Place Forte


Je vais utiliser pour le bien fondé de chaque chemin, des histoires comme base de réflexion dans le lequel le prisme de tes croyances va se défraîchir, se nettoyer de toutes ces strates inutiles afin de se parfaire…

Comprend-bien, tout est clair au commencement de tout comme de toi-même !

Ce ne sont que les événements et expérience qui en suivent qui nous marques de façon indélébile !

Et tant que tu ne reprend pas le fil de ton histoire, pour y retrouver ton début et donc ta source, tu perds le fil de ton histoire et ainsi de ta vie, et tu oublis tout dans l’écrasante incompréhension qui en découle.

Alors pour cela, commençons l’Odyssée :

Souvent au départ de chaque voyage, nous nous retrouvons tous, tout en haut de nos tours de garde !

Nous prenant pour des constructions ingénieuse, forte, solide comme un château fort, protégeant ainsi les assauts des ennemis et les attaques des autres royaumes.

Si tu regardes autour, tu peux y voir aussi d’innombrable constructions fortes, c’est une image comme d’autres pour voir ce que pensent être autrui.

Elles sont toutes plus grandiose, qu’imprenable, toutes plus ingénieuse, qu’insurpassable !

De celle qui sont individuelle, tu peux aussi regarder celle qui sont toute collective !

Se sont des constructions qui s’agglomèrent, qui s’épousent sans cesse pour la protection d’une idée, d’une croyance, d’un désir !

Plus elles ont de personnes qui s’y piègent, plus elles sont forte, énorme, géante, touchant parfois le ciel de leur grandeur recors !

Mais l’importance, pour l’instant n’est pas là, car peu importe l’apparat de l’extérieur, il restera pour toi et pour l’instant, juste un piège, une lueur, un éclat qui a pu t’attirer un temps dans ses griffes d’aciers.

Ton chemin commence ici, à l’intérieur de ta demeure, tout en haut de ce que tu prends pour toi, il va te falloir descendre, toujours plus descendre pour sortir de cette fortification.

Pourquoi descendre me demanderas-tu ?

Car des cendres tu renaîtras grandit de tout l’inutile et superflu qui déborde de tout ton être !

Comprend que tout s’entend toujours de multiple façon, et que ce que tu entend maintenant sera toujours différent d’après, car tu entends que ce que tu comprends !!!

Descendons-ensemble, chaque étages que tu descends est une partie de ta vie, chaque pas de cet escalier t’amène peu à peu à retrouver toute ton histoire.

Elle te branche d’une certaine manière, a son coté énergétique, elle te redonne les sensations, les émotions, tout ce que tu as ressenti intérieurement.

Cette énergie t’a façonné, elle est la pulsion qui te fis avancer, arpenter tous les chemins ardents de ta vie.

Tu descends encore, et redécouvrant toute ton histoire, tu te rappel, l’appel de ton cœur, qui enfant te bercer dans tout ton être !

Chaque pas que tu fais pour descendre en toi, te remémore tous les souvenirs et les émotions qui vont avec, cette escalier descend en spiral, te rapprochant doucement de ton propre commencement !

Arrêtons un instant cette marche.

Prenons le temps de souffler un peu, l’espace est important, il donne de l’aération aux choses, et donc dans cette étage, cette intermédiaire il de bon ton de se donner de la profondeur !

Car tout n’est pas blanc ou noir, tout n’est pas binaire, mais bien s’ouvrir à une vision « trinaire », car sans l’intermédiaire, sans aération, il n’y aurait pas de pont qui puisse amener d’un coté comme de l’autre !

Tout est dans cette palette multicolore !

L’important est ce liant, ce pont, cette air !

Cette compréhension pontificale est très utile pour dépasser les bornes habituel du système même qui nous enferme !

Mais après ce bol d’air, revenons dans cette descente archéologique !

Tu viens de dépasser toutes ces strates, qui te constituent, qui englobent ce que tu crois, sur toi, le monde, elles sont faites de tous ce que l’on t’a inculqué, partagé, appris…

Au bas, à la racine de toi-même, là où la graine commença à germer, tu te vois autrement, non plus de toute ta hauteur…

Tu commence à voir toute l’énormité de cette construction bancale !

Ce château fort immense même que tu pensais imprenable, viens d’être pris juste en y descendant !

Sache que tout est question de point de vue, de point de fuite, et surtout de point de rencontre !

Pour asseoir tout cela, du haut de nos points de vue, tout ne peut être que point de fuite, car nous ne pouvons voir avec nos sens que des parties.

Ces parties restent divisé dans notre champs de vision tant qu’elle reste extérieur !

Seul l’intérieur peut leur apporté ce point de rencontre pour accéder afin à l’essence des choses !

Continuons et viens avec moi, prenons de la distance, vois-tu la forêt la bas ; allons-y, tu verras peut-être ton habitation d’un autre œil encore !

Prenons ce petit raccourci, il est bon de prendre des raccourci parfois, cette foret est là depuis la nuit des temps, mais la plupart l’on oublié.

Ce chemin, ce raccourcis, porte bien son nom, il permet à ce qui est long de devenir plus petit, peut être plus essentiel même, droit au but !

Retourne toi, maintenant, regarde ton château, de si grand, il est maintenant tout petit, comme tous ceux qui sont à côté.

Cette place forte, ta place forte, vu d’ici n’a plus la même force, tu peux enfin la voir, la ressentir différemment.

Dans cet enchaînement, regarde bien qu’ici, tu n’es plus là-bas !

Et de garde là-bas, tu passes à présent à explorateur !

Tout serait-il fonction de nos point de vue ???

Ainsi tu te dés-identifies tout doucement de toute cette œuvre monumental !

Continuons, le chemin, allons en direction de la forêt car la nature attend de te retrouver !

Mais avant de partir, écoutes, tu entends encore le bruit des batailles, le vacarmes des tourments, un son qui sans cesse berce ce monde, ton monde !

Peu à peu, ce bruit, ce parasitage va s’estomper pour disparaître un jour !

Et ce jour, tu auras accès sans filtre, à toute la source de ce que tu es déjà !

Allons-y, suit-moi.

Sortons de ce stratagème, de cette tragédie, de cette farce que tu t’ais fait à toi-même !

Prends-du recul, car plus tu avances, plus tu t’élances, plus tu t’ouvres !

Cet élan, t’apporte des clefs de compréhensions pour te construire une nouvelle représentation de ton monde.

Les choses, les mots, les idées, tout est dynamique, fluide, prenant les courants, et les vents de manière intelligible.

Tout te parle, mais tu ne sais pas encore écouter, car tu t’es habitué à n’entendre que toi !

Ce chemin est là pour te détourner de tes habitudes, de tes facilités, de ton ronronnement journaliers et de cette voix qui t’entraîne !

Ce chemin est une carte, qui te donne la direction, le moyen pour sortir du sillon que tu as construit toute ta vie !

Dans ce train-train sans fin, tu ne pouvez plus supporter que ce véhicule t’entraîne si vite, si loin vers ce destinataire inconnu !

Cet inconnu, qui est toi, tu ne le reconnais plus, tu ne le supporte plus…

Alors découvrons-le !