Tu obtiens toujours ce que tu crées


Le moment est peut-être venu de revoir une fois de plus comment J’interagis avec toi, car tu crois que ce qui compte c’est Mon désir, et Je te dis que c’est plutôt le tien.Ce que Je désire pour toi, c’est ce que tu désires pour toi. Rien de plus, rien de moins. Je ne suis pas là à juger, requête par requête, s’il faut t’accorder quoi que ce soit.
Ma loi est la loi de cause à effet, non la loi du Nous Verrons. Il n’y a rien que tu ne puisses avoir si tu le choisis. Avant même que tu le demandes, Je te l’aurai donné. Crois-tu cela?

Non. Je suis désolé. J’ai adressé trop de prières qui sont restées sans réponse.

Ne te désole pas. Contente-toi de toujours rester avec la vérité – la vérité de ton expérience. Je comprends cela. Je respecte cela. Je suis d’accord.

C’est bien, car je ne crois pas que j’obtiendrai tout ce que je demande. Jusqu’ici, ma vie n’en témoigne pas. En fait, j’obtiens rarement ce que je demande. Lorsque cela arrive, j’estime avoir une chance d’enfer.

Ce choix de termes est intéressant. Tu as une alternative, il me semble. Dans ta vie, tu peux avoir soit une chance d’enfer, soit une chance divine mais, bien sûr, Je n’interférerai jamais dans tes décisions.
Je te dis ceci : Tu obtiens toujours ce que tu crées et tu es toujours en train de créer.
Je ne fais pas de jugement sur les créations que tu fais apparaître; Je ne fais que te donner le pouvoir nécessaire pour en faire apparaître davantage, et de plus en plus en plus. Si tu n’aimes pas ce que tu viens de créer, choisis à nouveau. Ma tâche, en tant que Dieu, est de toujours te donner cette occasion.
Alors, tu Me dis que tu n’as pas toujours obtenu ce que tu voulais. Mais Je peux te dire que tu as toujours obtenu ce que tu as provoqué.
Ta Vie est toujours le résultat de tes pensées à son égard, y compris la pensée évidemment créative selon laquelle tu obtiens rarement ce que tu choisis.
Alors, dans le cas présent, tu te considères comme la victime d’une situation, soit la perte de ton emploi. Mais, en vérité, tu avais cessé de choisir cet emploi. Tu avais cessé de te lever enthousiaste, le matin; tu avais commencé à te lever avec appréhension. Tu avais cessé de te sentir heureux de ton travail; tu avais commencé à éprouver du ressentiment. Tu avais même commencé à imaginer de faire autre chose.
Tu crois que ces choses ne veulent rien dire? Tu comprends mal ton pouvoir. Je te dis ceci : Ta Vie découle de tes intentions à son égard.
Alors, quelle est ton intention, à présent? Démontrer ta théorie selon laquelle la vie t’apporte rarement ce que tu choisis? Ou as-tu montré Qui Tu Es Vraiment et Qui Je Suis?

Je me sens déçu, puni, gêné.

Est-ce que cela te sert? Pourquoi ne pas tout simplement reconnaître la vérité quand tu l’entends et l’accueillir? II n’est pas nécessaire de fulminer contre toi-même. Remarque tout simplement ce que tu as choisi et choisis à nouveau.

Mais pourquoi suis-je toujours aussi prêt à choisir le négatif, pour ensuite me punir de l’avoir fait?

À quoi d’autre pourrais-tu t’attendre? Depuis tes premiers jours, on te dit que tu es dans le «mal». Tu acceptes le fait d’être né dans le «péché». Le fait de te sentir coupable est une réponse acquise. On t’a dit de te sentir coupable à propos de toi-même pour des choses que tu aurais faites avant même d’être en mesure de faire quoi que ce soit. On t’a dit d’avoir honte d’être né imparfait.
Ce soi-disant état d’imperfection dans lequel on t’a dit que tu étais venu en ce monde, c’est ce que tes spécialistes de la religion ont le culot d’appeler le péché originel. Et c’est le péché originel, mais tu n’y es pour rien. C’est le premier péché à avoir été perpétré à ton égard par un monde qui ne sait rien de Dieu s’il s’imagine que Dieu voudrait (ou pourrait) créer quoi que ce soit d’imparfait.
Certaines de vos religions ont établi des théologies entières autour de cette idée fausse. Et voilà ce que c’est, littéralement : une idée fausse. Car tout ce que Je conçois (tout ce à quoi Je donne vie) est parfait; c’est un parfait reflet de la perfection même, à Mon image et à Ma ressemblance.
Cependant, afin de justifier l’idée d’un Dieu qui punit, vos religions avaient besoin de Me fournir un sujet de colère, pour que même les gens qui mènent une vie exemplaire aient, en un sens, besoin d’être sauvés. S’ils n’ont pas besoin d’être sauvés d’eux-mêmes, alors ils ont besoin d’être sauvés de leur propre imperfection innée. Alors (disent ces religions), vous avez intérêt à faire quelque chose pour régler tout cela, et vite, sinon vous irez droit en enfer.
À la fin, cela peut ne rien faire pour apaiser un Dieu bizarre, vindicatif et courroucé, mais cela donne vie à des religions bizarres, vindicatives et courroucées. C’est ainsi que les religions se perpétuent. C’est ainsi que le pouvoir reste concentré aux mains de l’élite, plutôt que vécu entre les mains du plus grand nombre.
Bien entendu, tu choisis constamment les moins bonnes pensées, l’idée la plus faible, la vision la plus étroite de toi-même et de ton pouvoir, sans parler de Moi et du Mien. C’est ce qu’on t’a enseigné.

Mon Dieu, comment puis-je défaire cet enseignement?

Bonne question et tu l’adresses exactement à la bonne personne!
Tu peux défaire cet enseignement en lisant et en relisant ce livre. Reviens-y plusieurs fois, jusqu’à ce que tu en comprennes chaque passage, jusqu’à ce que chaque mot te soit familier. Lorsque tu pourras en citer des passages aux autres, lorsque ses phrases te viendront à l’esprit à l’heure la plus sombre, alors tu auras «défait l’enseignement».