Fantastiques Expériences de Voyage Astral


Robert Monroe, célèbre spécialiste américain des sorties hors du corps a développé à la suite de ses expériences un concept étrange et fort dérageant que je vous invite à découvrir sur cet extrait de son livre « Fantastiques Expériences de Voyage Astral ». L’être humain, à travers les expériences de la vie, génère une énergie qualifiée de LOOSH (qui contient de l’amour et de la compassion) et tout comme la vache produit du lait, serait de même utilisée par « Quelqu’un, Quelque Part » selon ses termes pour des motifs et une utilisation inconnue. Ce LOOSH serait très recherché dans l’univers mais peut posséder plusieurs qualités de distillation; les qualités les plus élevées se retrouvent dans des actes désintéressés que certains humains produisent dans des circonstances particulières. Hors plus le LOOSH est distillée, plus la production est bonne et fructueuse du point de vue de QQQP. Nous ne savons pas quelle utilisation est faite du LOOSH produit par les humains et pour quel motif, nous sommes simplement concerné par sa production comme la vache avec son lait. Je vous invite à lire ce long extrait, et à venir ici partager votre ressenti.

LE LOOSH par ROBERT MONROE

« Quelqu’un, Quelque part (ou les deux, par millions, ou innombrables), exige, aime, a besoin, évalue, récolte, boit, mange, consomme une drogue (sic), une substance dont l’identificateur est « Loosh », (parallèle : ici [dans notre dimension], c’est l’électricité, pétrole, oxygène, or, blé, eau, terre, argent, uranium, etc.) C’est une substance rare en Quelque Part, et ceux qui possèdent le « Loosh » considèrent qu’il est d’une importance vitale à tous égards. Face à la question de l’offre et de la demande (une loi universelle de Quelque Part), Quelqu’un a décidé de produire le « Loosh »
artificiellement, pour ainsi dire, plutôt que de le rechercher sous ses formes « naturelles ».

Il entreprit donc d’aménager un jardin et d’y faire pousser le « Loosh ». A l’état naturel, le Loosh s’est révélé issu d’une série de mouvements vibratoires dans le cycle carbone-oxygène, dont le résidu était précisément le « Loosh », à des degrés divers de pureté. Le « Loosh » n’était produit que pendant ce mouvement et pendant le processus réactif . Les prospecteurs de Quelque Part battirent le terrain à la recherche des sources de « Loosh » et les nouvelles découvertes furent saluées avec un grand enthousiasme et beaucoup de récompenses. Donc, tout changea grâce à Quelqu’un et à son jardin.

C’est dans une région lointaine que Quelqu’un mit en œuvre son expérimentation. D’abord, il créa un environnement favorable au cycle carbone-oxygène. Il y établit un équilibre garantissant qu’un rayonnement adéquat et autres substances indispensables seraient fournis en permanence.

Ensuite, il tenta une première culture, mais récolta peu de « Loosh », d’une qualité relativement médiocre. Le résultat était trop peu significatif pour ramener le « Loosh » Quelque Part. Le problème était double. La durée de vie des unités de culture était insuffisante et ces unités elles-mêmes étaient trop faibles. Le rendement qualitatif et quantitatif était médiocre, car le temps de génération du « Loosh » était trop bref . En outre, le « Loosh » ne pouvait être récolté qu’à l’issue de la courte vie des unités, et pas avant.

Sa deuxième culture ne fut pas la meilleure. Il déplaça l’environnement, à l’intérieur du jardin, dans un espace gazeux et non liquide, où des substances chimiques d’une densité élevée formaient une base solide et riche. Il planta d’innombrables unités de formes diverses. Celles-ci étaient quelques milliers de fois plus grandes et plus complexes que les unités unicellulaires de la première culture. Il inversa le cycle carbone oxygène.

Désormais, il y avait une uniformité fondamentale. Comme auparavant, les unités portaient semence à intervalles réguliers et arrivaient automatiquement au terme de leur vie. En vue d’éviter une distribution inégale des substances chimiques et des radiations, ce qui avait été le cas lors de la première culture, il immobilisa la deuxième récolte. Chaque unité était conçue pour demeurer sans sa propre section du jardin.

