Réintégration
des
structures de l’existence
EMMANUEL
La Gram-mère, la Mère des Signes écrits est le suprême Graphisme, « l’Ecriture » par excellence, l’Art du Lettré, la première mise en forme de l’unité primordiale lorsqu’elle se manifeste.
Où pourrions-nous mieux qu’en elle trouver les structures universelles de toutes choses et re-tourner ainsi à leur origine ?
HIEROGLYPHES :
Cela est d’autant plus évident (E-videns : voyant le E) que la France est, ne l’oublions pas, de tra-dition celtique : avant l’apparition du message christique, la transmission oral n’utilisait que des signes mnémotechniques, des « abréviations » pourrait-on dire, des logoglyphes pour aider au rappel des lois de la Vie ; ce que firent les peuples anciens ! Ainsi les Ogams et les Runes, pour des êtres encore ouverts, innocents (in-noscens :naissance dans, non nuisisble, i-nocent : épousant l’Axe), naïf (= naturels, de natus : né), in-struits (structures à l’interieur) et non é-duqués (!), étaient bien ces « bâtons » dont parle l’Egyptien ( rappelons que E, non précédé ou non issi de I, indique la déviation, l’encroutement de l’être), ces Hiero-glyphes, ces signes d’origine divine, ces pense-bêtes pour maintenir la sous-venance des liens entre Terre et Ciel, entre Multiple de la Manifestation et Principe-Source : véritable Spiritualité pour qui comprend le sens de ce mot ; marches de l’échelle entre tout et « Point » créateur : Structure Universelles.
Nous, gens de la Lettre et non « du Livre », nous Lettré, avons là un Bréviaire (=abrégé) très pratique, peu encombrant, omniprésent, qui ne permet pas l’intrusion dé-bilitante (d’E), dé-voyante, per-tubante, d’une subjectivité souvent névrotique et malsaine : l’inter-prêt-ation des textes sacrés ou des vérités universelles par la Hiéroglyphie ou Langue de Oiseaux ne se trouve ainsi pas inter-fér-E-e, pas trans-formée en E-lucubrations, réconfortantes, certes, pour les 3 ennemies de l’âme traditionnels (l’informateur bavard, le Grand Violent, le Glouton « lubrique ») mais si dé-ssechantes pour le Flux de Vie, si ob-nubil-antes pour l’ennuagement (celt. Neblos, lat. nubes, nuage) de l’Esprit (spiritus : souffle) ; pas dé-tournée en concepts aberrants qui assoupissent la Vigil-an-ce (le Veilleur en soi) !…
C’est la science (scire : savoir) de l’ETRE individuel et général, comme la dite « déformation » (là encore !) le signale à l’attentif : LiTTERA a donné littérature, littéral, mais LETTRE ! Epitomé (Def : Un épitomé, tiré du grec ἐπιτέμνειν est le condensé d’une chose /Abrégé), re-présent-ation synthétique du Savoir (s’avoir, donc… être !)…
Nous l’avons écrit en substance ailleurs : s’avoir est ne pas se voir (a-voir), ne pas se diviser (d’I-visier) ;c’est donc demeurer à la source d’’origine’ (engendrant, gine, le i pur (or) ; la bouche (os-oris) de l’Axe créé se manifestant, etc…) ;c’est demeurer dans la connaissance-Etreté et Savoir en même temps (in-s-tant, con-naissance) qui fait affirmer au Sage que « le Sage ne sait rien » !
