00 – Inachevé


je suis un être inachevé, incomplet, bancal, imparfait, morts et vivant à la fois…

Ce monde m’a ainsi fait, accouché dans un chaos qui flamboie, me laissant sans mode d’emploi, sans carte qui puisse m’expliquer le sens en tout çà !

Perdu dans une zone où le mal être forme, où la peur et la terreur s’emploient à m’anéantir à chaque instant…

Et pourtant la nuit règne incessante et cruelle, le monde hère tels des zombies qui s’enterrent dans un néant béant et difforme !

Je suis issu de ce monde où la norme en partage est la mort et le chaos, le mensonge et la folie !

Insoumis et rebelle j’ai rejeté toutes les cases dans lesquels ils voulaient m’enfermer !

Ainsi je suis sortie du cadre et de toutes ces cartes que l’on m’imposaient, j’ai suivi un chemin qui n’existait pas !

Le début de cette aventure fut la découverte en moi d’une faille, d’un bug, de quelque chose qui ne devait pas être là !

En suivant cette fêlure dans mon système, j’y ai vu une chose bien étrange : mon propre inachèvement !

Personne ne m’avais appris ça, apparemment cela restait inaperçu, comme caché dans les plis et replis de notre réalité !

Au contraire tous étaient là, inconscient, arrêté comme figé dans la glaise d’un éternel mensonge !

Face à ce paradoxe, mon être ne comprenait plus, tout ce qu’il voyait restait comme inversé avec ce qu’il comprenait, c’était comme si d’un coup l’on enlever un voile, laissant transparaître les choses tel qu’elles étaient vraiment !

Et je commençais à comprendre !

J’étais comme enfermé dans un mécanisme automatique, dans un stratagème labyrinthique !

Qui ne servait ni à moi ni même aux autres, qui servait seulement la machine même qui nous broyait.

En ce sens, l’inachèvement que se monde nourrissait, m’avait permit d’alimenté en moi l’autre, l’antre, cet espace vivant qui siège en nous tous !

De mort vivant, à vivant mort en ce monde, il n’y avait qu’un pas, dont trépasser le monde entier !

Tout ce qui s’est passé depuis saigne de ce travers, de cet hors de moi !

Nu face à tout l’inachèvement de ce monde, je me suis levé au dessus de ses nués ardente, j’ai cherché non l’achèvement d’une explication mais la liberté d’être autre, la liberté d’être ce que je suis sans imposition d’aucune sorte !

Et pour cause l’imposition même muet, indolore, incolore, était pourtant bien là, telle un murmure, telle la structure même en ce monde !

j’entrevoyais la trame, l’essence de ce qui ne se montre jamais !

Et dans ce système fermé, il n’y avait de place que pour ce qui exprimait cette structure même, dans ces idées comme dans ces expressions, le système s’auto-protégeait comme s’auto-alimentait !

Quand l’être sortait de la zone de contrôle, il devenait une menace et même un parasite !

Mais réciproquement le véritable parasite, tel un miroir, resterait à jamais, ce système en place !

J’entrevoyais cet interférence qui s’imposait à tous et devenait le prisme même à travers laquelle leur vision était moulé, leurs façons d’entrevoir le monde modulés !

Ainsi toutes les fondations de nos perceptions comme les structures même de la raison devenaient l’aliment de cette déraison !

Il n’y avait pas d’autre but que l’asservissement de notre humanité par tous les rouages et stratagèmes possible !

Et le plus fort dans tous ça, c’était qu’il restait invisible, indétectable, même impensable pour la majorité de tous ces êtres mort vivant !

Car mort ils le restaient, ils prônaient sans le savoir une idéologie de mort, de malade, de souffrance, de mal être en somme !

La vie en eux étaient devenue si infime qu’elle se cachait recouvert par d’innombrable strates et sédiments, telle des couches de croyances qui les enfermaient toujours plus dans les méandres de leur misère !

Un chant de douleur s’exprimait en eux chaque jours, et dans ce mal-aise chronique ils accréditaient leurs souffrance par des histoires qu’ils s’imaginaient sans cesse !

Rien n’était vrai et pourtant tout était réel pour eux, ils n’avaient pas d’autre choix que de rendre réel le mensonge car pour eux le mensonge était devenu la norme !

En ce monde où tout est basé sur le mensonge, il m’a fallu pourtant trouver ma propre vérité pour pouvoir l’exprimer et l’assimiler !

Je vous livre ce qui d’un monde mourant, agonisant à vu transparaître l’aurore d’un monde vivant, resplendissant et totalement étonnant !

En cette vie qui maintenant me nourrit, je vous y transmet l’information essentiel qui à travers ce texte vous apportera plus de clarté !

Et qu’elle vous donne premièrement l’espoir de dépasser votre propre inachèvement et ensuite qu’elle vous alimente d’une nouvelle matière enfin d’éveiller vos propres réflexions personnelles !

La mort à sa raison d’être, tant que la compréhension de la vie n’est pas atteinte !

Mais avant de comprendre la vie, il faut bien comprendre le pourquoi de ce monde mourant !

Hélas la mort devient une délivrance pour certain car ils ne savent pas qu’ils puissent y avoir autre chose qui peut les libérer de leurs chaînes !

C’est la raison de ce que j’écris !

Vous retransmettre l’accès à l’être vivant que vous êtes !