08 – Continuer là où tout le monde s’arrête !


Le monde s’est arrêté dans son inachèvement, le gouffre de l’extériorité l’a enchaîné indéfiniment, inexorablement dans un système inexorablement inversé !

Toute la profondeur de l’incompréhension illuminait ainsi l’univers de son reflet perturbant !

Mais tout restait insensé car personne ne pouvait encore comprendre tout ce processus de mise au monde du vivant !

Au contraire, le monde, l’univers tel que compris ne pouvait être qu’un processus mortifère, délirant, et par là insignifiant car complètement inversé dans sa compréhension légitime !

Son illégitimité ne pouvait l’amener que dans les pires travers que la société pouvait exprimer !

Dériver, désaxer, désordonner, ce chaos laissait la place à quiconque de pouvoir tout faire et surtout n’importe quoi.

Faites ce que vous voulez, était le mot d’ordre !

Pourquoi ?

Pourquoi pas ?

Voilà où en était le monde, au pire de toutes les possibilités !

Mais la plupart ignoraient même ce qui se tramait dans les coulisses de ce monde terrifiant ne voyant que la superficielle image de ce que les puissants voulaient leur montrer.

Mais là n’était pas le plus important, je ne devais en aucun cas me laissait subjuguer par ce jeux de dupe !

Je savais que tout cela n’était qu’un leurre, un autre stratagème d’enfermement, pour m’isoler encore plus de ma source.

Voilà, c’était bien ma source qui devenait le but et non plus les autres sources dévitalisés en ce bas monde.

Je devais porter toute mon attention à ce qu’il y avait en moi, le reste était mis de coté pour l’instant tant que je n’en avais pas une bonne compréhension.

Il fallait que je retourne le regard à l’intérieur et que je ne me fasse plus happer par le monde, tel était ma vision, voir en moi, me découvrir moi, rien d’autre.

je comprenais aussi que toute ma façon d’entrevoir les choses était moulé, focalisé vers les problématiques et non vers la solution.

C’est à dire que je ne voyais que les problèmes, j’étais focalisé sur mes difficultés et je n’étais jamais orienté vers les solutions !

Ceci était très important, car je me rendais compte que même mon propre fonctionnement étais biaisé d’entrée de jeu et m’incitait à me focaliser sur les problématiques et par là m’empêcher de trouver mes propres solutions.

Je ne voyais en fait, que les problèmes qui tournaient en boucle dans ma tète, alimentant ainsi leurs apparitions dans ma vie !

j’étais enfermé dans un processus qui ne créait que des difficultés car il végétait en moi, et à force de les ressasser et d’en éprouver du malaise j’en devenais le créateur !

Tant que se fonctionnement perdurerait en moi, il ne pouvait y avoir de solution car elle ne pouvait même pas arriver à ma conscience, elle était tel un barrage engendré par mes propres rouages inconscient.

Je prenais conscience de quelque-chose de très important, à savoir que mon système était voué sans cesse à attirer ce qui me barrerait la route !

Je devais remettre à plat toute ma façon de voir pour l’orienter vers les solutions !

Les premières solutions étaient de ne plus fonctionnait comme avant, de faire un « RESET », une réinitialisation de tout mon système afin de le modifier dans sa structure même !

je comprenais pourquoi le monde bugger car ce fonctionnement anormal ne pouvais générer que de la désorientation.

Cela créer ainsi en eux même un malaise qui fabriquait ainsi les portes qui allaient insidieusement leur fermer toutes nouvelles possibilités de s’en sortir.

je me trouvais face à cette porte, fermé, énorme, imposante…

C’est cette première porte que je devais abattre car elle était la graine de toutes les suivantes !

Cette porte avait un post’it posé dessus où il était écrit :  » Des peurs et des cris ».

J’étais comme bloqué, figé, immobilisé devant elle, alors un flot ininterrompu de toutes mes peurs se déversaient puis m’assaillaient !

La peur était le ciment qui figeait actuellement le monde dans son ensemble !

Elle était la chose la plus troublante, la plus déstabilisante qui enfonçaient toujours plus profondément les êtres dans un immobilisme terrifiant !

J’étais terrifié, face à mes peurs, seul, impuissant et mourant…