Lettre 1
05/07/2016
Ma chère enfant je suis emprisonné au milieu d’une tour géante dans un pays lointain.
Je t’écris à présent car je pense que mes jours sont compté.
En effet, soit la folie, soit l’oubli et la mort pourrait m’empêcher de pouvoir te transmettre, lettres de ma vie.
Voilà, je t’écris à l’encre de mon coeur tout ce que j’ai compris sur cette vaste prison qui m’empêche d’être libre.
Mon ange, je sais que cela ne doit pas être facile de vivre sans ton vieux père mais je n’ai pas eu le choix, ce que j’ai découvert était trop important et trop dangereux pour que je reste dehors.
Voix tu je dérangeais trop l’ordre établi, et le livre que j’allais sortir était trop déstabilisant, alors ils sont venu me chercher en pleine nuit et m’ont amené.
Je ne sais pas où je me trouve, ils m’ont bandé la tête tous le long du voyage !
Heureusement j’ai trouvé un moyen avec un garde pour t’envoyer mes lettres, j’espère de tout mon coeur que tu pourras les recevoir, car elles sont très importantes pour toi et le système.
Ne t’inquiètes pas tu comprendras au fur à mesure le pourquoi du comment.
Mais sache que quoi qu’il arrive, je t’aime mon ange.
Ton papa.
Lettre 2 – MOI
06/07/2016
Ma fille tu te trouves en ce moment dans une ville, je vais utiliser ce lieu comme support de compréhension, et te montrer tout le sens d’utiliser ce qui existe pour transmettre ce qui n’existe pas encore.
Je sais, tu vas penser que ton vieux père a pété les plombs !
Non, non, pas du tout, bien au contraire.
Comprend bien, ceci est une base pour enclencher une réflexion sur toi, sur ta vie, et surtout sur ce que tu crois.
Les choses que je te montre sont utilisées pour réfléchir qui tu es !
Tout est une histoire de miroir, de réflexion, et c’est pour cela qu’il te faut de la matière pour pouvoir intégrer cette gymnastique, tel un muscle qui peu à peu dans l’effort prend de la force et de l’agilité, de l’assurance et de la maniabilité.
Commençons, dans cette cité, tu vas à l’école, et peut-être aussi aux sports ou dans un centre de musique, peu importe, tu fais des activités extra-scolaire, tu rencontres peut être aussi des amis dans des endroits habituels, pour toujours enfin de journée rentré à ta maison.
Ainsi à l’intérieur de ta ville, tu suis toujours les mêmes routes pour aller aux mêmes endroits. Jour âpres jours tu vis des choses différentes mais toujours dans les mêmes lieus et avec les mêmes personnes.
Ainsi sans le savoir tu t’enfermes dans un schéma, une situation où peu ou prou la majeur parti du temps tout se ressemble beaucoup.
Ces routes et ces endroits sont ce qui te sécurisent, te permettent de t’ouvrir à d’autres choses mais en même temps ils te renferment à ne vivre incessamment que l’expérience de la même chose.
Ainsi peu à peu tu t’enfermes dans ce train-train et tu te coupes de la possibilité de découvrir autre choses, d’aller dans d’autres endroits, d’utiliser d’autres routes.
Tant que tu es enfermé dans ces mêmes chemins, il n’y a pas d’autres espoirs que les desseins qui sont déjà en toi !
Ainsi il n’y a pas d’ouverture possible pour que autres chose rentre en toi. Et corrélativement pour que tu puisses sortir de cet enfer.
Car ceci est bien l’enfer de l’être humain civilisé !
L’enfermement.
Lettre 2 – TOI
07/07/2016
Imagine corrélativement que dans tous ces chemins que tu suis à l’extérieur tous les jours, il y a aussi des chemins intérieurs dans ta tête qui suivent exactement les mêmes routes neuronales et que sorties de ces chemins il n’y a pas d’autres possibilités de comprendre le monde autrement que par ces liaisons synaptiques.
Alors regardes, si tu souhaites allez voir autre chose, un autre lieu, tu utilises quoi qu’il arrive les chemins que tu connais !
De même si tu veux comprendre quelque chose que tu ne connais pas tu vas utiliser tes propres connaissances comme base de compréhension.
Ainsi grâce à ce que tu connais déjà, tu te donnes la possibilité de découvrir autre chose.
Tout en restant enfermé dans les murs de la cité tu découvres quand même autre chose, donc tu élargis la connaissance de ta cité.
De même tout en restant dans ta manière de voir les choses, tu peux t’ouvrir à d’autres point de vue sans pour autant les accepter, mais juste pour en être informer.
Même si pour l’instant tu y es toujours enfermé dans ta cité comme dans ta façon de voir le monde, cela est déjà une ouverture, une possibilité de découvrir autre chose.
Ainsi tu mets en marche un processus d’élargissement, tu ouvres une brèche dans cet enfermement qui te tient depuis si longtemps cloitré, immobilisé dans les limites de ta ville comme dans les limites de ta propre compréhension.
Et si maintenant tu prends des chemins différents pour aller à ces endroits différents, à ces façons de voir différentes, tu découvres encore de nouvelles possibilités inhérentes à ta propre ville comme en ton propre être.
Ainsi peu à peu tu découvres qu’il y a bien d’autres chemins qui s’offrent à toi quand tu décides de sortir des sentiers battu, des routes balisés avec comme seul repère, tes connaissances limitées.
Lettre 2 – SOI
08/07/2016
Et voilà, là où je veux en venir, la ville prend une toute nouvelle saveur, une toute nouvelle vie et devient peu à peu un langage par lequel te sont communiqués des nouveaux moyens de compréhension.
Ses moyens de compréhension sont l’utilisation symbolique de toutes ces routes extérieures et de leur relation avec tes routes intérieurs !
Elles sont les possibles redécouvertes de tes potentialités intérieurs, des balises qui te permettent de te redécouvrir, et ainsi d’élargir ta propre interprétation de ton propre monde.
Alors la ville dans laquelle tu arpentais les mêmes routes pour aller aux mêmes endroits tout en la voyant désespérément limitative, n’était en fin de compte qu’une porte ouverte, une première ébauche à d’innombrables potentiels.
Tu avais besoin de te sentir en sécurité, à l’aise, sur de toi, confiante !
Pour que tu puisses croire assez en toi, en tes possibilités, et à ton avenir !
Mais en même temps ces mêmes chemins en sont devenus des habitudes, des finitudes qui t’ont enfermé symboliquement dans le même schéma mental de ta propre représentation de ton monde.
Alors tu as voulu découvrir de nouveaux endroits, tu as commencé à élargir l’image en toi du monde tout en sachant qu’il y avait d’autres possibilités à tes propres représentations.
Ainsi une plus grosse brèche s’est ouverte dans les murailles de ton être et tu sais maintenant que tu peux suivre de nouveaux chemins, et donc de nouvelles possibilités s’ouvrent en ton propre entendement.
Ainsi de brèche en brèche, toute la ville ne se trouve plus être rempli de mur telle des limites, qui te bloquent dans ses fondations mais un champ d’expérience sensoriel !
Ainsi par ses différents sens que tu entends, tu achemines les éléments essentiels à ta propre ouverture !
En conséquence tu peux par résonnance découvrir les chemins intellectuels de compréhensions de toi même grâce aux images interposées de la ville.
Dans cette compréhension, ton interprétation n’est plus une limite à ton champ d’investigation mais un levier vers ton propre dépassement.
Ainsi tout se transforme en une extension de sens pour mieux pouvoir te comprendre toi-même !
Alors tu peux maintenant te servir de la ville comme d’une base de lancement !
Créant de nouvelles routes pour ainsi t’ouvrir à de nouveaux endroits et par effet miroir découvrir de nouveaux espaces vierges en toi !
Ainsi grâce à ce qui t’enfermer dans un endroit bien à toi, tu as su utilisé l’inutile qui te bloquer pour le transformer dans toute son utilité d’ouverture.
Comprend qu’il n’y a rien d’inutile en soi, c’est juste que l’on n’a pas encore compris son utilité.
Ainsi tu tires finalement le rideau qui t’empêchais de voir, l’incroyable, l’envers du décor, toi tout simplement !
——————————————————————————
Lettre 2 – LOI
09/07/2016
Je t’ai montrais l’envers du décor, mais il faut continuer à faire travailler ce muscle en toi, qui te permettra de décoder le langage que vie emploie.
Car ces bien un langage, vivant, vibrant, qui t’alimente de l’essentiel, de l’essence du ciel, c’est-à-dire des hauteurs de ton être.
Les mots, les idées, les choses, les évènements, tout est utile, et donc utilisé dans ce vaste langage que la vie crée à chaque instant.
Tout dans le monde comme dans les choses, tout dans les idées comme dans les mots, transporte, porte en lui un sens que chacun à la possibilité avec les clefs qu’ils sont en lui, de pouvoir s’y ouvrir.
Ainsi découvrir que tout est langage, qu’il y a du sens dans tout ce qui se passe dans sa vie, qu’il y a toujours compréhension de quelque chose qui nous dépasse pour nous permettre de s’y rapprocher.
Que tout ce qui parait loin au départ est pourtant devant soi, mais on ne le sait pas, on ne le comprend pas, on ne le voit pas.
Tout ce langage est là pour nous permettre de nous rouvrir à ce qui a toujours était devant soi.
Pourtant nous sommes tous enfermé dans un système qui veut qu’il n’y est pas de sens, que tout soit incohérent et donc par-là, que tout soit lointain de tout ce que l’on recherche.