LETTRE et non Littre, donc Lettre de l’Etre : 2go-centrisme du Voyant, du Connaissant dont l’égo n’est plus égal à son entité mais à la source de celle-ci ; pas « les êtres » avec leurs inter-actions… Pas d’’Egregores’ de chercheurs qui se prennent pour des dieux, ou d’athées qui, sans s’en apercevoir, en font autant ! Non ! L’Etre unique, le Trouveur (trouvère) qui peut déclarer : « il n’y a pas d’autre Dieu que Dieu » (Islam), « Je suis cela » (Amrtabindu Upanishad), il n’y a pas d’autre ailleurs que Moi, Demeure infini » (Karuna Platon), « Moi et le père nous sommes un » (Jean 10/30), « Schéma » (A.M.S lettres-mères de l’hébreu) de Tout qui permet de circuler en lui sans s’y perdre… Fil d’Ariane unitif… Fruits de l’Arbre de Vie
(…)
En effet, cette GRAM-MAIRE maintient l’Unité de Tout (=spiritualité) par sa pro-jection des structures Cosmiques en Lettres, des sons originels en sonorité : message imperturbable, c’est-à-dire pertubable à l’intérieur des êtres seulement, par la tourbe, par le 2 et le 4 autour de l’unité ; éternelle re-i-tér-ation de ce Message originel, de cette Loi-Mère mal-traités.
(…)
« On ne peut à peu près rien voir dans ce miroir présenté du dehors si le miroir de l’âme n’a d’abord été purifié et poli »
(…)
Alors l’Alphabet nous révèle la constitution de l’Etre humain véritable, celle de la Nature qui l’E-met et l’en-toure : ainsi peut se faire le passage de l’être pro-fane (= hors du temple), dénaturé (d’E), jusqu’à ses principes constitutifs ( l’Homme Primordial des Traditions vers lequel les « Petits Mystere » indiquent le « Chemin ») ; puis, par la conscience-connaissane de ce processus, peut se faire le retour à la Conscience, à la Con-naissance qui rétablit l’apprenti ès lettres en Hermes-Mercure, en Thot, en Ogmios, en cette Source d’inspiration (in-spiritus), en l’homme Universel des Traditions vers lequel les « Grands Mysters » indiquent le « Chemin »…
(..)
Le Religieux en à déjà été a-verti – ni con-verti, ni per-verti – le « chemin » vers T I, vers TI n’est pas le chemin de Vér-i-t-é ; c’est un non-chemin (a privatif), la « nuit des sens » des Mystiques chrétiens, le « retrait des sens » (pratyahara) de l’Hindouisme, le « non-agir par quoi tout est agi » du Tao Té King :
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Nous avons, en cette GRAM-MAIRE, en cette Langue des Oiseaux et Hiéroglyphie, dites « diplomatiques, la mnémonisation des Bases et Structures que déploient et explique les systèmes divers des religions, des philosophies, avec leurs vocabulaires, leurs images symboles, leurs mythes particuliers.
(…)
Qui est prêt à écouter les Sons des mots (Son, pronom personnel : la Ton-alité de chaque être humain. Son « Son » est opposé aux Sonorités considérées comme « bruits »), sans se ré-jouir des sonorités, sans oublier leur origine, en vraie « jou-I-sens », en « s’écoutant parler » ?
(…)
DU POINT A L’ETRE
Symboliquement, c’est-à-dire naturellement, c’est-à-dire obligatoirement, dans le système binaire de la Terre, l’origine première de Tout se re-présente par un POINT (punctus, en latin signifie point et piqure) : un point c’est tout !
(…)
C’est pourquoi POINT est négatif.
La piqure, que son origine étymologique signale, nous conduit au TROU, trou-vé par le trouveur (Trouvère – Fidèle d’A-mor), hors de toute matière, de toute manifestation toujours mortelle, de tout binaire.
Sur le plan humain, le POINT re-présenté par un Cercle minuscule ex-prime (hors du principe) la première prise de position, le premier « Point de Vue », le centre du Solaire en lui (SOL-AIR) ;
(…)
C’est l’équivalent du coup de POING sur la table qui ex-prime son im-pression, sa volonté d’im-poser sa manifestation. Or POING a même origine que POINT : les dictionnaires vous diront parfois que la même racine PUC réunit point, pic et poing comme « bout » de quelque chose.
(…)
Ce IET, i-4-3 : 12 rayons de manifestation du premier axe de la création = toutes les possibilités, comme les barres qui composent ces lettres nous l’indiquent, ou l’ordre alphabétique le doublant en I – 24.
C’est le IEU (jeu) divin (d’I-venu) : d’où le mot Dieu (D’I-EU) et le sanscrit Lila (le i est là, en langue des oiseaux), le ‘jeu divin ».
