CHER ENFANT


Le temps d’un soupir…

L’instant a suspendu son vol, la tension a lâché sa proie, l’étendu vient d’exploser,  l’immensité est là, elle s’ouvre devant moi…

Pourtant je ne savais pas…

Tout s’est effacé comme enlacé dans une métamorphose, alors j’ose l’osmose et la page que l’on tourne ne sera jamais plus écrite car vierge et réelle, elle danse maintenant dans cette imaginaire rebelle.

Mon regard s’élance comme libéré dans cette incommensurable singularité !

Non ce n’est pas un rêve où se serait posé en ce rivage des murmures d’étoiles aux ombrelles tournoyantes.

Non ce n’est pas… et pourtant, il y a…

Il y a la douce possibilité qui prend la forme de ce pays aux multiples visages et qui me parle dans chaque nuances de ce moment enfin propice à l’éclatement du voile qui s’interposait et me caressait sans cesse.

L’étroitesse ne peux plus m’encercler, son cercle fermer s’est brisé par un mouvement dont le sens m’échappe et pourtant je sais, je sens ce sens être la mise en branle de cette révolution sempiternel.

De ce haut posé, transposé, déposé, l’œuvre spirale repris son chemin incertain au début et pourtant au combien efficace en sa tâche.

A la recherche de son pôle, attiré de toute part par cette ile centrale, phare silencieux où la lumière noir éclaire seulement ce qui ne se voit pas.

Voilà mes pas m’ont porté devant le pas de cette porte qui me semblait éternellement fermer et qui pourtant semblait là juste pour que je puisse l’ouvrir par moi-même et…

Et découvrir ce fabuleux pays, ce mythique royaume, cette contrée lointaine et tellement si présente que son absence depuis la nuit des temps nous exprima et nous raconta par d’innombrable conteur son retour anonyme.

L’histoire, mon histoire s’enferme dans l’histoire de ce monde et par je ne sais qu’elle grain de folie, par qu’elle moyen détourné un rouage a sauté.

Alors le rideau se déchire et s’ouvre le sas vers des contrées insoupçonnées, oubliées, mis de cotées, même emmurées.

Pourtant elle est là cette vision éponyme devant mon regard subjugué, je vois enfin la fin de ce commencement, il n’y a plus de place en moi si ce n’est cette espace suave qui peut tout recevoir.

Oui, revoir, voire de nouveaux ce que mes yeux avait si longtemps oublié, enfermé, mis de côté.

Je vais vous conter l’histoire de ce souvenir, plein de ce monde qui s’efface pour laisser place au monde qui se montre.

Il n’y a pas de mystère en ces terres indomptés, il n’y a pas de frontières en ces chemins sinueux, il n’y a qu’un écho lointain qui par-delà les mondes appelle : revient, chère être de mon cœur.

Je viens, je cherche, je suis aux confins de cette astre vigoureux, au détour de tant de ruse s’infuse un rien qui pousse, repousse, et sans secousse me ressource.

Je m’abreuve à sa source, là où seul coule une rivière éphémère mais belle et qui va au flux de l’onde qui m’émerveille.

Éveille toi, tu es de retour en ta demeure, voit, sent, l’aurore d’une vie éblouissante qui irradie tout de l’intérieur.

Car tout est là, à l’intérieur, et tu la garde, cacher, comme dans le plus précieux écrin et maintenant regarde à nouveaux, tout est là, il n’y a plus de garde, voie, entend ta propre voix, car tu es ta voie, la voie qui te montre quoi voire et quoi écouter.

Voilà l’histoire de cette œuvre spirale qui te ramène peu à peu à ta racine, origine de ton monde, de ton histoire, de ton chez toi.

Qui par histoire interposé te montre le reflet de ce que tu veux bien y rechercher…

 

 

 

(…)

Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

 

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.

Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.

Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

 

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.

(…)

 

« Le Prophète » de Khalil Gibran

 

 

 

 

 

 

 

 

« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. »

Antoine de Saint-Exupéry

 

Cher enfant

 

 

Mon enfant, il est un temps où tu te poses une multitude de questions, où tu remets tout en cause en envoyant valdingué le monde des adultes à l’unisson.

Ce temps est des plus importants car il porte en toi la possibilité, le potentiel, la dynamique nécessaire d’ouvrir les portes qui te sont encore fermé.

Cette tension, cette énergie engrangée, alimentée par tes questions et remises en cause, peut te permettre de te délier les chaines de tout ce monde que l’on t’a inculqué.

Une fois les chaines brisées tu peux laisser tomber tout ce poids et comprendre doucement l’inutilité d’avoir porté toutes ces choses en toi.

Et ainsi neuf à toi-même, tu as le pouvoir de tout reconstruire avec la matière de ton être et avec la substance de tes propres idées.

Mais pour cela, comprend bien que ce n’est pas toi qu’il faut mutiler, débroussailler ou remodeler mais seulement l’image que tu te fais de toi et du monde par extension.

Mon enfant, au commencement il y a ton histoire, greffé sur l’histoire de tes parents, de ta famille, de tes amis, de ton pays, s’abreuvant les uns des autres, alimentant ainsi l’histoire collective.

L’histoire, ton histoire, est ta première porte et tu es seul devant à pouvoir l’ouvrir !

Cette porte pour l’instant est fermée et pour cela il va falloir que par toi-même tu te donnes les moyens d’y chercher la clef.

Cet effort est nécessaire, légitime et surtout profitable à ta futur autonomie de conscience.

Car pour l’instant tu n’es pas du tout autonome, tout en toi est le siège de l’inconscient, tout en toi est automatique même mécanique, et par là facilement influençable, modifiable, manœuvrable.

En ce sens, tu es un outil aux mains de l’autre, du monde, du système, là où tous, ils savent comment tu fonctionnes, toi tu ignores tout de tes possibilités, car tu ne fais que réagir aux différents stimulis de leur monde.

Tu suis les tendances, les mouvances, les modes sans jamais te rendre comptes que tu ne fais que suivre, qu’il y a en toi rien qui agit, car tout est fait pour que tu ne puisses que réagir, hélas tu ne peux pas le savoir.

Ces mots sont là pour te rentrer dedans, te bousculer, te réveiller, pour te faire agir enfin par toi-même et de toi-même.

Alors réveilles-toi !

Les idées qui sont enfermées dans ces phrases peuvent être une aide, un vecteur de compréhension comme des clefs qui ouvrent des portes.

Comprend bien que les images renferment toujours bien plus que ce que tu peux comprendre sur le moment. Elles sont un escalier qui te montrera au fur à mesure que tu montes ou que tu descends la vision adéquate à ton propre acheminement.

Donc je te donne des clefs mais c’est seulement toi qui pourras les utiliser, mais seulement avant de vouloir, il faut pouvoir le savoir.

Savoir, c’est en premier temps comprendre, comprendre que tu as la possibilité d’ouvrir toutes les portes qui t’enferment pour l’instant.

Mais pour cela, il te faut te dissocier de certain processus comme de ton rapport au monde et par voie de conséquence de ton rapport à toi car tout part de toi en somme.

Enfin il te faudra comprendre ton rapport au temps, dans cette vaste chronologie dans laquelle tu vis !

Car le temps maintenant est ce qui t’empêche d’être autre chose, d’être autrement et par là momentanément n’être qu’une porte qui te ferme l’accès à ce que tu es.

Donc voici deux clefs énoncés, une première qui t’ouvre la marche, elle se rapporte à ton histoire et son éclosion et la dernière et la plus irrationnelle qui t’amènera au bord de l’ultime paradoxe qui est le temps, ton temps.

A temps, des temps !

Au commencement il y a la porte…

Alors es-tu prêtes à emporter avec toi la possible déportation de ton être ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’épreuve qu’il faut affronter est en somme de franchir le hiatus entre l’image du monde et le monde, entre les mots et les objets qu’ils désignent, entre les personnes aimées telles que le cœur les perçoit et les personnes réelles. »

Dionysos dans les éclats du miroir de Alessandro Orlandi

 

 

 

 

« Nos divertissements sont finis.

Ces acteurs, j’eus soin de le dire, étaient tous des esprits : ils se sont dissipés dans l’air, dans l’air subtil.

Tout de même que ce fantasme sans assises, les temples solennels et ce grand globe même avec tous ceux qui l’habitent, se dissoudront, s’évanouiront tel ce spectacle incorporel sans laisser derrière eux ne fût-ce qu’un brouillard.

Nous sommes de la même étoffe que les songes, et notre vie infime est cernée de sommeil… »

 

La Tempête, acte IV, scène 1 William Shakespeare

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment se ment !

– Première clef –

 

 

Au commencement il y a moi, comprend bien que quand j’écris moi, c’est bien de toi qu’il s’agit.

Moi qui m’ouvre au monde, moi qui m’ouvre à moi, moi qui me construit par le monde qui m’entoure, et m’entoure ainsi de ses mois qui deviennent vraiment moi grâce à tous ces « toi » interposés.

A force de me voir moi et de continuer sans le savoir à me voir aussi dans tous les autres, je ne me perçois plus.

Je ne contemple plus que le monde qui se projette en moi et ce cinéma en devient mon propre spectacle.

A force de représentation qui se succède et qui se ressemble, je finis par me convaincre définitivement qu’il n’y a pas d’autre divertissement, pas d’autre possibilité d’être moi.

Alors les parois de tous ces écrans me soumettent à n’être jamais vraiment moi, car enfermer dans ces faux semblant, rien ne me semble être moi !

Hypothèse de ce moi qui par voie de conséquence c’est perdu dans sa propre représentation ainsi j’en fini d’être figer, glacer, ne pouvant plus bouger.

Dans cette immobilité friable, cassante, « moi » cherche une porte de sortie, un stratagème à son possible réchauffement, à sa souhaitable remise en marche.

Alors « moi » commence à réfléchir…

Réfléchir sur ce qui vient, puis sur ce qui va, et enfin sur moi !

Mais moi ne peux pas être définit, moi est ce par quoi tout est possible de vivre, d’expérimenter, d’être, de sentir…

Moi est peut-être juste le processus, le chemin à venir et sache que je ne sais pas vers quoi il tend mais il est parce qu’il se meut vers quelque chose.

Alors s’enfermer dans la croyance que le moi peux être délimité dans un cadre quelconque. Puis croire qu’il est et restera figer à vie, c’est juste vivre le monde à l’envers ou si tu préfères c’est fermer la porte à une maison qui n’existe pas, recule d’un pas et tu verras tout le non-sens de la chose.

Donc une fois que j’ai compris que la porte comme la maison n’existe pas, qu’est ce qui existe ?

Moi déjà, mais pas comme je l’imagine.

Donc tout ce que j’ai appris sur moi n’est pas, n’existe pas ?

Non, tout est, tout existe, même moi, mais surtout pas pour s’y enfermer dedans même si c’est pour se sentir un peu plus en sécurité.

Tout est, tout existe pour que je puisse le dépasser, et donc par-là se dépasser soi-même.

Mais si je reste à ressasser les mêmes choses jour après jour, il faut que je comprenne le malaise que cela peut engendrer, l’angoisse grandissante et étouffante de ce non-sens de superposer jours après jours les mêmes actions, les mêmes pensées, les mêmes émotions.

Car il n’y a plus de sens a resté cloîtré dans l’espace de son être, enfermer dans les habitudes et le sillon de ce train-train qui à jamais enchaîne à rester sur les mêmes rails.

Dans cette boucle infernale je suis comme figé devant la même porte fermer qui me barre le seul passage vers moi-même.

Alors, qu’est-ce que j’attends ?

A force de me focaliser sur la porte, et bien je prends la porte en pleine figure, un peu comme principe de ma seule base de réalité.

Et dans ce monde il ne faut pas trouver étrange que toutes les portes me soient ainsi fermées !

Car la seul porte à assimiler est la porte de mes croyances, de mon histoire en fait, base et matrice de ce que je pourrai recevoir, entrevoir dans ce monde.

Non que le monde soient fabriqué que par des portes bien sûr, mais seulement parce qu’il me pointe du doigt ce qui me barre l’accès à mon être.

Et l’on voit là, que ce qui est utile à voir reste ce qui en moi me pose problème pour pouvoir ainsi l’assimiler et passer à autre chose. Pour ensuite voir autrement et donc changer sa façon de voir et finalement changer de perspective.

En terme plus clair, qu’est-ce que je crois être ?

Je m’imagine comment ?

Et les autres je les vois comment ?

« Je » est un autre ?

Je suis un autre ?

Car peu à peu je me dissocie de moi-même, je prends de la distance avec les portes.

Et dans ce recul j’entrevoie les processus en mon être, je découvre délicatement la matière et la structure de toutes ces portes.

Je n’ai pas à combattre, juste à prendre conscience de ce que je crois être, porte ou autre, ainsi tout devient la base par laquelle j’avance et par la même j’évolue.

