16 – Du mouvement des vagues


Dans ce flux et reflux de l’être, l’être de ton être demeure imperturbable !

Peut importe les tempêtes, les ouragans, ni même la violence de tous les éléments, tout vibre de concert pour ton propre accouchement !

Tu es en train de renaître de ces flots impétueux, tourmentés et rebelles !

Dans ce va et vient incessant tu grandis car tu redécouvres qui tu es !

Les temps n’ont plus trop d’importance, seul compte ce que tu crois !

Crois tu encore, que tu n’es rien, inutile, sans but sur le désert ardent d’un monde qui s’éteint ?

Peux-tu imaginer, que ce monde qui meurt, n’est que ton monde, reflétant toutes ses croyances qui s’entrechoquaient dans le tourment béant de ta non existence !

Oui, cela n’existe pas, même si pour un temps imaginaire, tu l’as pris comme béquille tout en vivant totalement désorienté par ce tuteur bancal !

Cette forme mental qui t’a servi un temps, te dessert maintenant et pour cela elle t’empêche d’être qui tu es vraiment !

Ainsi elle n’est plus car elle n’a jamais été et donc elle doit mourir pour que tu puisses renaître à toi-même !

Et pourtant sans ce rapport, essentiel, véritable, authentique, vivifiant tu ne serais pas !

En cela, entend bien qu’elle est ce rapport à toi-même !

Ainsi l’être total qui siège au centre de ton univers t’appel et te parle constamment !

Mais son langage n’est pas fait de paroles ni même de pensées !

Voix-tu il te parle à travers chaque choses qui traverse ta vie !

Et ainsi pour chaque instant et derrière la parure de ton monde, une porte existe qui s’ouvre toujours directement vers lui, vers toi, l’être de ton être !

Mais dans ton extériorité aveuglante, tu ne vois encore que toi !

Un jours quand cet être en toi que tu prends pour toi, laissera la place à l’être de ton être, tu le verra partout !

Dans le yeux de chacun comme dans les rivières fécondes !

Tout coulera de source et tout t’apportera la bonne nouvelle que tout est toi !

Mais tu es encore à la périphérie de toi, tournant incessamment dans une spiral qui te rapproche toujours plus prés de ce que tu es !

Voilà le décors, un nouveau paysage, une nouvelle carte qui ne sera jamais bien-sur le territoire !

Mais qui à l’audace d’étendre une nouvelle histoire !

Une musique qui t’ouvre, qui t’aide a comprendre que tout est toujours plus grand que dans toutes les imaginations les plus fertiles !

Et que toutes les structures mentales utilisées comme des murs peuvent devenir des ponts, des passages vers le dépassement de chacun !

Toute ma vie durant, j’ai cherché longtemps toutes ses réponses chez les autres, dans le monde, dans leurs idéologies !

J’y ai trouvé certes beaucoup de perles de sagesse mais jamais une route sûr pour comprendre tout ce qui se tramait en moi !

Et pour cela je te transmet toute mon expérience, seulement mon expérience !

Ce ne sont pas des choses pensées mais bien des choses vécues dans ma chair !

J’utilise tout ce qui me dépasse pour t’aider à te dépasser toi-même !

Comprend-bien que le jour où ma vie à basculer est le jours ou j’ai pris conscience que toutes les réponses était en moi, en nous, au plus profond de notre être !

Que tous les repères extérieures n’avaient été qu’un leurre pour me perdre mais qu’en même temps cela avait été un juste professeur pour me montrer tous les mensonges qui me berçaient à dormir debout !

J’étais enfermé comme tout le monde, non dans un monde terrifiant mais dans un mensonge perpétuel qui m’amenait à fuir chaque nuit !

Je me fuyais moi-même, j’étais enlisé par tellement de mensonge sur moi-même, qui s’exprimait sans cesse dans une ambivalence de haut et de bas !

J’étais entraîné sans le comprendre dans des eaux où seul l’oubli surgit !

Pour Oublier qui j’étais, ou plutôt qui je me prenais, cet être incertain qui se prenait pour ce qui ne pourrait jamais être !

Et en effet, je ne pouvait être cet personne, je n’étais qu’une construction imaginaire, une excroissance perdu sur les les flots d’un océan amère !

Ballotté, ignoré, oublié, incompris, tout cela je devais le vivre jusqu’au bout du bout !

Jusqu’au bout où il n’y a plus rien, si ce n’est moi, sans fard, sans habit, sans masque, sans interférence pour m’affronter enfin !

Face à face avec moi-même, nu, immobile, silencieux, là, finit, je n’étais plus…

Rien, dans ce vide infini, pourtant, sans plus rien attendre, dans l’état le plus naturel, comme si je retrouvé le ventre de ma mère !

J’étais dans le ventre matriciel de mon être, je n’avais plus le contrôle, dans ce laisser aller total, je m’effaçais complètement, ou plutôt l’être de ce monde, de cette planète perdait de sa substance !

Et à force de ne plus être ce réceptacle de ce monde, je devenais le réceptacle d’un autre monde !

J’avais enfin inversé la balance, de grand je devins petit, d’adulte je devins enfant, de coupable je devint innocent !

Je comprenais que tout ce que j’avais imaginais sur moi n’était qu’un délire, une vaste fumisterie !

Je m’étais perdu dans une représentation théâtral, j’avais fini par prendre un masque et qui ne m’avais jamais plus quitter !

Ce masque aujourd’hui n’est plus qu’un jeu, qui si je le souhaite peut me servir pour interagir dans ce monde !

Mais je suis hors du jeu !

le ‘je’ n’est plus, car tout ce qui l’articulait, l’exprimait n’existe plus en moi !

Dans ce vide, dans ce silence j’ai trouvé tout !

Tout ce qui peut être, tout ce qui a été, tout ce qui sera !

Et seulement par choix, je peux l’être, juste parce que je le souhaite !