Cela veut dire, Mon fils, que ton corps était conçu pour durer à jamais.
À jamais?
Oui. Relis : «À jamais.»
Tu veux dire que nous n’étions – ne sommes – jamais censés mourir?
Vous ne mourez jamais. La vie est éternelle. Vous êtes immortels. Vous ne mourez jamais. Vous changez tout simplement de forme.
Vous n’aviez même pas à faire ça. C’est vous qui avez décidé de faire ça, pas Moi.
Le corps que Je vous ai fait est censé durer à jamais.
Crois-tu vraiment que le mieux que Dieu puisse faire, le mieux que Je puisse produire, était un corps qui pourrait se rendre jusqu’à 60, 70, peut-être 80 ans avant de s’effondrer?
Est-ce là, selon toi, la limite de Ma capacité?
Je n’ai jamais pensé à le formuler de cette façon, exactement…
Je vous ai conçu un corps magnifique pour qu’il dure à jamais! Et les premiers d’entre vous ont vraiment vécu dans le corps presque sans douleur et sans la peur de ce que vous appelez maintenant la mort.
Dans votre mythologie religieuse, Adam et Eve symbolisent votre mémoire cellulaire de ces humains première version. En fait, bien entendu, ils étaient plus de deux.
L’idée de départ, c’était que votre âme merveilleuse ait une chance de connaître votre Soi en tant que Qui Vous Êtes Vraiment, à travers des expériences acquises dans le corps physique, dans le monde relatif, comme Je l’ai expliqué à maintes reprises ici.
Cela s’est fait en ralentissant la vitesse incommensurable de toute vibration (forme-pensée) pour produire de la matière, y compris cette matière que vous appelez le corps physique.
La vie a évolué, par une série d’étapes, en un clin d’oeil que vous appelez maintenant des milliards d’années. Et en cet instant sacré, vous êtes venus, de la mer, l’eau de la vie, sur la terre, et sous la forme que vous entretenez maintenant.
Alors, les évolutionnistes ont raison!
Je trouve amusant (c’est une source d’amusement continuel, en fait), que vous autres, humains, ayez un tel besoin de tout séparer en vrai et en faux.
Il ne vous vient jamais à l’esprit que vous avez inventé ces étiquettes pour vous aider à définir la matière – et votre Soi.
Il ne vous vient jamais à l’esprit (sauf aux esprits les plus raffinés parmi les vôtres) qu’une chose puisse être à la fois vraie et fausse, que les choses ne sont l’une ou l’autre que dans le monde relatif.
Dans le monde de l’absolu, du temps-non-temps, toutes les choses sont tout.
Il n’y a ni mâle ni femelle, ni avant ni après, ni vite ni lent, ni ici ni là, ni haut ni bas, ni gauche ni droite et ni vrai ni faux.
Vos astronautes et cosmonautes ont acquis ce sentiment. Ils ont imaginé avoir été lancés vers le haut pour atteindre l’espace, mais ont découvert en arrivant là qu’ils levaient les yeux vers la Terre. Vraiment? Peut-être baissaient-ils les yeux vers la Terre! Mais alors, où était le soleil? En haut? En bas? Non! Là-bas, à gauche. Alors, soudainement, une chose ne se trouvait ni en haut ni en bas, elle était de côté… et par conséquent, toutes les définitions disparaissaient.
Ainsi en est-il dans Mon monde – notre monde – notre vrai royaume. Toutes les définitions disparaissent et il est difficile de parler, même de ce royaume-ci, en termes certains.
La religion est une tentative de votre part de parler de l’indicible. Elle n’est pas très efficace.
Non, Mon fils, les évolutionnistes n’ont pas raison. J’ai créé tout cela, tout cela, en un clin d’oeil; en un seul instant, tout comme l’ont dit les créationnistes. Et… ça a suivi un processus d’évolution étalé sur des milliards et des milliards de ce que vous appelez années, tout comme le prétendent les évolutionnistes.