Et toutes les portes se métamorphosent en escalier pour ainsi de marche en marche s’acheminer, avancer dans un sens, le sens qui me donne la possibilité de me comprendre moi-même.

Et là, il n’y a plus de non-sens, il y a juste la sensation de retrouver sa place, de redécouvrir son chemin.

Je reprends ainsi le flux de ma vie, et là je peux commencer à prendre conscience de ma propre voie, mais pour ça il faut que j’apprenne à l’écouter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Comment pourrais-je gouverner autrui, qui moi-même gouverné ne saurais ? »

François Rabelais

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aides-toi toi-même !

 

 

Comment pourrais-je aider les autres alors que je suis incapable de m’aider moi-même.

Mon enfant je suis le fruit de ce dilemme.

Et pourtant tout commence ainsi, avoir cru un instant pouvoir changer le monde !

En quête de cette folie j’en suis devenu totalement fou, mais la folie est d’une certaine manière bien plus proche de la sagesse qu’en est la soi-disant « normalité ».

Car normal je ne l’ai jamais été et le fait d’en prendre conscience dans le regard des autres m’a littéralement fait fuir cette réalité.

Mon enfant je suis fou d’avoir fait de ma vie un reflet ou l’image que je ne pouvais plus supporter dans les regards des autres.

Maître de l’image déformé, utilisé ainsi pour me protéger du monde et des autres, pour être simplement observateur, caché dans l’habit passe partout de celui que l’on ne voit pas.

J’ai imaginé au départ qu’il fallait que je vive toutes les expériences du monde, tous les modes de vies, dans toutes les classes sociales, expérimenter tous les styles de travail pour comprendre le monde.

Alors je m’y suis lancé tête baissé, des saisons à faire la plonge jusqu’à l’usine qui martèle chaque jours un éternel recommencement, de l’aide sociale au RSA, du travail au noir jusqu’au CDI.

Du plaisir à faire ce que l’on aime au dégout de faire tout et son contraire, du temps déraillant nous poussant toujours plus comme les patrons qui au aguet te tiraillent et t’enferment dans ton propre néant, de la dépression au burnout.

Du bien être au mal être, de la réussite à la faillite, du haut jusqu’au abysse les plus sombres, rebondissant toujours, remontant ainsi rempli de la richesse de toute mes expériences.

Ainsi d’une certaine manière, j’ai vécu mille vies, vieux, jeune, homme, femme, enfant, adulte, centenaire…

Je suis l’habit, le masque, la personne même de tous ceux que j’ai rencontrés et c’est pour cela que mon nom est personne !

Mon enfant tous ces mots proviennent de l’encre âpre et douloureuse de ma seul expérience.

De là, ressent tout le poids des mots mais n’oublient jamais qu’elles ne sont qu’une cage, une structure, une toile d’araignée pour t’obliger à te focaliser, à stimuler ton attention.

Ainsi elles sont nécessaires pour que tu apprennes par toi-même ce qui lie et délie, ce qui pèse et s’envole, ce qui montre et ce démontre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’échec est le fondement de la réussite. »

Lao-Tseu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Fuite

 

J’ai fui pendant tellement longtemps, plus de vingt temps surement, je me suis fui moi-même.

J’avais peur de se qui siéger au fond de mon âme, des réponses intérieur qui sans cesse m’amener vers l’opacité de mon être, dans la périphérie extrême là où tout le trouble de moi-même m’enfermé.

Je n’avais pas encore compris que plus profonde est la percé plus trouble est la vision.

Car quand on dérange tout ce qui stagnait depuis si longtemps au fond de soi et bien tout remonte peu à peu.

Ainsi notre conscience se raffine peu à peu, révélant tout ce qui se cachait dans l’antre de notre être le plus profond.

Et le trouble si tu ne l’affronte pas, et bien tout ce qui s’était dispersée au fond et qui commençait à remonter, retombera inexorablement, jusqu’au moment où tu pourras le rassembler dans ta conscience et ainsi assainir ta vision des choses, intégrer le parcellaire de toi.

Mais avant ça bien du temps il m’a fallu !

Alors j’ai fui le monde, ma famille, ma vie, tout, je suis parti affronter le monde avec toute l’insouciance de la jeunesse et toute l’arrogance de tout croire savoir sur tout.

Rebelle à cette société insatisfaisante, je voulais de mes bras la porter, la secourir, la transformer tel un héros des temps modernes !

J’étais persuadé d’être à la hauteur, que c’était mon destin, mon chemin, ma croix à apporter au monde, enfermer dans mon délire, seul face à mes fantasmes, j’ai pourris peu à peu dans l’incompréhension total.

Assécher du monde, arroser seulement de ma relation intérieur, j’ai affronté les récifs intérieurs, déments et insoumis, vociférant une violence sans pareil.

Je comprends maintenant que je n’avais pas les armes de la compréhension pour instaurer un dialogue avec toute cette partie inconsciente, car elle ne pouvait que m’inspirer la peur la plus terrible. L’incompréhensible est toujours le germe du plus terrible.

C’est pour ceci que je t’écris : te faire partager mon expérience et surtout te donné les clefs de ma relative science qui durement acquise et mûrement réfléchi aurait pu m’épargner tant de peine et d’incompréhension dans mes jeunes années de fougue rebelle.

 

 

 

 

« L’homme éveillé n’attend pas, quant à lui, que le désordre ait atteint le point critique appelant une rectification brutale. Témoin vigilant de la loi, il la contemple et l’épouse en lui et autour de lui, dans l’ordre de son activité extérieure.

Une telle attitude opère des effets qui dépassent le plan visible : elle constitue un rite de mise en accord de la collectivité avec son principe éternel.

L’éveillé joue ainsi un rôle de prêtre et de pontife : il crée un pont entre le visible et l’invisible. L’inconscient de la collectivité se trouve ainsi désamorcé, en lui, d’une partie des tensions qui menaçaient son équilibre.

Un tel homme joue donc le rôle de paratonnerre.

Cette mise en accord avec les rythmes cosmique est l’authentique révolution, en ce qu’elle met la vie de l’être et de ceux qui l’entourent en harmonie avec les révolutions stellaires.

Comme c’est le cas pour la plupart des grandes influences qui régissent la vie de l’humanité, la révolution opérée par l’être en éveil est le plus souvent discrète, obscure et silencieuse. »

Dans des Etoile et des pierres d’Etienne Perrot

 

 

Passeur d’ailes

– Deuxième clef –

 

 

Mon enfant, je te propose de te montrer des moyens, des ponts…

Voient les comme des passerelles alors que notre société s’entête à construire de plus en plus de mur, moi je t’enseignerai la fabrication de pont !

Les murs ne sont pas un problème en soi, car ils restent en l’état latent la matière première pour la reconstruction de ces ponts et de toutes ces routes à venir.

Là où tout parait fermé, limité, emmuré, existe toujours une ouverture, un chemin vers autre chose.

Et ce passage, cette fêlure est la vie même !

Par cette route tout vient, et tout va, mais la plupart s’y perde et oublie de la ou il vienne !

Tout le problème c’est que se passage est obstrué, désaxé !

Cet axe est ton chemin de retour, et il est en toi, hélas tu vas avoir besoin du dehors pour le mettre en oeuvre, pour te mettre en oeuvre !

Et toute l’oeuvre de ta vie sera de devenir ce chef d’oeuvre que tu es déjà !

Tout débute, en fait, quand tu prends conscience de ton propre enfermement !

Ainsi tout va te pousser à faire l’expérience de la traversé de ton enfermement et en même temps tout va t’empêcher de le vivre !

 

 

 

Dans cette brèche passe toujours un rayon qui met en scène les murs de devant et prépare ainsi le mouvement, les premières marches de tous les commencements…

Mais avant qu’il y ait des marches, il y a des murs, toujours plus grand, toujours plus haut, qui t’entourent de toutes parts !

L’ouverture est ce que cherches, sans trop le savoir, car toute ta vie il y a eu sans cesse des murs, toujours plus cloisonnant et limitant, toujours plus intérieur, créant en toi une prison rempli de tous ces multiples murs.

Dans ce balancement inconscient, tu cherches des réponses, mais tu ne trouves que toujours plus de questions !

 

 

Mon cher(e) enfant, cette lumière est tout ce qu’il y a de plus naturel : elle est ta conscience qui éclaire ton rapport à la réalité ainsi que le monde que tu ne connais pas encore.

Ta prise de conscience est le moyen de te brancher sur le mur comme levier d’ouverture.

Mais avant de pouvoir t’y ouvrir il va falloir voir ce que tu y projettes et enfin voir le mur pour ce qu’il est.

En ce sens il faut simplement remettre les choses à leur place, retrouvé de l’ordre, afin de redonner l’espace nécessaire pour que le flux de la vie retrouve la place qu’il lui est dédié.

Et en cela c’est une prémices, car c’est enfin le temps des découvertes qui s’entrouvrent à toi.

 

 

 

 

« 

Nos diverses structurations et déstructurations, morts et renaissances, identification et éloignements, enthousiasme et déceptions, dépendent de ce pouvoir que nous commençons à utiliser au moment de notre naissance et qui nous accompagnera toute notre vie.

Il y a un temps où il nous est permis de nous mesurer à l’extérieur, de projeter hors de nous les énergies animique et spirituelles, en construisant et en structurant le visage de notre personne, et un temps où les enveloppes externes que nous avions choisies pour les projections tombent en morceaux et nous restituent ce qui était à nous.

Les choses apparaissent cependant renversées par rapport à ce qu’elles sont réellement ? En effet, tandis que nous gaspillons nos énergies pour nous construire des rôles, des projets et des masques, il nous semble vivre intensément, de manière solaire, alors que quand les énergies reviennent à nous à travers la destruction du Toi et du Moi, nous vivons la dépression, la tristesse, la faiblesse, le peu de vitalité, la maladie.

En réalité, la part de nous-même qui nous fait vivre le détachement de ce à quoi nous sommes le plus attachés est justement celle qui incarne pleinement l’archétype de Maitre.

En effet, chaque fois que la souffrance, le sentiment de perte, la mort font leur apparition dans notre vie, un lambeau de notre luminosité endormie se révèle à nous.
D’après un ancien proverbe Suffi :

« Lorsque le cœur pleur ce qu’il a perdu, l’Esprit rit de ce qu’il a trouvé ».

Dionysos dans les éclats du miroir de  Alessandro  Orlandi.

 

En prise ?

 

Avant toute cette inconcevable ouverture, tu ne vis que sous l’emprise du monde, de ton monde !

Et ce monde est rempli entièrement pour l’instant de ton inconscience, de l’autre, de l’extérieur, de ton ignorance, de ton inaptitude de conscience à recevoir le monde pour ce qu’il est.

Car sans l’ouverture de cette brèche, de cette fêlure, tu ne peux vivre, même sentir et comprendre l’influence essentielle de son véritable pouvoir enchanteur de transformation de toi-même.

Mais tu ne le sais pas…

Et c’est totalement normal !

Et pourtant tu crois le savoir !

En fait, tu crois vraiment tout savoir sur tout…

Et oui !

Mais saches bien que tu te trompes !

Et là est déjà tout le nœud du problème, de ton problème !

Car tu es en prise avec l’image que tu te fais du monde

Et cette emprise est la ligature même qui crée en toi ta propre excroissance. Sorte de fusion avec tout ce qui est inutile pour ta naturelle floraison.

Alors brancher à cette prise, tu l’alimentes sans cesse en toi par tout l’abysse de ton être. Mais en même temps tu te débranches ainsi de la possibilité de la recevoir simplement, naturellement, directement : Pour finalement comprendre, qu’elle est la signification de cette fermeture dans tous ces murs autour de toi.

Ainsi tu travestis ce que tu vois de toutes tes croyances du moment et dans cet habillement de chaque instant tu te fermes de plus en plus à sa raison d’être.

Mais avant de la recevoir et donc de la voir de nouveaux. Il faut déjà bien entrevoir que ce qui a attrait à tes représentations est ce qui te lient à sa déformation extrême.

Le mot déformation est propre à te montrer l’image mouvante de ce désaxement que tu vis en toi, par toi.

Cette clef est des plus essentielles car elle te donne la possibilité de comprendre l’utilité de toutes tes projections.

Tu dois comprendre, intégrer que tu ne sais rien, car sans cette prise de conscience, tu resteras enfermé dans d’inutiles explications et d’innombrables et futiles cogitations.

Une fois bien assimilé ce point, il faut comprendre le processus même qui te construit, qui t’alimente pour commencer à prendre conscience de toute l’utilité de l’extérieur, ainsi que du monde et des autres.

Il ne peut y avoir de projection sans qu’il y est un support qui puisse servir de base à sa propre réflexion.

Tout est support de ta propre lumière. Alors le monde symbolise totalement l’inconscience des êtres et finalement tous recherchent par l’extérieur interposé à retrouver sa pleine et totale conscience.