Sache que je ne te dirais pas qui utilise ce mécanisme, et pour qu’elle raison, car c’est inutile, dénué d’intérêt, c’est perdre son temps dans des méandres qui n’ont que pour fonction de perdre tous ceux qui voudrait si engouffrer.
Au contraire, je vais te montrais les rouages de comment fonctionne ce système pour que tu puisses en sortir tout comme on sort d’une ville.
Aussi facilement que l’on part en vacance, découvrir un nouveaux pays avec tous ces nouveaux us et coutumes, et surtout avec une toute nouvelle langue pour communiquer avec eux.
Cette langue est la base et le moyen par lequel tu pourras voir et comprendre le vrai du faux, et ainsi de te donner les moyens de compréhension pour que le sens de ta vie s’achemine en toi.
Et telle un roc, une boussole te montrant le sens qu’il y a derrière chaque choses, comme derrières chaque évènements, tu trouveras des repères, des balises qui t’indiqueront la direction.
Lettre 2 – MOTS
10/07/2016
Nous utilisons les mots, et par là les idées, comme des routes pour véhiculer nos messages, nos façons de voir les choses, pour les partager, les confronter, et ainsi de suite.
Ces routes sont construites bien avant que l’on arrive sur cette terre, elles sont les moyens que tous nous utilisons pour soit communiquer, soit allé vers quelques endroits.
Elles sont le système même qui nous englobe et nous supporte !
Imagine qu’il existe peut-être une ville dans le monde où toutes les routes ne sont pas pour les voitures mais justes pour les vélos, les piétons.
Les gens qui habiteraient dans cette cité ne prendrait jamais la voiture pour ce déplacer en ville, et peut être qu’il n’aurait plus besoin d’en posséder une, vue son inutilité.
Nous utilisons tous de même, le même langage courant, il a pour nous un certain sens, une certaine compréhension.
Imaginons que nous changions peu à peu le sens de certain mots, nous continuerions de les utilisé mais par le biais de leur nouveau sens.
Donc nous sommes dans l’obligation d’utiliser les routes que l’on nous propose, et de même, d’utiliser le sens des mots qui s’imposent à nous.
Donc voici, ça, je le pose devant toi.
Est-ce que cela te parle ?
N’avons-nous pas d’autres possibilité d’utilisé ce qui existe déjà ?
Sachant que ceux qui créent les routes avec des utilisations bien spécifiques comme dans cette ville ou les routes ne sont que pour les piétons, et les vélos, leur cité sera dépourvu de bruit, de pollution, d’accident de voiture ou autre.
Donc le fait de créer ces routes va inciter, les habitants à vivre d’une certaine façon.
De même, le langage est utilisé par le sens des mots à véhiculer un certain nombre d’idées, ces idées sont transmises aux plus grands nombres, et leur manière de les utilisé, de les employé sont dans le même sens que les routes de tout à l’heure.
Elle influence une certaine manière de compréhension, un certain mécanisme d’appréciation, une interprétation délimitée dans un cadre bien précis.
Est-il possible de découvrir l’influence des mots et du langage sur nos manières de voir le monde ?
Car elles sont le ciment par le quel on structure notre vision des choses !
Elles sont le prisme par lequel le monde se montre, elle sont le système et la grille de lecture par lequel on décrypte les autres et soi-même.
En sachant cela, pour quoi on construit de plus en plus de route, d’autoroute ?
Pour quoi tout va de plus en plus vite ?
Pour quoi tout est fait pour pas que l’on ne s’arrête jamais ?
Qu’y a-t-il à voir ?
Qu’est-ce qu’on ne voit pas ?
Lettre 2 – MOSIMPL
11/07/2016
Écoute bien, c’est une véritable alerte, qui doit raisonner haut et fort dans ton coeur !
Entends bien, car ce sont les mots simples, eux-mêmes, qui nous lancent ce signal d’alarme, comme un cri lancé d’outre-tombe, un dernier soubresaut jeté aux oreilles comme à la figure, pour que tous les mondes à la ronde puissent bien l’assimiler !
Mais qui sait encore écouter!
Car figures-toi, que tous ces mots simples se retrouvent totalement emprisonnés, détournés même, dans le seul but d’être déformés, modifiés, modulés, et réutilisés.
Et ceci est un véritable tour de passe-passe, car c’est tout l’art du détournement, le détournement du bon sens bien sûr, et ce bon sens est un bien commun qui se trouve en voie d’extinction !
Hélas, seuls les mots simples peuvent nous l’exprimer en nous le rappelant par leur sens d’origine, car une fois détourné, nous ne pouvons que restez fatalement le spectateur de ce divertissement bien orchestré.
Et non plus l’acteur de notre propre compréhension !
Sais-tu que l’étymologie du mot « divertir » est celui de détourner, détourner quelqu’un de quelque chose…
Et quand on détourne quelqu’un de quelque chose, comme le sens d’un mot par un autre sens, on peut ainsi le tourner dans tous les sens, et ainsi le déposséder de son sens premier, comme de son axe, ou de son pôle, et ainsi de sa substantifique moelle.
Alors, regarde bien tout l’ART de ce tour !
Il est de pouvoir l’arrêté dans n’importe quelles sens, ainsi retourné, quand après mains tours et détours, enfin de lui insuffler sa nouvelle définition, sorte d’assimilation artificiel, un MGM, un mot génétiquement modifié.
Tous ces mots qui passent, sont bien des mots de passe qui ne peuvent que se montrer insensés en somme, car ils ont toujours un sens sur ajoutés, déformés, et surtout reformés pour la conséquence.
D’où tout le ravage, de tous ces non-sens, qui en deviennent la base, la norme de notre monde insensé, ou plus rien ne tourne rond, si ce n’est les mots comme les gens perdus dans cette tornade de faux-semblant !
Ainsi les experts en communication nous enferment dans de simples joutes verbales, nous faisant gober n’importe quoi, avec de jolis mots qui ne veulent plus rien dire si ce n’est pour en avoir le fin mot.
Faim bien-sûr qui nous reste sur le dos !
Ce sont des voleurs de mots, qui une fois emportés, les transforment dans leurs usines à penser en boucle, pour pouvoir nous les revendre complètement métamorphosés, industrialisés, empaquetés dans de jolies images et lancer par de belles formules, dont les mots n’apportent plus que comme substance de fade mots infectés.
Mais les mots simples n’ont pas dit leurs derniers mots !
Car tout ceci est bien une arme fatale, une arme a destruction massive, désamorçant l’essence des mots pour en faire juste des moyens, des marques qui flamboient en se cachant derrière d’autres maux.
Derrière la façade brillante et nickel de tous ces géants, où l’indécence ultime reste la violation totale de tout ce patrimoine vivant…Vernaculaire, que sont devenus tous ces mots travestis, faisant sans cesse leur démonstration, leur surenchère de spectacle.
Et de ce spectacle divertissant, tout est utile pour servir leur seul sens, celui d’avoir toujours plus, et pour cela d’avoir toujours raison.
Maintenant, écoutes bien, on a dépouillé tous les mots de leur sens, de leur essence !
Et c’est bien l’essentiel de ce qui leur manque, c’est leur marque !
Comme si on avait enlevé les deux routes qui nous permettraient de sortir et de rentrer dans notre ville, pris au piège dans un monde insensé !
A quoi servirait une ville sans sortie ni entré, si ce n’est juste d’avoir comme seul possibilité d’y être enfermé !
Mais comment, on peut être enfermé dans des mots, ou même des idées ?
A la rigueur ne sommes-nous pas tous enfermé à tourner en rond sur cette planète !
Il y bien quelques chose qui tourne pas rond, la planète ?
Ou bien aussi les mots, qui n’ayant plus leur sens premier, qui serait de nous ouvrir les portes de la compréhension ne servirait plus qu’à nous barrer le seul moyen de penser autrement.
Et tout est bien pensé, comme un pansement qui nous cacherait la cicatrice, la fêlure béante dans ce système de cinglé.
On ne pourrait ainsi voir que la façade de ce merveilleux stratagème que les mots véhiculent chaque jour dans nos cerveaux bombardé d’informations inutile et surtout nuisible.
Lettre 2 – MOQISOUFR
12/07/2016
Maintenant, écoutes bien, on a en effet dépouillé tous les mots de leur sens, de leur essence !
Et donc de toute l’utilité de ce qu’ils sont !
Mais, de nos jours à qui cela sert-il, à nos sens ou bien aux insensés ?
Quand les mots sont trop compliqués, tout se montre insensé, non !
Plus personne ne se comprend, et pourtant…
J’ai redécouvert un monde où les mots simples règnent par-delà toute cette forêt de concepts falsifiés, embrouillés, enchevêtrés.
Et c’est là où je veux t’amener, te redonner la possibilité de retrouver, cette grille de lecture, cette carte ou toutes les routes sont encore ouvertes, car elles le sont !
C’est juste leur accès par nos moyens de compréhension qui ont été détourné, car ces accès existent depuis la nuit des temps et sont là pour tous ceux qui le désirent !
Essaye d’imaginer qu’il existe un lieu en ce monde ou tu peux trouver toutes les réponses à tes questions !
Ou chaque personne qui s’assiérait en son centre pourrait se reconnecter à la source de là où elle vient et ainsi retrouver la connexion avec son monde d’origine.
Où il n’y aurait plus de doute, de peur, d’angoisse, de tristesse, de malaise !
