C’est ce que nous en pensons qui leur donne une signification


Parlons d’abord du Dessein.

Tous les événements, toutes les expériences ont pour dessein la création d’occasions. Les événements et expériences sont des Occasions. Ni plus ni moins.

Ce serait une erreur que de les juger comme étant des «Oeuvres du diable», des «punitions de Dieu», des «récompenses du Ciel», ou quoi que ce soit de semblable. Ce ne sont que des Événements et des Expériences; des choses qui arrivent.

C’est ce que nous en pensons, ce que nous en faisons, ce que nous sommes en réaction à eux, qui leur donne une signification.

Les événements et les expériences sont des occasions attirées vers toi, créées par toi, individuellement ou collectivement, à travers la conscience.

La conscience crée l’expérience.

Tu essaies d’élever ta conscience.

Tu as attiré ces occasions afin de pouvoir t’en servir, comme des outils, pour créer et vivre Qui Tu Es.

Qui Tu Es, c’est un être d’une conscience plus élevée que celle dont tu fais montre à présent.

Parce que Ma Volonté est que tu connaisses et fasses l’expérience de Qui Tu Es, Je te laisse t’attirer tout événement ou expérience que tu choisis de créer pour ce faire.

D’autres Joueurs du Jeu Universel se joignent à toi de temps à autre; soit en tant que Brèves Rencontres, Participants Périphériques, Coéquipiers Temporaires, Interacteurs à Long Terme, Parenté et Famille, Très Chers Proches, ou Partenaires à Vie sur la Voie.

Ces âmes sont attirées vers toi par toi. Tu es attiré vers elles par elles.

C’est une expérience de création mutuelle, qui exprime vos choix et désirs à tous deux.

Personne ne vient vers toi par accident.

Il n’y a pas de coïncidences.

Rien n’arrive par hasard.

La vie n’est pas un résultat du hasard.

Les événements, comme les gens, sont attirés vers toi, par toi, dans tes buts à toi.

Les expériences et développements planétaires plus grands résultent d’une conscience de groupe.

Ils sont attirés vers ton groupe dans son ensemble à la suite des choix et désirs du groupe dans son ensemble.

Qu’entends-Tu par l’expression «ton groupe»?

La conscience de groupe est une chose que peu de gens comprennent, mais elle est extrêmement puissante et, si vous n’y prenez garde, elle peut souvent dépasser la conscience individuelle.

Vous devez donc vous efforcer, toujours, partout où vous allez et dans tout ce que vous faites, de créer une conscience de groupe, si vous voulez que votre expérience générale de vie sur la planète soit harmonieuse.

Si tu fais partie d’un groupe dont la conscience ne reflète la tienne et que tu es incapable, actuellement, de modifier avec succès la conscience du groupe, il est sage de quitter ce groupe, sinon ce groupe pourrait te diriger. Il ira où il veut, peu importe où tu veux te rendre.

Si tu ne peux trouver un groupe dont la conscience corresponde à la tienne, sois la source d’un groupe.

D’autres, de conscience semblable, seront attirés vers toi.

Pour qu’il y ait un changement permanent et significatif sur votre planète, les individus et les petits groupes doivent affecter les groupes plus grands et, en définitive, le groupe le plus grand, qui est L’ENSEMBLE de l’humanité.

Ton monde, et l’état dans lequel il se trouve, est un reflet de la conscience totale et combinée de chacun de ceux qui y vivent.

Comme tu peux le voir en regardant autour de toi, il reste beaucoup de travail à faire. À moins, bien sûr, que tu ne sois satisfait de ton monde tel qu’il est.

Curieusement, la plupart des gens le sont. Voilà pourquoi le monde ne change pas.

La plupart des gens sont vraiment satisfaits d’un monde dans lequel on respecte les différences, mais non les similitudes, et où on règle les désaccords par le conflit et la guerre.

La plupart des gens se satisfont d’un monde où la survie est réservée au plus fort, où «la raison du plus fort est toujours la meilleure», où la compétition est obligatoire et où gagner est considéré comme le plus grand bien.

Si ce système se trouve également produire des «perdants», alors, qu’il en soit ainsi, pourvu que tu n’en fasses pas partie.

