13 – Éclore dans la paix


La paix est l’état d’être qui permet d’éclore naturellement dans ton propre monde et tant que tu en es dépourvu tu projettes tout ce qui t’en empêchent en le rendant extérieur et ainsi visible afin de pouvoir le réordonner dans les sens de ton espace intérieur puis ainsi avoir la possibilité de l’intégrer car pour l’instant tu ne peux accepter l’extérieur comme projection de toi-même !

Tout est une histoire de miroir, car tout est là pour te révéler à toi même, et peut importe le temps que tu mettras à te rendre compte qu’il n’y a que toi devant et partout, tu passeras sans cesse à coté de toi même ! Tout est miroir car tout est là pour être le juste de reflet que chacun ignore avoir à en soi-même !

Alors qu’y a t il en toi ? Pour que le monde même puisse le recevoir afin de te le refléter ! Tout est lié et le jours où tu entreverras la liaison partout et à chaque instant tu auras trouver la juste voie pour te réacheminer sûrement et tranquillement vers la totalité de toi. Similairement le jour où tu accueilleras tout ce qui t’arrive dans une absence totale de réaction, tu seras enfin que tu as retrouvé l’espace en toi afin de laisser exprimer l’être de ton être le plus authentique !

Avant tu ne pouvais que réagir à la mesure de ton personnage et alimenter ainsi le monde de tout ce que tu n’étais pas car par ta réaction tu donnais du poids et de la consistance à ce qui ne pouvait être. Dans cet état de fait tu ne pouvais qu’exprimer la guerre par ses différentes partis en toi qui voulaient vivre ! Fragmenter et diviser tu cherchais une issue extérieur qui ne pouvais exister car la seul issue véritable à ce paradoxe ne pouvait ni se montrer, ni s’entendre, ni même se chercher car elle ne pouvait qu’être vécu…

Il y a un fossé, une étendue terrible qui sépare ces deux univers et le plus terrible et que tant que l’Être ne l’a pas vécu, ne l’a pas senti dans sa chairs, dans sa propre énergie, il ne peut imaginer cela possible car cela va à l’encontre totalement de tous ce qu’il peut même pensées ! Ces pensés en effet comme ses croyances et ainsi son image intérieur qui marquait au fer rouge de son esprit l’emprisonne dans une forme qui ne peut être ni vécu, ni senti mais juste pensé, et donc juste exprimé mentalement dans un espace et un temps autre que ce qui est là, présent.

C’est ici tout le paradoxe, que tout être ai vécu dans un temps et un espace qui n’existe pas vraiment si ce n’est à l’intérieur de ton crane. C’est toute la tête de l’histoire qui sans fin raisonne dans ton antre et tant que tu restera ancré dans ces faux repères, et ces faux semblants tu ne pourras ni sentir, ni vivre véritablement l’être de ton être car tout ce qui est en toi tant empêche et pire le projette pour que tu puisse en prendre conscience.

D’où le fossé qui existe entre ces deux mondes, l’un où tout est pensé, imaginé, ressassé, mais qui ne se vie pas, ne se ressens pas et qui pourtant agit quand même en l’être comme si il le sentait, comme si il le vivait en créant en lui des multiples réactions émotionnel. L’autre ne s’imagine pas, ne se pense pas, car il est déjà là en chacun, il est ce qui permet l’être de sentir, de pensé, de vivre, il est au antipode de tout ce que le monde connait car pour le découvrir il faut le vivre, le sentir… il faut juste laisser la place à l’être d’être ce qu’il est !

Mais ça, c’est bien trop simple, pourtant tout est là : laisser l’être être ce qu’il est ! Le monde est bien trop compliqué, compartimenté, complexe et paradoxal pour accepter qu’il y a un monde derrière le leur qui est d’une simplicité si incroyable qu’elle ne peut apparaître dans leurs cogitations quotidienne ! Pourtant ce monde est le terrain, le terreau, la source même qui permet la création, l’expression de ce cauchemars ambulant !

Dans ce monde tout est en paix, tout est en joie, car tout est simplement ce qui est, expression multiple de l’unité qui nous sous-tend, qui nous attend, qui nous tend aussi dans un jaillissement sans fin et sans jugement, dans un mouvement sans cesse changeant…

Ce monde est là en chacun de nous… Toujours présent même si nous sommes toujours au abonné absent car peut importe ce que nous croyons c’est cela même qui nous donne la possibilité de tout vivre et même la pire de toutes les situations comme dans le pire de tous les cauchemarder…

Car il est à notre mesure, et il prendra sans cesse l’habit de nos croyances pour pouvoir exprimer notre être dans l’extérieur, comme une lumière éclairerait tous les éléments qu’elles rencontrent et en projetterait toutes ces ombres à la ronde !

Ainsi dans ce monde, dans cet extérieur, nous ne voyons que nos propres ombres, alors pourquoi voulez-vous vous battre contre ce qui n’a pas de consistance ? Et ainsi leur donner consistance et poids alors qu’elle n’existe pas ?

Je vous pose la question, pourquoi voulez-vous vous battre contre ce qui n’a pas de consistance ?