Dans l’ombre de Soi


Nous sommes tous dans l’ombre de soi, nous ne voyons que l’ombre de nous même partout dans le monde extérieur comme dans le monde intérieur !

Toute l’ombre provient de notre propre lumière car tout se reflète et se projette de ce qu’il y a en nous !

Tant que nous en n’avons pas conscience, cette ombre nous illusionne grâce à notre propre lumière !

Il n’y a pas de jugement de valeur ici, juste une constatation du processus qui nous gouverne.

Tant que nous ignorons ce qui ce trame en nous, nous sommes les jouets de force qui nous dépasse.

Mais dès que notre conscience éclaire tous ces processus internes alors c’est le contraire qui se passe, tout ce qui était extérieur, puissant, agissant, et même parfois horrifiant ne devient plus que l’image de ce que nous devons comprendre pour l’intégrer à la totalité de soi !

Une fois que tout est intégré, il n’y a plus rien qui peut faire barrage à l’irradiation de notre propre lumière, alors il n’y à plus d’ombre nul part, voyant qu’elle n’a jamais vraiment existé si ce n’est pour nous donné la possibilité de se voir faire cette expérience !

Dans le prologue de L’École des Dieux l’on trouve ce texte :

 » Pendant ce voyage de retour à l ‘essence des choses, il a fallu que je me déleste de beaucoup de poids morts : pensées médiocre, émotions négative, certitude et idée d’emprunts.

J’ai du « me vaincre moi-même », reconnaître et affronter mon moi le plus sombre.

Tout ce que nous voyons, touchons et entendons, la réalité dans ses infinies variétés n’est rien d’autre que la projection d’un univers invisible qui existe au-dessus du notre et qui en est la vrai raison d’être.

Nous avons du mal à comprendre que l’invisible nous entoure, que notre monde est né du rêve, qu’en tout homme ce qui compte et ce qui est vrai sont invisibles.

Nos pensées, nos sentiments, nos fantasmes, nos imaginations sont invisibles. Nos espoirs, nos ambitions, nos secrets, nos peurs, nos doutes, nos indécisions, nos incertitudes, et toutes nos sensations, nos attirances, nos désirs, nos aversions, nos amours et nos haines appartiennent a l’univers subtil, impalpable mais réel de l’être.

L’invisible n’est pas métaphysique, poétique ou mythique, et il n’est pas non plus mystérieux, secret ou surnaturel ; l’invisible n’est pas davantage un élément statique du monde concret des phénomènes ou des événements ni ne fait partie des catégories du réel… « 

Le plus troublant dans toute cette histoire est de se rendre compte que le plus important se trouve aux antipodes de notre focalisation journalière qui est le monde extérieur et tangible des formes !

Alors que l’essentiel est invisible, sans forme, il est en chacun de nous et si nous partons pas à sa recherche, il restera vaste et inconnu, inutile et sombre…

Car il y manque notre propre lumière, non qu’elle n’y soit pas, mais que cette lumière originel en nous, pour pouvoir nous y ouvrir, il y faut rajouter, apporter, marier la lumière de notre propre conscience pour atteindre l’unité de toute choses qui sommeille en nous !

Voila l’essentiel, ce qui nous unit, ce qui nous inclut, ce qui nous rassemble dans la totalité de nous-même !

Mais tant que nous prenons pas conscience de cette intérieur, de ce lieu invisible aux sens, on part inexorablement à la recherche de quelque chose d’extérieur !

Et dans cette extérieure, toute est fragmenté, divisé, pour l’affrontement incessant de toutes ces parties, soit l’ombre en général qui nous gouverne de l’intérieur tant que l’on a pas compris son rôle qui est celui d’éclaireur !

Le texte qui va suivre peut être une aide dans la découverte de votre monde intérieur, et en particulier sur vos pensées, il s’agit  de ‘La nature de la réalité personnelle de Robert Jane’ :

«  Vos pensées sont. Vous pouvez les approuver ou les désapprouver, exactement comme, par exemple, une tempête. Laissées à elles-mêmes, vos pensées sont aussi variées, aussi magnifiques, aussi banales, terrifiantes ou glorieuses qu’un ouragan ou qu’une fleur, qu’une inondation ou qu’un crapaud, qu’une goutte de pluie ou qu’une grenouille. Vos pensées sont parfaitement elles-mêmes.