Ils ont tous les deux «raison». Comme l’ont découvert les cosmonautes, tout dépend de la façon dont vous le regardez.
Mais la question véritable, c’est : entre un seul instant sacré et des milliards d’années, quelle est la différence? Peux-tu tout simplement reconnaître que sur certaines des questions de la vie, le mystère est trop grand pour que même toi tu le résolves? Pourquoi ne pas considérer le mystère comme étant sacré? Et pourquoi ne pas laisser le sacré être sacré, et le laisser en paix?
Je suppose que nous avons tous un insatiable besoin de savoir.
Mais tu sais déjà! Je viens de te le dire! Mais tu ne veux pas connaître la vérité : tu veux connaître la vérité telle que tu la comprends.
C’est le plus grand obstacle à ton illumination.
Tu crois déjà connaître la vérité! Tu crois déjà la comprendre.
Alors, tu es d’accord avec tout ce que tu vois, entends ou lis et qui tombe dans le paradigme de ta compréhension, et tu rejettes tout ce qui n’y entre pas.
Et tu appelles ça de l’apprentissage. Tu appelles ça être ouvert aux enseignements.
Hélas, tu ne pourras jamais être ouvert aux enseignements tant que tu seras fermé à tout, sauf à ta propre vérité.
Ainsi, certains diront que ce livre même est un blasphème : l’oeuvre du diable.
Mais que ceux qui ont des oreilles écoutent. Je te dis ceci : Tu n’étais pas censé mourir.
Ta forme physique a été créée comme un magnifique instrument, un merveilleux outil, un glorieux véhicule te permettant de vivre la réalité que tu as créée avec ton mental, afin que tu puisses connaître le Soi que tu as créé dans ton âme.
L’âme conçoit, le mental crée, le corps ressent. Le cercle est complet.
L’âme se connaît alors dans sa propre expérience. Si elle n’aime pas ce qu’elle éprouve (ressent) ou qu’elle souhaite, pour une raison quelconque, une expérience différente, elle conçoit tout simplement une nouvelle expérience du Soi et, littéralement, change d’idée.
Le corps se trouve bientôt à faire une nouvelle expérience. («Je suis la résurrection et la Vie» en était un exemple magnifique. Comment, selon toi, Jésus fait, de toute façon? Tu ne crois peut-être pas que ce soit vraiment arrivé? Crois-le. C’est arrivé!)
Mais c’est ainsi : l’âme ne passe jamais outre au corps ou au mental.
Je t’ai créé sous la forme d’un être triple-en-un.
Tu es trois êtres en un seul, à Mon image et à Ma ressemblance.
Les trois aspects du Soi ne sont aucunement inégaux entre eux. Chacun a une fonction, mais aucune fonction n’est supérieure à l’autre, et aucune n’en précède vraiment une autre. Toutes sont interreliées de façon rigoureusement équivalente.
Conçois – crée – ressens.
Ce que tu conçois, tu le crées; ce que tu crées, tu le ressens; ce que tu ressens, tu le conçois.
C’est pourquoi il est dit : si tu peux amener ton corps à faire l’expérience de quelque chose (l’abondance, par exemple), tu en auras bientôt le sentiment dans l’âme qui aura une nouvelle conception d’elle-même (c’est-à-dire abondante), et présentera à ton esprit une nouvelle pensée à son égard.
De la nouvelle pensée naît une autre expérience, et le corps commence à vivre cette nouvelle réalité comme un état d’être permanent.
Ton corps, ton mental et ton âme ne font qu’un.
En cela, tu es un microcosme de Moi : le Divin Tout, le Tout Sacré, la Somme et la Substance.
À présent, tu vois de quelle façon Je suis le commencement et la fin de tout, l’Alpha et l’Omega.
A présent, Je vais t’expliquer le mystère ultime : ta relation exacte et véritable avec Moi.
TU ES MON CORPS.