A cette fin, chacune était dotée de vrilles solides qui s’enfonçaient profondément dans la matière chimique. Une tige ou un tronc les prolongeait, permettant d’élever la partie supérieure et de l’exposer au rayonnement. La partie supérieure, large et fine, quelque peu fragile, était destinée à convertir les composés de carbone et d’oxygène vers, et à partir de l’unité de récolte. En outre, des radiateurs de couleur brillante, assortis de générateurs de petites particules, étaient montés sur chaque unité, en général vers le haut et en position symétrique. Il installa des structures de circulation dans l’enveloppe gazeuse de l’unité, notamment pour favoriser le processus de réensemencement.

Par la suite, il découvrit que l’effet de turbulence permettait de récolter le « Loosh ». Si la turbulence était suffisamment forte en fin de vie, la culture était entraînée vers le bas et le « Loosh » se dégageait. Ce processus permettait notamment un approvisionnement immédiat en « Loosh », non seulement à la saison des récoltes, mais à tout moment. Cependant, la deuxième culture ne fut pas un succès. S’il est vrai que les quantités étaient décuplées, le « Loosh » ainsi produit demeurait si médiocre que l’effort n’en valait guère la peine. En outre, la période de croissance était maintenant trop longue et n’était compensée par aucune amélioration qualitative. Un élément vital manquait.

Quelqu’un survola et étudia longtemps son jardin avant de se lancer dans la troisième culture. C’était vraiment un défi. En vérité, il avait partiellement réussi, puisqu’il faisait pousser le « Loosh ». Mais il n’avait pu en produire d’une qualité égale ou supérieure à celle du « Loosh » sauvage.

Inévitablement, il finirait par trouver la solution. La troisième culture fut la preuve vivante de cette Vérité. Le cycle initial carbone-oxygène devait être associé au processus et la mobilité devait être restaurée. Chacun des deux facteurs avaient auguré d’un « Loosh » d’une grande qualité. Il ne restait plus qu’à augmenter la dimension.

En vue de réaliser ce projet, Quelqu’un déplaça quelques unités de la première culture qui se développaient dans l’espace liquide du jardin. Il les modifia de manière à ce qu’elles vivent de croissent dans la zone gazeuse. Ces unités devaient se nourrir de la deuxième culture, qu’il fit foisonner à cet effet.

C’est ainsi que les premiers mobiles, la troisième culture, naquirent. Les mobiles se nourrissaient d’unités de la deuxième culture qui parvenaient ainsi au terme de leurs vie, engendrant un « Loosh » de qualité médiocre. Lorsqu’un gigantesque mobile arrivait au terme de sa propre vie, d’autre « Loosh » était produit. Les quantités de « Loosh » étaient considérables, mais le résidu excédait les limites souhaitables.

Quelqu’un trouva par hasard le catalyseur principal de la production de « Loosh ». Les mobiles, lents et monstrueux, avaient une durée de vie fort disproportionnée par rapport à la quantité d’aliments qu’ils ingéraient. Leurs processus de croissance et de vieillissement étaient si lents qu’ils ne pourraient plus venir à bout de la deuxième culture. L’équilibre du jardin entier et la production de « Loosh » seraient remis en question. La deuxième et troisième culture seraient menacées d’extinction.

Comme la deuxième culture se développait à peine, les besoins énergétiques des mobiles devinrent aigus. Il arrivait que deux mobiles tentent d’ingérer une même unité de la deuxième culture, provoquant des conflits qui dégénéraient en combats physiques entre deux ou plusieurs d’entre eux. D’abord amusé par le problème, Quelqu’un se pencha plus attentivement sur ces pugilats. Il observa qu’au cours des combats, le « Loosh » émanait des mobiles ! Il ne s’agissait pas de quantités minimes, mais de quantités utilisables, d’une grande pureté.

Passant directement de la théorie à la pratique, il modifia profondément une unité de la première culture et la déplaça de l’espace liquide vers l’espace gazeux du jardin. Le nouveau mobile, légèrement plus petit, se pourrirait d’autres mobiles. Cette modification visait à résoudre le problème de la surpopulation des mobiles et à engendrer une quantité importante de « Loosh » utilisable lors de chaque conflit/combat. S’y ajoutait une bonification, si la nouvelle classe de mobiles mettait un terme à la vie de l’autre.

Quelqu’un pourrait alors transférer Quelque Part de grandes quantités de « Loosh », utilisable et suffisamment pur. Ainsi fut établie la Règle du Catalyseur principal. Les conflits entre les unités du cycle carbone-oxygène suscitaient des émanations de « Loosh ». Ce n’était pas plus difficile que ça !