Ils ne voient qu’eux même mais ils ne le savent pas, tout est vécu différemment pourtant tout est soi-même devant soi-même par l’autre interposé.

Au monde des insensés, le non-sens règne en maître.

Pourtant dans la complexité du non-sens se cache en son sein le plus merveilleux des sens, le bon sens pour certain, le sens commun à d’autre ou finalement, tout simplement l’essence peut-être !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Parmi les êtres, les uns s’augmentent en se diminuant ; les autres se diminuent en s’augmentant. »

Lao-Tseu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans dessus dessous

 

 

Une fois débarrassé des premières portes qui nous barraient le passage, l’on s’ouvre à un vide intersidéral avec comme base principale une absence totale de repère.

Ce qui est totalement normal puisque nous avons fait table rase de tout ce qui nous empêcher de nous ouvrir à nous même.

Donc dans ce rien sans dessus ni dessous, l’on se trouve bien nu d’un côté, mais d’un autre l’on se rend compte que l’on est devenu tout neuf en fait, vierge de soi-même et surtout de l’irradiation prégnante des autres.

Alors dans cette absence de tout, il est urgent de recréer du sens, du lien, de la cohérence face à toute l’incohérence subit depuis notre plus jeune âge.

Et qu’y a-t-il de plus cohérent que de réapprendre à bien s’orienté ?

Car en effet, bien se situé est vital pour se donner un cadre personnel de référence afin d’imaginer une structure souple, dynamique dans laquelle l’être conscient peut librement évoluer.

Se situé, n’a rien avoir avec savoir où la personne se trouve géographiquement, mais bien comprendre ce que cela signifie d’être intérieurement afin de découvrir ce nouvel univers que nous sommes.

Donc le cadre de référence est la matière de l’être, si l’on peut dire de manière imagée et donc chaque personnalité contient en lui-même son propre cadre, structure ordonné et mouvante de toutes ces croyances, idées, pensées qui se sont imprimés en lui d’abord tout le long de son éducation et de ses expériences. Puis une fois qu’il a pu les affronter, les désamorcer pour ce qu’elles sont : des produits ajoutés. Il a pu commencer à recréer sa propre structure, son propre système de croyance avec comme seul outil lui-même.

Il faut bien comprendre le processus tel qu’il est et surtout ne pas le juger, car il est d’une nécessité vitale dans l’évolution de l’être, ainsi nous passons tous par-là, riche de l’expérience vécut, apportant ainsi toute la saveur et le sel de nos vies.

Donc, chacun grandit, évolue dans son premier cadre de référence, mais il en est totalement inconscient au départ, car il ne fait que prendre, la plus part du temps, que ce que le monde lui donne.

Puis par imitation de ce qu’il reçoit, il se crée un personnage, son premier masque de référence en rapport avec les autres, pour rentrer ainsi le plus simplement du monde dans le système, la société et y trouver sa place à l’intérieur.

Mais ses croyances vont façonner sa façon dont il voit le monde, l’image qu’il a du monde, et de cette image, il va se tourner vers l’extérieur et chercher tous ce qui est sur la même longueur d’onde que son onde à lui, que sa façon d’entrevoir l’image qu’il a du monde.

Une fois enfermé dans son premier cadre de référence, il va chercher une certaine  autonomie, sa meilleure manière de vivre son rapport au monde, hélas inconscient de la réalité qui le tiraille sans cesse dans toutes ses projections, il ne fera que réagir automatiquement à l’image qu’il porte en lui du monde. Réaction qui se produira toujours sur autrui ou sur quelque chose d’extérieur, support extrême de toutes ses projections.

Ainsi c’est toujours l’image du monde qu’il va le faire réagir, jamais le monde lui-même.

Il va ainsi être sans dessus dessous, car il va peu à peu oublier ce qu’il l’a amené à devenir comme il est, donc comme couper de son dessous, de sa base, de ses racines.

Enfermer dans un système qui s’est créé inconsciemment, enfermer dans une façon d’être qu’il prend pour seul réelle, seul légitime, seul authentique.

Et en même temps il n’a aucune conscience du dessus qui est symbolisé par sa conscience des choses, car il ne peut pas prendre de la hauteur ni du recul sur lui-même, ainsi couper de chaque part, il se retrouve balloter au grès du vent sans comprendre ce qui se passe, et sans conscience de ce qu’il est.

Il ne peut que se raccrocher à ses croyances telles un bateau lui permettant de naviguer, et de ne pas couler dans l’océan amer de l’incompréhension totale de sa vie.

Pour lui, tout est tellement réelles qu’il est prêt à se battre, et parfois même à mourir pour garder la véracité de ce qu’il imagine comme vrai.

Et pour cela, il faut bien comprendre ce que représente le réel, car il reste pour la majorité des gens, la chose la plus subjective qui soit tout en étant la plus solide parfois.

Le réel n’est pas quelque chose de concret, ni quelque chose de bien défini, il est l’appartenance que chacun de nous avons avec l’image que nous nous faisons du monde.

En fin de compte, il est une projection de ce que nous croyons comme vrai, il est l’image que nous avons du monde et que nous superposons indéfiniment à l’extérieur.

 

 

Représentation et réalité

 

Le comportement de l’être humain est, de toute évidence, largement gouverné par les représentations qu’il se fait de la réalité. La matière dont il la décode, lui donne sens, écrit Thierry Melchior dans « Créer le réel ».

Un peu plus loin, il poursuit : cela nous montre que, comme disait Korzybski (1933), « la carte n’est pas le territoire ». Ou, comme l’avait déjà fait remarquer Epictète, ce ne sont pas tant les choses qui nous affectent que l’opinion que nous en avons.

         Comme nous prenons nombre de nos représentations pour la réalité même, nous avons tendance à ne pas les voir comme de simples représentations. Elles sont un peu comme la paire de lunettes qui nous aide à mieux voir : en regardant à travers elles, on n’y prête pas attention, on ne les voit pas.

(…)

         Il ne nous vient donc généralement pas à l’esprit de considérer nos représentations comme participant de l’imaginaire.

(…)

 

Représentation et réalité sont ainsi liées par le biais de notre imaginaire en un point que l’on ne peut se douter.

Si bien que l’on peut considérer l’imaginaire comme le siège ou s’enfante la perception de notre monde.

Est-ce vraiment si imaginaire ?

Alors, pouvons-nous imaginer que nous ne voyons que ce que nous croyons ?

Et par là, nous ne percevons ainsi que ce qui cadre dans notre manière d’appréhender le monde.

En conséquence nous ne décryptons que ce qui rentre dans les catégories de la carte de notre représentation, sorte de bagage topologique de nos croyances.

Si nous avions des lunettes infrarouges nous ne pourrions voir le monde que sur cette longueur d’onde.

Et toutes les autres fréquences même si elles existent, nous ne pourrions aucunement les percevoir car elles sont simplement hors de porter de notre outillage pour les entrevoir.

Et c’est en cela que nous ne pouvons découvrir hélas qu’une seule partie de la totalité de notre monde.

Et pire, en plus d’être limiter par cette minuscule frange de longueur d’onde, nous y superposons l’image que l’on se fait du monde, cette fameuse carte de toutes nos représentations.

Thierry Melchior plus loin poursuit : Se rendre compte de l’existence des lunettes ne signifie évidemment pas qu’elles seules existent. S’aviser de leur existence n’implique pas que la réalité qu’elles permettent de voir n’existerait en aucune façon ou reste indémontrable comme l’affirme la théorie solipsiste.

(…)

         Reste qu’il est difficile de dire « ce qu’est réellement le réel » : la « chose en soi »

(…)

Mais dans la pratique, le fait est que ce que nous tenons pour le plus réel est généralement ce qui s’offre le plus évidemment au témoignage de nos sens, ce qui est le plus distinctement observable (encore faut-il le voir) et/ou ce sur l’existence de quoi le plus grand nombre est d’accord.

         Notre rapport à la réalité est médiatisé par toute une série de filtres représentationnels qui organisent et structurent nos perceptions et le sens que nous leur donnons.

  (…)

 

Notre compréhension du monde et donc le sens que nous lui donnons fait que la réalité que l’on perçoit est juste l’image que nous pouvons interpréter à un moment donné de ce que nous imaginons de nous-même à travers la matière du monde.

Nous ne voyons des choses extérieur que ce que nous comprenons de nous-même car le décodage de l’extérieur ne peut se substitué à la lecture de notre fort intérieur.

Grace à cette relation qui démarre du dedans vers le dehors, nous nous construisons dans l’éparpillement de ce que nous aimons et donc de ce qui nous attire à l’extérieur.

Quand le processus s’inverse, c’est-à-dire quand nous prenons conscience peu à peu que toute l’énergie employée initialement vers l’extérieur nous revient fatalement, du parcellaire nous commençons à tout engranger, a tout réunifié à soi.

Ainsi une fois l’emprise du monde retourné et donc détourné, nous nous replaçons dans notre intériorité, dans notre conscience qui prend de plus en plus de place sur nos habitudes et nos automatismes inconscients.

Puis se poursuit la prise de conscience de toutes nos projections, nouvelle relation qui au antipode va maintenant du dehors vers le dedans pour la déconstruction de notre image, carte de notre territoire intellectuel s’acheminant peu à peu vers l’intégration de la topographie de notre totalité.

Ainsi grâce à la carte projeté en dehors on récupère les moyens intelligible, les chemins de compréhensions d’appréhendés l’organisation et la structure intérieur de notre être.

L’on prend conscience ainsi de l’unité qui sous-tend tout le processus de va et vient entre la conscience et l’inconscience puis entre soi-même et soi-même.

On imagine finalement notre soi, notre totalité, notre âme qui s’habille des images du monde pour donner la possibilité de nous comprendre nous-même.

La rencontre de notre cosmos intérieur avec le cosmos de notre univers fusionne par l’infiniment petit qui raisonne au son de l’infiniment grand.

Le haut est comme le bas pour accomplir le miracle de la chose unique.

Etre de conscience c’est s’ouvrir par de-là les structures, les images et les formes a cette chose unique que nous sommes tous.

Nous venons du sans forme et de l’unité, là où tout est.

Grace au monde de la forme et de son apparente fragmentation, nous voguons dans l’espace infini de la forme pour récupérer toutes les partis de notre être que nous avons projeté, envoyé dans l’océan infini des toutes les possibilités.

Ainsi nous retrouvons peu à peu toute la totalité de notre être, pour réinterpréter alors tout le sens de nos expériences qui nous paraissez incompréhensible et par la même  intolérable…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Voici le lieu où il convient de s’armer de courage.»

Citation de Dante, La Divine Comédie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Relation, reliÉ, liÉ, li, I

 

 

J’ai suivi longtemps, bien trop longtemps le lit tranquille de mon insouciance, prenant sans cesse des détours sinueux pour ne surtout pas affrontait les récifs austère et éphémères de mon expérience.

J’étais balloté, poussé par ce fleuve temporel et indomptable, me battant incessamment dans ces reflets contre ces mirages fougueux.

Je ne voyais plus personne, cacher dans l’antre de ma petitesse et pourtant je n’arrivais toujours pas à me contenir.

Mais contenir quoi ?

Qui ?

Alors j’ai cherché, j’ai lu et la liaison est nait dans ce mouvement intellectuel, lié les mots aux idées, relié l’être au monde, relation légitime car en fin ce lever l’aurore d’une certaine compréhension.

La saveur fade de l’incompréhension s’estompait peu à peu, de nouveaux sens pointaient enfin leur nez, surprit de pouvoir enfin comprendre, le monde d’un coup bascula entièrement.

Le fait de s’ouvrir à une telle chose pour enfin de compte ne pas pouvoir en parler était la plus terrible des expériences, car elle donnait la solitude comme unique gage de réalisation.

Esseulé, subjugué, tiraillé par tant d’émotion et de compréhension, il fallait que je trouve un juste milieu.

Comment vivre avec ça, cela était si opposé à ce que j’avais connu, ainsi devant moi s’ouvrait une terre vierge…

Là à cet instant, commençait la traversée du désert de tout mon être…

Partant rempli de tout coté par ce que je croyais, par tout ce que j’imaginai, je devais peu à peu et en pleine conscience me vidais du monde et de ses préjuger, me vidais de ce « moi » si rempli de lui-même et de ce qui s’y associait.

Je devais devenir ce désert aride et brulant, immense minéral où danse sur ces dunes le sable, résidu de mes croyances, où s’effritaient et s’anéantissaient peu à peu les derniers vestiges de mon monde.

Pour enfin pouvoir recevoir qui je suis !

Comme écrivait Dante au porte de l’enfer : « Vous qui entrez, perdez tout espoir ! »

Car une fois le seuil franchit, tout se transforme, plus rien à quoi à s’  accrocher.

L’ouverture totale à un monde complètement à l’envers, où toutes les bases solides s’effacent peu à peu dans un mouvement qui jamais plus ne s’arrête.