Tu es à Mon mental et à Mon âme ce que ton corps est à ton mental et à ton âme.
Par conséquent :
Tout ce dont Je fais l’expérience, J’en fais l’expérience à travers toi.
Tout comme ton corps, ton mental et ton âme ne font qu’un, les Miens ne font qu’un.
Ainsi, Jésus de Nazareth, l’un des nombreux êtres qui ont compris ce mystère, a prononcé une vérité immuable : «Le Père et Moi ne faisons qu’Un.»
Alors, Je te dirais qu’il y a des vérités encore plus grandes que celle-ci qui te seront un jour révélées.
Car même si tu es Mon corps, Je suis le corps d’un autre.
Tu veux dire que Tu n’es pas Dieu?
Oui, Je suis Dieu, tel que tu Le comprends à présent. Je suis Déesse telle que tu La comprends maintenant. Je suis le Concepteur et le Créateur de Tout ce que tu connais et ressens maintenant, et vous êtes Mes enfants… même si Je suis l’enfant d’un autre.
Es-Tu en train de me dire que même Dieu a un Dieu?
Je suis en train de te dire que ta perception de l’ultime réalité est plus limitée que tu ne crois, et que la Vérité est plus illimitée que tu ne l’imagines.
Je suis en train de te donner un aperçu, même tout petit, de l’infini — et de l’amour infini. (Si c’était un aperçu beaucoup plus grand, tu ne pourrais pas le contenir dans ta réalité. Tu peux à peine comprendre ceci.)
Minute! Tu veux dire que je ne suis pas en train de parler à Dieu?
Je te l’ai dit : si tu imagines que Dieu est ton créateur et maître (même si tu es le créateur et le maître de ton propre corps), Je suis ce Dieu. Et tu es en train de Me parler, oui. Ce fut une délicieuse conversation, non?
Délicieuse ou non, je croyais être en train de parler au Dieu véritable, au Dieu des Dieux. Tu sais – le grand boss, le chef.
C’est bien le cas. Crois-Moi. C’est bien le cas.
Mais Tu dis qu’il y a quelqu’un au-dessus de Toi dans ce plan hiérarchique.
Nous essayons présentement de faire l’impossible, c’est-à-dire de parler de l’indicible. Comme Je l’ai dit, c’est ce que la religion cherche à faire. Laisse-Moi voir si Je peux trouver une façon de résumer cela.
Le Toujours est plus long que tu ne crois. L’Eternel est plus long que le Toujours.
Dieu est plus que tu n’imagines. «Imagine» est plus que Dieu.
Dieu est l’énergie que tu appelles imagination. Dieu est création. Dieu est première pensée et Dieu est dernière expérience.
Et Dieu est tout ce qu’il y a entre les deux.
As-tu jamais regardé dans un microscope puissant ou vu des images ou des films d’action moléculaire, et dit : «Bon sang, il y a tout un univers là-dedans. Et pour cet univers, moi, l’observateur présent, je dois avoir l’air de Dieu!» As-tu déjà dit cela ou vécu ce genre d’expérience?
Oui, j’imagine que c’est déjà arrivé à toute personne intelligente.
En effet. Tu t’es donné toi-même un aperçu de ce que Je suis en train de te montrer ici.
Et que ferais-tu si Je te disais que cette réalité dont tu t’es donné un aperçu ne finit jamais?
Explique. Je Te demanderais d’expliquer.
Prends la plus petite partie de l’univers que tu puisses imaginer. Imagine cette minuscule particule de matière.
D’accord.
À présent, coupe-la en deux.
D’accord.
Qu’est-ce que tu as?
Deux moitiés plus petites.
Précisément. À présent, coupe-les en deux. Et maintenant?
Deux moitiés plus petites.
Bien. Alors, encore et encore! Que reste-t-il?
Des particules de plus en plus petites.