Mais par ce que cette endroit n’est indiqué sur aucune carte, personne n’aurait l’idée, ni même l’envie d’y aller.
Cela serait une telle perte pour tous les habitants de la planète que de passer à côté de cette incroyable découverte !
Ma fille, on vit tous dans un chaos de non-sens, où seule la puissance l’emporte, mais la puissance des mots est bien plus grande que ce qu’imagine le monde.
Cette puissance des mots, reste dévastatrice si elle est l’outil entre les mains des insensés !
Mais quand cette puissance est utilisée à bon escient et pour le bien commun, c’est un outil qui te permet de retrouver toute sa véritable utilité, qui est de te redonner du sens.
Et là se trouve toute l’étendue du sens, du bon sens, du sens commun, « troncommun » qui relie les choses entre elle pour créer un filet qui te permet d’attraper tout ce que as besoin pour t’orienter et par là avancer sur ton chemin, évoluer en ton être.
Car tu le comprends maintenant, l’un comme l’autre sont relier par effet miroir pour être en définitive qu’une seul chose, toi, dans ce mouvement perpétuel, dans cette relation qui de l’extérieur comme de l’intérieur, ne font que raisonné ce que tu es !
Alors les mots tu les reçois autrement, tu les entends différemment, ton oreille s’agrandit en même temps que le sens te nourrit d’une nouvelle relation avec ton monde.
Le monde devient ainsi ta voie que tu dois suivre, et là voix que tu dois entendre !
Comprend bien qu’avant, les mots portaient en eux ta propre exclusion, ton propre enfermement, car ils étaient morts, déficient, couper de la sève de leur être et de leur raison d’être !
Ils transmettaient une information dégradée, parcellée, dont la plus grande partie manquait.
Cette partie manquante permettait de relier les mots entre eux, créait ainsi une harmonie, une symphonie d’idée qui à l’unisson donnai le ton à sa propre compréhension.
Dans cette absence de cohésion, l’être est perdu, désorienté, pire il ne sait même pas qu’il existe une possible orientation pour son bien-être et celui d’autrui.
Alors perdu dans ce non-sens, il erre dans un brouillard de mots incompris, de notion douteuse, d’idée préfabriqué qui le pompe toute son énergie sans comprendre ce qui se passe.
Il ne peut comprendre que d’entrée les dés sont pipés, car il ne peut trouver du sens à tout ce qui lui arrive.
Par ce qu’il n’en a pas les moyens, et les mots sont bien les outils qui pourrait l’aider dans se déchiffrage de tous les jours.
Alors voilà ma fille, je te propose de te redonner la possibilité de retrouver toute la puissance des mots.
Pour t’assurer le passage ardu de ce monde incohérent où règne les insensé vers un monde plus paisible et plus lumineux, un endroit ou règne en maitre le sens, et d’un sens que tu ne peux imaginer !
Ce monde n’est pas autre part que déjà là, devant toi mais tu ne peux le voir car tu es enfermé, aveuglé par une myriade de mots parasités, d’idées malsaines et de croyances cancérigènes.
Ma fille cela tiens qu’a toi de redonner toute la puissance naturelle et réelle à tous ces mots !
Pour cela il faut que tu t’y confrontes, que tu te battes avec eux, pour en sortir tout ce qui ne leur appartient pas, tout ce qui a été ajouté.
Tant que les mots sont malades, tu es toi aussi malade, ligoté sans le savoir à leur fausse interpénétration, et par là à leur interprétation !
Car tout est dans l’interprétation !
Et si tu n’as pas la bonne ligne de lecture, tu ne liras que ce que l’on te donne à voir, et non ce qui t’es possible de regarder outre.
Alors là, c’est tout le noeud du problème, car si les mots sont là pour t’aider à interprété correctement le monde, les choses en général et toi en particulier, comment peux-tu voir réellement si on te donne d’entrée des lunettes cassées.
Car les mots sont devenu inutile en leur fonction, ils sont utilisés tout le temps pour le contraire de qu’ils sont, ils sont les barrières infranchissable de ce monde de fou, ou tous les fous sont enfermé dehors !
Voilà le summum de la folie, et c’est pour ça qu’il faut que tu comprennes sont totale opposé : la sagesse.
Ma fille, à l’origine les mots sont les portes flambeaux de l’éternel Sagesse, car elle véhicule depuis la nuit des temps le sens de tout ce non-sens.
En tous ces mots se cachent derrière l’apparence de ce qu’ils montrent toute la science du vivant.
Mais avant d’y trouver la source du vivant, tous les êtres s’abreuvent à des marées salant, qui les pétrifient en statue de sel.
Immobile, dans cette roue qui sans cesse tourne, ils sont comme enchainé intérieurement à leur totale absence de compréhension et par là de conscience.
Et dans cette inconscience il recherche l’inutile et fuit l’utile, tout est inversé, est c’est bien le but, celui de vivre cette vie sans vie.
Alors écoute bien, quand tous les sens des mots comme des idées sont bien entendu et entretenue.
Quand entre eux il y a une saine relation, c’est-à-dire qu’ils ne cachent plus rien en eux, alors ils s’épousent entre eux pour donner une musique incroyablement douce à l’oreille, est riche au coeur.
Mais tant qu’il n’y a pas relation, il y a alors liaison !
Et cette liaison est un entretien !
Entretien, voilà le mot est en vente !
Qui veut l’acheter, car il est ce “entre” qui nous tiens tous, et il se vend au plus offrant !
Vous me direz, mais tout cela est insensé ?
Retrouvez la raison monsieur !
Voyons !
Vous avez raison, voyons, ils ont tellement bien réussi, pourquoi ne pas en être averti.
Vous êtes tout vert, ou pas ?
A mettre les points sur les i ?
Tel une jeune pouce, dans ce champ converti, ou seul le chant perverti sonne, mais vous ne le savez pas, car vous êtes divertie par votre inadvertance, et se ferme ainsi la porte des sens.
Pourtant toutes les fenêtres en hauteur sont entrouvertes à des vents insensés qui remuent sans cesse l’écho des dits de certaines gens, de ceux qui dehors sont pourtant enfermés.
Et votre monde se cramponne, se protège de toutes ces influences qui rentrent de tous coté, emportant dans leur ventre toutes ces croyances insensées qui déboussolent tous ceux qui ne savent plus s’orienter.
Tout est fait pour qu’ils restent enfermés dans leurs doutes et leur angoisse permanente qui les retranchent peu à peu au tréfonds de leurs larmes, de leur être ligotés de ce monde insensé.
Engrenage insidieux, où chaque tour, où chaque petit cran passé, grâce à ces rouelles organisées ensemble, dés-ensemble tout autour.
Ce processus nous pousse tous à accepter l’inacceptable, tout en ne pouvant même pas imaginer que cette arbre est juste là pour cacher la forêt de tout ce faux filage dans cette trame quotidienne.
Mais dans ce fatalisme déguisé, le terrorisme des mots enfante un langage insensé, dénudé de toute son origine, éventré de toute l’étendue de son sang, de l’essence de son sens.
Ainsi ne pouvant plus communiquer, ni avec les autres, ni avec notre coeur, tous ces maux, empaquetés par mots interposés, deviennent des portes refermant peu à peu l’espoir de vivre.
Mais c’est de ce moment le plus sombre, quand tout est au plus bas, que plus rien ne va, que le désespoir chante son seul et fatal refrain, dans la nuit la plus noire de toute l’éternité, on entend l’aurore au loin qui appelle…
Et le monde sourd à ce chant doré, où quelques-uns même, si noyés et désenchantés de ce monde incohérent se soulèvent peu à peu de l’incompréhension ambiante, tout en cherchant leur propre vérité.
Et dans tout l’affrontement de ce contre sens, à contre-courant de tous ces torrents ahurissants, déconcertants, ils désapprennent tout, et surtout à ne plus être les mêmes, pareils, formatés, matés par la forme !
Ils se déshabillent, couches après couches, de toutes ces croyances ingurgitées, digérées, assimilées, qui en devenaient même la structure de leurs façons de voir le monde, avec tous ces maillons imbriqués, tous ces points de vus éparpillés.
Et enfin vidés de tout ce qui se croyait être, de tout ce superflu, inutile, pesant jusqu’à devenir paralysant même, ils s’ouvrirent à ce chant émerveillant.
Réentendre, redécouvrir les mots simples, pour peu à peu parler une langue à l’opposé de l’insensé, un langage ou le sens est la base, la saveur même de son existence.
Et dans ce creuset d’information, où le langage des insensés se retrouvera face à une langue sacrée parce que ça crée du sens, on verra de multiple étincelles allumées les étages de chaque nouvelle et merveilleuse compréhension.
Car cette langue, ce langage fait de mots simples est de celles qui laissent délicatement, naturellement pousser les fleurs, comme elles l’entendent…
Voilà ma fille des mots simple tout droit sorti de mon coeur !
Mais avant d’apprendre cette langue, il faut premièrement remettre en ordre tout le désordre qu’il y a en toi.
Du début de ta vie à maintenant tu t’es nourris seulement de ce que le monde t’a donné.
Hélas le monde dans son désordre le plus apparent est en plus le siège du chaos.
Ce chaos en toi résonne au chaos du monde, ainsi tout en toi est dénué de sens, de compréhension, car tout est sans dessus dessous.
Ne t’inquiètes pas c’est le but !
C’est le but du jeu !
Voici un petit texte tout droit sorti de ma réflexion :
«
LE BUT DU JE
Le but n’est-il pas de gagner sa vie ?