Mais ce I devenu J en s’accrochant dans son passé (côté gauche), dans sa mémoire, dans son « cercle » de connaissances temporelles (O) dé-nature (d’E, depuis le quaternaire fermé) l’origine du Jeu. La rectitude originelle de la manifestation, l’O-r-i-gine, le cercle sans cesse engendré par l’Axe et sa source, ou D’I-E-U, est « en puissance » en lui mais trans-formé, métamorphosé (méta : milieu, morphé : forme) en intermédiaire de Jeu personnel (persona : masque).
(…)
Pour mémoire ou pour confirmation, notons que la racine JOC (jocus, jeu : voir joker), se trouve dans l’ancêtre de Je (JO de Ego) ! Et pour utiliser cette note, ajoutons que le passage du JEU au Je ou Je au Jeu de fait par U, l’ouverture.
(…)
L’ETRE est le prototype de la LETTRE : tout est inscrit en lui des processus créationnel et manifestationnel.
LETTRE, avec ses L et T supplémentaires par rapport à l’Etre implique le système terrestre (L) uniquement binaire (2T), sans unification possible des opposés en lui, sans transcendance (5) impliquée ; contrairement à l’ETRE…
L’ETRE est donc la Manifestation de la ligne droite, Orthographe (graphisme correct) de la station debout, du TRAIT, par sortie (ex-trait : Trait où T inscrit le trinitaire) et déploiement (5) de ses différentes parties (12).
L’in-carnation de celle-ci est attesté par ES (=en) dans l’ancienne frome ESTRE.
L’ETRE est E-mis depuis la Source non-manifesté, le Trou ou « Point », par l’intermédiaire du Trait (racine celtique trag, trac => trahere latin, tirer).
UN POINT, A LA LIGNE
Le premier nom de Dieu, écrit Dante en son paradis était I ; puis ce fut EL…
LA CREATION
Le POINT-Trou originel (origine EL) crée le TRAIT.
Tre : trinitaire unifié comme la Corne de la Licorne, comme la Trinité des religions avec les pôles Créateur, Conservateur et Destructeur-Transformateur(…)
Pour le lettré, le Hiéro-glyphe en est I. De I diffuse (d’I-) la Manifestation.
LA MANIFESTATION
Ce trait se divise (D’I) en 3, bien entendu. Divers (d’i) Idéogrammes en naissent, en sont I-ssus, impliquant le quaternaire manifestationel, le 7 de la perfection terrestre humaine (4+3) et le 12 des possibles :
(…)
Le Hiéroglyphe de la Manifestation humaine s’écrit (S’E, script), E !
Terrestre : 4 barres pour le former…
In-diquant la Transcendance possible : 5ème place dans l’alphabet.
Explicite : trinaire, E-trois (étroit !)
Composé ainsi, suivant la symbolique spatiale universelle :
I : Création
L : Manifestation physique
F : Manifestation mentale et senti-mentale (Emotionnel : la barre plus courte peut encore se déployer, aux 2 sens du verbe. Suprême ambi-guité de la soi-disant « évolution » !)
E : Manifestation Mentale |
Emotionnelle | réunifié
Physique |
LE TRAIT
Ne pas oublier les Accents ! Mettre l’accent dans les récitations ou l’accent sur tel ou tel fait… Mettre les points sur les i…
Autant d’expressions pour se so-venir et maintenir le rappel de l’OR-I-GINE de la Manifestation, du Surg-I-ssement, hors du Trait qui engendre ( = génère).
(…)
Cette première ligne tracé, ce premier Trait (du celte trago comme du latin trahere : tirer), ce premier bâton, est en fait une virgule, une branchette flexible, une verge.
Virgula signifie, en latin, un petit bâton, une Force (Vir) canalisé (gula latin : gueule, bouche, le celte, par gulb, gilb indique pointe, bec, aiguillon ; voir gargouille où gar implique la force – Gargantua ; voir même le persan gulu : bouche !).