Satisfait de la formule, Quelqu’un prépara la quatrième culture. Il savait désormais que les mobiles de la troisième culture étaient trop grands et vivaient trop longtemps pour être efficaces. S’ils devenaient trop nombreux, il faudrait agrandir le jardin. L’espace manquait pour faire croître ces unités massives, ainsi que des unités feuillues de la deuxième culture, en nombre suffisant pour parer à leurs besoins alimentaires. Il déduisit de ce qui précède qu’une mobilité plus grande et accélérée permettrait de multiplier le facteur conflit, ce qui entraînerait un rendement supérieur de « Loosh ».

D’un seul geste, Quelqu’un anéantit tous les mobiles lourds de la troisième culture. Revenant à la première culture en zone liquide, il modifia les unités, les développa sous diverses formes et dimensions, et leur attribua des structures multicellulaires complexes d’une grande mobilité. Il établit un système équilibré : il y avait celles qui ingéraient des unités du cycle carbonique de la deuxième culture (initialement immobiles) comme source d’énergie et il y en avait d’autres, très mobiles, qui consommeraient des unités mobiles de la première culture modifiée. Le circuit complet fonctionna à merveille. La modification de la deuxième culture immobile en milieu liquide porta ses fruits. De petits mobiles très actifs, respirant du liquide, se nourrirent, « mangèrent » la deuxième culture modifiée.

Des mobiles actifs, plus grands et/ou différents, consommeraient de petits « mangeurs de plantes ». Lorsqu’un mobile devenait trop grand et trop lent, il était une proie facile pour les petits mobiles qui l’attaquait voracement. Le résidu chimique de ces ingestions se fixait sur le fond du milieu liquide et fournissait un nouvel aliment aux sédentaires (deuxième culture modifiée), complétant ainsi le cycle. Il en résulta un flot continu de « Loosh » issu des sédentaires parvenus au terme de leur vie, des conflits intenses entre mobiles pour éviter l’ingestion, et enfin de l’interruption de la vie des mobiles, en tant que conséquence fatale des conflits.

Quelqu’un appliqua à l’autre partie de son jardin, la zone gazeuse, les mêmes techniques encore perfectionnées. Il ajouta plusieurs variétés de sédentaires (deuxième culture originelle) afin de fournir des aliments suffisamment diversifiés aux nouveaux mobiles qu’il devait créer.

Comme dans l’autre zone du jardin, ces mobiles étaient un synthèse des deux espèces : il y avait ceux qui ingéraient et tiraient leur énergie des sédentaires de la deuxième culture, et ceux qui se nourrissaient d’autres mobiles. Il créa des milliers de types originaux, petits et grands (mais pas aussi grands que les mobiles de la troisième culture) et, ingénieusement, les équipa pour les combats.

Ces équipements prirent forme d’une masse, d’une vitesse insaisissable, d’une couche trompeuse et/ou protectrice, d’un rayonnement de couleur, d’une action ondulatoire, de percepteurs et de détecteurs de particules et protubérances de haute densité destinés à déchirer, saisir et pourfendre l’adversaire. Tout cela visait à prolonger la durée des combats et, en conséquence, à accroître les émanations de « Loosh ».

A titre expérimental, Quelqu’un conçut et créa un type de mobile faible et inefficace comparé à ceux de la quatrième culture. Cependant, ce mobile expérimental présentait deux avantages distincts. D’une part, il pouvait ingérer et tirer son énergie à la fois des sédentaires et des autres mobiles. D’autre part, Quelqu’un leur avais avait transmis une substance prélevée sur lui-même (substance partout ailleurs inconnue ou introuvable), qui était censée agir comme facteur intensif et déterminant de mobilité.

Quelqu’un savait que, conformément à la Règle de l’attraction, ce transfert susciterait une mobilité permanente chez ce type particulier de mobile, qui céderait toujours à l’attraction que ce minuscule atome de lui-même avait engendré dans sa recherche du grand Tout. Ainsi la pulsion de satisfaction des besoins d’énergie par ingestion ne serait pas la seule motivation.

Plus important, les besoins et compulsions créés par la substance prélevée sur Quelqu’un ne pourraient être rassasiés dans le jardin. Le besoin de mobilité étant constant, le conflit entre ce besoin et le besoin d’énergie serait permanent. Il pourrait constituer une source continuelle de « Loosh » de grande qualité s’il se perpétuait.

