Les tentacules de nos blocages
Longtemps je me suis trouvé comme bloqué, entravé par toute la déformation de mon imagination.
J’étais persuadé avoir raison, tout savoir, tout comprendre, je me prenais pour le seul être qui savait !
Qu’elle arrogance, qu’elle suffisance, qu’elle stratagème perfide de se prendre pour ce que l’on est pas et s’y enfermer simplement pour se protéger du monde.
Cette stratégie est celle de la peur, la peur de soi, puis par correspondance la peur de l’autre, de la société, la peur de ne pas avoir de place dans ce monde.
Plus je croyais à mes délires, plus les tentacules me tenaient prisonniers de toutes ces représentations chimérique !
J’étais devenu le jouet de mes peurs et de mes angoisses !
Tant que j’alimentais ce monde de faux semblants et pourtant avec de bonnes intention je créé un labyrinthe qui peu à peu m’enfermait toujours plus de la sortie.
Cette sortie est le centre de là où tout est partie soit mes croyances !
Tout est une question de croyance d’abord, d’un cadre dans lequel on ressent des émotions, des sentiments….
Une fois que l’on sait que l’important est ce que l’on ressent, on crée un cadre qui est en résonance avec les émotions et les sentiments que l’on veut ressentir.
Mais pour ça, il faut bien clarifier son système de croyance avant et pour cela il faut allez au fond de soi !
Je vous laisse la suite du texte sur la nature de la réalité de Robert Jane :
Or, si vous êtes honnête lorsque vous rédigez vos listes, vous allez finalement parvenir à ce que j’appelle des « croyances de fond », c’est-à-dire des idées fortes concernant votre propre existence.
Il doit maintenant vous apparaître clairement que de nombreuses croyances subsidiaires, qui vous semblaient n’avoir pas de lien entre elles, découlent en réalité d’une croyance de fond.
Elles ne semblent logiques qu’en fonction de leur lien avec cette idée.
Quand on perçoit que la croyance de fond est erronée, les autres tombent d’elles-mêmes.
C’est parce que la croyance de fond est assez forte pour focaliser à ce point votre attention que vous ne percevez du monde physique que les évènements qui la corroborent.
C’est aussi la force de la croyance de fond qui attire exclusivement, à partir de la vaste banque de connaissance intérieure, les évènements qui semblent cadrer avec ce système d’organisation.
Lorsque vous établissez votre liste de croyances personnelles, prenez donc soin de ne rien omettre.
Examinez-la comme si elle appartenait à quelqu’un d’autre.
Je ne veux cependant pas suggérer que vous fassiez exclusivement une liste de croyances négatives.
Il est d’une importance capitale que vous reconnaissiez l’existence de vos croyances heureuses, et que vous preniez en considération les éléments de votre expérience qui vous ont apporté le succès.
Je voudrais que vous capturiez ce sentiment d’accomplissement et que vous le traduisiez, que vous le transfériez aux domaines dans lesquels vous rencontrez des difficultés.
Mais vous devez vous souvenir que les idées existent d’abord et que les expériences physiques suivent.
Les croyances de fond sont celles sur lesquelles vous construisez votre vie.
Vous vous en rendez compte consciemment, même s’il est fréquent que vous ne leur accordiez aucune attention.
Elles deviennent donc invisibles, sauf si vous faites en sorte de vous rendre compte du contenu de votre esprit conscient.
Pour faire connaissance avec vos idées et vos croyances, il faut vous promener parmi elles, figurativement parlant, sans œillères.
Il faut que vous regardiez les structures que vous avez créées, l’organisation des idées qui a servi à regrouper différents aspects de votre expérience.
Pour voir clairement à l’intérieur de votre propre esprit, vous devez commencer par déstructurer vos pensées, par les suivre sans les juger, sans les comparer au cadre de vos croyances.
Les croyances structurées réunissent et maintiennent les différents aspects de votre expérience, elles en font en quelque sorte un paquet ; et quand vous voyez une expérience qui ressemble à une autre, vous la placez dans le même paquet sans prendre la peine, en général, de l’examiner.
Ces croyances peuvent contenir des surprises ; lorsque vous en soulevez le couvercle, vous pouvez découvrir qu’il a servi à cacher des informations précieuses qui ne sont pas à leur place.
Des regroupements artificiels d’idées peuvent s’amasser, comme autant de fleurs de papier, autour d’une croyance de fond standard.
Du fait de son intensité – et du fait de vos habitudes –, une croyance de fond en attire souvent d’autres de même nature.
Elles s’y accrochent. Si vous n’avez pas l’habitude d’examiner votre propre esprit, vous pouvez permettre à des excroissances de ce genre d’entourer une croyance au point que vous n’arriviez plus à les distinguer les unes des autres.
Ce phénomène peut se développer jusqu’à ce que vous ne puissiez plus voir votre expérience que par rapport à cette excroissance autour d’une idée.
Les données qui semblent sans rapport avec cette croyance de fond ne sont pas assimilées ; elles sont rejetées, inutilisées, dans un coin de votre esprit, et vous ne pouvez pas en tirer parti.
Des parties séparées de votre esprit peuvent ainsi contenir des chambres de matériau inactif.
L’information en question ne fait pas partie de la structure organisée de vos pensées habituelles : bien que ces données soient disponibles de façon consciente, vous pouvez être relativement aveugle en ce qui les concerne.
D’ordinaire, quand vous regardez à l’intérieur de votre esprit, vous le faites pour une raison particulière, pour y trouver une information.
Mais si vous avez pris l’habitude de penser que ces données ne sont pas consciemment disponibles, il ne vous vient pas à l’idée que vous pouvez les trouver dans votre esprit conscient.
Si, de plus, vos données conscientes sont fortement organisées autour d’une croyance de fond, cela vous aveugle automatiquement à toute expérience qui ne lui est pas liée.
Une croyance de fond n’est invisible que lorsque vous la prenez pour une donnée fondamentale de l’existence, au lieu de voir qu’il s’agit de l’idée que vous vous en faites ; lorsque vous vous identifiez si profondément avec elle que vous focalisez automatiquement toutes vos perceptions dans ce sens.
Avant l’ouverture total de la conscience, un monde entier rempli de nous mêmes nous reste inconscient !
Seul nous-même pouvons allez voir ce qui s’y trouve, personne le fera a notre place !
Et Tous ceux qui vous dirons le contraire c’est peut-être qu’ils ont un intérêt caché à le faire et donc méfiez-vous de tout ceux qui vous dise : ‘moi je sais’ !!!
Idem pour tous ce que je vous partage…
C’est seulement en vous que vous trouverez vos réponses !
Je ne suis qu’un panneau indicateur, vous montrant les indications que j’ai vu tout le long de ma route, quand on vous montre du doigt la lune, ne vous arrêtez pas au doigt, tourné le regard !
Et voyez par vous-même, seul vous pouvez faire l’expérience de vous même !