C’est un débouché (d’E-bouche) pour le Flux de vie de l’Esprit (spiritus = Souffle)… et on imagine bien (I-ma-gine : générescence depuis la Matrice de l’Axe), par ce mot « virgule », le mouvement du Calligraphe véritable !
(…)
Ainsi le Trait du I mnemonise la Rectitude d’i-recte, le véritable d’I-eu (les Elohims, les énerrgies, les ex-pressions de la vie comme le ‘div’ gallois, pour dieu, l’expose graphiquement), ainsi la souplesse.
Nous retrouvons cette in-formation dans les accents qui, identiques, virgule souples, mettent… l’accent sur l’origine du E, son Axe, lorsqu’il n’est pas « muet » mais parlant !
– é : Déployé vers la gauche (aigu, piquant, aiguillonnant), le rappel est pour le retour futur à la source.
– è : Déployé vers la droite (grave, lourds), pour la « marche arrière ».
– ê : Circonflexe, il implique le dualisme originel de la manifestation.
Ce trait sous-tend toutes manifestations naturelles (d’Iffusion) dont font partie les différences, les divergences, les digressions, les diminutions, les dissidences, etc.
Il caractérise le juste égo-centrisme (égo égal à la source centrale) manifestant tout l’utile (= outil) pour le retour conscient à cette Source : ainsi se com-prend la nécessité des « erreurs », des cataclysmes, des Judas et Antéchrist eux-mêmes, ainsi que l’on toujours ex-primé les prétendus hérétiques.
(…)
Ce trait est le Su-jet par « excellence » : comment ne serait-il pas l’équivalent de Je dans la vision Hélio-centrique traditionnelle de l’Univers (uni-ver-s et un-i-vers-EL) comme dans la vision gé-o-centrique (géo, la Terre et j’ai O) actuelle, pour la conscience du Soleil (SOL, Terre et IL) et pour la fin de la dichotomie par ré-al-I-sation du véritable SOL (soleil)-I-Terre !
Les Monogrammes des lettrés y font sans cesse référence, à cette source unique et à ses Structures éternelle qui en maintiennent le rappel. Monogramme vient aussi bien, on le conçoit, de monere, se souvenir, que de mono : unique ! Cela… « pose » un homme… non pas LA où il est en tant que personnalité, mais I.C.I, en ce qui demeure dans la personnalité et la structure, en sa vérité de Base !
EXISTENCE, VIE ET DELIVRANCE
C’est pourquoi ce Trait sert de base structurelle à tous les contes de la Mère L’Oie (Loi), à toutes les Histoires de bonne fame (= re-nomme E), à ces récits « fameux », évidemment, réputés (= re-E-valués) et répétés (= re-demandés), à ces facettes de la merveilleuse (mère veilleuse) Tradition (trans-diction, trans-dit – d-i-t : déité…) que la peinture du primitif élabore (=rend E par son œuvre).
L’ETRE HUMAIN et SON EXISTENCE :
(…)
C’est l’EX-I-Stence… Ex-I…
Ces JETS (Racine IOC celtique, pulsion de vie) se condensent OB-JETS (Ob = devant, contre ; ob-jecter, obstruer etc…)
Chaque Objet devient SU-JET (subjectus = mis sous, soumis à) qui E-met (d’où E-mane) un nouveau TRA-JET (trans et trois) qui trans-met ainsi le JET trinaire originel : ce PRO-JET (pro = au loin, en avant) EDIFIE (E d’I) un OB-JET, etc…
Telle est la voie naturelle (Nature EL), l’ex-pression de la vie, telle est la FONCTION (Feu-onction) du TRAIT. Il ma-in-tient (= in-corpore la Matrice Ma) en puissance les pulsions, expulsion, propulsion et permet chaque fois le retour au POINT-TROU de son Origine pour un nouveau départ (d’E) !
(…)
SA VIE :
Mais l’être humain va inter-fér-er (faire E entre) dans ce processus naturel pour y faire son propre Tissage !
Il E-tablit la Trame (du latin trama, MA-ter, Mère trinaire, Matière, proche du grec trema : point) des … intrigues (du latin intricare : embrouiller ! in-tri !) sur la Chaîne des faits « naturels ».