Laissées à elles-mêmes, elles vont et viennent.

Avec votre esprit conscient, vous devez choisir parmi ces pensées celles que vous voulez intégrer dans votre système de croyances (avec intensité) mais vous ne devez pas le faire comme si vous étiez aveugle.

Il peut vous arriver de souhaiter qu’un jour de pluie soit une journée ensoleillée, mais vous n’allez pas pour autant nier, en regardant par la fenêtre, qu’il pleut ou que l’air est froid et le ciel bouché.

Accepter que la pluie est la réalité présente ne signifie pas non plus qu’il faut croire qu’il fait ce temps-là tous les jours et intégrer cette idée évidemment fausse à votre système de croyances concernant la réalité.

Vous n’avez donc pas à prétendre qu’une idée « sombre » n’existe pas. Vous n’avez pas à prendre pour un fait que, laissées à elles-mêmes, toutes vos idées seraient noires, ni à essayer de les cacher.

Certaines personnes ont peur des serpents, même des plus inoffensifs, et sont aveugles à leur beauté et à leur place dans l’Univers. D’autres ont peur de certaines idées et ne voient pas leur beauté et leur place dans la vie mentale.

Vous avez toutes sortes de pensées et il y a une raison à cela, tout comme il y a toutes sortes de lieux géographiques. À l’intérieur de votre réalité, il est aussi bête de nier l’existence de certaines pensées que de prétendre, disons, que les déserts n’existent pas.

En suivant cette voie, vous niez certaines dimensions d’expérience et vous diminuez votre réalité.

Cela ne veut pas dire non plus que vous devez amasser les idées négatives, de même que vous n’êtes pas obligé d’aller passer un mois dans le désert si vous n’aimez pas ça.

Cela veut dire que, dans la nature telle que vous la comprenez, il n’y a rien qui n’ait un sens ou dont on doive faire comme si cela n’existait pas. « 

Tout ce qui arrive à soi, a un sens, si il vient jusqu’à nous, c’est qu’il à quel chose à nous apporté !

Les pensées, comme les événements extérieur suive un plan, ce plan qu’ils nous soit conscient ou pas est directement relié à nous.

Savoir décoder ces processus et donc ce plan dans ces grandes lignes nous apportent la compréhension de comment nous fonctionnons et donc de ce que nous sommes dans l’instant, il est une photographie des rouages de notre réalité.

L’expérience de toutes choses accepter comme un processus de prise de conscience de soi-même amène littéralement tout l’éparpillement de notre être envers son grand rassemblement !

Car tout est là pour l’assemblage de nous-même, nous sommes ce tout qui s’harmonise ou se des-harmonise dans l’extérieur comme dans l’intérieur, vivant la paix ou la guerre, la tranquillité ou le chaos.

Comprendre que tout part de soi, nous responsabilise, dans la création de notre monde, alors que l’inverse nous empêche d’agir par soi et pour soi, car sa agit en nous et a nos dépens.

Voici un autre texte tiré de  » Conversation avec dieu, tomme 3  » :

 »

Car ce à quoi vous résistez persiste.

Seul ce dont vous prenez conscience peut disparaître.

Rappelle-toi, aussi, mes propos sur le temps et les événements.

Tous les événements que tu peux imaginer – en fait, que tu as imaginés – se déroulent maintenant, dans l’éternel instant.

C’est l’instant sacré.

C’est l’instant qui précède ta prise de conscience.

C’est ce qui se produit avant que la Lumière arrive à toi.

C’est l’instant présent envoyé à toi, créé par toi, avant même que tu le saches !

Tu appelles cela le «présent». Et c’est un «présent». C’est le cadeau le plus grandiose que Dieu t’ait offert.

Tu as la capacité de déterminer laquelle, parmi toutes les expériences que tu as jamais imaginées, tu choisis de vivre. Maintenant.

Tu l’as dit, et Je commence maintenant à le comprendre, même dans les limites de ma perception. Rien de tout cela n’est «réel», n’est-ce pas ?

Non. Tu vis dans une illusion.

C’est un grand spectacle de magie.

Et tu fais semblant de ne pas connaître les trucs – même si tu es le magicien.

Il est important pour toi de te rappeler cela, sinon tu rendras tout très réel.

