Le Tambourin rappelle et réveille les Consciences endormies.
Et alors, tu deviens toi-même Tambourin et chacun de tes pas sur la Terre rappelle que le Feu de la Viupre rejoint à travers toi les Forces du Ciel : et tel est alors le Sens de tous tes Cheminements.
Ce Sont Pèlerinages de Légendes : ce sont des Pèlerinages au long des Liages de Forces qui te conduisent vers toi-même.
Ce sont des Pèlerinages de légende : car chaque événement est Légende pour celui qui sait Voir qu’il n’est jamais que des Signes de Piste dans sa pérégrinance sur le Chemin de son Radiant.
Quelle que soit Existence : elle est Légende.
Ne cherche point à la décrypter : mais identifie-toi à la Légende qui est Liant entre la Source et les Manifestances.
Vous tous qui avez su réanimer l’Essence et par conséquent le Sens du Feu non seulement au jour particulier de cette Fête sur ce Territoire mais en chaque Acte de vos Radiances : ceci assure la justesse de votre Démarche.
Il n’est que de persévérer sans relâche, quelles que soient les échecs par rapport à l’Image que vous croyez porter pour vous.
La Légende s’accommode de tous les détails car ils font partie eux aussi de la Trame Unique qui maintient constamment le rappel du Sens de l’Existence et de l’Essence de Vie.
Et certes il ne s’agit point de s’enorgueillir (Rendre orgueilleux, flatter la vanité de…) car Grande Responsabilité y a-t-il en cela pour chacun d’entre vous : Responsabilité vis-à-vis de soi en premier temps qui fait que le Parfait est parfois difficile à entretenir. Responsabilité vis-à-vis de tous égarement car de votre Apprentissage, sincère Expression de L’essence, dépend le sort de tout le Territoire et de ses Tribus.
Le Tambourin rappelle et réveille les Consciences endormies.
Ne t’appesantis (Rendre (plus) pesant…) point, Apprenti en la Forêt de l’Ecole de Vie, sur les Evénements de ton quotidien : ce sont autant de Piqûres sur la Trame du Fil Unitaire qui te joint à chaque Instant de tout moment à ton unité de Lumière.
S’appesantir sur ces Piqûres réitère (latin : reiterare « renouveler, répéter ») la douleur : c’est pourquoi il fut dit : « SEULEMENT LA LEGENDE A MAINTENIR ».
La Légende dit : « Enchanté, Déchantant, Désenchanté, Chanté », « Unité, Multiple, Unité »…
Au-delà des nécessités de la Légende, alors, tu peux réintégrer ton quotidien perçu comme sempiternel (du latin : sempiternus « qui dure toujours ») Processus d’Enchantement où tous les illusoires te portent à croire à un mieux durable, à un mieux possible, à un mieux présent.
Tu DECHANTES lorsque le mieux présent, le mieux à-venir se perçoit comme identique au passé, porteur également de douleur, et éphémère.
DESENCHANTE par cette di-vision, naît en toi la Nostalgie (formé du grec : ν ο ́ σ τ ο ς « retour » et α λ γ ο ς « douleur, mal (v. -algie) », littéralement « mal du retour ») du retour à un mieux-être, et tu CHANTES une Illusion suivante, un mieux-être à-venir, un mieux-être présent, car désillusionné, tu as laissé momentanément la lourdeur, la tristesse, la fatigue de la Recherche.
Le mieux-être s’est installé, mais ton Chant t’enchante de nouveau : et tout le cycle recommence.
C’est pourquoi il est dit : « AU-DELA DES IMAGES, AU-DELA DE LA LEGENDE, AU-DELA… »
Ne point aller au-delà, car vouloir aller au-delà, c’est vouloir un mieux-être, s’Illusionner et s’Enchanter de nouveau, et se prendre à tout Chant de Glorification d’une Image, d’une Voie merveilleuse, d’une Idée nouvelle.
Etre AU-DELA, c’est être là où tu es : Estimant la MA Primitive, parce qu’estimant la Justesse, estimant la Simplicité et estimant la Famille.
C’est en cela que se fait la Vision de la Trame sempiternelle de la Légende sur laquelle sempiternellement tu mets des Formes, tu peins tes Images-Illustrations et tes Couleurs.
Pas d’histoire à toi : seulement la LEGENDE à main-tenir.
Pour maintenir : percevoir.
Pour percevoir : déjà regarder.
Pour regarder : savoir déjà qu’une Histoire existe.
Pas d’histoire à toi : seulement la LEGENDE à maintenir !
Maintenir la Légende : c’est assurer la Stabilité de celui qui entend ; c’est assurer la Solidité de tous vos Itinéraires ; c’est aider votre Mental dans sa mémorisation des Dits, c’est dire l’aider à re-viser les dits en continuité.
Tes histoires à toi te fourvoient dans le Multiple.
Vos histoires à vous rapportées à autrui les fourvoient dans le Multiple et dans leurs histoires à eux qu’ils doivent voir pour les réintégrer dans la Légende.
Votre existence est toujours Illustration de la Légende : elle est toujours Imageation du Divin et des Divinités.
Ne pas le voir : c’est vous fourvoyer (Mettre hors de la (bonne) voie ; égarer ; tromper) dans le Multiple.
En parler pour exposer la Légende : c’est entraîner l’autre dans les méandres de l’Illusion où il se perd ou devient aveugle.
Soyez vigilants pour vous comme pour tous les être qui vous entourent.
PAS D’HISTOIRE A SOI : SEULEMENT LA LEGENDE A MAINTENIR.
Le Pèlerinage : c’est la Légende.
La Légende : c’est le Véridique de l’Histoire.
L’Histoire : c’est l’Illusoire de la Légende.
Toute votre histoire à vous est imagée d’après la Légende. La différence entre la Légende de votre Vie et vos petites histoires de tribu : c’est les Forces de Frottement.
Par moments, on vous redonne des images de votre passé d’histoires à vous pour que vous le mettiez dans votre Légende : Mise au Point.
Ce qui vous touche dans le conte d’autrui, c’est la Légende.
Le conte de Fée, de Connaissant ou de Faits (Donner l’être, l’existence à, être l’auteur de) c’est l’humain qui tend vers l’Universel ; alors que la Légende atteint à l’Universel.
La Légende contient les Images Exemplaires comme le Multiple contient L’unité. La vie ne peut être exprimée que par la Légende.
La Légende est plus sobre que le Conte : elle se maintient par les 4 Fonctions :
– Les Druides qui montrent le Chemin vers les Dieux
– Les Marchands qui fournissent les Liages entre les Hommes.
– Les Fabricants qui réalisent le Liages entre les Dieux et la Matière.
– Et ceux qui admirent, qui vivent dans Cela et défendent Cela : Les Maîtres en chaque fonction, les Champions et les Héros.