(…)
Tirant son épingle du JEU, l’ETRE HUMAIN ETABLIT UN Axe séparé de ce E (in-divi-du-EL) par A-t-trait, Re-trait, Re-gard… Et plus il garde, plus il se différencie (d’I) du processus ; plus il oppose (O-pose) sa ré-fèr-en-ce du ré-EL à ce EL direct (d’I), à la proposition directe de la Gram-maire.
Ainsi s’édifie l’âme individuelle par rapport à l’âme universelle ; c’est le binaire par rapport à l’unit é, Non (Haine à la vibration de base) par rapport au OUI, la Ré-action par rapport à l’Action, le Normal par rapport au Naturel, la Culture par rapport à la Vie, etc…
Cette séparation vient de la Mémorisation (= met i à mort) qui condense un autre JET que Jet, un JET et non un IET en vérité ! En fait : une Elaboration (E), tout simplement : l’installation dans l’OBJET qu’il prend pour le SUJET en oubliant le JET.
Que d’OB-stacles alors ! Que d’AD-jectifs qui s’accordent parfaitement aux objets auxquels ils s’attachent pour augmenter leur lourdeur !
C’est cela INTERférer (faire E)… C’est cela le Désir (aller ou être depuis le E), ou le Lien (L et I ensemble), l’entrave (en travers) qui tisse la Matière des Choses réelles (Re-EL).
« Les choses sont faites du même tissu que les rêves » dit Shakespeare…
Nous avons ainsi 3 possibilités :
Etat animal, inconscient : Manifestation directe, dite par certain « Ame divine », qui est la véritable EX-I-STENCE
Etat d’âme, personnalité, expression individuelle, dite par certains Ame temporelle ou naturelle : après c’être cru indépendant de son Origine, un agrégat de conscience capte ce qu’il pense être Réel, la Vie, depuis sa dualité, créé par cette séparation, ce Re-jet… C’est alors ce qui est communément appelé : V.I.E.
En réalité, cet être est en capt-I-V-té, captif du « monde », c’est-à-dire de sa possession (mon : pronom possessif) de la Manifestation déviée (MON-DE) ; voilà bien le sens de « démon » !
Cette soi-disant VIE est en fait très VIDE (puisque VI depuis E) : on comprend que les êtres qui la « mènent », cette vie, soient triplement (Respectivement plans physique, émotionnel et mental. Leur compensation est alors ternaire : travail (tri-vial) et non labeur, mé-tier où tri-mer, etc…) A-VIDES, la Pulsion de Vie réelle en eux s’exprimant par cruauté, méchanceté, absurdités dans la voie directe ou par désirs physiques, matériels, affectifs et recherche dans la voie indirecte, pour le retour plus ou moins rapide à la vie véritable, qui est Ex-I-stance consciente.
Répétons-le : cet être est OB-cédé (Obstruction opposée au TROU) par des EX-I-gences ; il synthétise une fausse unité (I) depuis son point de vue double (V). Il lui faut donc « voir les choses d’en haut » pour percevoir le trinaire qu’il vit.
En se retirant ainsi de sa « propre » « création », il réintègre la Source Originelle, à condition d’avoir au préalable atteint à la « conscience des opposés » qui lui évitera de se dédoubler de nouveau (….)
Sinon l’expérience (EX-per-i-en-ce) sera seulement « réflexion », « prise de conscience » relatives…
Dans la VISION (VI son déploiement de IO), Existence et vie Y sont réconciliés. Les ex-i-gences de l’être sont alors expression naturelles uniquement.
Une Upanishad (Yogatattva Upanishad), qui explique ce processus, déclare qu’il faut être AVISÉ pour se libérer de ces entraves, de ces liens, de cette captivité : combien cela est Vérité (vers I) et vérifiable !
N’est-ce pas la Vision qui entraîne le re-trait, le re-gard, la séparation de l’individu ?
A-visé, sans but, sans opinion (O), rien ne peut être « affecté » (fait E) « par les heurts et malheurs de l’existence » : le flux de vie du Jet coule alors au travers du Corps (I-C- I) et matricie ce qu’elle a à matricier (Ma-in-tenant).
