous fait l’expérience de chaque chose.

Il en va ainsi de tous les êtres de l’univers, non seulement des humains.

Non seulement avez-vous fait l’expérience de chaque chose, mais vous êtes chaque chose. Vous êtes TOUT CELA.

Vous êtes ce dont vous faites maintenant l’expérience. En effet, vous provoquez l’expérience.

Je ne suis pas certain de comprendre tout à fait.

Je suis sur le point de te l’expliquer en termes mécaniques.

Ce que Je veux t’amener à comprendre, c’est qu’à présent, tu ne fais que te rappeler tout ce que tu es et à choisir la portion dont tu préfères faire l’expérience en cet instant, en cette vie, sur cette planète, sous cette forme physique.

Mon Dieu ! c’est tellement simple à t’entendre !

C’est simple. Tu t’es toi-même séparé du corps de Dieu, du Tout, du collectif, et tu es en train de te rappeler à ce corps.

C’est le processus appelé «r-appel».

En te «r-appelant», tu te redonnes à toi-même toutes les expériences de qui tu es.

C’est un cycle. Tu le refais sans cesse et tu appelles cela «l’évolution».

Tu dis que tu «évolues».

En réalité, tu tournes∗ !

Tout comme la Terre tourne autour du Soleil. Tout comme la galaxie tourne autour de son centre.

Tout tourne.

La révolution est le mouvement fondamental de toute vie.

L’énergie vitale tourne. C’est ce qu’elle fait. Tu es dans un mouvement vraiment révolutionnaire.

Comment fais-tu cela ? Comment arrives-tu à toujours trouver les mots qui clarifient tout ?

C’est toi qui clarifies. Tu l’as fait en nettoyant ton «récepteur».

Tu as filtré les parasites. Tu es entré dans une nouvelle volonté de connaître.

Cette nouvelle volonté va tout changer, pour toi et pour ton espèce.

Car dans ta nouvelle volonté, tu es devenu un véritable révolutionnaire – et la plus grande révolution spirituelle de votre planète ne fait que commencer.

Il vaut mieux qu’elle se dépêche. Nous avons besoin d’une tout autre spiritualité, maintenant. Nous sommes en train de créer une incroyable misère tout autour de nous.

C’est que même si tous les êtres vivants ont déjà vécu toutes les expériences contrastantes, certains ne le savent pas.

Ils ont oublié et ne sont pas encore arrivés à se rappeler intégralement.

Pour les êtres hautement évolués, il en va autrement.

Ils n’ont pas besoin d’être directement confrontés à la «négativité», dans leur propre monde, pour savoir à quel point leur civilisation est «positive».

Ils sont «nettement conscients» de qui ils sont sans devoir créer de la négativité pour le prouver.

Les EHE remarquent tout simplement qui ils ne sont pas en l’observant ailleurs dans le champ contextuel.

Votre planète, en fait, constitue l’une de celles vers lesquelles se tournent les êtres hautement évolués qui cherchent un champ contrastant.

Ce faisant, ils se rappellent comment c’était lorsqu’ils ont fait l’expérience de ce dont vous faites à présent l’expérience, et ainsi, ils ont formé un champ de référence continu à travers lequel ils peuvent connaître et comprendre ce dont ils font à présent l’expérience.

Comprends-tu, maintenant, pourquoi les EHE n’ont pas besoin de «mal» ni de «négativité» dans leur propre société ?

Oui. Mais alors, pourquoi en avons-nous besoin dans la nôtre ?

Vous N’EN AVEZ PAS BESOIN.

C’est ce que je t’ai expliqué tout au long de ce dialogue.

Vous devez vraiment vivre dans un champ contextuel dans lequel ce que vous n’êtes pas existe, afin de faire l’expérience de ce que vous êtes. C’est la Loi universelle, et vous ne pouvez l’éviter. Mais vous vivez dans un tel champ, maintenant. Vous n’avez pas à en créer un. Le champ contextuel dans lequel vous vivez s’appelle l’univers.

Vous n’avez pas à créer un plus petit champ contextuel dans votre propre cour arrière.

Cela signifie que vous pouvez tout de suite transformer la vie sur votre planète et éliminer tout ce que vous n’êtes pas, sans mettre en danger, d’aucune façon, votre capacité de connaître et de faire l’expérience de ce que vous êtes.

Sensass ! C’est la plus grande révélation de ce livre ! Quelle façon de le terminer ! Alors, je n’ai pas à continuer d’invoquer le contraire afin de créer et de faire l’expérience de la prochaine version la plus grandiose de la plus grande vision que j’aie jamais eue de qui je suis!

C’est ça. C’est ce que Je te dis depuis le début.