La quatrième culture dépassa de loin les attentes de Quelqu’un. Il devint manifeste que le jardin produisait un flot utilisable de « Loosh ». L’équilibre de la « vie » était parfaitement atteint : le Facteur Conflit engendrait des quantités considérables de « Loosh », augmentées en permanence par le décès des mobiles de toutes sortes et des sédentaires.

Quelqu’un créa les collecteurs spéciaux, chargés de la production et de la récolte. Il établit des canaux destinés à acheminer le flot de « Loosh » de son jardin vers Quelque Part. Grâce au jardin de Quelqu’un, Quelque Part n’était plus tributaire de l’ »état sauvage » comme source principale de « Loosh ».

Le succès du jardin et la culture de « Loosh » incitèrent des autres à concevoir et aménager leur propre jardin, ce qui était conforme à la loi de l’offre et de la demande (le Vide est une condition instable). En effet, les quantités de « Loosh » produites par le jardin de Quelqu’un ne suffisaient pas aux besoins de Quelque Part. Les collecteurs agissant pour le compte des autres entrèrent dans le jardin de Quelqu’un afin de tirer profit des petites émanations de « Loosh » négligées ou ignorées par les collecteurs de Quelqu’un.

Lorsqu’il eut terminé son travail, Quelqu’un revint Quelque Part et se consacra à d’autres activités. La production de « Loosh », surveillée par les collecteurs, demeurait constante. Seules les modifications
étaient ordonnées par Quelqu’un lui-même.

Conformément aux instructions de Quelqu’un, les collecteurs moissonnaient périodiquement des portions de la quatrième culture, afin d’assurer la fourniture en substances chimiques, rayonnement et autres ingrédients, destinés aux jeunes unités. En second lieu, cette moisson visait à produire de temps à autre des quantités supplémentaires de « Loosh ». Afin d’effectuer la récolte, les collecteurs provoquaient des turbulences et des remous, à la fois dans l’enveloppe gazeuse et les formations chimiques solides qui composaient la base du jardin lui-même.

Ces bouleversements avaient conséquence d’interrompre la vie de nombreuses unités de la quatrième culture, écrasés par les mouvements de terrain ou immergées par la tempête de l’espace liquide du jardin. (La quatrième culture était conçue de telle manière que ses unités ne pouvaient maintenir leur cycle carbone oxygène en milieu liquide.) Sans la perception et la curiosité de Quelqu’un, ce mode de « Vie » du jardin aurait pu se prolonger éternellement. A l’occasion, il étudiait des échantillons de « Loosh ». Il n’avait aucune raison de le faire, si ce n’est un certain intérêt pour son œuvre.

Au cours de l’analyse d’un certain échantillon de « Loosh », Quelqu’un en avait, par hasard, examiné des émanations et s’apprêtait à le remettre au réservoir, lorsqu’il observa une différence très légère, mais réelle. Vivement intéressé, il reprit son examen. Un fragment ténu de « Loosh » purifié et distillé se trouvait minutieusement enchevêtré à des émanations banales de « Loosh ». Or c’était impossible. Le « Loosh » purifié et distillé ne pouvait être obtenu qu’après une série de traitements du « Loosh » à l’ »état sauvage ». Le « Loosh » du jardin de Quelqu’un devait subir les mêmes opérations avant d’être utilisable.

Pourtant, le fragment en question dégageait réellement un rayonnement si raffiné et purifié qu’il ne pouvait ou ne pourrait plus se combiner avec la substance à l’état brut. Quelqu’un réitéra ses analyses. Le résultat, à nouveau positif, laissait à penser que, dans son jardin, un élément lui échappait. Quelqu’un quitta à la hâte Quelque Part et retourna dans son jardin. En apparence, rien n’avait changé.

Les zones gazeuses du jardin présentaient, au niveau de la base de composition solide, un interminable tapis de reflets verts issus de la deuxième culture florissante. La première culture modifiée, en zone liquide, était parfaitement conforme à la loi de l’Action-Réaction (une section de la loi de la Cause et de l’Effet). Quelqu’un perçut immédiatement que cette différence, la source de « Loosh » distillé, ne concernait ni la première ni la deuxième culture. Il trouva les premières émanations de « Loosh » distillé dans l’une des unités de la quatrième culture, qui avait été épurée au cours des plantations de la deuxième culture. L’idée germa en lui, tandis que cette unité se lançait dans une lutte à mort contre une autre unité de la quatrième culture, d’une manière habituelle. Certes, ce seul fait ne pouvait engendrer de « Loosh » distillé.