DELIVRANCE ! (=LIBRE DU E ou voir I depuis E).
L’Upanishad que nous citons explique :
« ILLUSION » : Nous traduisons I-LUS-I-O (Axe depuis la manifestation de la source-Trait : ou « autre dieu que Dieu », Identification (I dans tes I).
« LA SOURCE DU MALHEUR EST DANS L’IGNORANCE » :
Nous traduisons : I-gno-rance (connaissance du I de nouveau en soi ) : c’est la séparation, la dualité instaurée, « l’activité mentale à détruire » (d’E-trou-ir, aller du au Trou !). La « Dissolution » (d’I) est la solution ! Pas la science, la Connaissance de… Pas les « védas », qui signifient Science ! Mais le « Yoga » dit l’Upanishad, la jonction, la con- junction avec l’Axe : I-C-I… La Connaissance – Connai-sens – Con-essence où Savoir et Etreté sont concomitants.
Cela « transcende toutes forme d’existence » « et toute manifestation et toute connaissance » : son « essence est faite de connaissance ». « SAVOIR CELA MERITE SEUL LE NOM DE CONNAISSANCE ».
Et l’on perçoit (par-soi) de nouveau que SAVOIR n’est pas VOIR comme on l’entend (en-) habituellement. C’est ne pas faire de re-jet, d’Ob-jet ; c’est ne pas se voir, donc ETRE : I-tération, E-troit, E-trois !…
Les REJETS ?
Notons déjà que le E est muet, mentionnant ainsi son inutilité pour le JET : pas d’élévation de la voie(x), dit la langue des oiseaux !
Les mots suivants serviront celui qui veut étudier plus extérieurement (ex-ter-i) leurs formes : objections, déjections, éjections, projections, abjections, conjoncture, injection, subjectif, surjet.
La Gram-maire dit également : complément, personnel, possessif, pronom, ad-jectif, ad-verbe, Pro-positions subordonnée, relative… En somme, les idiosyncrasies (I d’IO : particulier) véritables, c’est-à-dire les para-mètres, les relativités, les contingences qui entravent le TRAJET (trans) direct du JET existentiel (ex-I) à travers (trans) l’ETRE trop Etroit (E-trois) pour accepter la Force dans sa conduite (la vir-gule), ou l’être insuffisamment honnête (O net) et Ouvert (U-fort) car trop occupé (O-coupé)…
(…)
QUELQUES MOTS DE GRAMMAIRE
Puella rosam dat…
La jeune fille donne une rose…
L’ordre des mots de la langue Latine est d’une grande aide pour la perception de cette illusion qu’est l’imageation d’une phrase : en effet, la séquence Sujet – Objet – Verbe résorbe les manifestations dans le verbe, dans le Jet primordial alors que la phrase du français, issue du Sujet, nous entraine dans les compléments, dans le multiple des apparences.
C’est le Verbe-Jet qui s’accorde au Sujet qu’il traverse, en « accord » avec celui-ci qui choisit d’en être pénétré ; ne l’oublions pas.
Les Ad-jectifs, eux, s’accordent aux Objets-Sujets en s’accolant à eux. On pourrait parler dans le premier cas de phagocytose (def : Propriété que possèdent certains protozoaires et certaines cellules (phagocytes) de capturer et d’ingérer des corps figurés (particules ou micro-organismes), le Verbe se nourrissant des cellules des noms pour les digérer (d’I) et les unifier ainsi ; dans le second cas, il y a mimétisme et osmose, donc renforcement (réunion n’est pas unification, unité) des apparences, de l’illusion…
Voilà pourquoi la « voie passive » est si précieuse Dans le « monde à l’envers », la voie normale étant active, longue, dévié, la voie « passive » est la seule réellement illuminative ! Elle déstructure le schéma habituel et permet, en français, de vivre le retour à la source du Verbe-Jet par les images de Jet et de Rejet, ou de Sujet et Objet ; elle unifie le dualisme par sa Vision, et pour la Vision, que le Verne « être » stigmatise, de l’Existence-Vie.
(…)
L’AMBIGUITE