Et pourquoi le but ne pourrait-il pas être autre ?
Car entrevoir le but du jeu avec comme seul fonction, celle de gagner sa vie c’est se fourvoyer tout bonnement comme si on regardait vers une direction sans issue.
Et voici ce qu’est cette impasse, avoir pas d’autre choix que d’affronter la vie, le monde, les autres dans ce jeu que l’on prend pour unique réalité.
Pourquoi vouloir à tout prix marquait un but, alors que le but n’est pas clair, et pire quand sa légitimité ainsi posé, s’impose insidieusement par ses règles, par ses terrains et ses gradins…
Et dans ce jeu ou sommes-nous, ou ais-tu ?
Sur le terrain ou dans les gradins ?
Et si l’un comme l’autre nous n’avions pas d’autres possibilités que de suivre aveuglement, inconsciemment les mouvements opportuns.
N’y aurait-il pas un autre choix de faire son jeu, un « je » rien qu’à soi, dépourvu du moule et du but de leurs jeux.
Et si au départ tout était déjà gagner car le « je » resterai toujours autre, toujours différents, même si tout est fait pour que tous les « je » se rassemblent et se ressemblent dans le jeu de tout le monde.
Et une fois grouper tous ensemble le jeu peut prendre vie, car l’essence qui l’alimente est simplement tous ces « je » qui le soutiennent obstinément.
Ainsi le « je » de moi-même devient le jeu de tous, emprisonner dans une spirale insensé, jeux de rôle où le seul but possible est de gagner sa vie à la sueur de son front.
Mais que peut-on gagné dans cette perspective limitée ?
Peut-être de ne pas vivre sa vie car l’on ne fait que survivre, soumit à un jeu qui nous dépasse et donc nous fait faire ce qu’il veut.
On perd son temps dans tous ces jeux de sociétés, ces jeux télévisés, ces jeux vidéo, remplaçant notre vie dépourvue de sens, par un avatar vivant d’aventure fabuleuse dans un jeu délimiter clairement à l’intérieur d’un univers virtuel.
Notre vie n’est-elle pas aussi virtuelle que tous ces jeux vidéo ?
Qu’elle est cette réalité à vouloir gagner sa vie tout en perdant ainsi tout son temps, toute sa force et toute son imagination.
Et par là même tout ce qui pourrait nous servir pour vivre autrement !
«
Voici en sommes la première phase, prendre de la distance avec ce que tu imagines être !
Car ce « je », ne peux t’entrainer qu’insidieument dans un jeu ou tu ne seras jamais le héros !
Car son but est de te faire croire qu’il faut gagner quelque chose, pour être enfin heureux.
Tout ce désordre qu’il y a en toi, vient de toutes ces croyances qui te jettent vers autre chose comme seul moyen d’arriver à tes fins.
Mais qu’elles sont tes fins ?
Les connais-tu ?
Sais-tu ce que tu veux ?
Ou tu ne veux que ce que l’on t’a inculqué de vouloir ?
Maintenant que tu comprends qu’il y a un univers qui te sépare du « je » de toi d’avec le jeu de tous, il faut t’ouvrir à la déconstruction de ton monde, de toutes tes croyances, car elles sont les limites qui t’enferment dans un processus d’auto sabotage.
Ou le seul sens est de te faire tourner en rond, et surtout d’en perdre la raison !
Le ‘ Je et moi ’ en est la base !
Voici un autre petit texte tout droit sorti de ma propre réflexion :
«
Au commencement il y a moi, comprend bien que quand j’écris moi, c’est bien de toi qu’il s’agit.
Moi qui m’ouvre au monde, moi qui m’ouvre à moi, moi qui me construit par le monde qui m’entoure, et m’entoure de plein de choses qui sont remplis par moi par tout ce que je projette dessus.
A force de me voir moi et de continuer sans le savoir à me voir aussi dans tous les autres, je ne me perçois plus.
Je deviens parceller, diviser, consteller, pris dans un tourbillon de multiples projections.
Je ne contemple plus que le monde qui se projette en moi et ce cinéma en devient mon propre spectacle.
A force de représentation qui se succède et qui se ressemble, je finis par me convaincre définitivement qu’il n’y a pas d’autre divertissement, pas d’autres séries, et donc pas d’autre possibilité d’être moi.
Alors les parois de tous ces écrans me soumettent à n’être jamais vraiment moi, car enfermer dans ces faux semblant, rien ne me semble être moi !
L’hypothèse de ce moi qui par voie de conséquence c’est perdu dans sa propre représentation, comme figer, glacer, en finit par ne plus bouger.
Dans cette immobilité friable, cassante, « moi » cherche une porte de sortie, un stratagème à son possible réchauffement, a sa souhaitable remise en marche.
Alors « moi » commence à réfléchir…
Réfléchir sur ce qui vient, puis sur ce qui va, et enfin sur moi !
Mais moi ne peux pas être définit, moi est ce par quoi tout est possible de vivre, d’expérimenter, d’être, de sentir…
Moi est peut-être juste le processus, le chemin à venir et sache que je ne sais pas vers quoi il tend mais il est parce qu’il se meut vers quelque chose.
Alors il s’enferme dans la croyance que le moi peux être délimité dans un cadre quelconque.
Puis croire qu’il est et restera figer à vain !
Alors voix-tu, c’est juste vivre le monde à l’envers ou si tu préfères c’est fermer la porte à une maison qui n’existe pas !
Recule d’un pas et tu verras tout le non-sens de la chose !
Donc une fois que j’ai compris que la porte comme la maison n’existe pas, qu’est ce qui existe ?
Moi déjà, mais pas comme je l’imagine.
Donc tout ce que j’ai appris sur moi n’est pas, n’existe pas ?
Non, tout est, tout existe, même moi, mais surtout pas pour s’y enfermer dedans même si c’est pour se sentir un peu plus en sécurité.
Tout est, tout existe pour que je puisse le dépasser, et donc par-là se dépasser soi-même.
Mais si je reste à ressasser les mêmes choses jour après jour, il faut que je comprenne le malaise que cela peut engendrer, l’angoisse grandissante et étouffante de ce non-sens de superposer jours après jours les mêmes actions, les mêmes pensées, les mêmes émotions.
Car il n’y a plus de sens a resté cloitré dans l’espace de son être, enfermer dans les habitudes et le sillon de ce train-train qui à jamais m’enchaine à rester sur les mêmes rails.
Dans cette boucle infernale je suis comme figé devant la même porte fermer qui me barre le seul passage vers moi-même.
Alors, qu’est-ce que j’attends ?
A force de me focaliser sur la porte, et bien je prends la porte en pleine figure, un peu comme principe de ma seule base de réalité.
Et dans ce monde il ne faut pas trouver étrange que toutes les portes me soient ainsi fermées !
Car la seul porte à assimiler est la porte de mes croyances, de mon histoire en fait, base et matrice de ce que je pourrai recevoir et ainsi entrevoir dans ce monde.
Non que le monde soient fabriqué que par des portes bien sûr, mais seulement parce qu’il me pointe du doigt ce qui me barre l’accès à mon être.
Et l’on voit là, que ce qui est utile à voir reste ce qui en moi me pose problème pour pouvoir ainsi l’assimiler et passer a autre chose. Pour ensuite voir
autrement et donc changer sa façon de voir et finalement changer de perspective.
En terme plus clair, qu’est-ce que je crois être ?
Je m’imagine comment ?
Et les autres je les vois comment ?
« Je » est un autre ?
Je suis un autre ?
Car peu à peu je me dissocie de moi-même, je prends de la distance avec les portes.
Et dans ce recul j’entrevoie les processus en mon être, je découvre délicatement la matière et la structure de toutes ces portes.
Je n’ai pas à combattre, juste à prendre conscience de ce que je crois être, porte ou autre, ainsi tout devient la base par laquelle j’avance et par la même j’évolue.
Et toutes les portes se métamorphosent en escalier pour ainsi de marche en marche s’acheminer, avancer dans un sens, le sens qui me donne la possibilité de me comprendre moi-même.
Et là, il n’y a plus de non-sens, il y a juste la sensation de retrouver sa place, de redécouvrir son chemin.
Je reprends ainsi le flux de ma vie, et là je peux commencer à prendre conscience de ma propre voie, mais pour ça il faut que j’apprenne à l’écouter.
»
En espérant avoir pu te déboucher les orifices !
On ne peut écouter quand l’esprit est fermer, obtus, enfermer dans un brouhaha de non-sens, dans un mécanisme qui s’auto alimente.
L’écoute vient quand l’on s’ouvre, quand on vide ce qui dans la tête empêcher de transmettre l’information.
Ainsi avant toute cette inconcevable ouverture, tu ne vis que sous l’emprise du monde, de ton monde !
Et ce monde est rempli entièrement pour l’instant de ton inconscience, de l’autre, de l’extérieur, de ton ignorance, de ton inaptitude de conscience à recevoir le monde pour ce qu’il est.
Car sans la découverte de cette brèche, de cette fêlure, tu ne peux vivre, même sentir et comprendre l’influence essentielle de son véritable pouvoir enchanteur de transformation de toi-même.
Mais tu ne le sais pas…
Et c’est totalement normal !
Et pourtant tu crois le savoir !
En fait, tu crois vraiment tout savoir sur tout…
Et oui !
Mais saches bien que tu te trompes !
Et là est déjà tout le noeud du problème, de ton problème !
Car tu es en prise avec l’image que tu te fais du monde !