Oui, mais quand est-ce que ça s’arrête? Combien de fois peux-tu diviser la matière jusqu’à ce qu’elle cesse d’exister?
Je ne sais pas. J’imagine qu’elle ne cesse jamais d’exister.
Tu veux dire que tu ne peux jamais la détruire complètement? Tout ce que tu peux faire, c’est d’en changer la forme?
Il me semble.
Je te dis ceci : tu viens d’apprendre le secret de toute la vie, et tu as vu l’infini. Alors, J’ai une question à Te poser.
D’accord…
Qu’est-ce qui te fait croire que l’infini ne va que dans une direction…?
Ainsi… il n’y a pas de fin vers le haut, pas plus qu’il n’y en a vers le bas.
Il n’y a ni haut ni bas, mais Je comprends ce que tu veux dire.
Mais si le petit est sans fin, cela veut dire que le grand est sans fin.
C’est vrai.
Mais si le grand est sans fin, alors rien n’est plus grand. Cela veut dire, en définitive, que Dieu n’existe pas!
Ou peut-être que tout cela est Dieu et qu’il n’y a rien d’autre. Je te dis ceci : JE SUIS CE QUE JE SUIS.
Et TU ES CE QUE TU ES. Tu ne peux pas ne pas l’être. Tu peux
changer de forme selon ton désir, mais tu ne peux cesser d’être. Cependant, tu peux échouer à connaître Qui Tu Es et, dans cet échec, n’en faire l’expérience qu’à moitié.
Cela serait l’enfer.
Exactement. Mais tu n’y es pas condamné. Tu n’y es pas relégué à jamais. Tout ce qu’il faut pour sortir de l’enfer (pour te sortir du fait de ne pas connaître), c’est de connaître à nouveau.
Il y a bien des façons et bien des endroits (dimensions) dans lesquels tu peux le faire.
Tu es dans l’une de ces dimensions, à présent. On l’appelle, dans ta compréhension, la troisième dimension.
Et il y en a beaucoup plus?
Ne t’ai-Je pas dit que, dans Mon Royaume, il y a bien des maisons? Je ne te l’aurais pas dit si ce n’était pas le cas.
Alors, il n’y a pas d’enfer, pas vraiment. Je veux dire, il n’y a pas d’endroit, ou de dimension, dans lequel nous soyons condamnés à jamais!
Ce serait dans quel but?
Mais tu es toujours limité par ta connaissance, car tu es (nous sommes) un être qui s’est créé lui-même.
Tu ne peux être ce que tu ne sais pas qu’est ton Soi.
C’est pourquoi tu as reçu cette vie – afin de pouvoir te connaître selon ta propre expérience. Alors, tu pourras te concevoir comme étant Qui Tu Es Vraiment et te créer sous cette forme dans ton expérience, et le cercle sera à nouveau complet… mais plus grand.
Ainsi, tu es en processus de croissance ou, comme Je l’ai énoncé dans ce livre, de devenir.
Il n’y a pas de limites à ce que tu peux devenir.
Tu veux dire que je peux même devenir (si j’ose dire) un Dieu… tout comme Toi?
Qu’en penses-Tu?
Je ne sais pas.
Tu ne pourras pas avant de le savoir. Rappelle-toi le triangle, la Sainte Trinité : âme-mental-corps, concevoir-créer-ressentir. Rappelle-toi, en utilisant ton symbolisme :
ESPRIT SAINT = CONCEVOIR = INSPIRATION PÈRE = ÉLEVER UN ENFANT = CRÉATION FILS = PROGÉNITURE = EXPÉRIENCE
Le Fils fait l’expérience de la création de la pensée qui l’engendre, laquelle est conçue par le Saint-Esprit. Peux-tu t’imaginer un jour être un Dieu?
Dans mes moments les plus fous.
Bien, car Je te dis ceci : tu es déjà un Dieu. Tu ne le sais tout simplement pas.
N’ai-Je pas dit : «Vous êtes des Dieux»?