Est-ce que cela nous sert d’entretenir cette pensée ?


II n’y a qu’une question pertinente concernant cette pensée ou n’importe quelle autre. T’est-il utile de l’entretenir?

Par rapport à Qui Tu Es et à Qui Tu cherches à Être, cette pensée te sert-elle?

En regardant le monde, c’est la question que les gens doivent se poser. Est-ce que cela nous sert d’entretenir cette pensée?

J’observe ceci : Il y a des gens, en effet, des groupes entiers de gens, qui sont nés dans ce que tu appelles le désavantage. C’est vrai et vérifiable.

Il est également vrai qu’à un niveau métaphysique très élevé, personne n’est «désavantagé», car chaque âme crée pour elle-même les gens, les événements et les circonstances qui lui sont nécessaires pour accomplir ce qu’Elle souhaite accomplir.

Tu choisis tout. Tes parents. Ton pays de naissance. Toutes les circonstances entourant ton retour.

De même, tout au long des jours et des époques de ta vie, tu continues de choisir et de créer des gens, des événements et des circonstances conçus pour t’amener les occasions exactes, bonnes et parfaites que tu désires maintenant afin de te connaître tel que tu es véritablement.

Autrement dit, personne n’est «désavantagé», étant donné ce que l’âme souhaite accomplir. Par exemple, l’âme peut souhaiter travailler avec un corps handicapé ou dans une société répressive ou sous d’énormes contraintes politiques ou économiques, afin de produire les conditions voulues pour accomplir ce qu’elle a décidé de faire.

Alors, nous voyons que les gens affrontent vraiment des «désavantages» au sens physique, mais que ce sont en réalité les conditions bonnes et parfaites du point de vue métaphysique.

D’un point de vue pratique, qu’est-ce que cela signifie pour nous? Devrions-nous offrir de l’aide aux «désavantagés», ou tout simplement voir qu’en vérité, ils ne sont que là où ils veulent être et ainsi leur permettre de «travailler leur propre karma»?

Cette question est très bonne, et très importante.

Rappelle-toi tout d’abord que tout ce que tu penses, dis et fais est un reflet de ce que tu as décidé à propos de toi-même; c’est une affirmation de Qui Tu Es; il y a un acte de création dans le fait que tu décides qui tu veux être.

J’y reviens sans cesse, car c’est tout ce que tu fais ici; c’est ton occupation. Il ne se passe rien d’autre; l’âme n’a aucun autre programme.

Tu cherches à être et à faire l’expérience de Qui Tu Es Vraiment, et à le créer. Tu es en train de te créer à nouveau, à chaque instant de Maintenant.

Alors, dans ce contexte, lorsque tu rencontres une personne qui paraît désavantagée, en termes relatifs tels qu’observés à l’intérieur de ton monde, la première question que tu dois te poser, c’est :

Qui suis-je et qui est-ce que je choisis d’être, en relation avec cela?

Autrement dit, la première question, lorsque tu rencontres quelqu’un d’autre, en toute circonstance devrait toujours être :

Qu’est-ce que je veux, maintenant?

Entends-tu cela?

Ta première question, toujours, doit être : Qu’est-ce que je veux, maintenant? et non : Qu’est-ce que l’autre personne veut, maintenant?

 

C’est l’idée la plus fascinante que j’aie jamais reçue à propos de la façon de fonctionner dans les relations humaines. Elle va également à l’encontre de tout ce qu’on m’a jamais enseigné.

 

Je sais. Mais la raison pour laquelle tes relations sont si désastreuses, c’est que tu essaies toujours de te figurer ce que l’autre personne veut et ce que les autres gens veulent, au lieu de ce que tu veux vraiment.

Alors, tu dois décider s’il faut le leur donner.

Et voici comment tu décides : Tu décides en jetant un regard sur ce que tu peux vouloir de leur part.

S’il n’y a rien que tu penses vouloir d’eux, ta première raison de leur donner ce qu’ils veulent disparaît, et ainsi tu le fais rarement.

Si, par contre, tu vois qu’il y a quelque chose que tu veux ou que tu peux vouloir d’eux, alors ton mode de survie entre en jeu, et tu essaies de leur donner ce qu’ils veulent.

Alors, tu en gardes du ressentiment, surtout si l’autre personne ne finit pas par te donner ce que tu veux.

Dans ce troc, tu établis un équilibre très délicat.

Réponds à mes besoins et je répondrai aux tiens.

Mais le but de toute relation humaine, les relations entre les nations autant que les relations entre les individus, n’a rien à voir avec cela.

