Mondes subjectifs, comment les éléments vont et viennent dedans


Voici quelques informations en vrac qui me sont revenues sur les mondes subjectifs. C’est un cumul de toutes les expériences que j’ai eues, et qui me sont revenues à l’esprit.

Des tas de gens ont probablement fait ces expériences mais en ont fait abstraction, et pourtant, elles sont assez révélatrices du fonctionnement du « monde manifesté ».

 En premier lieu, il m’apparait important de préciser que j’ai une excellente vue, et pourtant je fais partie des personnes qui ont,comme on dit vulgairement, les « yeux au cul ».

Cela vient en partie du fait que je ne suis pas seulement « là » mais toujours à trainer à d’autres endroits ou à recevoir des infos d’autre sources.

Il n’empêche que même en m’imposant de réintégrer la matière et de chercher quelque chose de précis, je ne vais pas le voir.

J’ai toujours dit en rigolant être l’inverse d’un détective privé.

Quand je rentre dans une pièce, elle est à chaque fois différente !

En réalité, elle contient en théorie toujours la même chose, en étant identique à la veille.

Mais en fait, je ne vais pas systématiquement percevoir la même chose. Il y a ce qui attire mon attention, et ce qui ne l’attire pas, c’est un fait.

Mais cela va bien plus loin que ça, car parfois des objets bien présents sont visibles dans ma perception, alors qu’à d’autres ils n’y sont pas !

C’est à dire qu’ils ne sont pas intégrés dans ma perception du monde.

Si quelqu’un n’attire pas mon attention sur eux, ils n’apparaissent tout simplement pas!

Ce n’est ni une hallucination, ni un fonctionnement décalé, c’est quelque chose qui se passe pour tout le monde, mais dont tout le    monde fait en réalité abstraction.

Et c’est tout autant valable pour les choses que pour les gens.

C’est à dire qu’une personne peut parfaitement ne pas apparaitre du tout dans notre perception alors qu’elle est bel et bien là !

En réalité, notre monde subjectif contient uniquement ce que nous voulons bien voir et c’est tout. 

Ce système va respecter la croyance des uns et des autres, jusqu’à être parfaitement synchronisé, et nous avons une telle capacité d’abstraction à ce niveau (à cause de notre mental qui est dans le déni de tout changement de sa perception) que pour vraiment s’en rendre compte, il faut avoir beaucoup avancé.

Sinon on se contente des« je ne l’avais pas vu » ou « j’ai été distrait ».

En conclusion, nous n’évoluons pas avec un corps qui perçoit dans un monde précis bien délimité et contenant toujours la même chose, mais nous modélisons un monde manifesté à partir de notre centre (esprit divin), et ce monde manifesté subjectif (incluant notre corps) contient uniquement ce que nous voulons bien y voir en fonction de nos besoins d’évolution.

Nous sommes toujours ICI et MAINTENANT, parce qu’il n’existe objectivement aucun autre endroit.

La conséquence de tout cela :

1) La science, ou une religion donnée, ou une modélisation de la réalité donnée, ne peut pas connaitre le monde manifesté (ou non manifesté) puisque celui—ci n’existe pas en dehors d’une conscience qui le contemple. Elle ne peut que créer des croyances pour imposer le même modèle de création du monde à tous.

C’est d’ailleurs bien ce qu’elle fait en réalité.

Elle peut également essayer de donner des croyances qui permettent de déstructurer notre vision du monde, erronée (pour l’objectif « noble » des religions et peut— être un jour de la science).

2) Chaque monde subjectif est différent et obéit à des règles différentes.Pourtant, si nous nous côtoyons en étant capables de nous percevoir dans nos mondes, c’est qu’ils contiennent des règles suffisamment proches. Donc, une problématique commune, d’où, malgré tout, la pertinence de chercher des moyens communs de les faire évoluer, mais en tenant compte du fait précédent.

3) Nous sommes et serons éternellement ici et maintenant, ce qui change uniquement est la manière dont nous créons notre monde manifesté.

En réalité, nous sommes des bébés mondes en création d’une certaine manière.

Allant du RIEN au BOUDDHA omnipotent.

Nos mondes interagissent entre eux bien évidemment. Voici une manière de modéliser la chose : imaginons un diamant invisible aux facettes infinies.

Chaque facette étant un esprit divin.

Chacune des facettes réfléchissant la lumière pour créer un monde manifesté qui devient sa création par un jeu d’ombres et de lumières.

Elle s’en sert en suite pour s’expérimenter sous un angle unique.

Chaque facette n’étant pourtant qu’un élément du diamant total.

Chaque facette possède une part de la vérité, mais seul le tout possède la vérité absolue.

Pour connaitre la vérité absolue il faudrait que la conscience soit revenue sur le diamant complet.

Ce n’est qu’une vérité relative et ma propre manière de percevoir les choses dans mon cheminement actuel bien évidemment.

Le fruit de multiples expériences de perceptions du monde manifesté.

Mais j’ai très fortement conscience de la modification constante de mon monde manifesté comme de celui des autres, grâce à mes expériences de fusion avec les autres, et d’unité (même si elles sont  relatives), ce qui me donne un point de vue particulier sur la réalité.

Plus le mental est nettoyé, plus la fluctuation constante du monde devient évidente pour moi.