Quelqu’un le savait et continuait ses recherches. C’est alors qu’il découvrit la différence. Cette unité ne luttait pas pour ingérer les restes d’une unité plus faible de quatrième culture, ni pour absorber la feuille savoureuse d’une tige de la deuxième culture toute proche, mais pour éviter de perdre la vie et d’être ingérée par l’unité adverse de la quatrième vague. Elle luttait pour protéger et sauver la vie à trois de ses semblables récemment générés et blottis sous une grande unité de la deuxième culture, qui attendait l’issue du combat. Il n’y avait plus de doute. C’est de là que provenaient les éclairs de « Loosh » distillé.

Sachant cela, Quelqu’un observa les comportements d’autres unités de la quatrième culture dans le jardin. Il perçut les mêmes éclairs lorsque d’autres unités de la quatrième culture défendaient leurs « petits » de manière analogue. Mais un point demeurait illogique.

Ces éclairs de « Loosh » distillé émanant d’unités actuelle de la quatrième culture ne fournissaient même pas 50 pour 100 de la quantité de « Loosh » distillé trouvée dans l’échantillon du réservoir. A l’évidence, un autre f acteur intervenait. Il survola systématiquement le jardin, furetant dans toutes les zones.

Il ne tarda guère à percevoir la source. Un rayonnement de « Loosh » distillé de grande qualité émanait d’une section particulière du jardin. Il se précipita vers ce point. Il s’agissait d’une de ces unités expérimentales de la quatrième culture modifiée, comportant une substance prélevée sur lui-même. Elle se tenait toute seule sous la partie supérieure feuillue d’une grande unité de la deuxième culture. Elle n’avait pas « faim ». Elle n’était pas en conflit avec une autre unité de la quatrième culture. Alors il comprit. L’unité était solitaire ! Cette circonstance était de nature à engendrer un « Loosh » distillé. Avec du recul, Quelqu’un observa un autre phénomène illogique et inhabituel.

L’unité de la quatrième culture modifiée prit soudain conscience de Sa présence. Elle s’était effondrée et se convulsait curieusement sur la base de composition solide. Un liquide clair était sécrété par les deux orifices destinés à la perception des rayonnements. Le « Loosh » ainsi dégagé était encore plus raffiné. Dès lors, Quelqu’un énonça sa fameuse formule DLP, actuellement en vigueur dans le jardin.

Tout le monde connaît la suite de l’histoire. Quelqu’un introduisit sans sa formule le principe essentiel selon lequel : « … Le « Loosh » pur, distillé, est produit dans les unités de type 4M du fait de l’inassouvissement, mais sa création n’a lieu qu’à un niveau vibratoire supérieur aux limites sensorielles de l’environnement. Plus l’intensité est grande, plus la production de « Loosh » distillé est forte… » Pour appliquer la formule dans son jardin, Quelqu’un conçut des changements subtils, connus de tous les historiens. Deux des innovations les plus remarquables consistaient, d’une part, à diviser en moitiés les unités de toutes les cultures pour engendrer la solitude (elles cherchaient à se réunir) et, d’autre part, à favoriser la prédominance de l’unité de Type 4M.

Tel qu’il se présente désormais, le jardin connaît un rendement fascinant. Depuis longtemps, les collecteurs sont passés maîtres dans l’art d’appliquer la formule DLP. Les unités de Type 4M prédominent et se sont étendues à l’ensemble du jardin, hormis les parties les plus prof ondes du milieu liquide. Elles sont les principaux producteurs de « Loosh » distillé. L’expérience a permis aux collecteurs de développer toute une technologie et des outils complémentaires pour récolter le « Loosh » des unités Type 4M. Les plus courants ont été appelés amour, amitié, famille, avidité, haine, souffrance, culpabilité, maladie, fierté, ambition, propriété, possession, sacrifice, et à une plus grande échelle, nations, provinces, guerres, famine, religion, machines, liberté, industrie et commerce, pour n’en citer que quelques-uns. La production de « Loosh » est plus prospère que jamais…

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