Le but de ta Sainte Relation avec chaque autre personne, endroit ou chose n’est pas d’imaginer ce que l’autre veut ou ce dont il a besoin, mais ce que tu veux ou désires maintenant afin de grandir, afin d’être Qui tu veux Être.

C’est pourquoi J’ai créé la Relation avec les autres choses.

Si ce n’était de cela, tu aurais pu continuer de vivre dans le vide, dans le Tout Éternel d’où tu viens.

Mais dans le Tout, tu ne fais qu’être et tu ne peux faire l’expérience de ta «conscience» en tant que quoique ce soit en particulier parce que, dans le Tout, il n’y a rien que tu ne sois pas.

Alors, J’ai conçu pour toi une façon de te créer à nouveau, et de Savoir Qui Tu Es dans ton expérience.

Je l’ai fait en te fournissant:

1. La relativité, un système au sein duquel tu pouvais exister en tant que chose en relation avec autre chose.

2. L’oubli, un processus par lequel tu te soumets volontairement à l’amnésie totale, afin de ne pas savoir que la relativité n’est qu’un stratagème, et que tu es Tout Cela.

3. La conscience, un état d’Être dans lequel tu croîs jusqu’à ce que tu atteignes la pleine conscience, devenant alors un Dieu Véritable et Vivant, créant et faisant l’expérience de ta propre réalité, étendant et explorant cette réalité, changeant et re-créant cette réalité à mesure que tu étends ta conscience jusqu’à de nouvelles limites, ou, dirons-nous, sans aucune limite.

Dans ce paradigme, la Conscience est tout.

La conscience, tout ce dont tu es véritablement conscient, est la base de toute vérité et ainsi de toute véritable spiritualité.

 

Mais quel est le but de tout cela? D’abord, Tu me fais oublier Qui Je Suis, afin que je puisse me rappeler Qui Je Suis?

 

Pas tout à fait.

Afin que tu puisses créer Qui Tu Es et Qui Tu veux Être.

C’est l’acte de Dieu étant Dieu.

C’est Moi étant Moi, à travers toi!

C’est le sens de toute la vie.

A travers toi, Je fais l’expérience d’être Qui et Ce Que Je Suis.

Sans toi, Je pourrais le savoir, mais pas en faire l’expérience.

Savoir et faire l’expérience, ce sont deux choses. Je choisis l’expérience à chaque fois.

En effet, c’est ce que Je fais. À travers toi.

 

J’ai l’impression d’avoir perdu la question originelle.

 

Eh bien, il est difficile de garder Dieu sur une seule piste. Je suis en quelque sorte expansif.

Voyons si nous pouvons revenir sur nos pas.

Ah, oui, que faire à propos des moins fortunés.

D’abord, décide Qui et Ce Que Tu Es en Relation avec eux.

Deuxièmement, si tu choisis de faire l’expérience de toi-même en tant que Secours, Aide, Amour, Compassion et Bienveillance, alors vois comment tu peux le mieux être ces choses.

Et remarque que ta capacité d’être ces choses n’a rien à voir avec ce que d’autres sont ou font.

Parfois, la meilleure façon d’aimer quelqu’un et la plus grande aide que tu puisses lui donner, c’est de le laisser seul ou de lui donner le pouvoir de s’aider.

C’est comme un festin, un buffet, et tu peux lui donner une grosse portion de lui-même.

Rappelle-toi que le plus grand service que tu puisses rendre à quelqu’un, c’est de le réveiller, de lui rappeler Qui Il Est Vraiment.

Il y a bien des façons de le faire. Parfois, avec un petit peu d’aide; une poussée, un petit coup… et parfois avec une décision de le laisser suivre son cours, son chemin, sa voie, sans aucune interférence ni intervention de ta part.

(Tous les parents sont au courant de ce choix et se tourmentent tous les jours à ce propos.)

Ce que tu as l’occasion de faire pour les moins fortunés, c’est de les r-appeler. C’est-à-dire de faire en sorte qu’ils soient d’un Esprit Nouveau à propos d’eux-mêmes.

Et toi aussi, tu dois avoir un Esprit Nouveau à leur égard, car si tu les considères comme des infortunés, c’est ainsi qu’ils se verront.

Le grand cadeau de Jésus était qu’il voyait chacun comme celui qu’il était vraiment. II refusait d’accepter les apparences; il refusait de croire ce que d’autres croyaient d’eux-mêmes.

Il avait toujours une pensée plus élevée, et il y invitait toujours les autres.

Mais il respectait également l’espace où les autres choisissaient d’Être.

II ne les obligeait pas à accepter son idée supérieure, il la tendait tout simplement comme une invitation.