Mais ce que je vois, sens et touche semble très réel. Si ce n’est pas cela, la «réalité», qu’est-ce donc ?

Garde à l’esprit que ce que tu regardes, tu ne le «vois» pas vraiment.

Ton cerveau n’est pas la source de ton intelligence.

Ce n’est qu’un processeur de données.

II absorbe des données par l’intermédiaire de récepteurs appelés sens.

II interprète cette énergie en formation selon ses données antérieures sur le sujet.

Il te dit ce qu’il perçoit, et non ce qui est vraiment.

En te fondant sur ces perceptions, tu crois savoir la vérité sur une chose, alors qu’en fait, tu n’en connais pas la moitié.

En réalité, tu crées la vérité que tu connais. »

Et pour finir avec cette notion de mal et d’ombre on trouve dans « L’enseignement de Seth de Robert Jane » :

 »

Bien que vous ne soyez pas actuellement en état de comprendre, je vous dis simplement que le mal n’existe pas.

Pourtant, vous êtes évidemment confrontés avec ce qui vous parait être les conséquences du mal.

On a souvent répété que parce qu’il y a un Dieu, il doit y avoir son contraire.

Autrement dit, si le bien existe, le mal doit également exister.

C’est comme si l’on prétendait que parce qu’un objet a un haut, il doit avoir un bas – sans tenir compte du fait qu’il est composé de ces deux parties.

Revenons à des notions fondamentales : vous créez la réalité à travers vos sentiments, vos pensées et vos actes mentaux.

Certains se matérialisent, d’autres sont actualisés dans les systèmes probables.

Vous êtes, semble-t-il, confrontés, à n’importe quel moment, à une série de choix dont certains paraissent plus opportuns.

Vous devez comprendre que chaque acte mental est une réalité à l’égard de laquelle vous êtes responsables.

C’est ce que vous êtes dans ce système particulier de réalité.

Croire au diable, par exemple, c’est vous créer les conditions de son existence.

Un certain potentiel d’énergie étant investi dans son image, il aura conscience de lui-même, mais ne possédera aucun pouvoir sur ceux qui ne croient pas en lui, et qui, en raison de leurs propres croyances, ne lui ont pas donné de réalité.

En d’autres termes il constitue une hallucination de haut niveau.

Comme je l’ai déjà mentionné, ceux qui croient à l’enfer et qui, à cause de leur foi, pensent lui être voués, pourront l’expérimenter, mais pas pour l’éternité.

Aucune âme n’est éternellement ignorante.

Ceux qui ont de telles croyances perdent réellement confiance dans la nature de la conscience, de l’âme et de Tout Ce Qui Est.

Ils ne se concentrent pas sur ce qu’ils pensent être le pouvoir du bien mais au contraire sur celui du mal.

L’hallucination a son origine dans la peur et l’interdit.

Le diable n’est que la prospection de certaines peurs démultipliées, Elles sont engendrées par de nombreuses personnes mais limitées par ceux qui en rejettent le principe.

Quelques religions ont compris la nature hallucinatoire du diable, mais même à l’époque de l’Empire égyptien, les idées les plus simples et les plus altérées prévalurent, en particulier dans les masses.

Les hommes ne pouvaient alors comprendre le concept de Dieu sans celui du diable.

Les ouragans, par exemple, sont des événements naturels dotés d’un grand pouvoir créateur, bien qu’ils puissent provoquer des destructions.

Les hommes d’antan ne voyaient que l’aspect destructeur.

Quelques-uns saisissaient la force créatrice d’un tel phénomène.

En dépit des apparences, mais peu étaient en mesure de convaincre leurs compagnons.

Le contraste lumière et obscurité conceptualise ce même genre d’image.

Le bien était lumière parce que les hommes se sentaient plus en sécurité pendant la journée.

Le diable intervenait donc à la tombée du jour.

Pourtant, en dépit de ces idées erronées, l’intuition de la créativité fondamentale de chaque acte demeurait.

Le diable en tant que tel n’existe donc pas, à moins que vous n’en soyez l’artisan, auquel cas le pouvoir réside en vous.  »

C’est donc à vous de voir…

Ou plutôt que voulez-vous croire ?

Votre propre pouvoir !

Ou plutôt le pouvoir de ce qui n’existe pas !