Mais tu ne l’as pas expliqué de cette façon !

Tu ne l’aurais pas compris jusqu’à maintenant.

Tu n’as pas à créer le contraire de qui tu es et de ce que tu choisis pour en faire l’expérience. Tu n’as qu’à observer ce qui a déjà été créé – ailleurs. Tu n’as qu’à te rappeler que cela existe. C’est le fruit de «l’Arbre de la connaissance du bien et du mal» qui, je te l’ai déjà expliqué, n’était pas une malédiction, ni le péché originel, mais ce que Matthew Fox a appelé la Bénédiction originelle.

Et pour te rappeler qu’il existe, pour te rappeler que tu en as fait l’expérience avant – tout ce qui est – sous la forme physique… tu n’as qu’à lever les yeux.

Tu veux dire «tourner les yeux vers l’intérieur» ?

Non, Je veux dire exactement ce que J’ai dit. LÈVE LES YEUX. Regarde les étoiles. Regarde les cieux.

OBSERVE LE CHAMP CONTEXTUEL.

Je te l’ai déjà dit, tout ce que vous avez à faire pour devenir des êtres hautement évolués, c’est augmenter vos capacités d’observation. Voir «ce qui est», puis faire «ce qui fonctionne».

Ainsi, en regardant ailleurs dans l’univers, je peux voir comment les choses se passent ailleurs et je peux utiliser ces éléments contrastants pour me faire une idée de qui je suis ici et maintenant.

Oui. Cela s’appelle «se rappeler».

Eh bien, pas exactement. Cela s’appelle «observer».

Qu’observes-tu, selon toi ?

La vie sur d’autres planètes. Dans d’autres systèmes solaires, d’autres galaxies. Je suppose que si nous pouvions rassembler suffisamment d’appareils, c’est ce que nous pourrions observer. C’est, j’imagine, ce que les EHE ont la capacité d’observer maintenant, étant donné leur avance technologique. Tu as dit toi-même qu’ils sont en train de nous observer, ici, sur Terre. Alors, c’est ce que nous serions en train d’observer.

Mais que seriez-vous en train d’observer, en réalité ?

Je ne comprends pas ta question.

Alors, Je vais te donner la réponse.

Vous êtes en train d’observer votre propre passé.

Quoi ???

Lorsque tu lèves les yeux, tu vois les étoiles – telles qu’elles étaient il y a des centaines, des milliers, des millions d’années-lumière. Ce que tu vois n’est pas vraiment là. Tu vois ce qui était là. Tu vois le passé. Et c’est un passé auquel tu as participé.

Répète ! ! !

Tu étais là, en train de faire l’expérience de ces choses, de faire ces choses.

Moi ?

Ne t’ai-Je pas affirmé que tu avais vécu bien des vies ?

Oui, mais… et si je devais retourner à l’un de ces endroits, à tant d’années-lumière ? Et si j’avais la capacité de m’y rendre vraiment ? D’être là «maintenant», à l’instant même que je suis incapable de «voir» de la Terre avant des centaines d’années-lumière ? Que verrais-je, alors ? Deux «moi» ? Tu veux dire que je me verrais alors moi-même, existant en deux endroits à la fois ?

Bien sûr ! Et tu découvrirais ce que Je t’ai dit tout ce temps – que le temps n’existe pas et que tu ne vois pas du tout «le passé» ! Que tout est en train d’arriver MAINTENANT.

Tu es aussi, «maintenant», en train de vivre des vies dans ce qui, en temps terrestre, serait ton futur.

C’est la distance entre tes nombreux «Soi» qui «te» permet de faire l’expérience d’identités distinctes et
de «moments dans le temps».

Ainsi, le «passé» que tu te r-appelles et le futur que tu verrais constituent le «maintenant» qui EST tout simplement.

Ouf ! C’est incroyable.

Oui, et c’est aussi vrai à un autre niveau. C’est comme Je te l’ai déjà dit : il n’y a qu’Un de nous. Alors, quand tu lèves les yeux vers les étoiles, tu vois ce que tu appellerais NOTRE PASSÉ.

Je ne peux pas te suivre !

Accroche-toi. J’ai autre chose à ajouter.

Tu es toujours en train de voir ce que, selon tes termes, tu qualifierais de «passé», même quand tu regardes ce qui est droit devant toi.

Moi ?

Il est impossible de voir le présent. Le présent «surgit», puis se transforme en un jaillissement de lumière formé par l’énergie qui se disperse, et cette lumière atteint tes récepteurs, tes yeux, mais il lui faut du temps pour y arriver.