Et cette emprise est la ligature même qui crée en toi ta propre excroissance.
Sorte de fusion avec tout ce qui est inutile pour ta naturelle floraison.
Alors brancher à cette prise, tu l’alimentes sans cesse en toi par tout l’abysse de ton être.
Mais en même temps tu te débranches ainsi de la possibilité de recevoir simplement, naturellement, directement le processus de la vie elle-même.
Et pour finalement comprendre, qu’elle est la signification de cette fermeture, de cette occlusion dans tous ces murs autour de toi.
Ainsi tu travestis ce que tu vois de toutes tes croyances du moment et dans cet habillement de chaque instant tu te fermes de plus en plus à sa raison d’être.
Mais avant de la recevoir et donc de la voir de nouveaux. Il faut déjà bien entrevoir que ce qui a attrait à tes représentations est ce qui te lient à sa déformation extrême.
Le mot déformation est propre à te montrer l’image mouvante de ce désaxement que tu vis en toi, par toi.
Cette clef est des plus essentielles car elle te donne la possibilité de comprendre l’utilité de toutes tes projections.
Tu dois comprendre, intégrer que tu ne sais rien, car sans cette prise de conscience, tu resteras enfermé dans d’inutiles explications et d’innombrables et futiles cogitations.
Une fois bien assimilé ce point, il faut comprendre le processus même qui te construit, qui t’alimente pour commencer à prendre conscience de toute l’utilité de l’extérieur, ainsi que du monde et des autres.
Il ne peut y avoir de projection sans qu’il y est un support qui puisse servir de base à sa propre réflexion.
Tout est support de ta propre lumière. Alors le monde symbolise totalement l’inconscience des êtres et finalement tous recherchent par l’extérieur interposé à retrouver sa pleine et totale conscience.
Ils ne voient qu’eux même mais ils ne le savent pas, tout est vécu différemment pourtant tout est soi-même devant soi-même par l’autre interposé.
Au monde des insensés, le non-sens règne en maître.
Pourtant dans la complexité du non-sens se cache en son sein le plus merveilleux des sens, le bon sens pour certain, le sens commun à d’autre ou finalement, tout simplement l’essence peut-être !
Ce sens qui est essentiel, est cette langue même de vie, qui marche en total opposé avec toutes ces technologies de morts que tu contemples depuis le début de ta vie sur cette terre.
C’est pour cela qu’il te faut tout déconstruire de tes croyances comme des tes manières de voir les choses, car elles proviennent de toutes ces technologies de mort.
Elles n’ont comme but que de parasiter en te bouffant le plus d’énergie possible et ainsi ne pouvant plus l’utiliser pour la chose la plus essentiel pour toi : réfléchir à ce que tu fais, pourquoi tu le fais, et surtout comment cela se fait qu’en dépit de tous les dires du monde entiers tu n’arrives pas être enfin heureuse !
Je sais cela fait beaucoup de chose à assimiler, mais l’assainissement de ton système de croyance est la base de ton ouverture à venir, et par voie de conséquence de la fermeture, et protection contre ce système qui t’enferme et te bousille de l’intérieur.
Donc une fois compris le but de l’assainissement du terrain intérieur et débarrassé des premières portes qui te barrais le passage, tu t’ouvres à un vide intersidéral avec comme base principale une absence totale de repère.
Ce qui est totalement normal puisque tu as fait table rase des mécanismes et du système ce qui t’empêcher de t’ouvrir à toi même.
Donc dans ce rien sans dessus dessous, tu te trouves bien nu d’un côté, mais d’un autre tu te rends compte que tu aies devenu toute neuve en fait !
Totalement vierge de toi-même et surtout de ce système d’enfermement.
Alors dans cette absence de tout, il est urgent que tu récrés du sens, du lien, de la cohérence face à toute l’incohérence subit depuis ton plus jeune âge.
Et qu’y a-t-il de plus cohérent que de réapprendre à bien s’orienté ?
Car en effet, bien se situé est vital pour te donner un cadre personnel de référence afin d’imaginer une structure souple, dynamique dans laquelle tu puisses librement évoluer.
Te situé, n’a rien avoir avec savoir où tu te trouves géographiquement, mais bien comprendre ce que cela signifie d’être intérieurement !
Pour afin que tu découvres ce nouvel univers que tu as toujours été, mais trop longtemps oublié.
Donc ce cadre de référence est la matière mentale de ton être qui permet de donner une forme afin de pouvoir comprendre et le monde et toi-même.
Ainsi chaque personnalité contient en lui-même son propre cadre, structure ordonné et mouvante de toutes ces croyances, idées, pensées qui se sont imprimés en lui d’abord tout le long de son éducation et de ses expériences.
Ainsi il faut maintenant les affronter, les désamorcer pour ce qu’elles sont : des produits ajoutés.
Pour qu’ensuite tu puisses commencer à recréer ta propre structure, ton propre système de croyance avec comme seul outil toi-même.
Il faut bien comprendre le processus tel qu’il est et surtout ne pas le juger, car il est d’une nécessité vitale dans ta propre évolution !
Donc, chacun grandit, évolue dans son premier cadre de référence, mais il en est totalement inconscient au départ, car il ne fait que prendre, la plus part du temps, que ce que le monde lui donne.
Puis par imitation de ce qu’il reçoit, il se crée un personnage, son premier masque de référence en rapport avec les autres, pour rentrer ainsi le plus simplement du monde dans le système, la société et y trouver sa place à l’intérieur.
Mais ses croyances vont façonner sa façon dont il voit le monde, l’image qu’il a du monde, et de cette image, il va se tourner vers l’extérieur et chercher tout ce qui est sur la même longueur d’onde que sa fréquence à lui, que sa façon d’entrevoir l’image qu’il a du monde.
Une fois enfermé dans son premier cadre de référence, il va chercher une certaine autonomie, sa meilleure manière de vivre son rapport au monde.
Hélas inconscient de sa réalité qui le tiraille sans cesse dans toutes ses projections, il ne fera que réagir automatiquement à l’image qu’il porte en lui du monde.
Réaction qui se produira toujours sur autrui ou sur quelque chose d’extérieur, support extrême de toutes ses projections.
Ainsi c’est toujours l’image du monde qu’il va le faire réagir, jamais le monde lui-même.
Il va ainsi être sans dessus dessous, car il va peu à peu oublier ce qu’il l’a amené à devenir comme il est, donc comme couper de son dessous, de sa base, de ses racines.
Enfermer dans un système qui s’est créé inconsciemment, enfermer dans une façon d’être qu’il prend pour seul réelle, seul légitime, seul authentique.
Et en même temps il n’a aucune conscience du dessus qui est symbolisé par sa conscience des choses, car il ne peut pas prendre de la hauteur ni du recul sur lui-même, ainsi couper de chaque part, il se retrouve balloter au grès du vent sans comprendre ce qui se passe, et sans conscience de ce qu’il est.
Il ne peut que se raccrocher à ses croyances telles un bateau lui permettant de naviguer, et de ne pas couler dans l’océan amer de l’incompréhension totale de sa vie.
Pour lui, tout est tellement réels qu’il est prêt à se battre, et parfois même à mourir pour garder la véracité de ce qu’il imagine comme vrai.
Et pour cela, il faut bien comprendre ce que représente le réel, car il reste pour la majorité des gens, la chose la plus subjective qui soit tout en étant la plus solide parfois.
Le réel n’est pas quelque chose de concret, ni quelque chose de bien défini, il est l’appartenance que chacun de nous avons avec l’image que nous nous faisons du monde.
En fin de compte, il est une projection de ce que nous croyons comme vrai, il est l’image que nous avons du monde et que nous superposons indéfiniment à l’extérieur.
Ainsi le réel devient comme le « je », le moi, le support de ce qui nous enferme dans l’étroitesse de ce que l’on croit.
Voix-tu, bien étroit est le passage à l’ouverture de ton être ma fille !
Ne désespères pas, après les ténèbres viennent toujours la lumière !
————————————————————————————————–
Le réel, qu’elle chose légère et pourtant il porte tout le poids du monde !
Ce poids, tu vas voir est lourd de sens ma fille !
Alors que les sens sont là pour nous libérer du joug de l’apesanteur.
Mais tant que la réalité est lourde de sens, elle garde en son sein son propre principe d’enfantement.
C’est-à-dire que tant que l’on ne sait pas tirer tout le sens de celle-ci, son suc, sa substantifique moelle, la réalité est avorté, morte, sans autre destiné que de nous enfermé.
Je te l’avais dit, c’est très, très lourd !
Sache premièrement qu’il y a autant de monde, que de personne sur terre et donc de réalité car le réel est quelque chose qui diffèrent chez tous.
Ainsi la réalité se retrouve être juste une construction mentale pour pouvoir comprendre et interprété son monde et par juxtaposition le monde.
C’est une forme, un moule qui nous permet de recevoir, d’entrevoir les choses du dedans comme celle du dehors.
On a besoin de la forme, de structure, pour attraper au vol, la fréquence de la vie.
Et pour cela notre compréhension du monde et donc le sens que nous lui donnons font que la réalité que l’on perçoit est juste l’image que nous pouvons interpréter à un moment donné de ce que nous imaginons de nous-même à travers la matière du monde.
Car toute la clef de compréhension est enfermée dans cette conception, dans cette image que l’on a de soi, et par projection du monde qui nous entoure.
Car nous ne pouvons voir qu’à travers le prisme de notre propre construction mentale.