La plupart des gens sont satisfaits, même si un tel modèle produit des gens qui, souvent, se font tuer lorsqu’on les juge «mauvais», crèvent de faim et deviennent des sans-abri lorsqu’ils sont «perdants», deviennent opprimés et exploités lorsqu’ils ne sont pas «forts».

La plupart des gens trouvent «mauvais» ce qui est différent d’eux.

En particulier, on ne tolère pas les différences religieuses, ni un grand nombre de différences sociales, économiques ou culturelles.

La classe supérieure justifie l’exploitation de la classe inférieure en disant, pour se féliciter, que ses victimes vivent désormais dans de meilleures conditions qu’avant.

Selon ce critère, la classe supérieure peut ignorer le problème de savoir comment il faudrait traiter tous les gens si on était vraiment juste, plutôt que de se contenter d’améliorer un tout petit peu une horrible situation, en faisant un profit obscène par-dessus le marché.

La plupart des gens rient lorsqu’on propose une autre sorte de système que celui qui prévaut actuellement, et disent que des comportements comme la compétition, le meurtre et le principe «au plus fort la poche» sont des facteurs de la grandeur de leur civilisation!

La plupart des gens pensent même qu’il n’y a aucune autre façon naturelle d’être, que c’est dans la nature des humains que de se conduire ainsi, et que le fait d’agir de toute autre façon tuerait la force intérieure qui pousse l’homme à réussir. (Personne ne pose la question : «Réussir à quoi?»)

Bien que cela soit difficile à comprendre pour des êtres véritablement éclairés, la plupart des gens, sur votre planète, soutiennent cette philosophie et c’est pourquoi la plupart des gens ne se soucient pas des masses souffrantes, de l’oppression des minorités, de la colère de la classe inférieure ou des besoins de survie de quiconque sauf eux-mêmes et leur famille immédiate.

La plupart des gens ne voient pas qu’ils sont en train de détruire leur Terre, la planète même qui leur donne la Vie, parce que leurs actions ne visent qu’à améliorer leur propre qualité de vie. Curieusement, ils ne voient pas suffisamment loin pour observer que les gains à court terme peuvent engendrer des pertes à long terme, comme c’est souvent le cas et comme ce sera encore souvent le cas.

La plupart des gens se sentent menacés par la conscience de groupe, par un concept comme le bien collectif, par l’idée générale d’un monde unique, ou par un Dieu en union avec toute la création plutôt que séparé d’elle.

Cette peur de tout ce qui mène à l’unification, en plus du fait que votre planète glorifie Tout Ce Qui Sépare, produit la division, la disharmonie, la discorde, mais vous ne semblez même pas capables de tirer des leçons de votre propre expérience : vous maintenez donc vos comportements, avec les mêmes résultats.

L’incapacité de ressentir la souffrance d’un autre comme étant la sienne propre, voilà ce qui permet à une telle souffrance de continuer.

La séparation engendre l’indifférence, la fausse supériorité. L’unité produit la compassion, l’égalité authentique.

Les événements qui se produisent sur votre planète, régulièrement, depuis 3 000 ans, sont, ai-Je dit, un reflet de la Conscience collective de «votre groupe», de tout le groupe de votre planète.

Ce niveau de conscience est carrément primitif.

Hmmm. Oui. Mais j’ai l’impression que nous nous sommes éloignés de la question de départ.

Pas vraiment. Tu m’as posé une question à propos d’Hitler. L’Expérience Hitler a été rendue possible en conséquence de la conscience de groupe. Bien des gens disent que Hitler a manipulé un groupe (dans ce cas, ses compatriotes) par la ruse et la maîtrise de sa rhétorique. Mais cela jette un blâme facile sur Hitler, exactement comme le veut la masse des gens.

Mais Hitler ne pouvait rien faire sans la coopération, l’appui et la soumission volontaire de millions de gens. Le sous-groupe appelé les Allemands doit assumer un énorme fardeau de responsabilité pour l’Holocauste. Tout comme, à un certain degré, le groupe plus grand appelé les Humains qui, même s’il n’a rien fait d’autre, s’est permis de rester indifférent et apathique devant la souffrance en Allemagne, jusqu’à ce qu’elle atteigne une échelle si énorme que même les isolationnistes les plus impitoyables ne pouvaient plus l’ignorer.