De l’enfermement à l’ouverture il y a un pas, une fois franchit la liaison se fait avec soi, avant ce n’était que des bribes d’information qui arriver jusqu’à moi.

C’est pour cela que tout paressait incohérent, sans queue ni tête, sans dessus dessous, je ne pouvais pas recevoir la clarté de mon être, et dans ces ténèbres d’incompréhensions j’errais indéfiniment sur toute l’étendue de mes terres.

Comprendre était la clef !

Mais comprendre quoi ?

Me comprendre moi-même, par moi-même, pour moi-même.

Ceci est le face à face ultime, la rencontre la plus improbable qui soit.

Car il n’y a que moi qui me bat contre moi-même, il n’y a que moi qui m’aime et me déteste, me pousse et me repousse sans cesse.

Il n’y a depuis le départ que moi, l’image de moi qui passe de reflet en reflet, me donnant l’impression d’une évolution, d’un passage, d’une découverte mais en fait ce ne sont que des masques que l’on porte, des histoires que l’on se raconte pour se rattacher au rêve de sa vie.

Je me suis enfermé si longtemps dans la bulle de mon être, voulant me protéger du monde et de ma folie, croyant être le seul à être diffèrent.

Mais nous sommes tous unique, vivant une vie à travers les habits de nos personalités qui nous protègent des autres et de soi-même, créant en chacun de nous-même les histoires qui légitiment notre façon d’être au monde, mais surtout d’être à soi.

Nous croyons vivre dans un endroit alors que nous sommes tous issu de l’envers de ce décor qu’est notre monde.

Et dans les plis et replis de notre univers se cache toute la véritable matière de notre être, mais nous ne voyons qu’une partie infime d’un endroit si délimité que l’envers d’où nous venons est proprement infini à nos façons d’appréhender les choses.

Alors l’on comprend mieux pourquoi tout est une histoire à dormir debout, enfermer chacun dans le rêve de sa vie, rencontrant chez les autres non ce qu’ils sont mais juste ce que nous projetons sur eux.

Car nous sommes tous pour les autres une paroi réfléchissante sur laquelle chacun projette leur histoires, leur croyances, leur malaises, leur incompréhensions.

Tout est une histoire dans laquelle on s’enferme pour pouvoir expérimenter ce monde, pour certain l’histoire évolue vers d’autres histoire, pour d’autre l’histoire se referme désespérément sur eux, créant une boucle infini dans laquelle ils ne peuvent que finir pour pouvoir passer enfin a autre chose.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« LE MOI RÉEL EST DANGEREUX ; DANGEREUX POUR L’EGLISE ÉTABLIE, DANGEREUX POUR L’ETAT, DANGEREUX POUR LA FOULE, DANGEREUX POUR LA TRADITION, PARCE QU’UNE FOIS QUE L’HOMME CONNAÎT SON VRAI MOI ; IL DEVIENT UNE INDIVIDUALITE ».

OSHO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Chacun abonde en son sens.  »

François Rabelais

 

 

 

 

 

 

 

 

L’expérience du sens…

– Troisième clef –

 

 

Mon enfant, cette fameuse troisième clef est notre expérience du sens afin de se créer soi-même une nouvelle grille de lecture.

Cette grille de lecture te permettra de pouvoir décoder ton propre monde et par extension la société, les autres, les évènements. De même elle te donnera la possibilité de t’orienter dans le monde comme dans toi-même.

Quand on a vécu dans un monde où tout paraissait insensé pour qu’ensuite comprendre qu’il y a un sens mais qu’il ne se laisse pas facilement approcher, alors on prend le temps nécessaire enfin de ne plus s’y perdre.

Sortie d’un système où le monde, les autres apportés un certain sens, pour en fin de compte découvrir que dès le départ tout était biaisé à cause de son utilisation majoritaire à des fins personnelles.

Alors il faut bien assimiler que l’expérience du sens est cela même qui va créer ton propre sens, ton sens à soi, avec comme conséquence la création de ta propre grille de lecture qui va te permettre d’interpréter et ainsi de donner du sens à ce qui se passe.

Je sais, cela parait compliqué mais ne t’arrête pas à cette première impression, vit ta propre expérience du sens et tu comprendras mieux.

Imagine de suivre les mots, les idées comme des jeux de pistes.

Parce que si j’écris ainsi c’est d’une certaine manière t’habituais à entrevoir ce processus, l’assimiler, le digérer pour qu’ils fassent partie intégrante de ta manière d’appréhender la vie. Car ce processus est l’ultime, le sublime langage qu’emploie par excellence tes rêves, de même que l’expression de ta vie de tous les jours.

Ce sont des clefs permettant d’ouvrir les portes qui t’enferment et te cloisonnent comme dans un labyrinthe, ce sont aussi des indicateurs, des messages sur ta route. Ainsi tu te retrouves à chaque coin de rue, à chaque intersection de ta vie devant pleins de panneaux de direction et tu ne sais pas encore lequel choisir.

Cette fameuse grille de lecture est comme une boussole te donnant la direction à suivre dans les méandres de ta vie. Mais il n’appartient qu’à toi de te la créer toi-même, personne ne le fera à ta place.

Alors porte attention à ce qui suit !

Ce qui m’amène à t’expliquer ce qu’est un paradoxe : Un paradoxe, d’après l’étymologie (du grec paradoxos : « contraire à l’opinion commune », de para : « contre », et doxa : « opinion »), est une idée ou une proposition à première vue surprenante ou choquante, c’est-à-dire allant contre le sens commun.

Ce labyrinthe est empli dans sa fondation des structures et images de l’opinion commune, ainsi le paradoxe est une porte d’entrée à la compréhension de toutes ses structures qui t’enferment de toute part.

Les mots comme les portes ferment et ouvrent à la fois pourtant ils se retrouvent en même temps ouvert et fermer.

D’une certaine manière ils sont au même moment dans ces trois possibilités, mais à partir du moment où tu portes ton attention sur elles, elles se figent et se matérialisent en un seul état, et cet état répond, vibre, fait écho à ta demande inconsciente ou consciente.

Voilà un paradoxe quantique !

Comprend, donc prend avec toi ce que tu peux intégrer !

Dans ta vie pourquoi les portes sont toujours fermées ?

Alors que réellement elles sont potentiellement dans tous les états possibles !

Dans ces mots que j’écris, réfléchis, pourquoi le sens qui est potentiellement présent ne t’atteint pas ou pas totalement ou totalement ?

Alors que réellement ils sont potentiellement accessible puisque moi je les comprends pour les employés.

C’est juste une question de résonance !

La résonance est un phénomène selon lequel certains systèmes sont sensibles à certaines fréquences.

Sensible, sensé, sens, donner du sens, fréquence, champ, potentiel.

Alors le sens nous ouvre grâce à notre sensibilité du moment a une possibilité en résonance avec ce qu’on est prêt à pouvoir entendre afin de le comprendre, de l’intégrer.

Entendre, c’est tendre vers se quelque chose pour le faire sien. Mais pour le faire sien il doit rentrer en cohérence avec la carte de notre représentation du monde. Tout ce qui est hors cadre sera donc inintelligible, inassimilable, et finalement rejeter hors de notre attention.

Il est difficile d’imaginer que nous avons tous la possibilité de donner du sens aux choses alors même qu’au départ notre fameux sens est fermé, ligoté, atrophié à cause de son absence d’utilisation.

Pourtant il est un muscle qui a besoin d’exercice pour qu’il puisse retrouver toute l’étendue de son pouvoir, car il possède le pouvoir suprême de rendre intelligible notre propre vie, en lui redonnant toute sa saveur qui est sa signification.

Il nous donne la possibilité de pouvoir décoder la matrice de notre système, la trame de notre monde, la structure de notre réalité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rien n’étonne plus les hommes que le bon sens.”

Ralph Waldo Emerson

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’économie du sens

 

Cela fait bien longtemps que notre monde occidental a déposé les armes face à la réalité du sens.

Même si les grattes ciel du rationnel ont permis la compréhension des plus fabuleux mystères qui se sont posés face à lui.

Grâce à son intelligence et aux sciences qu’il a su créer, l’être rationnel, contemporain a réussi à comprendre les processus les plus complexes passant de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand.

Rempli de toutes ces connaissances, il a su imaginer et comprendre tous des processus du vivant.

Pour lui, tous est bien ordonné, chaque choses trouvent sa place dans une case et dans chaque case se trouve inscrit dessus son nom, ces relations, ces rapports, son milieu, sa possible utilisation par l’homme…

En effet, pour lui tout l’extérieur de notre monde n’a pratiquement plus aucun de secret, tout est à sa place, tout est logique, car tout peut rentrer dans des formules mathématiques et sans inconnu bien sûr.

Pourtant tout son savoir sur le monde, ne l’empêche pas d’être pour lui-même la plus grande inconnue car tout son savoir reste totalement inutilisable dans la perception qu’il a de lui-même, car il ne se voit pas, il ne voit que l’extérieur des choses.

Tout son être est focalisé sur le monde, jamais il ne sait poser de question sur soi, sur sa façon de réagir aux autres, sur sa façon de toujours ressasser les mêmes choses.

Jamais il n’a retourné son attention sur lui-même, jamais il n’a posé son investigation si efficace sur lui-même, alors qu’il est sûrement le point le plus important, la base, l’origine même.

L’être occidental dans la majorité des cas est totalement inconscient de lui-même, même s’il est intellectuellement avancé par ses connaissances extérieur et technique, il ne sait pratiquement rien de tous les processus en jeu dans la construction et l’évolution de sa personnalité.

Il se sait être, mais cela s’arrête là, il croit se connaître, mais en fin de compte ce n’est qu’un subterfuge pour surtout ne pas essayer de se comprendre, car en fin de compte il a peur de cet inconnu qui est tapis dans les entrailles de son être le plus secret.

Et qu’elle est le plus grand inconnu si ce n’est cet abyme sombre et terrifiant qui siège au tréfonds de lui !

Cette facette intérieure de l’être reste la plus intime et aussi la plus infime dans sa conscience car il la cache totalement à lui comme au regard du monde entier.

Pourtant l’image qu’il a de lui est si haute, si forte, si majestueuse que sa contrepartie intérieure s’en retrouve totalement aux antipodes.

De nos jours quelques-uns se rendent compte de l’influence des croyances, de l’importance des structures psychologiques qui permettent la compréhension de l’évolution naturelle de l’être humain.

Et quand j’emploie l’évolution, c’est dans son sens intérieur, et non dans son utilisation en rapport avec la technologie ou dans celle des sciences ou du progrès.

L’évolution est un processus naturel qui permet aux êtres en général une meilleure adaptabilité aux évènements du monde, c’est une dynamique interne, un processus du mieux-être aux choses grâce à l’expérience et à la réflexion.

Par exemple, la plupart des peuples qui n’ont pas été totalement envahie par le progrès, mais qui sont encore à vivre de façon traditionnel, avec leur us et coutume d’antan, ne connaissent pas un seul instant tous les problèmes psychologiques, tous les problèmes de dépression, de folie, de stress que l’être contemporain vit au quotidien.

Car eux n’ont pas fait l’économie de sens que le monde occidental a entrepris d’éradiquer depuis maintenant bien trop longtemps.

Ils ont perdu le sens inné à donner du sens au monde, ils ont abandonné la boussole de l’être intérieur pour le GPS unilatéral de la science et du progrès. Pourtant elle reste le dernier rempart qui contient en son sein les clefs et la guidance dans les méandres de note devenir.

Et pire, ils ont éteint la petite lumière en soi qui seule peut les éclairer dans toutes les couches trouble et sombre de l’être en soi.

Que l’on me comprenne bien, je ne dis pas qu’il faut revenir à la vie moyenâgeuse, mais que le monde a besoin de se réapproprier du sens pour la compréhension de sa personnalité et de son devenir.

La science, la technologie, et le progrès sont des moyens, des outils au service l’être humain, leur donner une place plus importante que celle-ci, c’est les hissé au même rang que les religions, et donc elle en devienne beaucoup plus importante qu’elles n’en sont en définitive.

Je ne prône ici aucune idéologie, aucune philosophie, aucune religion, aucune psychologie, donc aucune croyance, mais juste j’essaye de montrer l’intérêt de redonné du sens à la vie pour simplement ne plus tombé dans les souffrances et les dépressions de cette vie bétonnée.

Chacun à ses croyances et bien souvent elles sont une aide sur le chemin mais quand elle en devienne un frein, il faut avoir la possibilité de pouvoir les intégrer pour les dépasser.

Pour cela, voilà toute l’importance de trouver du sens afin d’avoir la possibilité de redynamiser la façon de voir les choses en soi (les croyances donc), pour ne pas s’arrêter sur le bord du chemin en passant que toute la vie s’écroule.

