09 – Des peurs et des cris


La peur était le premier bastion à laquelle je devais me confronter !

Le combat sacré et ultime contre moi-même !

Si je voulais pas finir ligoté au chant mortifère de l’impuissance, je me devais de faire front à ces peurs qui en moi me gélifiaient !

En ces terres froides, seul ma conscience avait le pouvoir de réchauffer ces ténèbres isolés !

Mais je devais avant tout comprendre l’utilité de toutes ces peurs, car si elles avaient une place au soleil, c’est donc qu’elle devait bien avoir une raison d’être ?

La peur était ainsi l’outil par lequel l’être total s’attaquait à lui-même (une partie de l’être total), non pour l’anéantir, mais pour le libérer de ses chaînes !

La peur était donc l’énergie pur de l’être qui une fois bloqué frappait à la porte de la conscience pour lui dire :

 » Fait attention à ce qui vient, c’est pour ton bien, tout vient à point, regarde bien car tant que tu ressens la peur c’est que quelque-chose te bloque et t’empêche de t’ouvrir à ce qui se cache en toi !

La peur est la sensation de la friction en toi !

Elle est l’ouverture de l’attention, c’est pour ça qu’elle bloque, car toute l’attention est porté dessus ! « 

je comprenais ainsi que sa raison d’être, comme toutes les autres émotions, sont là pour amener l’être des profondeurs de l’inconscience vers la
pleine conscience de ce qu’il est totalement !

Mais tant que la peur était là, l’être était comme mort, figé, subjugué par ce qui arrivait ne sachant ni comprenant pourquoi tout s’était arrêté d’un coup !

Notre société était bien morte car la peur était devenu l’aliment principal qui abreuvait la majorité des êtres !

Mais cette mort n’était que passagère car en fin de compte cette peur ne pouvait être qu’un présage, un message venu tout droit de nos parties les plus intimes pour nous prévenir de se qui s’en venait !

Le problème c’est que personne ne le savait et que tous donc était pris au piège dans une représentation imaginaire de leur monde qui les faisait croire insidieusement en les acheminant sans cesse à revivre cette peur.

Et donc les bloquaient indéfiniment dans une chimère de peur et de souffrance.

Cette représentation de la réalité qui leur barrait le passage était totalement orienté vers toutes les problématiques qu’il pouvait imaginer.

Et c’est en ceci qu’ils étaient totalement piégé, comme enchaîné au fer, dans cette enfer mental !

Ils s’enfermaient sans cesse dans une fantasmagorie qui leur infligeait les plus terribles souffrances !

Et dont la peur était le premier chaînon d’un labyrinthe dans lequel ils s’auto-flagellaient indéfiniment !

Et toutes les autres chaines partaient de cette peur béante tapis dans les recoins les plus secret de l’être.

Les choses devenaient plus clair, la peur et la représentation que j’avais de mon monde était lié, plus, elle répondait en s’auto-alimentant toujours plus dans un va et vient infini !

Il me fallait déstructurer toutes mes représentions orientées problèmes pour créer des nouvelles qui au lieu de me tirer vers les profondeurs féconde de la malfaisance, m’élevait vers les hauteurs de mon être !

Celle dont la bienfaisance ce nommait !

C’est fou comme les mots pouvait dire tout et n’importe quoi, pourtant à la manière dont les mots étaient utilisés, l’on pouvait voir de qu’elle représentation et donc de qu’elle orientation elle provenait.

La plupart des mots, comme des notions que l’on utilisaient sont porteur de cette empreinte malfaisante, dans le sens où elle enferme !

Je vais vous exposer ce territoire où le monde entier était comme prisonnier.

Ce monde était fabriqué en béton armé pourtant avec comme seul matière celles de vos croyances…