Il est un territoire où chacun, quoi qu’il arrive, s’y enferme…
Ce monde, cet univers pourtant n’existe pas en soi, il est juste une interférence, un hiatus, une branche entre le réel d’un coté et l’être de l’autre !
C’est comme une île mentale dans laquelle chacun est comme arrêté, pris au piège, totalement subjugué !
Dans cet espace autre, l’autre en l’être, prend le dessus, lui superpose tout un système qu’il auto-génère par toute l’étendu d’un autre monde, virtuel, imaginaire, fantasmagorique !
Ce monde irréel pourtant est la base, la structure même de notre réalité !
Aussi étrange que cela puisse paraître il n’a d’existence que parce qu’on y croit, c’est juste en fait une histoire qui nous berce sans cesse pour son expression même si illusoire !
Cette histoire, cette trame provient pourtant de l’intérieur, de nos pensées, créant peu à peu notre propre trame historique, notre rapport au monde !
Notre rapport au monde est la clef pour la bonne compréhension de notre mémoire et ainsi de comment nous nous la représentons !
Car tout le nœud gordien est là dans nos représentations du monde, de nous, des autres !
Car en fin de compte nous ne réagissons jamais au monde brut tel qu’il est mais nous réagissons en fonction de notre représentation, de nos valeurs qui sont aussi fonction de notre vision du monde !
Il suffirait que l’accès à nos pensées soient comme parasité par d’autres…
Pour nous raconter tout autre chose que ce qui existe et ainsi nous prendrions pour argent comptant tout ce qui est dit comme parole d’évangile !
Et enfin réagir de manière détourner, dans cette représentation du monde qui ne nous appartiendraient pas en propre !
Comment réagiriez-vous, si je vous disais que cela était le cas !
Ainsi ce que nous prenons pour réel est tout simplement fallacieux, détourné, manipulé, utilisé pour le bien fondé d’autre !
Qui sans cesse nous compte une histoire à dormir debout !
Qui nous endorme dans un système dans lequel le seul but est un sens interdit, un cul de sac, un rond point où l’on tourne indéfiniment sans jamais se rendre comte que même si les images changent la trame reste la même !
Soit en fait, nous enfermer toujours plus dans l’incompréhension, dans l’impuissance et ainsi nous conditionner dans la peur et la souffrance !
Nous ne voyons rien d’autre que nos croyances pourtant !
Car nous projetons tout notre monde de l’intérieur vers l’extérieur !
En en cela nous sommes bien les créateurs de notre réalité !
Alors comment est-il possible que nous créions notre propre prison, notre propre système d’enfermement ?
Répondre à cette question est cruciale, essentiel, car elle permet de mettre au clair et surtout en perspective tout le subterfuge qui est utilisé !
Nous ne savons plus qui nous sommes et donc ce que nous sommes capable de faire !
Retrouver la mémoire est essentiel, car le savoir est le seul garant qui nous empêchera de toujours tomber dans ce panneaux, dans cet écran de misère qui cloisonne, divise, endort, déporte l’être de l’essentiel !
Et l’essentiel est bien de comprendre que nous sommes abreuvé de tout ce qui est superficiel, inutile, nuisible même !
Car ce qui nous abreuve crée la structure même de notre représentation, et cette image est la clef de ce qui nous enferme, elle est le processus qui engendre le problème, car le problème c’est que nous sommes enfermé dans l’illusion de vivre une vie qui n’existe pas !
Nous sommes tellement enlisés dans tout ce fatras de croyances que nous réagissons à des choses qui n’existent même pas !
Ce que nous croyons n’existe pas !
Et pire nous agissons a cause de cela, nous réagissons au monde par le biais de ce fondement atrophié !
Et tant que nous ne prendrons pas conscience que nous sommes enfermé dans ce jeu !
Nous ne pourront jamais sortir de cet enfermement car tout le bloc de ces croyances se mettront aux pas et se battront même pour garder la cohérence de ce fallacieux système !
C’est son but : être le garant et le gardien de sa trame intérieur !
De le protéger coûte que coûte, quoi qu’il arrive car une fois tombée tout le système s’effondre, toute l’interférence se montre pour ce qu’elle est : un ersatz !
Soit un système de substitution remplissant les mêmes fonctions que l’original mais avec comme différence quelle est orienté problème, enfermant tout dans les plus basse fréquence de la vie !
Voila le dilemme, le paradoxe qui nous tiraille au fond !