I – Ville mentale !
Pourquoi vouloir explorer la ville de ses croyances ?
Il m’a été demandé par mes guides, d’écrire ce texte pour deux raisons, la première est pour ma propre prise de conscience sur toutes mes structures mentales qui créent les rôles et les masques par lesquels je pourrais me cachait encore derrière.
Deuxièmement, pour aider ceux qui souhaitent prendre conscience de leur propre rouage interne.
Tout au long de ces textes, je me baserais sur ma propre structure, a fin de la mettre totalement à nu et comprendre ses fonctionnements, et aussi un texte de « La nature de la réalité personnelle de Robert Jane » qui explique avec une clarté rare cette procédure.
Et donc voici, le début de ce fameux texte :
« Les idées ont une réalité électromagnétique. Les croyances sont des idées fortes concernant la nature de la réalité. Les idées génèrent de l’émotion. Les semblables s’attirent, si bien que les idées similaires se regroupent, et celles qui s’accordent avec votre « système » d’idées sont celles que vous acceptez.
L’ego tente de maintenir un point de focalisation clair, un point de stabilité, de façon à diriger la lumière de l’esprit conscient avec précision, à la focaliser sur des zones d’existence qui semblent permanentes.
Comme on l’a vu, l’ego, qui fait partie du moi entier, peut être défini comme une « structure » psychologique composée de caractéristiques appartenant à la personnalité entière, organisées de façon à former une identité de surface.
D’une façon générale, cela permet, tout au long d’une vie, à toutes sortes de tendances et de facultés d’émerger facilement, qui sinon ne le pourraient pas.
Si tel n’était pas le cas, vos centres d’intérêts, par exemple, demeureraient les mêmes tout au long de votre vie.
Ainsi, tout en donnant l’impression d’être permanent, l’ego change sans cesse ; il s’adapte aux nouvelles caractéristiques du moi entier, et permet à d’autres de passer au second plan. Sinon, il ne pourrait pas répondre aux besoins et aux désirs de la personnalité entière.
L’ego ne se sent pas fondamentalement seul, ou aliéné, car il est intimement lié à d’autres parties du moi ; il dirige fièrement la focalisation de l’esprit conscient. De ce point de vue, il est l’adjoint de l’esprit conscient.
Fondamentalement, l’ego comprend sa propre nature et sa source. Il est donc la partie de l’esprit qui observe la réalité physique et l’étudie en fonction des caractéristiques dont il est composé à tout instant. Il porte ses jugements selon l’idée qu’il se fait de lui-même.
L’ego est la partie de votre moi intérieur la plus orientée sur le monde physique ; il n’est toutefois pas séparé de votre moi intérieur. Il est assis sur le rebord de la fenêtre, en quelque sorte, entre vous et le monde extérieur. (La voix se fait plus forte pour insister.)
Il peut aussi regarder dans les deux directions. Il porte des jugements sur la nature de la réalité selon vos besoins et selon les siens.
Il accepte certaines croyances et en rejette d’autres. Il ne peut pas empêcher les informations d’arriver à l’esprit conscient – mais il peut refuser de leur accorder son attention.
Cela ne veut pas dire que cette information devienne inconsciente. Elle est simplement remisée dans un coin du cerveau sans être assimilée ; elle ne participe pas au faisceau de croyances sur lequel vous vous concentrez à présent. Mais elle est là si vous la cherchez.
Elle n’est pas invisible, et il n’est pas non plus nécessaire que vous sachiez exactement ce que vous cherchez, ce qui rendrait la situation quasiment impossible. Tout ce que vous avez à faire, c’est de décider d’examiner le contenu de votre esprit conscient en réalisant qu’il contient des trésors auxquels vous n’avez pas prêté attention.
Une autre façon de faire est de réaliser, par l’examen, que les effets physiques dont vous faites l’expérience existent en tant que données dans votre esprit conscient – et les informations qui vous semblaient hors d’atteinte vont alors vous sembler évidentes.
Les idées apparemment invisibles qui causent vos difficultés ont des effets physiques tout à fait évidents, et ceux-ci vous mènent automatiquement à la zone consciente où se trouve l’idée ou la croyance qui est à son origine.
Une fois encore, si vous vous rendez compte de vos propres pensées conscientes, celles-ci vous fournissent des indices, car elles disent clairement ce que vous croyez. »
Tout dans la vie, les évènements extérieurs comme les pensées sont des pièces d’un puzzle qui peu à peu prenne vie et sens pour nous donner de nouvelles perspectives.
Une nouvelle vision s’ouvre à nous, et tout ce qui étaient dénué de sens prend sa place dans le vaste plan que l’on s’est préparé nous-même !
Ce plan, ce système dans lequel nous grandissons, crée d’une certaine manière une ville, dans laquelle toutes nos pensées récurrentes en sont des avenues, et toutes les autres pensées sont des rue, des ruelles, des chemins, en rapport avec leurs fréquences d’apparition.
Il y a aussi des bâtiments, les plus grands sont nos croyances ancrés le plus profondément en nous, il y a aussi, des maisons, des maisonnettes, des cabanes mais aussi des hôpitaux, des bâtisses religieuse aussi, des cinémas, des théâtres, tout un monde qui nous constitut.
L’horizon de ce monde intérieur est bien souvent laissé tel qu’elle, ou plutôt il grandit en réaction avec le monde extérieur, c’est ce que tout le monde croit…
Mais si c’était l’inverse, que tout partait de ce royaume intérieur, ne serait-il pas judicieux d’aller l’explorer soi-même pour comprendre que tout ce que l’on vit est déjà inscrit à l’intérieur ?
Mais comment faire ? Comment allez quelque part qui n’existe pas ? Qui ne se voit pas ?
Peut-être, faut-il commencer par ce qui se voit, s’entend…