Car le sens permet d’aiguillonné, sans jamais enfermer dans une structure quelconque, mais juste de donner des indications, comme des panneaux indicateurs et après cela, cela reste à la personne seul de prendre sa responsabilité pour les suivre ou pas.

L’être humain n’est pas juste un cerveau, il est bien plus, car même si la raison est devenu prépondérante et même sur développé en ces temps, il n’en reste pas moins qu’il est beaucoup plus.

Car il est aussi un être qui ressent et donc qui sent !

Tout ce qui vient du monde, il le reçoit grâce à ses sens qui lui permettent de l’intégrer en son être.

Mais en plus de percevoir l’extérieur, il ressent de l’intérieur, et ça trop souvent on l’oubli, et c’est peut-être là le plus important !

C’est-à-dire qu’il ressent les choses n’ont seulement par le prisme des sens de son corps, mais qu’il ressent les choses par l’essentiel de son être, par son for intérieur : ce fameux grand inconnu.

L’émotion, le mot est jeté, cette sensation de ce sens intérieur, car c’est bien un sens, même si il est totalement occulté des façons de vivre contemporaine, il n’en reste pas moins le socle de toutes les relations humaine, des amis aux ennemis, en passant par toute l’étendue de la gamme de l’amour à la haine.

Et la peur, l’angoisse aussi, car tout est sensation intérieure et donc émotion !

L’émotion est l’aliment qui attise le plus tous les débordements, les absences comme les faiblesses et amènent toutes les folies innombrables.

De tous les sens, elle est la moins connue, pratiquement ignoré, et pourtant elle la cause de la plupart des problèmes des civilisations développées, car l’émotion pousse sans cesse, toujours mobile, mais vers où ?

Tous le sens de ces mots ai de bien prendre conscience déjà que tous est déjà sens !

Le SENS appartient déjà à tous, autant extérieurement, qu’intérieurement, d’où tout l’importance de se le réapproprier alors même que son oubli depuis bien trop longtemps aveugle l’être dans le cours de son existence.

Car l’être humain restera aveugle sans tous ces sens…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« La rime éveille la vision, parle à la rêverie.

La poésie fait du voir avec de l’entendre. »

 

Mystique de Joë Bousquet

 

 

 

Voire c’est entendre !

 

Nous sommes tous aveugle à la voie du monde et tous sourd à la voix de nous-même.

Pourtant il y a du sens à réfléchir dans tous les sens.

Attendre ta voie peux durer très longtemps car en effet « ne pas tendre vers » est le processus même qui bloque l’accès à ta voix.

L’immobilisation n’est pas naturel est emploie une masse d’énergie énorme pour faire croire à la fixation des choses, comme l’image de toi-même et des autres.

Ce surplus d’énergie t’empêche d’ouvrir les vannes de ton être pour recevoir la voie de ta voix.

Qu’est que c’est que cette histoire de voie ?

Ne trouves-tu pas étonnant le rapprochement du son de certains mots comme dans la voix, la voie et le verbe voir conjugué au singulier ?

Comprend que si tout est vibration, toi comme tout le monde, tu perçois cette vibration par tes sens.

Tu vois, tu entends, tu sens par les moyens de tes sens, et ainsi tu intègres de manière différente une même chose.

Comme les sens de ta compréhension tu recevras différemment  tout ce qui vient en toi tant que tu ne vibreras pas à la même fréquence de cette vibration.

Et la voie est justement là pour te pousser doucement à la possibilité d’écoute de sa voix.

Pour que tu puisses ainsi voire de tes yeux ce que ton oreille entend.

D’où le « Voire c’est entendre ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Je suis homme qui note, quand Amour me souffle, et comme il dicte au cœur, je vais signifiant.»

Citation de Dante, La Divine Comédie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire de…

 

Retrouver le fil de son histoire est bien difficile au départ.

Ne faut-il pas perdre le fil pour essayer de le retrouver ?

Mon histoire est ton histoire, tout se ramène toujours à une histoire, alors l’histoire de ta vie vaut-elle la peine de la comprendre, de la peser, de la décortiquer ?

Si oui, écoute la suite de mon histoire comme base de lancement à la découverte du dépassement de ta propre histoire, mythe d’une nouvelle vie, d’une nouvelle façon de te voir.

Une fois que j’ai pu trouver un peu de sens de tout ce monde que je voyais sans queue ni tête, et bien, je m’y suis accroché, ainsi dans ce flot incessant avec ces tempêtes troublante et effrayante, j’ai trouvé un port pour arrimer mon bateau.

Ancrer dans cette pale lueur au centre de ce cyclone, j’ai appris à voir de nouveau au sein de cette nouvelle lumière.

Eclairant peu à peu ma vie d’une nouvelle compréhension, je m’ouvris à la confiance de me découvrir en fin et non plus en vain.

Sérénité durement acquise mais au combien nécessaire pour ma propre déconstruction.

Arrêter, immobile, au centre de mon être j’entrepris de regarder enfin les plan de mon bateau, de mon véhicule, de mon être.

Je voyais la signature de notre monde dans ses moindres détails, de son façonnage à la structure inhérente, image qui sans cesse se reflète, fractal engendrant le un dans tout.

Que je regarde mon monde ou le monde, cela est la même chose, la même histoire !

Alors pourquoi chercher au loin ce qui se trouve là en soi, ici et maintenant.

Se poser ou se reposer…

Se poser la même question pour enfin se reposer dans d’inutile réponse, et se perdre ainsi non plus dans les méandres du monde alentour mais dans son propre monde là ou toute les histoires grandissent à l’unisson.

Et je me rendis compte de la richesse imaginative de mon être, il n’y avait de borne pour arrêter les effluves de sa découverte.

Mais que cachait se gigantisme ?

Suis-je à présent au pays des géants, alors que je penser trouver toute la petitesse dans mon être, au contraire j’y voie l’infiniment grand dépassant de tellement en rapport du monde que je viens.

Mais je ne suis pas plus avancer, même totalement désarçonner devant toute l’étendue de ces possibilité qui me fut si longtemps cachait.

Quoi faire de moi, quand j’entrevoie partiellement tout l’envers du décor ?

Et que ce moi n’étais pas tellement moi mais plutôt la progéniture de ce monde !

Alors j’ai fermé les écoutilles de mon bateau pour en faire un sous-marin et partir à la reconnaissance de mes profondeurs.

Plus je descendais en profondeur, plus la lumière du dehors s’effacer, laisser la place aux ténèbres environnante.

J’arpentai ainsi l’inconnu, l’innommable parcours de ce qui siège en nous, tapis à l’ombre de ma conscience.

Il n’y avait rien, néant béant de tous les commencements, chaos de flux et de reflux, va et vient d’un rien qui ne se fait pas remarquer et qui pourtant existe, sentant seulement son effet, j’entrevoyais ainsi son existence.

Il était bien là devant moi, derrière, dessous, dessus, de chaque côté, là partout !

Attendant patiemment qu’on le découvre, qu’on le sente, qu’on l’effleure, simplement.

Et dans la sensation de ses ténèbres, dans ce silence mémorable, primordial, la danse s’installe en nous, les deux côté d’une même réalité s’engendre à nouveau, donnant naissance à la simplicité du vivant.

Je ne peux exprimer avec des mots tout l’ordinaire de cette extraordinaire état que l’être est,  quand perdu en lui-même il est parti à la reconquête de son souvenir, et retrouvant toute la lumière de ce qu’il est dans toute les ténèbres qui lui parait, son monde redevient  vermeil et merveille.

C’est la réalité de ce monde paradoxal que de pouvoir enfanter dans les extrêmes l’ultime et indomptable être qu’est l’être humain pacifié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » 

François Rabelais

 

 

 

 

 

 

 

Naitre à soi

 

Mon enfant, tout est une histoire d’information, de connaissance et donc de conscience.

Depuis la nuit des temps, il y a ceux qui savent : les savants, les puissants et le reste : les ignorants.

Il est étonnant de se rendre compte que l’information, la connaissance et donc la conscience procure à l’être une ouverture sur d’autres possibilités et ainsi accroit son aptitude à gérer ses propres difficultés pour ensuite créer sa propre transformation.

Ainsi l’ignorance et donc l’absence de connaissance établit l’être dans un cercle fermer ou toutes les possibilités qui pourraient l’aider à le dépasser ne peux être approché : ainsi il vit dans son propre système de limite qui l’enferme totalement.

L’enfer est cet état d’être que la majorité des êtres humain vive chaque jour, enfermer dans leur croyance, se les martelant sans cesse intérieurement, s’auto hypnotisant ainsi dans leur tête, ignorant, inconscient, ne voyant que des murs de tous côtés.

Pourtant tout est une histoire à dormir debout !

Alors ils dorment indéfiniment dans le rêve de leur vie et ne peuvent pas un instant imaginé qu’ils sont endormit.

Rêver sa vie ou bien vivre son rêve, telle est ma question, suggestion qui dans le passé fit couler beaucoup d’encre :

Etre ou ne pas être…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« La pensée est l’esclave de la vie, et la vie est le fou du temps… »

William Shakespeare

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment sait ?

 

Pour bien commencer, il faut éclaircir ce que je te donne et ainsi ce que tu reçois comme information.

Toute information, toute donnée est relative, subjective et par là aussi : irrationnelle.

Pourquoi irrationnel alors ?

Car cela ne rentre pas au début dans le cadre fermer de ta raison, et ce que je te transmets c’est la possibilité de pouvoir sortir par toi-même de ce cadre raisonnable.

Alors comprend bien que tout est transformé par toi qui le reçoit, en le modulant toujours à la fréquence de ce que tu es et donc de ce que tu peux recevoir.

Car tu ne peux recevoir que ce que tu vois ; et ce que tu vois est toujours toi !

Ne vois en ceci rien d’étonnant, car c’est le nœud ou se focalise toute ta maturation.

Ton regard sur les choses change essentiellement parce que c’est toi-même qui évolue !

Tu verras, tu entendras, tu liras et enfin tu comprendras, alors tu pourras recevoir ce qui en toi fait sonner ta corde sensible ; soit ce qui créer du sens en toi et donc ce qui t’es profitable pour ton évolution, ta prise de conscience.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en terme d’énergie, fréquence et vibration. »

Nikola Tesla

 

 

 

 

 

 

 

 

Message

– Quatrième clef –

 

La quatrième clef se rapporte à l’utilisation de ce nouveau sens pour sortir tout le suc de chaque évènement qui se présentent.

Toute histoire porte en elle-même de multiple potentiel, possibilité même à jamais épuisé si personne ne vient en titillé son suc parfois amère en premier lieu mais au combien généreux et sucré quand il est suffisamment mastiqué, digérer et mis en perspective.

Ton histoire est un aliment, un message, un mets sage, un aliment apprêté pour son assimilation. Hélas tu es trop habitué à cette tambouille journalière que l’aliment en devient si pauvre dans toute son utilité, qu’il sert juste à se remplir la panse, car rempli de penser, rompu, tu ne peux plus chercher le juste milieu dans lequel grandir.

Et pourtant se milieu est nécessaire à l’élaboration de ton être car sans cette espace de maturation tout l’utile de chaque situation en devient inutile, vain, banale même.

En conséquence et dépourvu de ce milieu tu te retrouves dans l’impossibilité de prendre ton envol, car toutes ces innombrables histoires t’encombrent et te gonflent dans les fausses hauteurs de ton intelligence limitée.

Vois-tu, tu te trouves en ces temps au milieu d’un gigantesque flux d’information qui emporte tout sur son passage, il y a trop d’informations, et dans ce trop-plein tu ne peux pas l’utiliser à bon escient.

Il faut faire un choix, et le plus judicieux reste celui de comprendre dans qu’elle situation tu te trouves et qu’elle implication il y a, à s’abreuver de tellement de chose qui sont oublié dans l’instant d’après.

Qu’elle est toute son utilité ?

Une fois que tu comprends que tout ce qui nous informe, nous forme !

Alors te sens-tu en forme ?

Vois-tu, dans cette information une déformation entière de tout ce que tu as appris en ce monde.

Il faut bien comprendre l’influence du monde dans ton monde, de l’extérieur vers l’intérieur, des structures du système qui se reflètent dans l’espace de ton expérience.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Se voir soi-même c’est être clairvoyant.”

Lao-Tseu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sa voir

 

 

 

 

Tout est une question de savoir, et pour le voir il faut bien le comprendre pour ainsi se créer des repères, des balises de compréhension, et ainsi prendre conscience des processus en œuvre dans le monde comme en nous-même.

Car même si au départ on pense tout savoir, hélas on ne sait rien, et tant que l’on reste ancré comme alourdis par ce port qu’est notre croyance de tout savoir, nous ne pouvons même pas imaginer en recevoir d’autre enfin de pouvoir partir au large de soi-même.

Mais avant de sentir l’air frai de cette mer, il faut passer et repasser ce que le présent nous présente incessamment comme barrière celée, immobilisé par nos pensées qui tourne en boucle.

