Je sais que tout à l’air si compliqué, mais écoute moi bien, le but ici, est de clarifié tes points de référence afin d’entrevoir ce que tout cela signifie.

Pour cela, il faut que je commence par le début, ton début, car là où tu te trouves tout est confus, insensé, sans queue ni tête, et c’est tout à fait normal…

Tu te sens perdu, dans ce monde et dans ta tête, égaré au milieu de ce vaste univers ou tout s’entrechoque, la violence des uns, puis l’indifférence des autres, le monde te projette un enfer qui jamais ne finit !

Ce monde, même si terrible qu’il se présente est ton monde, tu te prend en pleine face toute la noirceur, toute la haine, tout le déchaînement de ce torrent en furie !

Le monde est fou, me dis-tu ?

Et je pourrais te répondre que oui mais cela ne te servira pas !

Cela rentre dans les cases de ton jugement, dans les mailles de la bien « pensence » !

Mais rien ne t’est plus nuisible que j’abonde en ton sens !

Car tout ce que je te transmet, ici, se trouve au antipode de cela !

Au contraire, pour t’aider, il faut que je te bouscule, non toi directement mais ce que tu crois être !

Car ce que tu crois être est tout le nœud gordien, toute la problématique !

Le problème ce n’est pas toi mais c’est ce tout que tu crois de toi !

Et tant que tu resteras identifié à ça, à cette construction mentale, a ce masque, à cette personnalité, à cet ego, tu seras enchaîné, ligoté dans la pieuvre de toutes tes croyances !

Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

Toi, ce que tu es maintenant, n’existe pas, tu es enfermé dans une histoire à dormir debout, un délire que tu ressasses sans cesse dans ta tête, et que tu jettes des que tu peux a la face des autres, comme plainte incessante de ta propre misère et de tous tes malheurs qui t’assiègent sans cesse !

Ton monde est un enfer, tu t’y retrouve comme piégés, sans savoir quoi faire si ce n’est ressassé comme un vieux disque rayé toujours les même choses qui t’oppressent, te font du mal !

Toutes ces pensées négatives, qui t’entraînent tant d’émotion négatives, crée la prison de ton être, car tu n’es plus, tu es juste bercer par une représentation du monde qui t’enferme toujours plus dans cet air, ce refrain qui du matin au soir t’asphyxie !

Ne vois tu pas, que tu ne peux rien faire d’autres qu’écouter ce requiem !

Tu n’as plus de possibilité car tu ne vois plus rien d’autre, tu n’entends plus rien d’autre, tu ne sens plus rien d’autre !

Et ainsi, tu n’as plus d’autres possibilité d’être autre, si ce n’est cette fabrication, qui depuis si longtemps t’emmène dans les méandres toujours plus abyssal de ta vie !

Vois-tu, tu n’es pas obligé d’endurer tant de souffrance et d’incompréhension !

Car tu as le pouvoir d’être ce que tu es vraiment !

Et parce que tu ne l’ais plus, tu souffres de cette cassure, de cet oubli…

Je te parlai, du début, tout à l’heure, car vraiment tout part de là, tout part de toi !

Mais avant de partir, je vais te raconter une petite histoire qui me touche beaucoup, qui touche à chaque fois chaque personne qui s’y ouvre !

Il y a bien longtemps, quand tu n’étais qu’un petit enfant, insouciant, innocent, joyeux, heureux, simple, vrai, authentique, tu as pris un jour, un tout nouveau chemin.

Ce chemin, d’une certaine manière t’a comme divisé, une partie de toi, qui voulait te protéger toi, l’enfant doux et rêveur, face au monde, face aux autres, a du porter un nouveau masque, a du porter un nouveau costume pour vous protéger tous les deux.

Ce masque était la seule possibilité que tu avais de te fondre dans ce monde.

Dans ce nouveau monde il n’y avait plus de place pour cet enfant que tu était, alors il a fallu le laisser sur le chemin et prendre une nouvelle route.

Tu ne pouvais te retourner, ni même lui dire au revoir, lui dire que tout irait bien, non, il a fallu que tu traces ta route, tu n’avais pas d’autres possibilités.

Ainsi en grandissant, bien des aspects de toi se sont forgées au grée de tous ces événements qui d’une certaine façon ton traumatisé, faisant à chaque fois naître une nouvelle parcelle de toi !

Pour cela il t’a fallu bien des déguisements pour te protéger de ce monde, et telle des couches, des empreintes même, elles ont commencé à peser lourd sur toi, sur tout ton être.

Ces couches sont devenu des murs, des toits, toute une structure est naît de ta vie, de tes expériences, de tous ceux qui t’ont inculqué, partagé, induit, poussé, maltraité…

Cette demeure, est là, maintenant devant toi, pour te montrer, simplement, qu’elle n’est pas toi !

Elle est juste une construction, un château fort, pour te protéger du monde !

Mais a force, elle est devenu plus, elle s’est comme substitué à ton être véritable !

elle est devenu toi, car à force tu t’es persuadé que tu n’était plus que cela !

Et ainsi, tu as oublié, tu t’es oublié, tu as oublié l’enfant sur le chemin, tu t’es oublié sur ton chemin !

Tu t’es coupé de la seul source qui t’était nécessaire, ta source de vie, ta source d’être.

Et vois-tu, l’enfant que tu es, attend encore et toujours que tu revienne le chercher !

Il est là, devant toi, il te tend la main, il est seul comme toi, il est triste comme toi, mais il t’aime, il est toi !

Il a autant besoin de toi que tu as besoin de lui !

Donne lui ta main, retrouve toi !

Tous les deux, vous êtes le début et la fin d’un nouveau commencement !

Ton propre et véritablement commencement !

Entend bien, tu ne peux pas vivre sans lui !

Car tu es lui, tu es là maintenant, retrouvant peu à peu, l’énergie de ce que tu es vraiment !

C’est l’énergie de ton être véritable qui sourit et qui coule à présent dans tout ton corps !

C’est la source de ta nature qui hurle de joie !

Enfin, je suis moi, l’enfant qui un temps s’était oublié sur le chemin !

Tu comprends maintenant que se que tu alimentais en ton être ne pouvais exister sans l’énergie véritable de ta propre source !

Sans ta source, tu ne pouvais que te perdre !

Tu ne pouvais que feindre d’être autre chose !

Et cette autre chose, tu l’as vécu jusqu’au bout du bout !

Jusqu’à l’extrême souffrance de ne plus rien comprendre, tout simplement parce qu’il ne peut rien sortir de ce qui n’existe pas !

Tu es, ce que tu ne peux encore imaginer !

Et ainsi rebrancher à ta propre source, tu peux entreprendre la redécouverte de tout ce que tu as oublié.

A ce point du chemin, même si un seul point existe, ce point fait toute la différence !

Parce qu’il pointe à l’authentique de ta vie !

Alors voilà, ce chemin, a défaut de ton ancienne vie, de tes anciennes conception, est devant toi pour te dire : ouvre toi maintenant à toi.

Ne te cache plus dans toutes ces innombrables histoires qui t’enferment !

Tu as le choix !

Car tu en as conscience !

Cherche, appel, l’histoire en toi qui te permettra de dépasser tout ces faux semblants, ces routines, ces habitudes qui de ton ancienne vie ton pétri dans ce néant.

Je t’emmène peu à peu, à enlever toutes ces couches qui t’obstruent, et t’empêchent de toucher du doigt qui tu es.

Je suis juste un miroir, te montrant ce qui se cache en toi !

Je m’efface doucement, pour te laisser toute la place !