15 – La foi en une vision meilleur


Croire est voire ou voire et croire ?

Tout est déjà dans l’œil de celui qui voit, la beauté comme la laideur, le mensonge comme la vérité, le malheur comme le bonheur, tout est dans l’œil de celui qui regarde. Qu’est ce qu’il garde en lui ? Et ne pouvant encore le voir, s’oblige de le projeter à la face du monde pour le voir enfin !

Quand il n’y a plus rien à garder, à cacher, à craindre, quand tout s’éclaire de l’intérieur car plus rien ne peut plus être l’ombre de quoi que soit alors le monde, l’extérieur s’ouvre telle une merveille qui se redécouvre ! Et nous ouvre le chemin vers soi-même, total, authentique, réel, insoupçonné !

Chacun suit un chemin narratif, un chemin qui le guide, qui lui parle, qui lui donne sens, dans une narration extérieur, intérieur, ou même superposé, parfois intercalé, fragmenté, et si différencié qui peut devenir problématique car elle reste dans l’impossibilité de sortir de son propre paradoxe.

Cette narration se base de l’image qu’il y a en soit, de la croyance en soi même sur le pourquoi et le comment de ce qui nous arrive afin d’explicité et rendre ainsi cohérent notre propre interprétation des environnements extérieurs. Sans cette extrapolation nous ne pouvons avancer sereinement dans ce monde car nous avons besoin de nous nourrir intérieurement de notre propre compréhension.

Comprendre c’est prendre avec soi ce qui se passe à travers le prisme intérieur de nos cogitations, de nos imaginations, de nos sensations afin de faire grandir à l’intérieur une structure interprétative cohérente qui nous servira de boussole dans les méandres de ces multiples expériences. Tant que cette structure intérieur reste inachevé, bancale, elle est inutilisable car son utilité nous déserts totalement. Nous amenant sans cesse sur des plages d’interprétation paradoxale et donc toujours problématique faisant de sa vie un problème qui jamais ne se règle !

Ce prisme est cette image, cette structure qui nous nourrit de nous-même, des autres, du monde, de la société, il est le référent, la base par lesquelles ont choisi ses propres repères. Ainsi s’exprime notre monde ! Il est la pierre angulaire par laquelle nous devenons, par laquelle nous avançons, par laquelle nous œuvrons à devenir ce que nous sommes.

Sans ces images nous ne serions rien, l’image est ce qui nous féconde, nous pousse, il est la lumière qui nous permet d’être toute forme, toute possibilité, il est la sève de ce qui nous pousse hors de nous même !

Comment ne pas croire les images qu’il y a en soi ? Alors que toutes ses images sont le terreau de se que nous sommes ! Toutes ses images ont été les aimants qui nous ont imperceptiblement pousser, axer envers leur accomplissement car elles sont la matrice même de ce que nous sommes.