Apres une marche longue et fastidieuse, Nimbus lui montra un vieil immeuble a moitié détruit dont l’apparat était remplis de graffitis.
Voici mon château, gente Dame, si vous voulez bien me suivre !
L’entrée était un trou dans le mur par lequel il fallait accéder par une échelle cachée sous des détritus !
Personne ne penserais qu’il y ait des gens qui vivent ici, pensa Douce.
Et comme pour répondre à ses pensées, Nimbus lui répliqua : Et Bien ci Madame, ici vivent les rebelles et les libres penseurs de ce monde !
Dans ce brouhaha d’images se cachent les enfants de l’univers !
- Vois-tu toutes les images sur les parois de cet immeuble cache leur secret ainsi, tout y est mis, mais plus personne ne sait regarder…
- Regarder quoi ? rétorqua Douce.
- Regarder le monde à travers le filtre de ses idées ! c’est voir un imbroglio, un patchworks de tout ce qui existe, comme les graffitis dehors, tout est mis dessus, de partout, et pourtant rien ne se voit ! Même l’on pourrait dire : tout se cache !
- Qu’est ce qui se cache ?
- Et ben, le tout, l’essence, la vie, l’être !