Durant tout le temps que la lumière met à t’atteindre, la vie continue, avance. L’événement suivant est en train de se produire pendant que la lumière du dernier événement est en train de t’atteindre.

Le jaillissement d’énergie parvient à tes yeux, et tes récepteurs envoient ce signal à ton cerveau, qui interprète les données et te dit ce que tu vois. Mais ce n’est pas du tout ce qui se trouve maintenant devant toi. C’est ce que tu crois voir. En d’autres termes, tu penses à ce que tu as vu en te disant ce qui est et en décidant comment tu vas le nommer, alors que ce qui est en train d’arriver «maintenant» précède ton processus, et l’attend.

Pour simplifier : Je suis toujours à un pas devant toi.

Mon Dieu, c’est incroyable !

Maintenant, écoute. Plus tu mets de distance entre toi-même et le lieu physique de tout événement, plus cet événement recule dans le «passé». Situe-toi à quelques années-lumière plus loin, et tu verras que tu es en train de regarder ce qui s’est passé il y a très très longtemps.

Mais ce n’est pas arrivé «il y a longtemps». Seule la distance physique a créé l’illusion du «temps» et t’a permis de faire l’expérience de toi-même comme étant à la fois «ici, maintenant», alors que tu es «là-bas»

Un jour, tu constateras que ce que tu appelles le temps et l’espace représentent la même notion.

Et tu verras que tout est en train d’arriver ici, maintenant.

C’est… c’est… fou. Je veux dire : je ne sais pas quoi penser de tout ça.

Quand tu comprendras ce que Je t’ai dit, tu comprendras aussi que rien de ce que tu vois n’est réel. Tu perçois l’image de ce qui a jadis été un événement, mais même cette image, ce jaillissement d’énergie, est quelque chose que tu interprètes. Et ta vision personnelle de cette image s’appelle ton «image-ination».

Et tu peux utiliser ton imagination pour tout créer. Car – et voici le plus grand secret de tous – ton imagination fonctionne dans les deux sens.

Pardon ?

Non seulement tu interprètes l’énergie, mais tu la crées aussi. L’imagination est une fonction de ton esprit, qui est le tiers de ton être divisé en trois parties. Dans ton esprit, tu imagines une chose, et elle commence à prendre une forme physique. Plus tu l’imagines longtemps (et plus tu y ajoutes de l’intensité), plus cette forme devient physique, jusqu’à ce que l’énergie croissante que tu lui as donnée jaillisse littéralement dans la lumière en projetant une image d’elle-même dans ce que tu appelles ta réalité.

 

Alors, tu «vois» l’image et, une fois de plus, tu «décides ce qu’elle est». Ainsi, le cycle continue. C’est ce que J’ai appelé le processus. C’est ce que TU ES. TU ES ce processus.

C’est ce que Dieu EST. Dieu EST ce processus.

C’est ce que J’entendais lorsque J’ai dit que tu es à la fois le Créateur et le Créé.

J’ai maintenant tout rassemblé pour toi. Nous sommes en train de conclure ce dialogue, et Je t’ai expliqué la mécanique de l’univers, le secret de toute vie.

Je suis… renversé. Je suis… sidéré. Maintenant, je veux trouver un moyen d’appliquer tout cela dans ma vie quotidienne.

Tu es en train de le faire. Tu ne peux t’en empêcher. C’est ce qui est en train de se passer. II s’agit uniquement de voir si tu l’appliqueras consciemment ou inconsciemment, si tu es l’effet du processus, ou si tu en es la cause. En tout, sois la cause.

Les enfants comprennent cela parfaitement. Demande à l’un d’eux : «Pourquoi as-tu fait ça ?» et il te répondra : «Juste parce que∗.»
C’est là l’unique raison de faire quoi que ce soit.

C’est ahurissant ! C’est une course ahurissante vers une conclusion ahurissante de cet ahurissant dialogue.

La manière la plus significative dont tu pourrais employer consciemment ta nouvelle intelligence serait d’être la cause de ton expérience, et non son effet. Et sache que tu n’as pas à créer le contraire de qui tu es dans ton espace personnel ou ton expérience propre afin de savoir qui tu es et qui tu choisis d’être, et d’en faire l’expérience.

Armé de cette connaissance, tu peux changer ta vie et transformer ton monde.

Et c’est la vérité que Je suis venu partager avec vous tous.

Ouf ! Terrible ! Je l’ai. Je l’ai !

Bien. Maintenant, sache que trois principes de sagesse fondamentaux traversent tout ce dialogue. Les voici :

1. Nous ne faisons tous qu’Un.

2. Il y en a assez.

3. Nous n’avons rien à faire.

Si vous décidiez «nous ne faisons tous qu’Un», vous cesseriez de vous traiter mutuellement comme vous le faites.