Tu vois, c’est une conscience collective qui a fourni un sol fertile à la croissance du mouvement nazi. Hitler a saisi l’occasion, mais il ne l’a pas créée.

Il est important, ici, de comprendre la leçon. Une conscience de groupe qui parle constamment de séparation et de supériorité produit une perte de compassion à une échelle massive, et une perte de la compassion engendre inévitablement une perte de conscience morale.

Un concept collectif enraciné dans le nationalisme strict ignore les épreuves des autres, mais rend tous les autres responsables des vôtres, justifiant ainsi les représailles, le «redressement» et la guerre.

Auschwitz était la solution nazie, une tentative de «redressement», du «Problème juif».

L’horreur de l’Expérience Hitler n’est pas qu’il l’ait perpétrée sur la race humaine, mais que la race humaine lui ait permis de le faire.

Ce qui est étonnant, ce n’est pas seulement qu’un Hitler se soit manifesté, mais aussi que tant d’autres lui aient donné leur appui.

La honte, ce n’est pas seulement qu’Hitler ait tué des millions de Juifs, mais aussi que des millions de Juifs aient dû mourir avant qu’on arrête Hitler.

Le but de l’Expérience Hitler était de montrer l’humanité à elle-même.

Tout au long de l’histoire, vous avez eu des maîtres remarquables, et chacun vous présentait d’extraordinaires occasions de vous rappeler Qui Vous Êtes Vraiment. Ces maîtres vous ont montré le point le plus élevé et le point le plus bas du potentiel humain.

Ils ont présenté des exemples vivants et stupéfiants de ce que peut vouloir dire être humain, jusqu’où on peut mener l’expérience et jusqu’où vous tous pouvez aller et irez, en fonction de votre conscience.

Ce qu’il faut se rappeler, c’est que la conscience est partout et crée votre expérience. La conscience de groupe est puissante et produit des résultats d’une beauté ou d’une laideur indicibles. Le choix vous appartient toujours.

Si vous n’êtes pas satisfaits de la conscience de votre groupe, essayez de la changer.

La meilleure façon de changer la conscience des autres, c’est par l’exemple.

Si ton exemple ne suffit pas, forme ton propre groupe, sois toi-même la source de la conscience que tu veux que les autres vivent. Ils la vivront quand tu la vivras.
Cela commence par toi. Tout. Vraiment tout.

Tu veux que le monde change? Change les choses dans ton propre monde.

Hitler vous a donné une occasion en or de le faire. L’Expérience Hitler, comme l’Expérience Christ, a des implications et des vérités profondes qu’elle vous a révélées à propos de vous. Mais ces consciences plus grandes ne vivent, dans le cas de Hitler ou de Bouddha, de Genghis Kahn ou de Krishna, de Attila le Hun ou de Jésus-Christ, qu’aussi longtemps que vos souvenirs d’elles.
C’est pourquoi les juifs élèvent des monuments à l’Holocauste en vous demandant de ne jamais l’oublier, car il y a un peu de Hitler en chacun de vous, et ce n’est qu’une question de degré. Effacer un peuple, c’est effacer un peuple, que ce soit à Auschwitz ou à Wounded Knee.

Donc, Hitler nous a été envoyé pour nous donner une leçon sur les horreurs que l’homme peut commettre, les niveaux auxquels l’homme peut s’abaisser?

Hitler ne vous a pas été envoyé. Hitler a été créé par vous. Il a surgi de votre Conscience collective et n’aurait pu exister sans elle. Voilà la leçon.
La conscience de la séparation, de la ségrégation, de la supériorité, «nous» contre «eux», «nous» et «eux», voilà ce qui crée l’Expérience Hitler.

La conscience de la Divine Fraternité, de l’Unité, du Un, du «nous» plutôt que du «votre»/«mien», voilà ce qui crée l’Expérience christique.
Lorsque la douleur est «nôtre» et non seulement «vôtre», lorsque la joie est «nôtre» et non seulement «mienne», lorsque toute l’expérience de la vie est Nôtre, alors c’est enfin vraiment cela : une expérience de Vie Intégrale.

Pourquoi Hitler est-il allé au ciel?

Parce que Hitler n’a rien fait de «mal». Hitler a fait ce qu’il a fait, c’est tout. Je te rappelle encore une fois que, pendant des années, des millions de gens croyaient qu’il avait «raison».