Ainsi nous ne voyons des choses extérieur que ce que nous comprenons de nous-même car le décodage de l’extérieur ne peut se substitué en amont à la lecture de notre fort intérieur.
————————————————————————————————–
Grace à cette relation qui démarre du dedans vers le dehors, nous nous construisons dans l’éparpillement de ce que nous aimons et donc de ce qui nous attire à l’extérieur.
Tous qui nous attire ainsi brille de la lumière que nous lui transmettons.
Une fois compris le processus, nous ne projetons plus des parcelles de nous-même, mais au contraire…
Alors le processus s’inverse, c’est-à-dire quand nous prenons conscience peu à peu que toute l’énergie employée initialement vers l’extérieur nous revient fatalement, du parcellaire nous commençons à tout engranger, a tout réunifié à soi.
Ainsi une fois l’emprise du monde retourné et donc détourné de son détournement, nous nous tournons dans la bonne configuration.
Ainsi replacé dans notre intériorité dans notre conscience qui met en lumière toute l’étendue de nos habitudes et nos automatismes inconscients.
Puis se poursuit la prise de conscience de toutes nos projections, nouvelle relation qui va maintenant du dehors vers le dedans pour la déconstruction de notre image, carte de notre territoire intellectuel s’acheminant peu à peu vers l’intégration de la topographie de notre totalité.
Ainsi grâce à la carte projeté en dehors on récupère les moyens intelligible, les chemins de compréhensions d’appréhendés l’organisation et la structure intérieur de notre être.
L’on prend conscience ainsi de l’unité qui sous-tend tout le processus de va et vient entre la conscience et l’inconscience puis entre soi-même et soi-même.
On imagine finalement notre soi, notre totalité, notre âme qui s’habille des images du monde pour donner la possibilité de nous comprendre nous-même.
C’est cela le langage du vivant !
Ainsi nous retrouvons peu à peu toute la totalité de notre être, pour réinterpréter alors tout le sens de nos expériences qui nous paraissez incompréhensible et par la même intolérable…
Mon enfant, voici une clef très importante qui est notre expérience du sens afin de se créer soi-même une nouvelle grille de lecture.
Cette grille de lecture te permettra de pouvoir décoder ton propre monde et par extension la société, les autres, les évènements. De même elle te donnera la possibilité de t’orienter dans le monde comme dans toi-même.
Quand on a vécu dans un monde où tout paraissait insensé pour qu’ensuite comprendre qu’il y a un sens mais qu’il ne se laisse pas facilement approcher, alors on prend le temps nécessaire enfin de ne plus s’y perdre.
Sortie d’un système où le monde, les autres apportés un certain sens, pour en fin de compte découvrir que dès le départ tout était biaisé à cause de son utilisation majoritaire à des fins personnelles et inadéquates.
Alors il faut bien assimiler que l’expérience du sens est cela même qui va créer ton propre sens, ton sens à toi, avec comme conséquence la création de ta propre grille de lecture qui va te permettre d’interpréter et ainsi de donner du sens à ce qui se passe.
Je sais, cela parait compliqué mais ne t’arrête pas à cette première impression, vit ta propre expérience du sens et tu comprendras mieux.
Imagine de suivre les mots, les idées comme des jeux de pistes.
Parce que si j’écris ainsi c’est d’une certaine manière t’habituais à entrevoir ce processus, l’assimiler, le digérer pour qu’ils fassent partie intégrante de ta manière d’appréhender la vie.
Car ce processus est l’ultime, le sublime langage qu’emploie par excellence tes rêves, de même que l’expression de ta vie de tous les jours.
Ce sont des clefs permettant d’ouvrir les portes qui t’enferment et te cloisonnent comme dans un labyrinthe, ce sont aussi des indicateurs, des messages sur ta route.
Ainsi tu te retrouves à chaque coin de rue, à chaque intersection de ta vie devant pleins de panneaux de direction et tu ne sais pas encore lesquels choisir car tu ne sais pas les lire.
Cette fameuse grille de lecture est comme une boussole te donnant la direction à suivre dans les méandres de ta vie. Mais il n’appartient qu’à toi de te la créer toi-même, personne ne le fera à ta place.
Alors porte attention à ce qui suit !
Ce qui m’amène à t’expliquer ce qu’est un paradoxe : Un paradoxe, d’après l’étymologie est une idée ou une proposition à première vue surprenante ou choquante, c’est-à-dire allant contre le sens commun.
Ce labyrinthe est empli dans sa fondation des structures et images de l’opinion commune, ainsi le paradoxe est une porte d’entrée à la compréhension de toutes ses structures qui t’enferment de toute part.
Les mots comme les portes ferment et ouvrent à la fois pourtant ils se retrouvent en même temps ouvert et fermer.
D’une certaine manière ils sont au même moment dans ces trois possibilités, mais à partir du moment où tu portes ton attention sur elles, elles se figent et se matérialisent en un seul état, et cet état répond, vibre, fait écho à ta demande inconsciente ou consciente.
Voilà un paradoxe quantique !
Comprend, donc prend avec toi ce que tu peux intégrer !
Dans ta vie pourquoi les portes sont toujours fermées ?
Alors que réellement elles sont potentiellement dans tous les états possibles !
Dans ces mots que j’écris, réfléchis, pourquoi le sens qui est potentiellement présent ne t’atteint pas ou pas totalement ou totalement ?
Alors que réellement ils sont potentiellement accessible puisque moi je les comprends pour les employés.
C’est juste une question de résonance !
La résonance est un phénomène selon lequel certains systèmes sont sensibles à certaines fréquences.
Sensible, sensé, sens, donner du sens, fréquence, champ, potentiel.
Alors le sens nous ouvre grâce à notre sensibilité du moment a une possibilité en résonance avec ce qu’on est prêt à pouvoir entendre afin de le comprendre, de l’intégrer.
Entendre, c’est tendre vers se quelque chose pour le faire sien. Mais pour le faire sien il doit rentrer en cohérence avec la carte de notre représentation du monde. Tout ce qui est hors cadre sera donc inintelligible, inassimilable, et finalement rejeter hors de notre attention.
Il est difficile d’imaginer que nous avons tous la possibilité de donner du sens aux choses alors même qu’au départ notre fameux sens est fermé, ligoté, atrophié à cause de son absence d’utilisation.
Pourtant il est un muscle qui a besoin d’exercice pour qu’il puisse retrouver toute l’étendue de son pouvoir, car il possède le pouvoir suprême de rendre intelligible notre propre vie, en lui redonnant toute sa saveur qui est sa signification.
Il nous donne la possibilité de pouvoir décoder la matrice de notre système, la trame de notre monde, la structure de notre réalité.
Je vais te décrire un peu ce qu’est le monde occidental pour que tu puisses comprendre dans quel monde tu vis.
Cela fait bien longtemps que notre monde occidental a déposé les armes face à la réalité du sens.
Même si les grattes ciel du rationnel ont permis la compréhension des plus fabuleux mystères qui se sont posés face à lui.
Grâce à son intelligence et aux sciences qu’il a su créer, l’être rationnel, contemporain a réussi à comprendre les processus les plus complexes passant de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand.
Rempli de toutes ces connaissances, il a su imaginer et comprendre tous des processus du vivant.
Pour lui, tous est bien ordonné, chaque choses trouvent sa place dans une case et dans chaque case se trouve inscrit dessus son nom, ces relations, ces rapports, son milieu, sa possible utilisation par l’homme…
En effet, pour lui tout l’extérieur de notre monde n’a pratiquement plus aucun de secret, tout est à sa place, tout est logique, car tout peut rentrer dans des formules mathématiques et sans inconnu bien sûr.
Pourtant tout son savoir sur le monde, ne l’empêche pas d’être pour lui-même la plus grande inconnue car tout son savoir reste totalement inutilisable dans la perception qu’il a de lui-même, car il ne se voit pas, il ne voit que l’extérieur des choses.
Tout son être est focalisé sur le monde, jamais il ne sait poser de question sur soi, sur sa façon de réagir aux autres, sur sa façon de toujours ressasser les mêmes choses.
Jamais il n’a retourné son attention sur lui-même, jamais il n’a posé son investigation si efficace sur lui-même, alors qu’il est sûrement le point le plus important, la base, l’origine même.
L’être occidental dans la majorité des cas est totalement inconscient de lui-même, même s’il est intellectuellement avancé par ses connaissances extérieur et technique, il ne sait pratiquement rien de tous les processus en jeu dans la construction et l’évolution de sa personnalité.
Il se sait être, mais cela s’arrête là, il croit se connaître, mais en fin de compte ce n’est qu’un subterfuge pour surtout ne pas essayer de se comprendre, car en fin de compte il a peur de cet inconnu qui est tapis dans les entrailles de son être le plus secret.
Et qu’elle est le plus grand inconnu si ce n’est cet abyme sombre et terrifiant qui siège au tréfonds de lui !
Cette facette intérieure de l’être reste la plus intime et aussi la plus infime dans sa conscience car il la cache totalement à lui comme au regard du monde entier.
Pourtant l’image qu’il a de lui est si haute, si forte, si majestueuse que sa contrepartie intérieure s’en retrouve totalement aux antipodes.
De nos jours quelques-uns se rendent compte de l’influence des croyances, de l’importance des structures psychologiques qui permettent la compréhension de l’évolution naturelle de l’être humain.
Et quand j’emploie l’évolution, c’est dans son sens intérieur, et non dans son utilisation en rapport avec la technologie ou dans celle des sciences ou du progrès.
