S’observer soi-même, c’est s’autorégénérer


« S’observer soi-même c’est s’autorégénérer. Un homme peut guérir n’importe quel aspect de son passé s’il peut s’observer lui-même. » Le Rêveur me fit remarquer que la condition de l’homme n’est que le résultat de son inaptitude à se connaître et surtout, à s’observer.

« S’observer soi-même, c’est regarder sa propre vie d’en haut ! »

« C’est éclairer d’un rayon de soleil nos relations, les événements et les circonstances de la vie. »

Telle que je le comprenais, la condition sine qua non de l’observation de soi était l’impartialité, l’absence d’autocensure. Au dire du Rêveur, s’observer soi-même consiste à faire défiler sa vie non pas devant une cour de justice, mais sous les rayons X d’une intelligence objective, devant un témoin neutre qui se contente d’examiner ce qu’il voit en se retenant rigoureusement d’émettre un quelconque jugement de valeur ou de formuler des critiques.

« S’observer soi-même, c’est s’autorégénérer. L’observation de soi est une guérison, une conséquence naturelle du détachement qui se crée entre l’observateur et le sujet observé.

« L’observation de soi permet à l’homme de percevoir tout ce qui l’attache aux différents réflexe de la société : les pensées révolues, les sentiments de culpabilité, les préjugés, les émotions négatives, les prophéties de catastrophes… L’observation de soi détache, déhypnotise, réveille.

« La plus infime suspension de l’action hypnotisante de la société effriterait tout ce en quoi l’homme a cru, romprait son prétendu équilibre et dynamiserait les certitudes illusoires qu’il a amassées durant sa vie.

« C’est pour cette raison que la majorité des hommes ne pourra jamais pratiquer l’observation de soi. S’écarter ne serait-ce qu’une minute de notre vision convenue du monde est un exercice qui excède les limites ordinaires de l’humain.

« Mets ton observateur intérieur au travail ! En t’observant toi-même, tu entraîneras la morts des pensées et des émotions négatives qui guident ta vie depuis toujours.

« Si tu t’observes de l’intérieur, ce qui est juste commence à se produire et ce qui ne l’est pas commence à se dissoudre. »

«Personne ne peux y arriver seul. Si tu te retrouvais face à toi même et à tes mensonges, si tu t’aventurais dans les labyrinthes de l’âme sans y avoir été impeccablement préparé, tu mourais sur le champ. »

« Regarde… C’est la pleine lune. Un homme ne peut en voir plus de mille dans sa vie, mais il est vraisemblable que, parvenu à la fin de ses jours, il n’aura même pas eu le temps d’en admirer une.

« Pourtant, la lune fait partie du monde extérieur. Imagine alors combien l’homme trouve difficile de regarder en lui-même, de renverser son attention.

 

L’observation de soi n’est que le début de l’art du rêve. »

« Le passé d’un homme ordinaire, d’un homme qui n’a pas encore fait le premier pas vers l’unité de l’être, est plein de mains crochues qui essaient de le retenir chaque fois qu’il tente d’y entrer pour le transformer. »