Comment, alors, pouvait-il ne pas le croire?

Si tu lances une idée stupide et que dix millions de gens sont d’accord avec toi, tu ne te croiras peut-être pas si fou.
Le monde a décidé, finalement, que Hitler avait «tort». C’est-à-dire que les gens du monde entier ont procédé à une nouvelle évaluation de Qui Ils Étaient, et de Qui Ils Choisissaient D’Être, en relation avec l’Expérience Hitler.
Il a fourni un barême! Il a établi un paramètre, une frontière par rapport à laquelle nous pouvions mesurer et limiter nos idées à propos de nous-mêmes. Le Christ a fait la même chose, à l’autre bout du spectre.
II y a eu d’autres Christs, et d’autres Hitlers. Et il y en aura encore d’autres. Alors, reste toujours vigilant, car il y a parmi vous des gens de conscience élevée et inférieure, même lorsque tu te trouves parmi d’autres. Quelle conscience as-tu?

Je ne comprends toujours pas comment Hitler aurait pu aller au ciel; comment il aurait pu être récompensé pour ce qu’il a fait?

D’abord, tu dois comprendre que la mort n’est pas une fin mais un commencement; ce n’est pas une horreur mais une joie. Ce n’est pas une fermeture mais une ouverture.
L’instant le plus heureux de ta vie sera celui où elle prendra fin.

Car elle ne finit pas; elle ne fait que continuer de façon si magnifique, si remplie de paix, de sagesse et de joie, qu’il est difficile de décrire cela et qu’il vous est impossible de le comprendre.
Donc, la première chose que tu dois comprendre, comme je te l’ai déjà expliqué, c’est que Hitler n’a fait de mal à personne. En un sens, il n’a pas infligé ces souffrances, il y a mis fin.
C’est le Bouddha qui disait : «La vie est souffrance». Le Bouddha avait raison.

Mais même si j’accepte cela, en fait, Hitler ne savait pas qu’il faisait le bien. Il croyait faire le mal!

Non, il ne croyait pas faire le «mal». En réalité, il croyait aider son peuple. C’est ce que tu ne comprends pas.
Personne ne fait rien de «mal» en fonction de son modèle du monde. Si tu crois que Hitler a agi de façon malsaine et que tout ce temps-là, il se savait fou, alors tu ne comprends rien à la complexité de l’expérience humaine.

Hitler croyait faire le bien pour son peuple. Et son peuple le croyait également! C’était là toute la folie de la situation! La majorité de la nation était d’accord avec lui!

Tu as dit que Hitler avait «tort». Bien. Selon ce critère, tu es arrivé à te définir, à te connaître davantage. Bien. Mais ne condamne pas Hitler pour t’avoir montré cela.
Il fallait que quelqu’un le fasse.

Tu ne peux connaître le froid sans le chaud, le haut sans le bas, la gauche sans la droite. Ne condamne pas l’un pour rendre grâces à l’autre. Si tu fais cela, c’est que tu ne comprends pas.
Depuis des siècles, on condamne Adam et Ève en disant qu’ils ont commis le Péché Originel. Je te dis ceci : c’était la Grâce Originelle, car sans cet événement, le partage de la connaissance du bien et du mal, tu ne saurais même pas que les deux possibilités existent! En effet, avant la soi-disant Chute d’Adam, ces deux possibilités n’existaient pas. Le «mal» n’existait pas. Chaque personne et chaque chose étaient dans un état de perfection constante. C’était, littéralement, le paradis. Mais on ne savait pas que c’était le paradis, on ne pouvait faire l’expérience de sa perfection, car on ne connaissait rien d’autre.
Alors, préfères-tu condamner Adam et Ève ou les remercier?

Et dis-Moi, que devrais-Je faire de Hitler?

Je te dis ceci : l’amour de Dieu et la compassion de Dieu, la sagesse de Dieu et le pardon de Dieu, l’intention de Dieu et le dessein de Dieu, sont suffisamment grands pour inclure le crime le plus haineux et le criminel le plus haineux.

Tu n’es peut-être pas d’accord, mais c’est sans importance. Tu viens d’apprendre ce que tu es venu découvrir ici.