L’évolution est un processus naturel qui permet aux êtres en général une meilleure adaptabilité aux évènements du monde, c’est une dynamique interne, un processus du mieux-être aux choses grâce à l’expérience et à la réflexion.
Par exemple, la plupart des peuples qui n’ont pas été totalement envahie par le progrès, mais qui sont encore à vivre de façon traditionnel, avec leur us et coutume d’antan, ne connaissent pas un seul instant tous les problèmes psychologiques, tous les problèmes de dépression, de folie, de stress que l’être contemporain vit au quotidien.
Car eux n’ont pas fait l’économie de sens que le monde occidental a entrepris d’éradiquer depuis maintenant bien trop longtemps.
Ils ont perdu le sens inné à donner du sens au monde, ils ont abandonné la boussole de l’être intérieur pour le GPS unilatéral de la science et du progrès. Pourtant elle reste le dernier rempart qui contient en son sein les clefs et la guidance dans les méandres de note devenir.
Et pire, ils ont éteint la petite lumière en soi qui seule peut les éclairer dans toutes les couches trouble et sombre de l’être en soi.
Comprend-moi bien, je ne dis pas qu’il faut revenir à la vie moyenâgeuse, mais que le monde a besoin de se réapproprier du sens pour la compréhension de sa personnalité et de son devenir.
La science, la technologie, et le progrès sont des moyens, des outils au service l’être humain, leur donner une place plus importante que celle-ci, c’est les hissé au même rang que les systèmes de croyance que sont les religions, les spiritualités diverses, et donc elle en devienne beaucoup plus importante qu’elles n’en sont en définitive.
Tu vois j’essaye juste de te montrer l’intérêt de redonné du sens à la vie pour simplement ne plus tombé dans les souffrances et les dépressions de cette vie bétonnée.
Chacun à ses croyances et bien souvent elles sont une aide sur le chemin mais quand elle en devienne un frein, il faut avoir la possibilité de pouvoir les intégrer pour les dépasser.
Pour cela, voilà toute l’importance de trouver du sens afin d’avoir la possibilité de redynamiser la façon de voir les choses en soi (les croyances donc), pour ne pas s’arrêter sur le bord du chemin en passant que toute la vie s’écroule.
Car le sens permet d’aiguillonné, sans jamais enfermer dans une structure quelconque, mais juste de donner des indications, comme des panneaux indicateurs et après cela, cela reste à la personne seul de prendre sa responsabilité pour les suivre ou pas.
L’être humain n’est pas juste un cerveau, il est bien plus, car même si la raison est devenu prépondérante et même sur développé en ces temps, il n’en reste pas moins qu’il est beaucoup plus.
Car il est aussi un être qui ressent et donc qui sent !
Tout ce qui vient du monde, il le reçoit grâce à ses sens qui lui permettent de l’intégrer en son être.
Mais en plus de percevoir l’extérieur, il ressent de l’intérieur, et ça trop souvent on l’oubli, et c’est peut-être là le plus important !
C’est-à-dire qu’il ressent les choses n’ont seulement par le prisme des sens de son corps, mais qu’il ressent les choses par l’essentiel de son être, par son for intérieur : ce fameux grand inconnu.
L’émotion, le mot est jeté, cette sensation de ce sens intérieur, car c’est bien un sens, même si il est totalement occulté des façons de vivre contemporaine, il n’en reste pas moins le socle de toutes les relations humaine, des amis aux ennemis, en passant par toute l’étendue de la gamme de l’amour à la haine.
Et la peur, l’angoisse aussi, car tout est sensation intérieure et donc émotion !
L’émotion est l’aliment qui attise le plus tous les débordements, les absences comme les faiblesses et amènent toutes les folies innombrables.
De tous les sens, elle est la moins connue, pratiquement ignoré, et pourtant elle la cause de la plupart des problèmes des civilisations développées, car l’émotion pousse sans cesse, toujours mobile, mais vers où ?
Tous le sens de ces mots ai de bien prendre conscience déjà que tous est déjà sens !
Le SENS appartient déjà à tous, autant extérieurement, qu’intérieurement, d’où tout l’importance de se le réapproprier alors même que son oubli depuis bien trop longtemps aveugle l’être dans le cours de son existence.
Car l’être humain restera aveugle sans tous ces sens…
————————————————————————————————–
Voix-tu ma fille, parfois la voie rend la vue à l’aveugle !
Voix-tu toute l’utilité de ce nouveau sens pour sortir tout le suc de chaque évènement qui se présentent.
Toute histoire porte en elle-même de multiple potentiel, possibilité même à jamais épuisé si personne ne vient en titillé son suc parfois amère en premier lieu mais au combien généreux et sucré quand il est suffisamment mastiqué, digérer et mis en perspective.
Ton histoire est un aliment, un message, un mets sage, un aliment apprêté pour son assimilation. Hélas tu es trop habitué à cette tambouille journalière que l’aliment en devient si pauvre dans toute son utilité, qu’il sert juste à se
remplir la panse, car rempli de penser, rompu, tu ne peux plus chercher le juste milieu dans lequel grandir.
Et pourtant se milieu est nécessaire à l’élaboration de ton être car sans cette espace de maturation tout l’utile de chaque situation en devient inutile, vain, banale même.
En conséquence, dépourvu de ce milieu tu te retrouves dans l’impossibilité de prendre ton envol, car toutes ces innombrables histoires t’encombrent et te gonflent dans les fausses hauteurs de ton intelligence limitée.
Vois-tu, tu te trouves en ces temps au milieu d’un gigantesque flux d’information qui emporte tout sur son passage, il y a trop d’informations, et dans ce trop-plein tu ne peux pas l’utiliser à bon escient.
Il te faut faire un choix, et le plus judicieux reste celui de comprendre dans qu’elle situation tu te trouves et qu’elle implication il y a, à s’abreuver de tellement de chose qui sont oublié dans l’instant d’après.
Qu’elle est toute son utilité ?
Une fois que tu comprends que tout ce qui nous informe, nous forme !
Alors te sens-tu en forme ?
Vois-tu, dans cette information une déformation entière de tout ce que tu as appris en ce monde.
Il faut bien comprendre l’influence du monde dans ton monde, de l’extérieur vers l’intérieur, des structures du système qui se reflètent dans l’espace de ton expérience.
Et de système en système, de forme en forme, de cercle en cercle se créer l’oeuvre spirale.
————————————————————————————————–
Maintenant il faut que je te parle de la nouvelle religion des temps modernes.
Elle se prénomme le progrès et la technologie sa servante !
Pour cela il est important de bien comprendre ce que sont devenues les idées et les croyances sur le progrès et corrélativement sur la technologie qui en découle.
Pour faire bref, toutes croyances ne peut avoir de destiner autre que celle de disparaitre, elle apparait un temps pour ensuite se faire remplacer par une autre et ainsi de suite.
La religion du progrès est morte elle aussi, même si tout dans le système essaye de la maintenir le plus longtemps possible en marche.
Comme a pu dire il y a quelques années Nietzsche : «Dieu est mort», similairement dans le passé une croyance générale a longtemps perduré dans le mythe d’un âge d’or passé où tout était parfait, la nature, l’homme, etc…
Alors qu’inversement le mythe du progrès redéfinissait le rapport au temps vers un mieux vivre futur pour protéger le monde de la terreur de l’incertitude de la société.
Apres sera mieux que maintenant grâce au progrès et aux différentes évolutions technologiques qui nous donnerons les solutions à tous nos besoins.
En conséquence tout le noeud du problème ne se trouve pas directement être lié à nos croyances mais plutôt dans notre rapport au temps.
D’un côté, penser à un temps ancestral où les êtres vivaient dans un paradis divin ou de l’autre penser à un avenir où grâce au progrès cela nous amènera à vivre dans un paradis de technologie.
L’un comme l’autre nous empêche d’accéder à cette expérience temporel dans l’instant !
Elle est le processus même qui nous bloque l’accès au plus grand des bouleversements qui est de vivre dans le présent !
Tout est présent, pourtant nous sommes toujours aux abonnés absents.
Absent à cette totalité qui se donne invariablement, constamment.
Pourtant ce champ qui pour nous parait être juste un instant, un passage fugace et rebelle, nous déstabilise et nous fait incessamment dérailler sur les rails des fantasmes d’avant et d’après.
Ainsi nous sommes ancrés dans le port de notre tête, là où tous les navires de nos pensées nous assiègent littéralement à quais.
Encercler, immobiliser, nous ne pouvons plus partir au large et découvrir cet océan vaste et paradoxal, ce champ totalement irrationnel.
Ce chant pourtant est une musique qui au départ ne peut pas être interpréter, assimiler car il est le summum de la vie, son origine et par là son expression ; telle une symphonie des sphères célestes.
Pourtant tout est toujours présent, même si nous sommes constamment à côté de la plaque qui comme toute plaque tournante nous empêche de focaliser notre attention à ce qui est là, présent.
Mais pour ce présenté à nous, il n’a d’autre choix que de se mettre à notre niveau, à notre hauteur.
Chaque chose qui se présente et frappe à la porte de nos vies sont comme des messages qu’ils envoient dans l’espoir que l’on puisse les ouvrir et les lire.
Mais on ne sait plus lire, on ne sait où tourner la tête dans ce manège aux alouettes.
Alors dans cette révolution, dans ce mouvement perpétuel qui nous donne le tournis, tout vient à nous dans tous les sens.
Où peut être bien, tout part de nous ?