Si vous décidiez «il y en a assez», vous partageriez tout avec tout le monde.

Si vous décidiez «nous n’avons rien à faire», vous cesseriez d’essayer d’utiliser «le fait d’accomplir» comme solution à vos problèmes et passeriez plutôt à un état d’être permettant de faire disparaître votre expérience de ces «problèmes» et ainsi évaporer les conditions mêmes de cette expérience.

C’est peut-être la vérité la plus importante de toutes que vous ayez à comprendre à ce stade de votre évolution, et c’est un bon moment pour terminer ce dialogue. Rappelle-toi toujours cela, et fais-en ton mantra :

Je n’ai rien à posséder, je n’ai rien à faire, et rien que je doive être, sinon ce que je suis maintenant.

Cela ne signifie aucunement qu’il faut éliminer «avoir» et «faire» de ta vie. Cela veut dire que ce que tu possèdes ou fais jaillira de ton être – au lieu de t’y mener.

Lorsque tu agis à partir du «bonheur», tu fais certaines choses parce que tu es heureux – par opposition au vieux paradigme selon lequel tu faisais des choses qui, tu l’espérais, te rendraient heureux.

Lorsque tu viens de la «sagesse», tu accomplis certaines choses parce que tu es sage, et non parce que tu essaies d’atteindre à la sagesse.

Lorsque tu viens de «l’amour», tu fais certaines choses parce que tu es amour, et non parce que tu veux recevoir de l’amour.
Tout change, tout fait volte-face, quand tu viens du «fait d’être» plutôt que de chercher à «être».

Tu ne peux pas «faire» ton chemin vers «l’être». Si tu essaies d’«être» heureux, d’être sage, d’être amour – ou d’être Dieu -, tu ne peux «y arriver» par le fait d’accomplir.

Et pourtant, il est vrai que tu accompliras des choses merveilleuses à partir du moment où tu «y arriveras».Voici la divine dichotomie. La façon d’«y arriver», c’est d’«être là». Sois seulement où tu choisis d’arriver !

C’est aussi simple que cela.II n’y a rien à faire. Tu veux être heureux ? Sois heureux. Tu veux être sage ? Sois sage. Tu veux être amour ? Sois amour.De toute façon, c’est qui tu es.Tu es mon bien-aimé.

Oh ! Je viens d’en perdre le souffle ! Tu as une façon si extraordinaire d’énoncer les choses.

C’est la vérité qui est éloquente. La vérité a une élégance qui réveille le coeur en sursaut.C’est ce qu’ont fait ces Conversations avec Dieu.

Elles ont touché le coeur de la race humaine, et l’ont réveillé. Maintenant, elles t’amènent à des questions cruciales ; des questions que l’humanité entière doit se
poser : «Pouvez-vous, et allez-vous, créer un nouveau récit culturel ? Pouvez-vous, et allez-vous, créer un nouveau premier mythe culturel sur lequel tous les autres mythes seront fondés ?

La race humaine est-elle intrinsèquement bonne, ou intrinsèquement mauvaise ?»

Voilà le carrefour auquel vous êtes arrivés.

L’avenir de la race humaine dépend de la direction que vous voulez prendre. Si vous et votre société croyez que vous êtes intrinsèquement bons, vous prendrez des décisions et créerez des lois qui confirmeront la vie et qui seront constructives.

Si vous et votre société croyez que vous êtes intrinsèquement mauvais, vous prendrez des décisions et créerez des lois qui nieront la vie et
qui seront destructives. Les lois qui mettent l’emphase sur la vie sont des lois vous permettant d’être, de faire et d’avoir ce que vous voulez. Les lois qui nient la vie sont des lois vous empêchant d’être, d’accomplir et d’avoir ce que vous voulez.


Ceux qui croient au péché originel et au fait que la nature inhérente de l’homme est le mal prétendent que Dieu a créé des lois qui vous empêchent de réaliser ce que vous voulez – et font la promotion de lois (en nombre infini) cherchant à faire de même.


Ceux qui croient à la Bénédiction originelle et au fait que la nature inhérente de l’homme est bonne proclament que Dieu a créé les lois naturelles qui vous permettent de faire comme vous voulez – et font la promotion de lois humaines qui cherchent à faire de même.


Quel est votre point de vue sur la race humaine ? Et sur vous-mêmes ? Abandonnés à vos propres procédés, vous estimez-vous capables d’assumer la confiance des autres ? En tout ? ET les autres ? De quelle façon les jugez-vous ? Jusqu’à ce qu’ils se révèlent à vous d’une façon ou d’une autre, quelles sont vos présuppositions fondamentales ?