Et dans cette boucle je te lance parfois des histoires remplies d’hameçons pour sortir ton être de cette eau paralysante.

Mais veux-tu sortir de cette boucle ?

Et te sais-tu dans cette boucle ?

Tant que la boucle n’est pas bouclé tout tourne et retourne sans cesse, des mêmes situations aux mêmes expériences, les mêmes même…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.”

Albert Einstein

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Architecture interne

– Cinquième clef –

 

 

Mon enfant, je vais te parler d’architecture interne, des méandres de mon être les plus intimes comme référence et point de réflexion.

Toute réflexion réfléchit quelque chose, mon expérience est la matière réflexive que j’insert par ci par là pour que tu puisses tant servir comme moyen, comme miroir.

Comprend bien que la seul chose qui s’y reflète, c’est seulement toi-même !

Alors tout vient à point a qui sait attendre !

Et la patience est bien la porte la plus tenace, la plus évasive, fuyant sans cesse vers d’autre contrées.

Ouvrant de nouveaux cercles, et donc n’en refermant jamais, faisant du fini un infini incompris.

C’est tout le point du problème que de s’enfermer dans ce qui s’ouvre sans cesse.

Pour bien cadrer ces bizarreries de langage, voici comment j’entrevoie les choses :

La vie est une Quête à vivre, à expérimenter, et au fur à mesure on se rend compte que cette enquête nous amène toujours au plus près de soi.

Ainsi je me suis élancé à la reconquête de mon Fort intérieur grâce au retournement des apparences pour laisser passer la possibilité à autre chose d’exister comme le soi, le vide, la vacuité.

L’histoire du monde m’a amené là dans ce retournement (tourne ment). Mais en étant ainsi détourné de tout et surtout de moi-même, il m’a fallu alors refaire l’inverse comme repasser par tout le processus pour retrouver ma propre réalité, mon origine et par là mon originalité…

C’est une œuvre spirale, qui de cercle en cercle me ramène toujours au plus proche de moi-même.

 

 

 

 

 

“Le cercle n’est qu’une ligne droite revenue à son point de départ.”

Frédéric Dard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Œuvre Spirale

 

Le premier cercle est l’histoire qui nous circonscrit au monde, enfermé, encerclé mais se croyant en total sécurité elle nous attache à vivre le monde à travers son prisme de signification envers et contre tous.

Cercle de projection ou on se retrouve au centre, spectateur, passif, ou tous ce qui se projette vient de nous mais nous ne le savons.

Nous baignons dans le factice, la fable, le désenchantement, notre vie est un film qui ne fait que passer devant nous sans que nous sachions quoi faire.

Voici l’histoire du commencement…

L’histoire est linéaire, pourtant elle se succède à elle-même emportant avec elle les mêmes recommencements, tournant sur elle-même, sorte de rotation infernale ou tout s’enferme. Les êtres comme les groupes dans un système fermé à double tour (du dedans et du dehors), dans un tour de langue (langage), de signification parsemé, dispersé, en a perdre la tête, en a perdre le chef.

Puzzle multiforme de tout et n’importe quoi où les liens et les rouages se perdent infiniment, c’est le siège de l’insensé, du tourmenté, du désorienté, de l’inutilité extrême, du cancer symboliser.

Mais qu’elle est sa signification ?

Ou commence l’histoire et ou finit la tienne ! L’histoire commence pour que jamais finisse la tienne, elle te tient, t’accroche à elle, et jamais tu ne peux t’arrêter, pourtant tout l’ART de la chose est de « s’ARrêTer » pour commencer à entrevoir à travers les mails du filet ce qu’est l’histoire ou plutôt ce qu’elle raconte (début de l’écoute). Tendre l’oreille pour essayer de comprendre ce qu’elle dit, hélas on se rend compte qu’elle ne raconte rien, qu’elle est juste une forme pour nous accrocher a quelque chose mais qu’en elle il n’y a rien, c’est creux, c’est vide, c’est l’inutilité même qui pourtant est utile mais pour nous.

Sa signification réside dans le fait que tu ne recherches pas ta propre signification mais que tu prennes pour argent comptant son faux sens, celui du sens interdit (être sensé resté insensé d’où enfermé : enfer).

Qu’elle est son but ?

Le but est d’en créer un car il n’y a pas de but juste un passage, un chemin que tu choisis ou pas, si tu ne choisis pas c’est le but qui te dirige.

Qu’elle est sa réalité, sa consistance, son poids ?

Lourde est l’histoire, pesante est son expérience, toute sa réalité est dans sa non consistance, elle est virtuel et elle fait tout pour qu’on ne le sache pas, il n’y a de consistance que dans sa croyance, sans le poids de la croyance des hommes elle redevient éphémère.

Qu’elle rapport il y a entre moi et l’histoire ?

Son rapport est qu’il n’y en a pas du tout, l’histoire est sans sens ni rapport, sans réflexion ni critique, elle est ce qui se passe devant, elle est ce qui nous rend spectateur, esclave, en manque. Mais en manque de quelque chose qui n’existe pas, qui n’existe que dans nos têtes perfusées.

Elle est la matière fictive que certain utilise pour faire passer des messages, voilà sa seul réalité est d’être un viatique pour faire passer des intentions, suggestions, informations, et donc être un véhicule éphémère pour les raconteurs.

Qu’elle est ma position ?

Pour qu’il ait position il faut qu’il ait quelqu’un qui soit, qui agisse, hélas le spectateur git !

Ci-git la solution, buvable pour tous, médicament à comprendre, intégrer puis surtout digérer, et enfin rectifier ce qui est sous terre, qui ne bouge plus, qui dort.

Alors que l’histoire (ce qui font l’histoire) agit, le spectateur dans sa seul position est nul, neutre, inexistant, pire il reste prostré dans l’inintelligible fatras de soi car inconscient de ses possibilités.

D’où tout l’utile de trouver sa position.

Et se positionner c’est toujours par rapport à autre chose, s’y ouvrir alors tout se met en perspective, toutes les choses plates et insensés car immobile (sans mobile) retrouve leur sens grâce à de la profondeur et donc de la hauteur.

Alors on commence à se confronter à ce que l’on connait : l’histoire, ainsi elle devient peu à peu une sombre histoire à dormir debout.

Un conte à rester couché.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout.”

Jules Renard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième cercle

Le deuxième cercle est la possibilité du déclic, de retournement, c’est l’ouverture du premier cercle, sa prise de conscience, grâce à la rencontre avec le conteur qui par sa fonction de raconter l’histoire, la projette pour la voir et la comprendre extérieur à nous, et ça devient un conte de fée, de fait, et en vient un compte à rebours pour sortir des sables mouvant de cette histoire de dessous terre.

Une fois le deuxième cercle posé, tu découvres la forme d’une boussole qui va permettre de t’orienter tout le long de ton chemin pour sortir de l’histoire et suivre ton conte de fait (conte les fait), faire ce qui doit être fait pour sortir de l’emprise de l’histoire.

A l’intérieur tu ne savais pas que tu pouvais faire quelque chose par toi-même, tout était automatisé, inconscient, maintenant que le haut est posé, (l’idée qui te faisait agir est perçu)  il y a opposition entre ce que tu étais et ce que tu comprends. Dans ce dilemme nait une nouvelle possibilité, une singularité, un potentiel qui t’appartient et n’appartient plus à l’histoire. Débranchant la prise de l’emprise tu te rebranche à toi-même, et tu découvres en toi la boussole, ta boussole, ta possibilité de t’orienter par toi-même.

Le conte de fée est l’histoire (ton début d’histoire à toi) que tu vas utiliser pour sortir de l’influence que tu avais engrangé avec le monde, l’histoire, la vie, la société. Tu vas créer les opportunités qui vont te permettre de dépasser les rouages qui t’enchainaient dans ton ancien système.

Tu vas les vivre comme des épreuves, des passages obligés pour t’ouvrir à ta toute nouvelle réalité, et faisant à chaque expérience un tremplin pour le dépassement et le terrassement de l’ancien toi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« On sait bien que les contes de fées, c’est la seule vérité de la vie. »

Antoine de Saint-Exupéry

 

 

 

 

Troisième cercle

Le troisième cercle est celui qui te permet de découvrir ta propre légende, ainsi épique devient ta vie, tu pars dans ta nouvelle quête, sorte d’enquête pour sortir de ton histoire et t’ouvrir au cosmos, à la vie qui est en toute chose, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.

Une fois que tu as connaissance du chemin à prendre, il faut te lancer dans la Quête de na nouvelle vie, il faut franchir tous les dangers, passer toutes les épreuves pour te dépouiller de l’inutile qui continu à te barrer la route à toi-même.

Il faut devenir un chevalier sans peur et sans haine pour pouvoir arpenter ta légende, la légende de ton être merveilleux, découvrir les mondes dans le monde, entrouvrir les portes des châteaux ancestraux, des cathédrales de lumières, retrouver les sens des pierres levers, des rivières caché zigzagant sur la vouivre indompté puis dans le silence des grottes ancestrales finir dans les entrailles de la profondeur qui éveil.

La légende est là pour nous redonner le pouvoir sur ton royaume intérieur et dans cette espace fabuleux affronter les derniers recoins d’ombre et de terreur, de folie et de puanteur, tout accepter pour tout contemplé et s’assoir sur le trône de ton être véritable, racine de ceux que nous sommes tous, pont entre les énergie de la terre et du ciel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“La légende est à mes yeux plus vraie que l’histoire.”

Alain De Alain

 

 

 

 

 

Osmose

Le dernier cercle est l’espace du mythe à atteindre, à vire et à réaliser, tout devient sacré car tout est à créer, récréer sa vie à la hauteur de l’essence, de l’universelle.

Expérience incroyable ou la forme épouse le sans forme et donne naissance à de myriade univers où coexiste d’indéfinissable royaume.

La vie s’expérimentant par elle-même, chacun dans la bulle de sa conscience créant le monde qu’il vit.

Et donc tout est symbole, langage qui nous parle non par les mots mais par tous les évènements qui vienne frapper à la porte de notre existence.

Tout est conscience, tout est unité, tous relié par un champ d’amour qui nous chante de merveilleuse chanson avec pour seul thème : ouvre toi mon ami, je suis toi, tu n’as plus rien à craindre car tous est là pour toi et par toi, pour ta reconnaissance, grâce à ta perception essentielle.

Ce que tu vis à l’intérieur est totalement en interpénétration avec le dehors, l’extérieur.

Osmose mystique de ce que tu crois être un instant avec toi qui est toi de toute éternité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“La religion participe souvent du mythe du progrès qui nous protège des terreurs d’un futur incertain.”

Frank Herbert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mutation

 

Mon enfant tout se perd et avant que l’oubli terrasse les derniers vestiges de notre humanité, je t’écris ces mots remplis de tendresse et surtout d’espoir envers la possibilité pour toi de bien me comprendre.

Tu arrives en ce monde à l’aube d’une mutation extraordinaire ou tous les repères de cette société vieillissante peu à peu s’estomperont pour laisser place à un tout nouvel horizon.

Une réalité vierge où bientôt je ne serais plus et pour cela je te laisse le testament de mon regard sur ce monde. Ce n’est qu’un point de vue, arrêté bien sûr, mais rempli des pistes de ma propre expérience pour que de tout ton être tu puisses apprendre à te connaitre et ainsi t’apprivoiser.

A l’aube de ce vingt-et-unième siècle, toute les générations utilisent un langage particulier et bien diffèrent les uns des autres alors en conséquence ils ne se comprennent plus.

L’incompréhension massive sonne l’arrivée explosive d’une révolution générationnel !

Un fossé béant sépare les nouvelles générations des plus anciennes, l’on pourrait croire que cela est dû au boum des nouvelles technologies, mais peut-être pas totalement.

Ce qui est certain c’est qu’ils ne vivent pas dans le même monde, enfant, parent, grand parent tous font partie d’une strate hermétique ou le langage, les centres d’intérêt, la culture, sont le produits de cette déconnexion grandissante et intergénérationnel.

Peu à peu les ponts qui existaient autrefois s’effacent et laissent place à des murs qui ne s’arrêtent plus de grossir.

Tout en devient cloisonné, fermé, délimité, bientôt plus personne ne se parlera, tous utiliseront les technologies pour se décrypter les uns des autres, comme seul et unique moyen pour communiquer.

La technologie, le progrès, mais à qu’elle prix ?

Pour cela il est important de bien comprendre ce que sont devenues les idées et les croyances sur le progrès et corrélativement sur la technologie qui en découle.

Pour faire bref, toutes croyances ne peut avoir de destiner autre que celle de disparaitre, elle apparait un temps pour ensuite se faire remplacer par une autre et ainsi de suite.

La religion du progrès est morte elle aussi, même si tout dans le système essaye de la maintenir le plus longtemps possible en marche.