Serions-nous alors l’essence de cette danse qui nous subjugue, qui se joue de nous pour nous attirer dans sa toile ?
Et nous acheminer au centre, pour vivre l’absence comme une porte et le silence comme moyen, pour enfin retrouver la présence.
La présence d’esprit de qui nous sommes vraiment !
Comme si de tout temps tout était déjà présent, dans la totalité de ce qui est.
Comme si tout était dans tout, et qu’il n’y avait que soi.
Soi-même se découvrant, se dévoilant, se dénudant de toutes couches juxtaposés, jusqu’à être nu de tout, même de l’idée de soi-même.
Et naitre à nouveaux du néant…
Ecoute bien ma fille, voici tout le suc de l’oeuvre spiral :
Tant que l’on n’est pas dépassé par les évènements on tourne en boucle dans un traintrain qui s’autoalimente de l’intérieur comme de l’extérieur.
Le monde est terne et fade car incompréhensible, sans valeur, c’est le siège de la survie ou chaque être inconscient de lui-même comme des autres se heurte sans cesse contre lui-même.
Fuyant sans cesse, l’on veut aller toujours plus vite par peur de s’arrêter et de se voir enfin, de s’affronter, alors en vain on se projette au monde en voulant tout prendre, tout en perdant le plus important : son rapport à soi-même.
Dans cette espace de courte durée, il n’y a que des satisfactions éphémères qui s’enchainent, nous enchainent car on ne peut être dans la durée et alors cela devient insupportable.
L’on ne se supporte plus car depuis le début on nous dit que nous ne sommes pas assez bien, pas à la hauteur, qu’il faut que l’on soit toujours autre, diffèrent.
Alors on part à la recherche de ce devenir pour être enfin celui qu’il faut, mais est-ce possible d’être vrai quand tout est faux.
Nous courons après des chimères, nous sommes déjà tels qu’il faut, et nous n’avons pas besoin d’être autrement.
Voilà la porte la plus redoutable, c’est cette croyance que nous ne sommes pas comme il faut, il qu’il faut tendre vers cette autre façon inconnu d’être.
Recherche qui n’en finira jamais et c’est bien pour cela que nous n’avons accès qu’a des plaisirs éphémères, car nous sommes éphémères, toujours changeant, telle une girouette prête à suivre le meilleur mouvement.
Voilà la porte qui ferme l’accès à cette passerelle, enfermé sur ce pont, créait par toute la matière de nos croyances.
Pourtant l’être est sa seul porte de sortie, comme la seule porte qui lui barre la route.
Les limites qui s’imposent peu à peu se resserre, l’étouffe, l’oppresse, le haut le presse, comme un citron, il lui faut gouter, digérer puis assimiler son propre jus qui acide au départ deviendra fruité et savoureux pour pouvoir dépasser le dilemme qu’il vit.
Et tant que cela reste un paradoxe, les contraires ne peuvent se réconcilier pour l’enfantement de son être véritable (soi).
La passerelle est là pour l’acheminer devant ce paradoxe pour qu’il en devienne sa propre nourriture, sa propre réponse, pour qu’enfin il vive ce qu’il est et non plus ce qu’il pense, car là réside tout l’espace qui le sépare de la solution.
A force de repasser sa vie c’est la vie qui te passe au-dessus.
Tu en deviens une passerelle qui est ce va et vient, balloté entre l’avant et l’après, il n’y a pas de juste milieu, seulement un balancement infernal et perpétuel.
Et quand sa vie est sans dessus-dessous, il n’y a plus de base solide pour la vivre, car tout fuit l’instant, et le moment…
La présence en toi est l’éternel absent de ta vie, alors tu en deviens toi-même le continuel absent !
Pourtant chaque instant la vie appel le vivant, et seul ce qui sont présent peuvent y répondre !
Alors quand le présent se présente à toi, ne ferme plus ta porte mais laisse là ouverte, si tu veux ne plus te fermer à la source en toi-même !
Une fois ouvert à se présent si chère à ton coeur, tu y découvre un champ merveilleux qui est l’hors du temps.
Il n’appartient plus à ce monde, au de-là des tensions et donc du temps, siège de l’irrationnel et de l’incompréhensible car issu du sublime, de l’origine même !
Ici l’attraction du monde s’estompe, l’apesanteur peu à peu laisse place à la légèreté du vent et de la brise.
Pourtant le monde est toujours le monde, mais toi tu n’es plus l’enfant s’alimentant dans ce monde car tu découvres une nouvelle nourriture.
Se met délicieux t’est apporté par notre Grand-mère à tous, et c’est pour cela que tu apprends peu à peu toute l’utilité de la grammaire.
Elle te permet de conjuguer ta vie d’une nouvelle manière, de t’ouvrir à une toute nouvelle signification des choses et des êtres avec comme corollaire tout un nouveaux vocabulaire.
Une fois ce présent ingéré et digéré, le message apparait, et ce met sage t’apporte la possibilité de ton passage, ton pas sage, au sage en toi en devenir.
Il n’est plus besoin de taper à ta porte, puisque maintenant elle est ouverte.
Alors l’éclatement du monde s’inverse, l’éclat tout court des objets et des sujets de cette réalité décline peu à peu, pour ne devenir que ce qu’ils sont…
Et quand tu ne projettes plus sur l’extérieur, objet, sujet, seul le jet reste !
Et qu’est-ce que le jet, si ce n’est la source d’où tout provient, et où tout s’actualise.
Toi.
Mais alors…
Le moi prend peur devant ce retournement de situation car d’un endroit bien tranquille tout bascule dans l’envers d’un décor où tout vacille parce que tout ne fais qu’aller sans jamais s’arrêter, fontaine continuelle, ou seul le mouvement, le changement est.
Là s’en vient l’affrontement de toutes tes peurs, et seul face à face avec toi-même tu ne peux que vivre cette épreuve pour trépasser de cette vie finie vers ta véritable vie infinie.
Passer par l’étroit passage, canal digérant l’inutile et le futile, pont te ramenant à la nudité de ton être le plus secret, car là où tu vis maintenant, ne vit que ce qui de la même essence s’harmonise.
Ainsi s’entrouvre une nouvelle communication car tu es au diapason du vivant, et le vivant donne toujours de multiple floraison pour que chacun puisse y trouver bien plus que le nécessaire.
Cueillons cette fleur ensemble, elle exalte un parfum sublime et rafraichissant, toutes ses couleurs sont une chanson qui t’apporte une histoire.
Cette histoire est pour toi seul, car il n’y a que toi qui peu la comprendre, car elle fait partie de toi sans que tu le saches encore.
Elle te raconte comment dépasser ton histoire, la fameuse qui sans cesse te repasser pour en découdre et te coudre soigneusement à la trame de son devenir.
Maintenant que tu as trépassé le devenir, pour ne vivre qu’au présent, un présent est devant toi les mains ouvertes avec un écriteau dessus où on peut y lire :
Au crépuscule de ton histoire, l’aurore de ta légende surgit !
Ci-git ta légende ou l’ouverture à ta propre vie, à ta propre expérience, à ta propre voie.
Avant tu étais enfermé dans les coulisse de l’histoire, l’histoire qui se raconte au plus grand nombre, l’histoire qui enferme, enchaine l’être dans la vallée de la peur et de l’angoisse.
Et une voix te crier du fond de l’abysse : ouvre-toi à moi, écoute moi, je serais pour toi la porte qui t’ouvre à ce qui tu n’imagines pas.
Tu as ouvert la porte de ce présent.
Ainsi la voie que tu prends est la voix qui te libère.
Petit à petit elle t’achemine de la vallée des horreurs, val de leurre et de temps…
De la valeur à toute chose à la valeur de toi-même.
Délaissant les heures sombres de l’histoire de ce monde pour retrouver le sentier de la hauteur de ta montagne, l’élévation à ta propre légende.
Vois maintenant, tout se rassemble devant toi, la voie d’un nouveau chemin, la voix de ton être véritable, te poussant vers la légendaire et merveilleuse voie à toi.
Non pour les autres, car la plupart son illusionné dans l’histoire de leur petite histoire, mais dans ta propre redécouverte de ton royaume, fabuleux et sacrée.
Dans ce nouveaux monde, il n’y a plus rien qui se superpose à toi, il y a seulement maintenant l’espace nécessaire pour te recevoir de nouveaux, te retrouver de plus belle.
Tu vas apprendre à ne plus prendre les choses pour ce qu’elles ne sont pas mais pour ce qu’elles te transmettent.
Tout est vie, énergie et surtout information, tout à un sens, et c’est bien là le sens du Sacré, tout va créer en toi un sens, vierge de toutes tes anciennes conception.
Sa Crée Toi, l’extérieur d’avant n’était que les prémices du lever de ton soleil intérieur.
L’univers existe que pour être structure, et l’échelle qui te porte à redécouvrir tout ce monde à l’intérieur de toi, car tout s’unit vers toi, car tu es déjà tout, mais tu ne le sais plus.
Pèlerin du cosmos, tu as voulu expérimenté le chaos de l’oubli, la dualité de ce monde étrange et au combien enrichissant, tu te lèves à présent après moult révolutions, riche de toutes tes expériences et tu te sais chez toi par tout.
Car tu es le tout, vivant en lui-même le devenir de ce qui est déjà éternel.
Maintenant tu vas traverser l’immensité avec une nouvelle boussole, branché au pôle de ton être le plus sacré.
La vie…
Ton présent est véritablement sacré, alors crée-le !