Il avait affaire, aussi, à la compassion, et si d’autres choisissaient de se voir eux-mêmes comme des Êtres ayant besoin d’assistance, il ne les rejetait pas à cause de leur mauvaise évaluation, mais leur permettait d’aimer leur Réalité, et les aidait avec amour à courir leur chance.

Car Jésus savait que, pour certains, la voie la plus rapide vers Qui Ils Sont était la voie qui passait par Qui Ils Ne Sont Pas.

II ne qualifiait pas cette voie d’imparfaite et ainsi ne la condamnait pas. Il voyait plutôt cela, aussi, comme étant «parfait», et ainsi, encourageait chacun à être exactement qui il voulait être.

Par conséquent, tous ceux qui demandaient de l’aide à Jésus en recevaient.

II ne refusait personne, mais il prenait toujours soin de voir à ce que l’aide qu’il donnait soutenait le plein et honnête désir d’une personne.

Si une personne recherchait l’illumination de façon authentique, exprimant honnêtement son ouverture à passer au niveau suivant, Jésus lui donnait la force, le courage, la sagesse de le faire. II se donnait, à juste titre, en exemple et encourageait les gens, en premier lieu, à avoir foi en lui. Il disait qu’il ne les égarerait pas.

Beaucoup mirent leur foi en lui, et à ce jour, il aide ceux qui invoquent son nom.

Car son âme s’est engagée à réveiller ceux qui cherchent à Être pleinement éveillés et pleinement vivants en Moi.

Mais le Christ avait pitié de ceux qui ne le faisaient pas. Par conséquent, il rejetait toute attitude hautaine et, comme son Père au ciel, ne porta jamais aucun jugement.

L’idée que Jésus se faisait de l’Amour Parfait était d’accorder exactement à toutes les personnes toute l’aide qu’elles demandaient, après leur avoir dit le genre d’aide qu’elles pouvaient obtenir.

II ne refusait jamais d’aider qui que ce soit, et surtout pas en pensant «comme on fait son lit, on se couche».

Jésus savait que s’il accordait aux hommes l’aide qu’ils demandaient, plutôt que seulement celle que lui voulait leur offrir, il les habilitait dans le pouvoir qu’ils étaient disposés à recevoir.

C’est ainsi que font tous les grands maîtres. Ceux qui ont parcouru votre planète dans le passé, et ceux qui la parcourent maintenant.

 

Je suis confus, à présent. Quand va-t-il à l’encontre de la prise de pouvoir personnel que d’offrir de l’aide? Quand est-ce à l’encontre de la croissance d’un autre, plutôt qu’à son avantage?

 

Lorsque ton aide est offerte de telle façon qu’elle crée une dépendance continue, plutôt qu’une indépendance rapide.

Lorsque tu permets à un autre, au nom de la compassion, de commencer à compter sur toi plutôt que sur lui-même.

Ce n’est pas de la compassion, c’est de la compulsion.

Tu ressens de la compulsion envers le pouvoir.

Parce que ce genre d’aide est en réalité une passion du pouvoir.

Cette distinction peut être très subtile ici et, parfois, tu ne sais même pas que tu entretiens cette passion du pouvoir.

Tu crois vraiment que tu fais de ton mieux pour aider quelqu’un d’autre… mais fais attention de ne pas tout simplement chercher à créer ta propre valeur personnelle.

Car dans la mesure où tu laisses les autres te rendre responsable d’eux, dans cette mesure, tu leur a permis de te rendre puissant.

Et cela, bien sûr, te fait te sentir précieux.

Cependant, ce genre d’aide est un aphrodisiaque qui séduit les faibles.

Le but est d’aider les faibles à devenir forts, et non à laisser les faibles s’affaiblir davantage.

C’est le problème de bien des programmes gouvernementaux d’assistance, car ils font souvent la deuxième chose, plutôt que la première.

Les programmes gouvernementaux peuvent s’auto-perpétuer. Leur objectif peut être tout autant de justifier leur existence que d’aider ceux qu’ils sont censés aider.

S’il y avait une limite à toute assistance gouvernementale, les gens recevraient de l’aide lorsqu’ils en auraient véritablement besoin mais ne pourraient pas s’accrocher à cette aide, et la substituer à leur propre autonomie.

Les gouvernements comprennent que l’aide, c’est du pouvoir. C’est pourquoi les gouvernements offrent autant d’aide à autant de personnes qu’ils le peuvent, car plus le gouvernement aide de gens, plus les gens aident le gouvernement.

Celui que le gouvernement soutient soutient le gouvernement.