Comme a pu dire il y a quelques années Nietzsche : «Dieu est mort», similairement dans le passé une croyance générale a longtemps perduré dans le mythe d’un âge d’or passé où tout était parfait, la nature, l’homme, etc…

Alors qu’inversement le mythe du progrès redéfinissait le rapport au temps vers un mieux vivre futur pour protéger le monde de la terreur de l’incertitude de la société.

Apres sera mieux que maintenant grâce au progrès et aux différentes évolutions technologiques qui nous donnerons les solutions à tous nos besoins.

En conséquence tout le nœud du problème ne se trouve pas directement être lié à nos  croyances mais plutôt dans notre rapport au temps.

D’un côté, penser à un temps ancestral où les êtres vivaient dans un paradis divin ou de l’autre penser à un avenir où grâce au progrès cela nous amènera à vivre dans un paradis de technologie. L’un comme l’autre nous empêche d’accéder à cette expérience temporel dans l’instant.

Elle est le processus même qui nous bloque l’accès au plus grand des bouleversements qui est de vivre dans le présent !

Cela est dit !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Le bonheur est bien un présent divin.”

Aristote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Temps

 

Dans ce temps ou tout devient, les sens nous ouvrent la possibilité de vivre l’oubli du sans forme, pour ainsi pouvoir expérimenter la forme.

Pourtant nous sommes toujours le sans forme habillés de multiples champs jusqu’à l’ultime forme qu’est le corps.

Dans ce corps de matière la terre est notre réceptacle, notre mère mais aussi le corps qui nous accueil.

Tout est conscience, de l’infiniment petit en passant de l’atome à la molécule jusqu’à l’infiniment immense comme sont les planètes, les étoiles, et tous les univers.

Tout est conscience faisant partie d’une plus grande conscience, et remplis en soi d’infinité de conscience.

Nous sommes les cellules de son être tous relié à elle par la nature, notre nature intrinsèque.

Et chaque cellule, chaque bulle est consciente du temps qui passe.

Alors il y a un temps pour tout et pour chacun.

Le temps attend de se détendre…

Il y a un temps qui n’existe plus !

Et si le temps était devenu autre chose que ce qu’il est maintenant ?

Je m’explique, le temps est ce qui tend, qui tente, tension vers quelque chose, envie, désirs, il est l’expression, le concept, l’idée qui permet la réalisation de ce que l’on veut.

Ces idées sont les matrices, les archétypes qui permettent la création de formes, de structures, d’images, et donc de monde dans lesquelles on peut expérimenter ses aspirations.

Il n’y a pas de temps, il y a juste l’expression de ce que l’on veut on fond !

Il y a juste toi, moi, nous !

Qui expérimentons notre création !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le bonheur c’est lorsque vos actes sont en accord

avec vos paroles. »

Mahatma Gandhi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présent

– Sixième clef –

 

 

 

Tout est présent, pourtant nous sommes toujours aux abonnés absents.

Absent à cette totalité qui se donne invariablement, constamment.

Pourtant ce champ qui pour nous parait être juste un instant, un passage fugace et rebelle, nous déstabilise et nous fait incessamment dérailler sur les rails des fantasmes d’avant et d’après.

Ainsi nous sommes ancrés dans le port de notre tête, là où tous les navires de nos pensées nous assiègent littéralement à quais.

Encercler, immobiliser, nous ne pouvons plus partir au large et découvrir cet océan vaste et paradoxal, ce champ totalement irrationnel.

Ce chant pourtant est une musique qui au départ ne peut pas être interpréter, assimiler car il est le summum de la vie, son origine et par là son expression ; telle une symphonie des sphères célestes.

Pourtant tout est toujours présent, même si nous sommes constamment à côté de la plaque qui comme toute plaque tournante nous empêche de focaliser notre attention à ce qui est là, présent.

Mais pour ce présenté à nous, il n’a d’autre choix que de se mettre à notre niveau, à notre hauteur.

Chaque chose qui se présente et frappe à la porte de nos vies sont comme des messages qu’ils envoient dans l’espoir que l’on puisse les ouvrir et les lire.

Mais on ne sait plus lire, on ne sait où tourner la tête dans ce manège aux alouettes.

Alors dans cette révolution, dans ce mouvement perpétuel qui nous donne le tournis, tout vient à nous dans tous les sens.

Où peut être bien, tout part de nous ?

Serions-nous alors l’essence de cette danse qui nous subjugue, qui se joue de nous pour nous attirer dans sa toile ?

Et nous acheminer au centre, pour vivre l’absence comme une porte et le silence comme moyen, pour enfin retrouver la présence.

La présence d’esprit de qui nous sommes vraiment !

Comme si de tout temps tout était déjà présent, dans la totalité de ce qui est.

Comme si tout était dans tout, et qu’il n’y avait que soi.

Soi-même se découvrant, se dévoilant, se dénudant de toutes couches juxtaposés, jusqu’à être nu de tout, même de l’idée de soi-même.

Et naitre à nouveaux du néant…

 

 

 

 

« L’homme est un petit cosmos et le cosmos est comme un grand homme »

Ibn’ Arabi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Percer le voir

 

Seule notre perception est apte à recevoir se présent.

Percer le voir pour ce voir a nouveaux, se retrouver dans se présent qui de tout temps est l’essence de ce que nous sommes.

Il est précieux de comprendre le rôle de notre perception, car tout réside dans sa fonction.

Mais avant tout il faut assimiler, que nous ne pouvons voir, seulement ce qui peut nous aider à son dépassement.

Le monde est une porte non pour nous fermer son accès mais juste pour nous donner la possibilité de l’ouvrir par nos propres moyens.

Ainsi la perception nous permet la modulation de ce que l’on peut recevoir, pour que peu à peu, marche après marche, l’on s’approche de cette totalité, qui est ce présent, éternellement prêts à être ressenti.

Donc de l’absence la plus total, inconscience total de ce que nous sommes, nous partons à la recherche de ce quelque chose.

Et cette chose en elle-même est-elle si importante ?

Peut être seul le mouvement, l’action est importante même si elle reste la raison même de ce qui nous barre son accès.

Car elle nous voile et dévoile en même temps.

C’est tout son paradoxe, qui fait que les antipodes se rejoignent finalement.

Prenons la barre de ce navire et voguons sur cette mer de mots, partons à l’aventure de ces indomptables idées oubliées, de toutes celles qui permettent de mieux nous comprendre, trésors des trésors, présent des présents.

Allons soyons fou et rebelle, insoumis à aucune interprétations ou préjugés, n’ayons plus de peur ni de haine, ouvrons nous à la possibilité d’une nouvelle vision.

Découvrons que notre propre perception est le sel de notre vie, elle est l’aimant qui permet de gardait intact ce que nous voyons.

Celle qui fait que nos vies auront un gout totalement différent, rempli de la richesse de vivre une expérience unique.

Oh regardez au loin, dans ces ténèbres opaques et fumeuse une lueur brille, c’est peut être un phare, une étoile, un trésor…

Partons à sa quête.

 

Enquête

 

Nous sommes toujours en quête de quelque chose, quelque chose de fabuleux, de brillant, d’incroyable, mais aussi et surtout quelque chose d’important pour nous parce que cela a de la valeur à nos yeux.

Regardez ce qu’est percevoir la valeur des choses !

Et la valeur c’est nous même, c’est tout ce que l’on projette sur les choses que l’on désirs.

Et si toutes les choses n’étaient en fin de compte que le miroir, la carte, le chemin qui nous amènerait progressivement à nous même ?

Nous sommes si rempli de nous-même que nous sommes dans l’obligation de jeter hors de nous-même tout ce que l’on ne peut pas intégrer, digérer, comprendre, assimiler.

Plein de soi-même, totalement inconscient de ce qui se trame en nous, nous avançons grâce au poids que l’on ajoute au monde.

Et plus le monde est lourd, plus nous sommes absent de nous-même car focaliser totalement sur tout ce qui brille autour, sur l’extérieur des choses.

Emprisonner dans le superficiel, comme bloquer dans les parois de la superficie de ce cercle imaginaire qu’est le royaume de ce monde.

Car tout dans le monde à la couleur de notre imaginaire, image féconde qui attend patiemment la possibilité de nous offrir ce présent majestueux, cette conscience à naitre en nous-même.

Quand l’extérieur ne reçoit plus le poids de notre inconscience le regard s’inverse, la perception s’affine, la porte s’entrouvre, l’intérieur se réveil.

Mais alors le monde est-il toujours le monde ?

Oui il est !

Mais l’on comprend qu’avant ils étaient surtout notre propre monde, représentation de ce que nous croyons.

Sommes-nous ce que nous croyons ?

Alors que croyons-nous !

Faut-il croire pour voir ?

Ne voyons-nous bien que ce que l’on veut bien croire ?

Alors sommes-nous enfermer dans les parois de nos croyances ?

Et ainsi qui se trouve dans l’impasse ?

De s’obliger à croire toujours la même chose pour se sentir en sécurité.

Abstenez-vous de lire la suite si c’est votre cas.

Chacun a le choix et donc la mesure du monde qu’il souhaite vivre.

Mais peux le savent, ainsi dans l’inconscience de leur vie ils se battent pour garder les bases solides de leur absence total d’eux-mêmes.

Car avant d’être soi-même on ne peut être que les autres, tous pareil, formater dans la matrice de la pensée unique, réalité du tout consommable comme de soi-même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tresse d’or

 

 

Ce livre n’a aucune valeur à ceux qui court après le temps.

Mais de temps en temps, se suspend l’instant, une pause à nos courses effrénées, et là on se pose.

Dans ce repos, un espace ce crée en nous et permet ainsi le dépôt de la nouveauté.

Dans ce dépôt tout semble flou, sombre, angoissant, mais peu à peu notre regard s’habitue et y découvre en plein milieu, perdu, une carte aux trésors.

Pourquoi y a-t-il toujours des cartes aux trésors ?

Ou qu’est-ce que la valeur de ces choses qui remplissent ces trésors ?

Dans ce « val de l’heure », cette vallée, sorte d’accoucheuse du monde, toute succession est sa raison d’être, sa justification, et nous en sommes l’agrément.

Et là règne en maître l’apesanteur, avec toutes ces choses pesantes, lourdes, solides, qui nous cloisonnent, et nous remplit de tout ce qui n’est pas présent.

Et dans ces profondeurs du terre à terre, dans ces gorges profondes, nous voguons plein de nous-même, sur ces rivières amers et cruelles, passant de récifs en récifs, de cicatrice en écorchure, d’amertume en désuétude, tout est sombre d’une lumière éphémère, et nous ne voyons rien.

Dans ce rien, que dis-je, dans ce gouffre où s’exhale l’odeur sulfureuse de l’oubli, rien ne reste, car tout s’attache toujours à autre chose.

Ainsi nous donnons aux choses proches et qui nous sont chers de la valeur.

Car nous remplissons toutes ces choses de nous-même, et nous ne pouvons que nous voir, car toute la matière environnante est un miroir brisé, éparpillé, fractionné.

De ce trop-plein en nous, qui déborde de toute part, nous le canalisons comme nous pouvons, et le projetons sans cesse sur les choses comme sur les autres, et ils deviennent ainsi à nos yeux précieux et important.

Ils s’habillent malgré eux des parties de nous-même, lier à ce que nous imaginons être.

Et donc, nous sommes aveugles du monde et des autres !

Nous avançons grâce à eux malgré tout car ils en deviennent les balises réfléchissante de cette fameuse carte aux trésors.

Et nous partons à la recherche de cette croix, de cet endroit merveilleux qui nous rendra riche par la valeur de tout ce que l’on pensera y trouver.

Mais cette endroit est barré, non pour nous empêcher d’y rentrer, mais juste pour nous signifier ou il est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carte aux trésors

 

 

Nous avons chacun nos cartes à jouer, mais nous avons oublié que nous possédions des atouts dans nos jeux.

Le « je » comme carte aux trésors, c’est ce prendre pour le Vallet du monde, alors que nous en somme le roi.

Le roi de notre univers, seigneur si fabuleusement extraordinaire que nous avons créé un stratagème paradoxal pour expérimenter un monde à notre image.

Et faire de ce monde une carte aux trésors, un jeu de piste pour retrouver toute l’étendue de notre majesté, car pour vivre pleinement cet état d’être, il a bien fallu perdre ce présent et prendre l’habit de l’absence, terre d’oubli et d’ignorance.

Par ce tour de passe-passe et dans la confusion total le « je » nous promets une expérience totale et unique.

Je suis en est le terme.

Commençons de suite le jeu de piste, nous nous savons être.

Etre quoi, c’est peut-être l’ultime question.

Mais ne commençons pas par la fin pour une fois, cherchons un début.

Des buts dans la vie sont nombreux, peu importe ce qu’ils sont, ils sont ce qui nous poussent à avancer, à agir, à vivre.