Maintenant répondez à cela : Vos présuppositions encouragent-elles votre société à échouer, ou à faire une percée ?

Je considère mon être comme étant digne de confiance. Je ne l’ai jamais fait auparavant, mais maintenant, oui. Je suis devenu digne de confiance parce que j’ai modifié mes idées sur le genre de personne que je suis. Aussi, je sais exactement ce que Dieu veut et ce que Dieu ne veut pas. J’ai compris tout à fait qui tu es.

Ces Conversations avec Dieu ont joué un rôle immense dans ce changement, en le rendant possible. Dès lors, je vois dans la société ce que je vois en moi-même – non pas quelque chose qui échoue, mais quelque chose qui fait une percée. Je contemple une culture humaine qui, enfin, s’éveille à son héritage divin, consciente de son divin dessein et de plus en plus consciente de son Soi divin.

Si tel est ce que tu vois, c’est ce que tu vas créer. Jadis, tu étais perdu, et maintenant, tu t’es retrouvé. Tu étais aveugle, mais aujourd’hui, tu vois. Et cette grâce a été vraiment étonnante.

Tu t’es parfois séparé de moi dans ton coeur, mais maintenant, Nous sommes à nouveau réunis et pouvons l’être à jamais. Car ce que tu as rassemblé, personne d’autre que toi ne peut le réduire en morceaux.

Rappelle-toi ceci : Tu es toujours une partie de Dieu, car tu n’es jamais séparé de Dieu.

C’est la vérité de ton être. Nous sommes entiers. Maintenant, tu connais toute la vérité.

Cette vérité a été une nourriture pour l’âme affamée. Prends-la, et nourris-toi d’elle. Le monde a été assoiffé de cette joie. Prends-la, et apaise ta soif. Fais-le en souvenir de moi.

Car la vérité est le corps, et la joie le sang, de Dieu, qui est amour.

Vérité.

Joie.

Amour.

Voilà trois qualités interchangeables. L’une mène aux autres, et peu importe dans quel ordre elles apparaissent, toutes mènent à moi. Toutes sont moi.

Je termine ce dialogue comme il a commencé. Comme avec la vie même, le cercle est complet. Ici, tu a reçu de la vérité, de la joie et de l’amour. Ici, tu as reçu les réponses aux plus grands mystères de la vie. Une seule question subsiste. C’est la question par laquelle nous avons commencé.

Et cette question n’est pas : «À qui Je parle ?» mais «Qui écoute ?»

Merci. Merci de t’être adressé à nous tous. Nous t’avons entendu, et nous écouterons. Je t’aime. Et alors que ce dialogue se termine, je suis vraiment rempli de vérité, de joie et d’amour. Je suis rempli de toi. Je sens mon unité avec Dieu.

Ce lieu d’unité est le ciel. Tu y es, maintenant.


Tu n’en as jamais été absent, car tu n’es jamais séparé de moi. C’est ce que Je voudrais te faire savoir. C’est ce que j’aimerais que tu retires, enfin, de cette conversation.
Et voici mon message, le message que j’aimerais laisser au monde :


Mes enfants, qui êtes aux cieux, votre nom est sanctifié. Votre règne est arrivé et votre volonté est faite, sur la Terre comme au ciel.


Vous recevez aujourd’hui votre pain quotidien, et vous recevez le pardon pour vos dettes et vos offenses, tout comme vous avez pardonné à ceux qui vous ont offensés.
Ne menez pas votre Soi en tentation, mais délivrez votre Soi des maux que vous avez créés.


Car à vous le royaume, le pouvoir et la gloire, à jamais.
Amen.


Et amen.


Va, maintenant, et transforme ton monde. Va, maintenant, et sois ton Soi le plus élevé. Tu comprends, maintenant, tout ce que tu as besoin de comprendre. Tu sais, maintenant, tout ce que tu as besoin de savoir. Tu es, maintenant, tout ce que tu as besoin d’être.


Tu n’as jamais été rien de moins. Tu ne le savais tout simplement pas. Tu ne te rappelais pas.


Maintenant, tu te souviens. Cherche à porter ce souvenir. Cherche à le partager avec tous ceux dont tu touches la vie. Car ta destinée est plus grandiose que tu ne pourrais jamais l’imaginer.


Tu es venu dans la pièce pour guérir la pièce. Tu es venu dans l’espace pour guérir l’espace. Tu n’as pas d’autre raison d’être ici. Et sache ceci : Je t’aime. Mon amour est toujours tien, à la fois maintenant et à jamais. Je suis avec toi, toujours. De toutes les façons.