Récemment, encore un gros travail sur ce niveau et celui du dessus.
Je vais commencer par quelques trucs en vrac qui me sont remontés pendant que la lumière bossait à me les remettre d’aplomb.
Ce chakra de la sexualité possède d’autres fonctions primordiales dont on parle peu :
1) La notion de liberté et d’aventure lui sont liées.
C’est la même chose que pour un chat, à savoir que c’est la volonté de reproduction profonde qui donne à l’humain sa capacité à quitter sa vie et à partir en quête d’aventures ou de nouveauté pour fonder son foyer.
Il en découle directement l’esprit de liberté et d’aventure.
2) La notion d’identité et d’autorité.
En faisant apparaitre la notion d’autorité, ce chakra permet, pour la première fois, la création d’une identité.
L’autorité sert à conserver l’intégrité de cette identité par rapport à l’autre,
alors qu’il s’agit malgré tout de quelque chose d’embryonnaire et d’illusoire dès lors que l’on sait que notre « personnalité » découle tout simplement d’une somme d’énergies qui se mêlent sans cesse.
3) Il existe une notion de sacré liée à la sexualité
(j’ai déjà expliqué qu’elle sert à fusionner pour retrouver l’unité), c’est donc un outil fondamental de connexion avec la source.
Or il est indéniable qu’un important dysfonctionnement collectif persiste à ce niveau.
Toutes les règles gérant le sexe et la sexualité ont créé une éducation qui castre les enfants à la naissance, de manière collective.
C’est à dire que le dérèglement empêche l’enfant d’assumer sa liberté et son esprit d’aventure, pour en faire un mouton incapable d’échapper à une quelconque autorité.
La destruction de l’identité profonde résultant de cela,
provoque la création du mouton dans un pourcentage extrêmement élevé de la population (le dominé complet devant l’autorité)
ou tout à fait l’inverse,
mais dans un faible pourcentage, la création d’un dominant (donc soit un dirigeant, sous quelque forme que ce soit, soit quelqu’un qui va défier toute autorité).
Ces dysfonctionnements profonds créent le terreau ayant permis de bâtir l’homme moyen d’aujourd’hui, incapable de prendre une décision par lui-même (en dehors de la télé ou des politiques), juste bon à râler pour exprimer sa frustration, mais totalement incapable de faire son baluchon pour aller vivre sous d’autres cieux ou de tenir tête à ses politiques.
L’homme d’aujourd’hui est un gros matou castré qui mange des croquettes et court après des souris en plastique en ayant une illusion de liberté.
La seule chose qui lui fait peur, c’est qu’on lui retire ses croquettes ou qu’on lui cache sa souris en plastique (et c’est un informaticien qui vous le dit !).
En contrepartie, s’expriment des perversités de tout ordre (domination par le sexe sous diverses formes détournées, genre internet ou autres, pour compenser), et perversions de tous ordres de notre société de refoulés.
Quand on sait que la plupart des gens ont un premier chakra déjà perturbé parce qu’ils diabolisent le niveau reptilien (le reconnectant paradoxalement, par moment dans des états de colère ou de peur importante), cela donne une idée de la folie collective de l’humanité d’aujourd’hui.
Le deuxième chakra gérant l’émotionnel, il est donc normal que celui—ci soit complètement en vrac dans toute l’humanité.
Les institutions (égrégores) ont établi des règles sur la sexualité pour limiter le soi-disant côté « diabolique », c’est à dire le despotisme, et la sexualité perverse.
Or, comme je l’expliquais, c’est exactement l’inverse qui se produit, car ce sont les règles qui créent ces trois choses à l’origine, du fait que nous transformons des énergies qui ne sont au départ que l’énergie primordiale du sacré, de l’autorité (donc de l’identité) et de la liberté.
Ces institutions sont des usines à créer des frustrés castrés.
Pas étonnant que cela bouge légèrement en ce moment, nous sommes une marmite au bord de l’explosion (le couvercle étant le mental rigide).
Ce sont ces énergies là que l’on est en train de nous réveiller au niveau collectif, il n’est guère étonnant que les peurs commencent à enfler, que les gens soient en vrac, et ça ne va qu’empirer jusqu’à ce que ces énergies soient libérées et retransformées au lieu d’être diabolisées.
