Les maîtres de maison


« Regarde attentivement, observe-les bien !

« Ces propriétaires, ces maîtres de maison sont en réalité une seule personne. Toujours la même. Elle ne change jamais. Tu n’as jamais voulu voir que derrière ce masque, camouflé sous ton propriétaire, il n’y a jamais eu que toi. Toi, qui te retrouvais toi-même! »

« Ce sont les gardiens, les geôliers dont tu as retenu les services afin de perpétuer ta subordination. Tant que tu ne seras pas débarrassé du chant de douleur qui, depuis toujours, domine ton existence, ces ombres reviendront. »

« Chacun de nous jouit d’une immense marge de salut !

« Mais nous la gaspillons , elle rétrécit rapidement sous l’effet de notre constant manque d’attention, de notre irresponsable désobéissance aux avertissements, aux mise en garde, aux phares de l’existence, si bien que nous nous pensons fragile, exposés au moindre danger, à la merci des accidents. »

« La vie est extrêmement résistante et le corps est indestructible. Pour pouvoir mourir, il faut faire en sorte que l’impossible devienne possible. »

« Comme toi, les hommes se composent de fragments qui errent de par le monde, gouvernés par des émotions négatives. Les reproches, les lamentations et la subordination sont toute leur vie. C’est le seul sens qu’ils parviennent à donner aux choses ! Parce que l’angoisse les étouffe, ils cherchent à oublier la mort dans la mort . »