Sans but, que ferions-nous ?

Rien…

 

 

 

 

 

 

 

Le But du Je

 

Le but n’est-il pas de gagner sa vie ?

Et pourquoi le but ne pourrait être autre, hélas l’entrevoir ainsi c’est tout bonnement se fourvoyer comme si on regardait vers une direction sans issue.

Avec comme seul impasse, l’unique possibilité d’affronter le monde, les autres dans ce jeu qu’est cette réalité.

Pourquoi vouloir à tout prix marquait un but, alors que le but n’est pas clair, et pire peut être car sa légitimité ainsi s’impose insidieusement par ses règles, par ses terrains et ses gradins…

Et dans ce jeu ou sommes-nous ?

Sur le terrain ou dans les gradins ?

Et si l’un comme l’autre nous n’avions pas d’autres possibilités que de suivre aveuglement, inconsciemment les mouvements opportun.

N’y aurait-il pas un autre choix de faire son jeu, un « je » rien qu’à soi, dépourvu du moule et du but de de leur jeux.

Et si au départ tout était déjà gagner car le  « je » resterai toujours autre, toujours différents, même si tout est fait pour que tous les « je » se rassemblent dans le jeu de tout le monde.

Et une fois grouper tous ensemble le jeu peut prendre vie, car l’essence qui l’alimente sont simplement tous ces « je » qui le soutiennent obstinément.

Ainsi le « je » de moi-même devient le jeu de tous, emprisonner dans une spirale insensé, jeux de rôle où le seul but possible est de gagner sa vie à la sueur de son front.

Mais que peut-on gagné dans cette perspective limitée ?

Peut-être de ne pas vivre sa vie car l’on ne fait que survivre, soumit à un jeu qui nous dépasse et donc nous fait faire ce qu’il veut.

On perd son temps dans tous ces jeux de sociétés, ces jeux télévisés, ces jeux vidéo, remplaçant notre vie dépourvue de sens, par un avatar vivant d’aventure fabuleuse dans un jeu délimiter clairement à l’intérieur d’un univers virtuel.

Notre vie n’est-elle pas aussi virtuelle que tous ces jeux vidéo ?

Qu’elle est cette réalité à vouloir gagner sa vie tout en perdant ainsi tout son temps, toute sa force et toute son imagination.

Et par là même tout ce qui pourrait nous servir pour vivre autrement !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents.

Mahatma Gandhi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Finistère ou le bout du sol

– Septième clef –

 

 

Là où finit la terre, là tout au bout du sol, là où se dérobe les liens du bas, de la matière, là où nos pas n’ont plus sur quoi marcher, immobiliser, là s’arrête le temps, la tension, là on dépose tout…

Pas d’autre choix, on est allé au-delà de ce monde est face à cette univers en l’envers, on jette l’éponge.

Car toute la substance du réelle d’un coup à perdu tout son éclat, il n’y a plus rien qui brille, nous attire, seulement quelques fantômes furtifs, souvenir éphémère qui essayent par un dernier effort surhumain à nous remobiliser à eux.

Mais non, rien qui va, rien qui part, tout qui passe seulement…

Pourtant le monde est toujours là, devant nos yeux ébahis.

Subjugué par la nouveauté de pouvoir s’ouvrir enfin à notre propre ré-enchantement.

Ce chant ou tous les vivants s’abreuve dans l’harmonie la plus jouissive,

 

la plus inconcevable liaison d’être la partie et le tout, le plein et le vide, le fleuve qui va là où il veut.

La vibre tous les commencements, prend cette corde, et suit le cheminement de ce que tu comprends vers ce que tu es.

Quand le chemin s’arrête, le chemin nait vraiment, différemment et apparait seulement la cheminer !

Dans ce feu de joie tu te poses, et au bout du sol, tu comprends enfin le but de la boussole.

Elle est ce qui va te permettre de te diriger dans ce monde à l’envers, dans cette toute nouvelle réalité qui s’offre à toi.

Dans cette ici et maintenant il n’y a que toi en face de toi !

Et tu commences seulement à entrevoir le voile qui te cache l’insondable mystère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La liberté commence où l’ignorance finit.
Victor Hugo

 

 

 

 

 

Pour En Finir AVEC les portes

 

 

Tant que l’on n’est pas dépassé par les évènements on tourne en boucle dans un traintrain qui s’autoalimente de l’intérieur comme de l’extérieur.

Le monde est terne et fade car incompréhensible, sans valeur, c’est le siège de la survie ou chaque être inconscient de lui-même comme des autres se heurte sans cesse contre lui-même.

Fuyant sans cesse, l’on veut aller toujours plus vite par peur de s’arrêter et de se voir enfin, de s’affronter, alors en vain on se projette au monde voulant tout prendre, tout en perdant le plus important : son rapport à soi-même.

Dans cette espace de courte durée, il n’y a que des satisfactions éphémères qui s’enchainent, nous enchainent car on ne peut être dans la durée et alors cela devient insupportable.

L’on ne se supporte plus car depuis le début on nous dit que nous ne sommes pas assez bien, pas à la hauteur, qu’il faut que l’on soit toujours autre, diffèrent.

Alors on part à la recherche de ce devenir pour être enfin celui qu’il faut, mais est-ce possible d’être vrai quand tout est faux.

Nous courons après des chimères, nous sommes déjà tels qu’il faut, et nous n’avons pas besoin d’être autrement.

Voilà la porte la plus redoutable, c’est cette croyance que nous ne sommes pas comme il faut, il qu’il faut tendre vers cette autre façon inconnu d’être.

Recherche qui n’en finira jamais et c’est bien pour cela que nous n’avons accès qu’a des plaisirs éphémères, car nous sommes éphémères, toujours changeant, telle une girouette prête à suivre le meilleur mouvement.

Voilà la porte qui ferme l’accès à cette passerelle, enfermé sur ce pont, créait par toute la matière de nos croyances.

Pourtant l’être est sa seul porte de sortie, comme la seule porte qui lui barre la route.

Les limites qui s’imposent peu à peu se resserre, l’étouffe, l’oppresse, le haut le presse, comme un citron, il lui faut gouter, digérer puis assimiler son propre jus qui acide au départ deviendra fruité et savoureux pour pouvoir dépasser le dilemme qu’il vit.

Et tant que cela reste un paradoxe, les contraires ne peuvent se réconcilier pour l’enfantement de son être véritable (soi).

La passerelle est là pour l’acheminer devant ce paradoxe pour qu’il en devienne sa propre nourriture, sa propre réponse, pour qu’enfin il vive ce qu’il est et non plus ce qu’il pense, car là réside tout l’espace qui le sépare de la solution.

A force de repasser sa vie c’est la vie qui te passe au-dessus.

Tu en deviens une passerelle qui est ce va et vient, balloté entre l’avant et l’après, il n’y a pas de juste milieu, seulement un balancement infernal et perpétuel.

Et quand sa vie est sans dessus-dessous, il n’y a plus de base solide pour la vivre, car tout fuit l’instant, et le moment…

La présence en toi est l’éternel absent de ta vie, alors tu en deviens toi-même le continuel absent !

Pourtant chaque instant la vie appel le vivant, et seul ce qui sont présent peuvent y répondre !

Alors quand le présent se présente à toi, ne ferme plus ta porte mais laisse là ouverte, si tu veux ne plus te fermer à la source en toi-même !

Une fois ouvert à se présent si chère à ton cœur, tu y découvre un champ merveilleux qui est l’hors du temps.

Il n’appartient plus à ce monde, au de-là des tensions et donc du temps, siège de l’irrationnel et de l’incompréhensible car issu du sublime, de l’origine même !

Ici l’attraction du monde s’estompe, l’apesanteur peu à peu laisse place à la légèreté du vent et de la brise.

Pourtant le monde est toujours le monde, mais toi tu n’es plus l’enfant s’alimentant dans ce monde car tu découvres une nouvelle nourriture.

Se met délicieux t’est apporté par notre Grand-mère à tous, et c’est pour cela que tu apprends peu à peu toute l’utilité de la grammaire.

Elle te permet de conjuguer ta vie d’une nouvelle manière, de t’ouvrir à une toute nouvelle signification des choses et des êtres avec comme corollaire tout un nouveaux vocabulaire.

Une fois ce présent ingéré et digéré, le message apparait, et ce met sage t’apporte la possibilité de ton passage, ton pas sage, au sage en toi en devenir.

Il n’est plus besoin de taper à ta porte, puisque maintenant elle est ouverte.

Alors l’éclatement du monde s’inverse, l’éclat tout court des objets et des sujets de cette réalité décline peu à peu, pour ne devenir que ce qu’ils sont…

Et quand tu ne projettes plus sur l’extérieur, objet, sujet, seul le jet reste !

Et qu’est-ce que le jet, si ce n’est la source d’où tout provient, et où tout s’actualise.

Toi.

Mais alors…

Le moi prend peur devant ce retournement de situation car d’un endroit bien tranquille tout bascule dans l’envers d’un décor où tout vacille parce que tout ne fais qu’aller sans jamais s’arrêter, fontaine continuelle, ou seul le mouvement, le changement est.

Là s’en vient l’affrontement de toutes tes peurs, et seul face à face avec toi-même tu ne peux que vivre cette épreuve pour trépasser de cette vie finie vers ta véritable vie infinie.

Passer par l’étroit passage, canal digérant l’inutile et le futile, pont te ramenant à la nudité de ton être le plus secret, car là où tu vis maintenant, ne vit que ce qui de la même essence s’harmonise.

Ainsi s’entrouvre une nouvelle communication car tu es au diapason du vivant, et le vivant donne toujours de multiple floraison pour que chacun puisse y trouver bien plus que le nécessaire.

Cueillons cette fleur ensemble, elle exalte un parfum sublime et rafraichissant, toutes ses couleurs sont une chanson qui t’apporte une histoire.

Cette histoire est pour toi seul, car il n’y a que toi qui peu la comprendre, car elle fait partie de toi sans que tu le saches encore.

Elle te raconte comment dépasser ton histoire, la fameuse qui sans cesse te repasser pour en découdre et te coudre soigneusement à la trame de son devenir.

Maintenant que tu as trépassé le devenir, pour ne vivre qu’au présent, un présent est devant toi les mains ouvertes avec un écriteau dessus où on peut y lire :

Au crépuscule de ton histoire, l’aurore de ta légende surgit !

Ci-git ta légende ou l’ouverture à ta propre vie, à ta propre expérience, à ta propre voie.

Avant tu étais enfermé dans les coulisse de l’histoire, l’histoire qui se raconte au plus grand nombre, l’histoire qui enferme, enchaine l’être dans la vallée de la peur et de l’angoisse.

Et une voix te crier du fond de l’abysse : ouvre-toi à moi, écoute moi, je serais pour toi la porte qui t’ouvre à ce qui tu n’imagines pas.

Tu as ouvert la porte de ce présent.

Ainsi la voie que tu prends est la voix qui te libère.

Petit à petit elle t’achemine de la vallée des horreurs, val de leurre et de temps…

De la valeur à toute chose à la valeur de toi-même.

Délaissant les heures sombres de l’histoire de ce monde pour retrouver le sentier de la hauteur de ta montagne, l’élévation à ta propre légende.

Vois maintenant, tout se rassemble devant toi, la voie d’un nouveau chemin, la voix de ton être véritable, te poussant vers la légendaire et merveilleuse voie à toi.

Non pour les autres, car la plupart son illusionné dans l’histoire de leur petite histoire, mais dans ta propre redécouverte de ton royaume, fabuleux et sacrée.

Dans ce nouveaux monde, il n’y a plus rien qui se superpose à toi, il y a seulement maintenant l’espace nécessaire pour te recevoir de nouveaux, te retrouver de plus belle.

Tu vas apprendre à ne plus prendre les choses pour ce qu’elles ne sont pas mais pour ce qu’elles te transmettent.

Tout est vie, énergie et surtout information, tout à un sens, et c’est bien là le sens du Sacré, tout va créer en toi un sens, vierge de toutes tes anciennes conception.

Sa Crée Toi, l’extérieur d’avant n’était que les prémices du lever de ton soleil intérieur.

L’univers existe que pour être structure, et l’échelle qui te porte à redécouvrir tout ce monde à l’intérieur de toi, car tout s’unit vers toi, car tu es déjà tout, mais tu ne le sais plus.

Pèlerin du cosmos, tu as voulu expérimenté le chaos de l’oubli, la dualité de ce monde étrange et au combien enrichissant, tu te lèves à présent après moult révolutions,  riche de toutes tes expériences et tu te sais chez toi par tout.

Car tu es le tout, vivant en lui-même le devenir de ce qui est déjà éternel.

Maintenant tu vas traverser l’immensité avec une nouvelle boussole, branché au pôle de ton être le plus sacré.

La vie…

Ton présent est véritablement sacré, alors crée-le !