Par conséquent, ce deuxième chakra a besoin d’un énorme travail chez tout le monde, et il est clair qu’à part passer par le divin, je ne vois pas de solution suffisamment radicale, au vu des dégâts.
Mais par les temps qui courent, tout est possible…
Collectivités, groupes, identités proches (chakra 3)
Par-dessus ce qui vient d’être énoncé, apparait le troisième chakra ayant la particularité d’amener la notion de communauté.
Cet aspect sert à gérer les divers groupes, et en théorie, un troisième chakra harmonieux permet une communication facile entre différents types d’identités.
Mais ce niveau s’avère, lui aussi, complètement tordu, puisqu’il se situe au-dessus d’un système déjà complètement bancal (chakra1 et chakra 2).
L’homme étant en insécurité à cause de ses crises de terreurs primordiales incompréhensibles (chakra 1), étant dépendant et incapable de s’assumer, comme de créer une identité harmonieuse (chakra 2), va chercher la sécurité à travers le groupe.
Ce dernier étant composé d’êtres totalement dominés et de quelques autres totalement dominants, l’homme va donc renier sa propre perception de la réalité pour se laisser dominer par celle d’un autre, ou inversement s’il est dominant pour alors essayer d’imposer son monde subjectif aux autres.
Ceci est-censé le rassurer en lui donnant une impression de sécurité concernant le monde qui l’entoure et la certitude que les peurs incompréhensibles tapies dans la nuit (énergies diabolisées des chakras 1 et 2) ne viendront plus le déranger s’il suit bien les règles.
Les groupes fonctionnent avec des règles spécifiques.
Au départ, ils dépendent de la personnalité de ceux qui les créent, mais, avec les règles et la rigidité mentale qui en découlent (seul moyen de renfermer tout le bordel du bas dans la marmite pour donner une
illusion de sécurité au dominé, adhérent au groupe) un égrégore va alors prendre forme.
Cet égrégore formant ce que l’on pourrait appeler l’inconscient collectif du groupe, lequel, a un certain niveau, devient comme un être qui finit par prendre sa propre indépendance.
Il va par la suite continuer à exprimer la logique qui lui a donné naissance à partir de l’ego du dominant qui en est à l’origine, et de ceux qui vont suivre.
Plus il contiendra de dominés, plus il aura d’énergie mentale à sa disposition, afin de recruter de nouveaux dominés ou manipuler le groupe.
Petit à petit, c’est l’égrégore lui-même qui devient maitre des choses, et plus personne ne sait vraiment à quoi l’on se réfère, à part un truc désincarné.
La France c’est quoi ? Un pays ?
Mais qu’est-ce qu’un pays si ce n’est une construction mentale sans réalité objective ?
Dans le mental par contre, c’est un être qui influence un groupe, et ainsi de suite, à travers les institutions de tout ordre.
Le gouvernement c’est quoi ?
Si c’était juste le président on le saurait, mais c’est un truc plus ou moins désincarné, dont le chef n’est en fait que le représentant.
Comment l’homme dominé accepte-t-il de censurer son monde personnel pour entrer dans le monde collectif ?
Il peut réaliser cette prouesse grâce au mental* détourné par son éducation.
Les institutions savent qu’il est très important d’assurer une bonne éducation pour bien maintenir les enfants de demain sous domination.
Quels sont donc les éléments qui empêchent l’homme actuel de sortir de cet état ?
1) Le groupe lui permet de se cacher des peurs du chakra 1 et du chakra 2.
2) Les égrégores qui finissent par gérer le monde à leur manière, pour empêcher l’homme moyen de sortir du club, en amplifiant ses
peurs, et créer des règles qui le frustrent.
Du coup, la source de la peur gagne encore en pouvoir, ce qui crée donc un équilibre très délicat et bancal entre la puissance de la peur qui renferme l’homme, mais qui, en même temps, lui donne l’impression que le groupe
ne peut plus le protéger et ne gère pas ses intérêts.
Le mental, à l’origine, est un outil, il est juste complètement bancal chez nous, grâce aux bons soins des institutions qui nous le déglinguent à la naissance.